Daily Archives: 09/07/2015
Guinée : Moussa Dadis Camara inculpé pour son implication dans le massacre du 28 septembre 2009
Entendu mercredi matin par des juges guinéens à Ouagadougou, où il vit en exil depuis 2010, l’ancien chef de la junte guinéenne, Moussa Dadis Camara, a été inculpé dans le cadre de l’enquête sur le massacre du 28 septembre 2009.
« Il a été inculpé par un pool de magistrats partis de Conakry pour l’interroger sur son implication dans les évènements du 28 septembre 2009″, a déclaré à l’AFP son avocat Jean-Baptiste Jocamey Haba, joint dans la capitale burkinabè où le capitaine Camara est en exil depuis 2010. « Ce qui change dans son statut est que Moussa Dadis Camara va désormais être entendu en tant qu’inculpé et non comme un simple témoin », a indiqué le porte-parole de son parti, Maxime Monimou.
Son inculpation était pressentie. Elle s’est finalement concrétisée plus rapidement que prévue. Entendu mercredi 8 juillet au palais de Justice de Ouagadougou par deux juges et un procureur guinéens dans le cadre de l’enquête sur le massacre du 28 septembre 2009 à Conakry, Moussa Dadis Camara a été inculpé quelques heures plus tard.
Selon un de ses proches, « Dadis » devrait être à nouveau entendu lundi prochain par les magistrats guinéens dans la capitale burkinabè.
« Nous ne sommes pas dupes »
L’inculpation soudaine de Dadis Camara, six ans après les faits, interroge. Dadis s’est déclaré récemment candidat à la présidentielle d’octobre prochain. Va-t-il, comme il l’a plusieurs fois annoncé, retourner en Guinée ? Et si oui, comment ? Cette inculpation et le procès qui s’annonce mettent-ils définitivement un terme à son ambition présidentielle ?
Quid, aussi, de l’alliance naissante entre son parti, les Forces patriotiques de la démocratie et de développement (FDDP) et celui du leader de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, l’UFDG ? « Nous ne sommes pas dupes, explique aujourd’hui le conseiller en communication de l’ex-putschiste, Ahmed Kourouma. Il s’agit d’une instrumentalisation claire de la justice à des fins politiques, de la part d’un pouvoir, qui face à une recomposition annoncée du paysage politique guinéen, panique. »
Jusqu’à présent épargné par la justice de son pays, Moussa Dadis Camara, qui vit en exil doré au Burkina Faso depuis janvier 2010, a toujours nié être impliqué dans l’enchaînement tragique des événements du 28 septembre 2009 au stade de Conakry, au cours duquel 157 personnes ont été tuées par des militaires de la junte au pouvoir. Près de six ans après les faits, 400 victimes ont déjà été entendues et 15 personnes inculpées dans ce dossier. La Cour pénale internationale (CPI) enquête également sur ces violences. Dans ce cadre, la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, s’est rendu la semaine dernière en Guinée.
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Cheikh Hamallah, un distingué guide de la Tidjaniya
Chérif Hamahoullah (Cheikh Hamallah) est un mystique et guide de la confrérie Tidjaniya, dont la discrète influence est perceptible encore en Mauritanie, au Mali et au Sénégal, notamment à Malicounda (Mbour).
A Dakar-Plateau, ses disciples entretiennent sa zawiya à Rebeuss. Mardi, Cheikh Hamallah a été célébré. Le Môle 3 du Port de Dakar porte son nom, à l’instar d’autres religieux musulmans et catholiques.
Né en 1883 à Kamba Sagho, au Soudan-Français (actuel Mali), Chérif Hamahoullah est d’un père érudit mauritanien, de Tchitt, un des hauts lieux de la Tidjaniya. Sa mère est de l’ethnie peulh, selon ses biographes.
Ses partisans le prennent pour le ‘’re-vivificateur de la voie tidjane’’, fondée par l’Algérien Aboul Abbas Ahmad At-Tidjani (1737-1815). Dans ce rite soufi, Cheikh Hamallah s’est caractérisé par l’usage des 11 graines de mémoration de la Jawaratoul Kamal lors du Wazifa.
Cette pratique, peu connue à l’époque connue des adeptes tidjanes ouest-africains, est un signe de désaccord avec les autres dignitaires de la Tidjaniya, qui complètent les 12 graines, en particulier les héritiers et disciples de Cheikh Al-Hadji Oumar Tall.
