Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: June 2015

Mauritanie: fermeture de 3 grands distributeurs, accusés de vente de faux médicaments

Mise sous-scellé de trois sociétés de distribution de médicaments  en MauritanieALAKHBAR (Nouakchott)- Les autorités sanitaires mauritaniennes ont ordonné, la semaine dernière, la fermeture de trois sociétés de distribution de médicaments dans le pays. Elles ont été accusées de vente de faux médicaments.

La décision a été prise après qu’un un employé du secteur de la Santé a présenté au Ministère de faux médicaments qu’il aurait achetés à Nouakchott dans des pharmacies dépendant desdits distributeurs.

Parmi les médicaments concernés la source d’Alakhbar a cité des antibiotiques qui auraient été importés illégalement.

Les trois sociétés interpelées sont Amal Pharma propriété de Mohamed Ould Ebnou, un député influent du parti UPR (pouvoir), Origine Pharma  et El-Mina Pharma appartenant respectivement aux hommes d’affaires Dahah Ould Isselmou El-Mina Pharma et Maouloud Ould Mah.

 

 

Plus de 50.000 réfugiés sur le territoire mauritanien

Plus de 50.000 réfugiés sur le territoire mauritanienLe Calame – En Mauritanie, le Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies (UNHCR) protège et assiste plus de 50.000 réfugiés et demandeurs d’asile, selon une annonce faite samedi par l’agence onusienne à l’occasion de la célébration de la journée mondiale des réfugiés.

Cette population est constituée par « 49.500 individus qui ont fui les violences au Nord Mali depuis 2012 et ont été recueillis dans le camp de M’Bera (1400 kilomètres au Sud/Est de Nouakchott).

Plus 1500 réfugiés et demandeurs d’asile venant majoritairement de Côte d’Ivoire, de la République Centre Africaine (RCA) et de Syrie, qui vivent à Nouakchott et Nouadhibou ».

Dans la protection et l’assistance de ces populations, « l’UNHCR mène plusieurs actions : éducation primaire, distribution de nourriture et non de vivres, suivi de la nutrition et de la santé, accès à l’eau potable, à l’assainissement, aux abris, à l’énergie….afin d’accroître l’autonomisation de ces réfugiés.

Pour accroître leur autonomie, l’agence onusienne organise des cours d’alphabétisation, des sessions de formation professionnelle, la mise à disposition de potagers et d’outils pour le maraîchage.

Par ailleurs, l’UNHCR a financé 250 projets d’Activités Génératrices de Revenus (AGR) proposés par les réfugiés depuis 2013. Ces activités incluent la gestion de boutiques alimentaires, de boucheries et d’ateliers de couture ».

De nombreux projets de réhabilitation des infrastructures ont été également réalisés dans les villages.

« Les conditions de vie dans le camp de M’Berra se sont nettement améliorées. Nous avons réussi à atteindre les standards humanitaires internationaux dans les secteurs les plus critiques tels que la nutrition, la santé, l’accès à l’eau potable », explique Mm Ursula Schulze Aboubacar, représentante de l’UNHCR en Mauritanie.

 

 

Mauritanie : Ould Taya écrit ses mémoires

Mauritanie : Ould Taya écrit ses mémoiresAprès « la Mauritanie contre vents et marées » de Moktar Ould Daddah, Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya devient le second chef d’Etat mauritanien à publier ses mémoires. En exil à Doha (Qatar) depuis août 2005, Ould Taya met la dernière main à la rédaction de ses Mémoires . Le diwan (Cabinet) de l’Emir du Qatar, Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani, a mis à sa disposition une équipe d’écrivains biographes, rédacteurs professionnels, correcteurs, metteurs en pages, qui l’ont aidé dans la rédaction de ses mémoires. 470 pages retracent sa vie depuis sa naissance à Atar en 1943 jusqu’au coup d’état militaire qui l’a évincé du pouvoir en août 2005. Ould Taya se considère comme ”le père de la démocratie mauritanienne”, comme Feu Mokhtar Ould Daddah est à juste titre surnommé ”le père de la Nation mauritanienne ». Il défend le bilan de ses 21ans à la tête de l’Etat mauritanien (décembre 1984-août 2005). Ould Taya parle de ses relations avec les colonels Ely Ould Mohamed Vall et Mohamed Ould Abdel Aziz quand il était au pouvoir. Il consacre aussi un paragraphe à l’ancien président de la République Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Ould Taya évoque aussi dans ses mémoires « le contentieux avec le Sénégal en 1989 » et donne sa version sur les déportations et les atrocités commises contre des milliers de négro-mauritaniens en 1989 et 1990. Il revient aussi dans ses mémoires sur la candidature de l’ancien président Ould Haidalla en novembre 2003 et sur le putsch du 8 juin 2003 qui a vu l’assassinat de l’ancien chef d’Etat-major des armées, le colonel Mohamed Lemine Ould N’Deyane. D’aucuns y voient dans la publication de ses mémoires un imminent retour sur la scène politique nationale d’Ould Taya. Le mois dernier, au cours d’une émission à la Télévision de Mauritanie, le président du parti Wiam, Boydieïl Ould Houmeyd, a valorisé le bilan de Maaouiya Ould Taya comme président de la République. «Les gens oublient vite chez nous. Mais c’est bien Ould Taya qui a réussi la double modernisation économique et sociale de la Mauritanie »martèle Boydieil Ould Houmeyd qui a été plusieurs fois ministre avec Ould Taya. Par contre, pour Mohamed Ould El Kory, directeur de la communication de l’Agence Nationale d’Appui et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR) : «Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya est responsable des exactions contre la communauté négro-mauritanienne en 1989 et 1990-1991. Plusieurs plaintes ont déposées contre Ould Taya dont celles des deux militaires : Ibnou Diagana et feu Ousmane Dia. Une autre plainte pour crimes contre l’humanité a été déposée contre lui par Idy Yero à Bruxelles. Il y aussi d’autres plaintes contre l’ancien président Ould Sid’Ahmed Taya pour crimes contre l’humanité(…) En août 2008,le président Aziz a a pris la décision historique et courageuse de résoudre des questions nées de deux décennies d’injustice et du pouvoir d’Ould Taya. Le retour organisé et digne de plus de 24.000 déportés négro-mauritaniens au Sénégal et le règlement du passif humanitaire offrent aujourd’hui l’occasion pour la Mauritanie de s’ériger en exemple, d’être fière de sa diversité et d’accroître son rayonnement sur le plan international tout en fermant cette parenthèse tragique dans l’histoire récente de notre pays ». 
Mauritanie 24 –

