Daily Archives: 29/07/2015
COMMUNIQUÉ DE PRESSE: LE PREMIER CONSEILLER POLITIQUE DE L’AMBASSADE DES USA AU SIÈGE DES FPC
Ce mercredi 29 juillet , le Président des FPC , Mr samba Thiam , accompagné du Vice President Mamadou Wane et du Secrétaire national aux relations extérieures Mr Ball Amadou khassoum a reçu au siège des FPC la visite du 1er Conseiller politique de l’Ambassade des USA basée à Nouakchott .
Cette visite s’inscrit dans le cadre des prises de contact de l’ambassade avec les partis politiques mauritaniens.
L’échange, décontracté et ouvert , a porté sur la situation politique nationale sur laquelle il y a eu un large tour d’horizon.
Les parties ont convenu de maintenir le contact .
Nouakchott, 29 Juillet 2015
Le département de la communication.
En Ethiopie, Obama demande aux dirigeants africains de ne plus s’accrocher au pouvoir
« Les progrès démocratiques en Afrique sont en danger quand des dirigeants refusent de quitter le pouvoir à l’issue de leur mandat », a déclaré Barack Obama, premier président américain à s’exprimer devant l’Union africaine.
M. Obama a rappelé qu’au terme de son second mandat, la Constitution américaine lui interdisait de se représenter. « La loi est la loi, et personne n’est au-dessus, pas même les présidents », a-t-il poursuivi, ajoutant être impatient de retrouver une vie normale à l’issue de sa présidence. Le président américain a appelé l’UA à user de son « autorité et de sa voix forte », non seulement pour condamner « les coups d’Etat et les changements illégitimes de pouvoir » mais aussi pour faire en sorte que les dirigeants africains « respectent les limitations du nombre de mandats et leurs constitutions. »
« Quand un dirigeant essaie de changer les règles au milieu de la partie simplement pour rester en poste, il s’expose à l’instabilité et à la discorde, comme nous l’avons vu au Burundi », a poursuivi M. Obama. C’est le seul exemple explicitement évoqué par le président des États-Unis, qui avait déjà jugé peu crédible le processus électoral burundais lors de sa visite au Kenya, les 24 et 25 juillet. « Si un dirigeant pense être le seul capable d’unir sa nation, alors ce dirigeant n’a pas réussi à réellement bâtir son pays, a expliqué Barack Obama. Nelson Mandela et George Washington ont laissé un héritage durable en quittant leurs fonctions et en transmettant le pouvoir pacifiquement. » « Personne ne devrait être président à vie », a déclaré le président devant l’Union africaine. « Je ne comprends pas pourquoi des gens veulent rester si longtemps au pouvoir, en particulier lorsqu’ils ont beaucoup d’argent », a ajouté le président des États-Unis, qui a déclenché à cette occasion des rires dans la salle. Lire aussi : Burundi : le président contesté Pierre Nkurunziza réélu pour un troisième mandat « Les progrès de l’Afrique dépendront aussi de la démocratie, parce que les Africains, comme tout le monde, méritent la dignité de pouvoir contrôler leurs propres vies », a-t-il ajouté, énumérant « les ingrédients d’une vraie démocratie : élections libres et équitables, liberté d’expression et de la presse, liberté de réunion ». « Ces droits sont universels. Ils sont écrits dans les constitutions africaines », a-t-il souligné. La démocratie « prend racine » à travers l’Afrique, a poursuivi le président américain, citant la Sierra Leone, le Ghana, le Bénin, le Botswana, la Namibie, l’Afrique du Sud ou les récentes élections pacifiques au Nigeria.