Au détriment de Cheikh Hamallah, cette querelle intracommunautaire s’est greffée à un conflit ouvert avec l’Administration coloniale de l’ex-Afrique occidentale française (AOF). Le Hamallisme gagne en succès au Mali et au Sénégal.
Cette influence commença à déranger certaines autorités locales de l’époque. Sa mésentente avec les colons s’est exacerbée. Arrêté le 25 décembre 1925, Cheikh Hamallah est interné à Mederdra, dans le Trarza mauritanien, jusqu’en 1930.
Ensuite, le Chérif est déporté en Côte d’Ivoire (1930-1935), sans entamer sa détermination ni la ferveur des fidèles. A nouveau, en juin 1940, Cheikh Hamallah est arrêté à son domicile de Nioro du Sahel et déporté à Oran, ensuite à Cassaigne ou Sidi- Ali, en Algérie.
Puis, il est remis en liberté. En 1942, sa maison de Nioro est encerclée par une escouade française. Le guide est arrêté en même temps que certains disciples, avant d’être transféré à Dakar. Le colonisateur jura qu’il ne reverrait son fief.
Pour la circonstance, le Gouverneur général de l’AOF, Pierre François Boisson, tenait à le présenter à une assemblée de grands marabouts, devant le Palais à Dakar, pour lui signifier son présumé tort causé à la France.
‘’On a voulu l’humilier devant ses pairs. Le Gouverneur général tenta de le blâmer, mais Cheikh Hamahoullah en sourit moqueusement’’, a conté Serigne Cheikh Ahmad Tidjane Sy Maktoum, lors d’une conférence religieuse.
Ce dernier a poursuivi son éloge à un contemporain de son père: ‘’Serigne Babacar Sy a regretté sa présence à cette occasion et m’a confié un jour: +Le sourire de Cherif Hamahoullah nous a tous attristés nous qui portions des tenues d’apparat alors qu’il était accusé à tort+’’.
Début avril 1942, Cheikh Hamahoullah est de nouveau déporté en France et transféré à Evaux-les-Bains. Sur place, le Chérif a trouvé en résidence surveillée des personnalités de la 3ème République française, dont Édouard Herriot, un fervent défenseur de la laïcité.
L’état de santé de Cheikh Hamallah se dégrada, en raison de son inadaptation au climat de France. En octobre 1942, il est gravement malade. Il est décédé le 16 janvier 1943 à 16h30 d’une cardiopathie, selon les autorités françaises. Sa tombe est identifiable à Montluçon. A Nioro, son fief, le décès n’a été annoncé que le 7 juin 1945. Son aura grandit. Parmi les disciples de Cheikh Hamallah, il y a Cheikh Tahirou Doucouré (Malicounda), feu Thierno Bocar Salif Tall (Bandiagara), ancien maître spirituel de feu Amadou Hampathé Bâ. !
Dans plusieurs de ses livres, notamment dans « Oui, mon commandant », l’écrivain malien traite de la mystique de Cherif Hamahoullah, ainsi que de l’ostracisme dont il a été diversement victime.
[Cheikh Hamallah, un distingué guide de la Tidjaniya]
Le 19 juin, la maison du Chérif Cheick Hamallah est encerclée dès l’aube. L’avion qui le transporte décolle à 6 heures. Presque tous les responsables hamallistes de Nioro sont arrêtés le même jour et torturés, avant d’être déportés dans les camps de concentration d’Ansongo, de Bourem et de Kidal. Entre-temps, Chérif Hamahoullah arrive à Dakar le même jour.
L’avion qui le transporte fait auparavant une brève escale à Kayes vers 8 heures (l’appareil est escorté d’un second) 37. dIl séjourne à Dakar jusqu’au 21 juin et ce bref séjour dakarois n’est pas de tout repos. Le gouverneur-général Boisson, fidèle serviteur du régime pétainiste et adversaire trop zélé du Comité de la France libre, décide « d’humilier publiquement le Chérif de Nioro ». C’est le contraire qui se produit. En effet, le Haut commissaire en Afrique française du gouvernement de Vichy fait conduire à son palais dakarois Cheikh Hamahoullah, menottes aux poignets, avant de le présenter à une assemblée de grands marabouts sénégalais comme Seydou Nourou Tall réunis pour la circonstance.