 

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Le Tchad interdit la burqa pour des raisons de sécurité après le double attentat-suicide

Spectre de Boko Haram : la Burka et le voile intégral interdits au TchadLe Tchad a décidé mercredi d’interdire le port de la burqa et du turban pour des raisons de sécurité après le double attentat-suicide qui a fait 33 morts lundi à N’Djamena.

 

Deux jours après les attentes-suicides à N’Djamena, qui ont fait 33 morts et une centaine de blessés, le Tchad a décidé de prendre plusieurs mesures pour renforcer sa sécurité. « Le port de la burqa doit cesser immédiatement à compter de ce jour, non seulement dans les lieux publics et les écoles mais sur toute l’étendue du territoire », a annoncé mercredi 17 juin le chef du gouvernement tchadien, Kalzeube Pahimi Deubet, lors d’une adresse aux leaders des différentes communautés religieuses à la veille du début du ramadan.

« Le port de la burqa, ou tout autre système de port de turban où on ne voit que les yeux, ce camouflage est désormais interdit », a ajouté le Premier ministre, demandant aux chefs religieux de relayer le message dans leurs « prêches », « lieux de cultes » et « mosquées ».

Instructions fermes

Le Premier ministre tchadien a précisé que « des instructions ont été données aux services de sécurité d’entrer dans les marchés et de ramasser toutes les burqas qui y sont vendues et de les brûler ». Il a prévenu que « tous ceux qui refusent d’obtempérer et qui se hasarderaient à braver la mesure en portant la burqa doivent être arrêtés, jugés en référé et condamnés ».

Cette décision intervient après le comité de crise formé mardi soir au retour du président tchadien Idriss Deby Itno d’Afrique du Sud où il avait participé au 25e sommet de l’Union africaine. « Des instructions fermes ont été données au gouvernement et aux services de sécurité (…) Des mesures supplémentaires (de sécurité) ont été prises par le chef de l’État », a expliqué Kalzeube Pahimi Deubet.

Le gouvernement a décrété trois jours de deuil national. Dans le même temps, l’enquête se poursuit. Le parquet de N’Djamena a annoncé mardi plusieurs interpellations. Grâce aux caméras de surveillance, les deux kamikazes ont également pu être identifiés. Les images ont également permis de contredire la version selon laquelle les auteurs de l’attaque étaient arrivés en moto.

Attaques simultanées

Les deux attaques simultanées contre le commissariat central et l’école de police de N’Djamena n’ont pas été revendiquées mais le Tchad les a attribuées au groupe islamiste nigérian Boko Haram. L’armée tchadienne est engagée en première ligne dans une opération militaire régionale depuis le début de l’année contre l’insurrection de Boko Haram.

La capitale tchadienne était déjà placée sous haute surveillance policière, mais cela n’a pas suffi à empêcher les attentats.

Mardi, Idriss Deby avait estimé que ce type d’attaque était prévisible. « Je ne suis pas trop surpris puisque depuis notre engagement le 17 janvier 2015 aux côtés des pays qui sont menacés par les terroristes (Nigeria, Niger, Cameroun, NDLR), j’ai continuellement dit au gouvernement de ne pas baisser la garde », a-t-il déclaré.

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La police a déterminé l’origine de la fuite des épreuves de physique

La police a déterminé l’origine de la fuite des épreuves de physiqueIl a fallu moins de 3 jours pour les enquêteurs de la police pour déterminer l’origine de la fuite de l’épreuve de physique, série scientifique du baccalauréat.

Selon les sources de Sahara Medias, la police a procédé hier mercredi à l’arrestation de l’inspecteur de physique au ministère de l’éducation Mohamed Salem O. Mohamed Moussa et son fils.

L’arrestation de ce cadre du ministère connu et apprécié pour sa droiture a surpris plus d’un dans le département.

Ce serait son fils qui a tiré depuis le disque dur de l’ordinateur de son père, à l’insu de celui-ci, l’épreuve de physique qu’il aurait donné à certains amis.

Selon une source sécuritaire, la police a pu, en remontant les réseaux sociaux, déterminer que le fils de l’inspecteur était la première personne à avoir mis sur le réseau le sujet du bac.

 

saharamedias