« Cependant, en ce moment, ces libertés sont refusées à de nombreux Africains. La démocratie, ce n’est pas juste des élections. Quand les journalistes sont mis derrière les barreaux pour avoir fait leur travail, des militants sont menacés alors il y a une démocratie qui n’en a que le nom mais pas le contenu. » Outre le Burundi, plusieurs dirigeants africains cherchent à lever les dispositions constitutionnelles limitant le nombre de mandats présidentiels, afin de se maintenir au pouvoir alors que la fin de leur mandat approche. Au Rwanda, les autorités, invoquant un élan populaire, ont lancé une procédure pour modifier la Constitution afin de permettre au président Paul Kagame, homme fort du pays depuis 1994 et longtemps protégé des États-Unis, de briguer un nouveau mandat en 2016.
En République démocratique du Congo (RDC), le président Joseph Kabila a dû suspendre – sans y renoncer totalement – son projet de modification constitutionnelle face à une contestation populaire, tandis qu’au Congo, les partisans du président Denis Sassou Nguesso, au pouvoir depuis 1997, ont demandé un changement de la Constitution pour qu’il puisse se représenter.
Conference de Presse du President des FPC : « La politique entre quatre murs n’est pas une option ! »
i-A titre de rappel , je voudrais dire qu’après notre Congrès d’Aout 2015 , un dossier de reconnaissance , constitué en conformité avec les règles et procédures légales en vigueur, avait été deposé le 28 Octobre 2014 au ministère de l’interieur ..La loi, après le dépôt , accorde deux mois ( 2) à l’Administration saisie, pour examiner la régularité du dossier .
Nous n’avons cessé , à travers des correspondances répétées (cinq au total), de le rappeler à l’attention du ministre de l’interieur ; ces correspondances sont demeurées, jusqu’ici, sans suite. Par ailleurs , de l’avis même des experts, cette loi régissant la création des partis politiques est du type déclaratif .
D’octobre 2014 à juillet 2015 cela fait 9 mois ! Nous avons donc, manifestement, fait preuve de retenue et de patience, parceque soucieux de la préservation de la paix et la stabilité du pays .
Nous déclarons ici , à compter d’aujourd’hui, notre détermination, à poursuivre , pleinement nos activités , liées à la vie normale de toute formation politique .Nous voulons davantage nous investir dans ces activités , d’autant qu’aux dires du Directeur des libertés publiques et des affaires politiques au ministère de l’intérieur « après le dépôt de demande d’autorisation un parti politique peut mener ses activités politiques , s’il n’est pas l’objet d’une plainte ». Blancs comme neige nous allons donc prendre au pied de la lettre son propos . Nous sommes, par ailleurs, informés des subterfuges et manœuvres dilatoires du régime visant à nous empêcher de nous déployer ; cela ne passera pas , car nous sommes résolus à user pleinement du droit , consacré par la constitution .
La politique entre quatre murs n’est pas une option, pour nous .
ii- Aujourd’hui nous vous annonçons, solennellement, notre résolution à aller au contact des populations , à travers un meeting populaire que nous comptons organiser le 02 Aout 2015, inchalah à Nouakchott , avant de visiter l’intérieur du pays , dont Nouadhibou en priorité . Nous y sommes déterminés .
iii– Position sur le cas des détenus de l’IRA et des Notables de Thiambene:
Les FPC dénoncent , avec force , la situation de non-droit dans laquelle sont confinés ces détenus : ni jugés ,ni relaxés . Il faut mettre fin à cette situation de non- droit , inadmissible !Nous appelons à ce sujet à une pétition soit du barreau national soit de l’opposition dans sa totalité ..
Enfin , conclure sur le cas des Dames de Thiambene qui repose avec acuité la question des terres de la vallée du fleuve – spoliation – dont la solution ne peut plus être occultée ou differée , sans danger …
- Cas de Abdarahhmane Diallo .La mauritanie signe la convention contre la torture hier et aujourd’hui on torture à la police jusqu’à ce que mort s’en suive …Les Fpc condamnent cet acte criminel et exige qu’une enquête soit menée avec rigueur . Presentent ces condoléances à la famille du defunt .
Forces Progressistes du Changement (FPC)
28 juillet 2015