— « Voici le fameux Chérif Cheick Hamallah », s’exclame le gouverneur général ! — « Chérif Hamallah, te crois-tu plus fort que tous ces grands marabouts ? Te crois-tu plus instruit encore ? Pourquoi ne restes-tu pas tranquille ? Si tu es encore turbulent, c’est parce qu’on ne t’a pas encore “embêté”. En tout cas, tu vas souffrir et je te promets que tu ne verras plus cette terre d’Afrique. Ne veux-tu pas être comme tous ces grands marabouts ici présents ? »
Le Chérif Hamahoullah qui est toujours debout et enchaîné devant l’assistance a le courage de répondre car un vrai chérif descendant du prophète de l’islam n’a jamais peur : — « Je ne vois sincèrement pas ce qu’on peut me reprocher Monsieur le Gouverneur, je paie mes impôts, je rachète mes prestations, je ne me suis pas opposé au recrutement des tirailleurs. Ma conscience ne me reproche rien du tout. J’attends toujours vos preuves de ma culpabilité. Pour répondre à vos questions, je dirai que les marabouts que voici sont très respectables et en aucune façon ils ne veulent être enchaînés publiquement comme moi. Et moi, je ne voudrais pas être comme eux …
Regardez leurs poitrines, ils acceptent vos médailles. Ces médailles sont les médailles de ce bas monde. Vous pouvez être sûr que moi je n’épinglerai jamais vos médailles sur ma poitrine. Dieu ne m’autorise pas à le faire. Enfin, comme tu tiens à me faire souffrir, je vais t’aider dans ce sens. Tu peux m’interdire le port du chapelet, tu peux m’empêcher de prier, tout cela ne fait pas souffrir. Mais comme tu tiens absolument à me faire souffrir, voilà comment tu peux le faire : empêche-moi de penser à Dieu pendant que je suis en vie. »
Sur l’ordre du gouverneur Boisson, Cheikh Hamahoullah est brutalement reconduit en prison 37. Le 21 juin, le Chérif de Nioro est embarqué dans un avion militaire à destination de l’Algérie via Atar et Casablanca : « Mauritanie, Saint-Louis à Atar, chiffré militaire, priorité absolue n° 68 A.P., gouverneur général télégraphie pour annoncer avion régulier 21 juin transportera Chérif Hamallah condamné 10 ans internement subir Algérie stop. Prendre toutes mesures surveillance nécessaires et n’admettre aucun indigène sur le terrain durant escale avion. » 39 Le Chérif est donc « conduit toujours en avion en Algérie à Casseigne, ville située au nord-est de Mostaganem » 40.
En 1942 Cheikh Hamahoullah est de nouveau déporté en France. Il est ensuite transféré à Evaux-les-Bains (Creuse) au début d’avril 1942 où il a pour compagnons de détention d’illustres personnalités de la IIIè République Française, dont Edouard Herriot. Un document de la Sûreté nationale révèle que Cheikh Hamahoullah n’a pu s’adapter ni au climat ni aux conditions de vie en France.
Malgré la demande de transfert en Corse, en date du 28 août 1942, du médecin attaché à son centre d’internement, les autorités de Vichy ne se sont guère occupées du Chérif. En octobre 1942, le Maître de Nioro est déjà gravement malade. Il a été, semble-t-il, transféré d’urgence à l’hôpital d’Aubenas avant d’être envoyé à celui de Montluçon. Là il a été traité par le docteur Bons. D’après les autorités coloniales françaises, « Cheikh Hamahoullah est décédé le 16 janvier 1943 à 16 h 30.
Diagnostic : cardiopathie ». Il a été selon les mêmes sources inhumé dans une tombe individuelle et non dans une fosse commune au cimetière de l’Est à Montluçon. En 1956, son corps est transféré au carré L 183, toujours au même cimetière, dans une concession achetée pour cent ans par M. Tiécoura Diawara, un vénérable vieillard, ancien instituteur d’Abidjan et père d’un éminent homme politique africain. Selon des renseignements précis et sûrs, un chef d’État africain toujours en exercice, bien que catholique, aurait été à l’origine de l’acte généreux de M. Diawara.
Le décès du Maître de Nioro n’a été porté à la connaissance des Africains que par une circulaire du n° 259 AP/5 du gouverneur général de l’AOF en date du 7 juin 1945. Il a été confirmé par une déclaration du sénateur Amadou Doucouré, du Soudan français, publiée dans Paris-Dakar du 7 août 1947. Ainsi se termine la vie mouvementée du Chérif Hamahoullah dont la première ambition était de pratiquer et de prêcher le tijanisme tel que Cheikh Tijâni a voulu qu’il soit enseigné et compris. Que reprochait la haute administration à Cheikh Hamahoullah ?
On ne lui pardonnait pas de se comporter en homme libre, ne reconnaissant que l’autorité d’Allah. On lui reprochait son refus de se plier devant l’autorité coloniale et de vouloir rester debout pendant que la plupart de tous ses pairs étaient à genoux. Sûr de sa vérité, fier de sa culture, un homme aussi digne ne pouvait spontanément se renier.
Pour des motifs religieux, il voulait vivre libre dans un pays non libéré où personne ne pensait à la résistance, même pacifique. C’est finalement de cette contradiction qu’a résulté le divorce entre le Cheikh et la France. A la vérité, le Chérif de Nioro a été un résistant pacifique, son dessein a été religieux, excluant toute servilité. Certes, il n’était pas coupable aux yeux de la loi, mais pour les administrateurs coloniaux il était à éliminer puisque non favorable au système colonial. En traitant le prestigieux Chérif de Nioro comme un résistant, les colonisateurs ne se sont pas trompés.
En effet, l’homme a été l’initiateur d’un modèle d’attitude à l’égard du colonialisme. Son exemple était dangereux pour la stabilité et le maintien du système colonial, même s’il avait fait de sa réserve un problème de conscience qui relève de son exigeant souci de liberté et de prière dans la sainteté. C’est sa soif inaltérable de liberté qui fait apparaître Cheikh Hamahoullah selon l’expression de Vincent Monteil « comme un résistant victime du colonialisme ».
A la lumière et au terme de cette brève étude il nous apparaît comme un héros pacifique qui a préféré souffrir jusqu’au plus profond de lui-même, vivre en exil pour préserver sa liberté, condition indispensable et nécessaire à ses yeux pour se consacrer à Dieu. Memoire de Alioune Traore sur la vie de Cheick Hamallah
Leral.net
Le Passeport accusateur de notre administration est enfin arrivé à Paris après d’énormes dégâts
Ce 08 Juillet 2015 à 10 heures est enfin arrivé le passeport accusateur de la défaillance et de l’incohérence de notre administration chargée soit disant de l’état civil dont est responsable Mr Mouraby à Nouakchott.
Dans un article paru le 25 avril 2015 dont voici le lien www.ocvidh.org/article.php?sid=8774, nous avions avec clarté parler du calvaire de notre compatriote victime de son faciès asiatique face à une administration qui peine de faire un discernement entre des questions essentielles, vitales et le superflu qui caractérise sa méthodologie caduque complètement aux antipodes des jeunes états de droit ; de justice et du respect de l’être humain.
Madame Coulibaly Souéloum est née de l’adjudant-chef Abdoulaye Yéro Coulibaly, lui-même né en 1916 à Djéol à 18 kilomètres de Kaédi dans le Gorgol, recruté dans l’armée Française pendant que la Mauritanie était une colonie Française, il a servi pendant quinze années en Indochine où est née sa fille Souéloum Coulibaly en 1949.
L’adjudant-Chef en revenant dans son pays d’origine la Mauritanie amena sa fille Souéloum Coulibaly qui a fait ses études primaires et secondaires jusqu’en 1970 avant de faire le concours des infirmières et celles des infirmières d’Etat après une bonne dizaine d’année pour enfin servir au Ministère de la santé dans la prévention des vaccinations jusqu’en 2003 soit alors trente et un ans de loyaux services rendus à sa nation pour soigner, éduquer et prévenir les maladies dans une jeune nation au moment où elle avait besoin de son envolée socio-économique et de son rayonnement après son indépendance en 1960.
Comment alors comprendre la lâcheté et l’irresponsabilité notoire de notre administration face à la demande persistante de Madame Coulibaly pour obtenir un Passeport depuis 2013 en France où elle se soigne, victime d’un accident au col du fémur que notre Etat n’a pas trouvé adéquat de la prendre en charge, ni la soigner et la mettre dans des conditions les plus humaines possibles, elle, qui avait pourtant donné toute sa jeunesse pour ce pays tout entier , y compris la capitale où elle ne passait pas inaperçue ?
Sérieusement Chers compatriotes il y a de quoi s’inquiéter sur la crédibilité du staff de cet enrôlement en l’occurrence Mr Mouraby et sa fameuse commission occulte qui décideraient de l’oxygène que doivent désormais respirer les Mauritaniens donc de leur vie.
La crédibilité et la solvabilité de cette administration de l’état civil sont écornées très gravement, à entendre ces partenaires associatifs bénévoles, il s’agit de la Cimade, de l’Emmaus, du SAMU social et de la sécurité sociale Française, qui s’attendaient à la rapidité et à l’exemplarité de notre état civil pour venir en aide à notre compatriote handicapée à 80%, cela a été un véritable fiasco et leur jugement est malheureusement sans appel sur les services de Mr Mouraby gangrenés par une maladie cancérigène qui risquerait de rendre notre pays amorphe et sans lendemain meilleur si cela doit encore perdurer et que « l’Homme soit ainsi livré aux chiens ».
Au passage remercions de vives voix ses associations humanitaires Françaises qui ont voulu héberger et soigner gratuitement sans contrepartie ni tracasserie administrative notre compatriote.
Après moult relances pour l’acquisition du passeport de Madame Coulibaly, c’est seulement le 25 juin 2015 qu’elle a été de nouveau dans l’enceinte de notre ambassade contrainte de tout recommencer ne sachant le pourquoi du rejet de la première demande et sans même trouver d’explication ni orale ni écrite à cette bévue administrative qui fait de cette compatriote une victime de cet enrôlement discriminatoire qui donne raison aux associations de Droits de l’homme et au mouvement Touche pas ma nationalité qui ont fait de cette lutte leur cheval de bataille, chose que nous constatons avec tous les observateurs honnêtes et vigilants comme une réponse à la politique d’exclusion voulue et entretenue par le pouvoir du Général Abdel Aziz.
Il est à rappeler que notre Etat a failli à son devoir de protection et de suivi et Souéloum en est l’illustration parfaite, privée de son état civil, privée de prise en charge de l’Etat et de tous ses droits, s’est rajouté à tout cela le faux semblant d’ignorer son appartenance à la nation avec toutes les conséquences que cela comporte en occident où les papiers c’est la vie, c’est l’ouverture et l’accès à tous les droits y compris sanitaires.
Par ce cas précis, nous tirons une belle conclusion que la mobilisation autour de l’enrôlement des Mauritaniens, toutes les couches confondues est l’affaire de tous, les partis politiques, les parlementaires, les associations des droits de l’homme et la société civile dans son ensemble. Il est inconcevable et irrespectueux de réduire les Mauritaniens de l’extérieur à la mendicité et à l’exil forcé, fautes de pièces d’état civil avec un excès de zèle remarquable des services de Mr Mouraby et de sa commission occulte qui décident à qui donner les papiers et qui laisser au bord du carreau car personne n’a choisi pour l’autre le pays de sa naissance et personne d’autre ne peut donc se substituer à Allah Le Tout Puissant à l’origine de notre peuplement et de notre lieu naturel qui est la Mauritanie.
Pendant que notre compatriote souffrait, le chargé de notre état civil, Mr Mouraby ,sans lequel rien ne bouge était en tournée dans toutes les régions du pays et il aurait fallu attendre son retour pour débloquer la situation. Malgré les appels incessants de notre ambassade à Paris, seule valait la promenade de santé du chef de ce service peu soucieux des drames humanitaires que cela pourrait engendrer. Dans quel pays sommes-nous ?
Sans risque de me tromper l’oxygène de notre nature en Mauritanie risquerait d’être privatisé par les services de Mr Mouraby, mais comment ? Allahou yaalam. “L’éternelle course sur le toit d’une maison ne peut durer longtemps” nous dit un proverbe et à vrai dire des problèmes sérieux existent dans ce pays et il ne sert à rien de vouloir les occulter et il n’est pas trop tard pour mieux faire. En attendant des excuses officielles, qui devraient normalement parvenir à cette compatriote vilipendée et humiliée si ce n’est son faciès à l’origine de ses déboires ; pourquoi alors ces attitudes malsaines et non musulmanes qui n’honorent guère notre pays et à son image à l’étranger.
Ibnou Youssouf Diagana
Pour le site de www.ocvidh.org
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