Monthly Archives: June 2015
La Sorbonne islamique du désert mauritanien [Vidéo & PhotoReportage]
Libération – Chinguetti, littéralement « la source des chevaux », est une petite cité coincée dans le désert mauritanien, grignotée par l’avancée du sable, affaiblie par la sécheresse et victime d’un exode massif.
Chinguetti, c’est aussi l’un des premiers berceaux du savoir de l’Islam ayant abrité une université islamique, une cité médiévale inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, la 7ème ville sainte de l’Islam et l’un des derniers sites survivants de Mauritanie habité depuis le Moyen Age. Chinguetti est l’une des perles du Sahara. Surnommée « ville des bibliothèques » ou « Sorbonne du désert », elle est fondée autour du XIIe siècle pour offrir des haltes aux caravanes traversant le Sahara, à la croisée de l’Afrique du Nord et l’Afrique noire. Foyer de la culture saharienne, elle conserve des milliers de précieux manuscrits et de livres rapportés de l’Orient et des quatre coins du monde arabo-musulman par les marchands.
Malgré la rareté du papier dans le Sahara, la culture de l’écrit, rendue possible grâce aux peaux de gazelles et au développement du métier de copiste, était florissante. Aujourd’hui, plus de 7 000 manuscrits, dont certains datent du IXe siècle, sont conservés par une dizaine de bibliothèques et sont la propriété de grandes familles qui se les transmettent de père en fils selon le droit coutumier.
Les conditions climatiques extrêmes ont un effet paradoxal sur les documents : alors que la sécheresse préserve les couleurs des enluminures et calligraphies, elle craquelle les manuscrits et les fragilise. Si ce précieux trésor a traversé les siècles, la cité est aujourd’hui confrontée à de nombreux problèmes.
Tout comme les manuscrits de Tombouctou, ceux-ci font face à une carence de leur conservation et une préservation rendue compliquée par l’usure du temps, l’avancée du sable, les différences de températures, les termites, la manipulation fréquente et des incendies et inondations qui ont déjà entraîné une perte importante de collections.
Bibliothèque al Ahmed Mahmoud, «le savoir est une fortune qui n’appauvrit pas celui qui en offre»
La famille Al Ahmed Mahmoud fait partie d’une des dix lignées qui détient une bibliothèque. Econome dans un lycée, Seif Islam nous ouvre les portes de son patrimoine familial dont il s’occupe grâce à ses maigres revenus. A l’abri des regards, dans l’une des plus anciennes bâtisses, se trouve un précieux trésor mémoriel composé de manuscrits traitant de sciences religieuses, d’astronomie, de médecine, de poésie, de littérature, de généalogie, de mathématique, etc.
Il nous explique son système de conservation et de classement dans des boîtes d’archives, seul don de l’Unesco. « On a commencé à scanner les documents car ils sont très fragiles et on aimerait pouvoir en faire profiter tout le monde. Nous espérons à partir de cette base de données mettre un catalogue sur Internet ».
Tant pour des raisons financières que pratique, la numérisation est compliquée dans cette région et le manque de moyen humain et matériel est flagrant malgré le classement de la cité au patrimoine mondial de l’Unesco. Il nous fait part du paradoxe de la préservation de ces documents, présentés aux touristes de passage au risque de les abîmer, pour sensibiliser le public et toucher des aides afin d’entretenir ces mêmes livres.
Certaines aides sont tout de même apportées pour sauvegarder ce précieux patrimoine, tant nationales avec la Fondation Nationale pour la sauvegarde des villes anciennes dirigée par un descendant d’une grande tribu de Chinguetti, qu’internationales avec notamment le projet de sauvegarde des bibliothèques du désert.
Fruit d’une initiative italienne, le projet lancé en 2007 a permis de former des conservateurs mauritaniens qui pratiquent aujourd’hui à l’Institution Mauritanien de recherches scientifiques (IMRS) et dans les 5 laboratoires de conservation aménagés en 2009 dans les quatre cités anciennes que sont Chinguetti, Ouadane, Tichitt et Oualata.
En ouvrant ses portes et sa mémoire à un tourisme responsable et respectueux du patrimoine naturel et culturel, la perle du désert lutte contre son isolement et les menaces terroristes. Un partage du savoir, qui on espère, durera encore des siècles.
C.
https://www.youtube.com/watch?v=NW8SO_36F18
Source : Liberation (France)
Immigration clandestine : l’UE va en guerre contre les passeurs
Les ministres européens des affaires étrangères ont lancé ce lundi la première phase de leur lutte contre l’immigration clandestine à travers la Méditerranée.
Ils ont décidé de mettre en place un dispositif destiné d’abord à imposer une surveillance accrue contre les passeurs.
Selon l’agence France Presse, il est prévu pour cela la mobilisation d’importants moyens maritimes (bateaux de surveillance et sous marins) mais aussi aériens comme par exemple des avions de reconnaissance et des drones.
Des divergences sont apparues au sein des pays de l’union à propos des voies les meilleures pour lutter contre le phénomène, particulièrement préjudiciable à trois pays de l’UE : la Grèce, l’Italie et Malte.
Les nouvelles dispositions se feront en trois étapes. D’abord le recueil de renseignements à propos des passeurs, puis l’intervention directe pour arraisonner les embarcations avant d’arrêter les criminels.
La troisième étape qui nécessite elle une décision de l’ONU et l’accord de la Libye, prévoit d’élargir ces mesures aux eaux territoriales libyennes et même à l’intérieur du pays.
Saharamedias
21 juin 1958: Proclamation de la République Islamique de Mauritanie
21 JUIN 1958 AUTONOMIE DE LA MAURITANIE, LA REPUBLIQUE ISLAMIQUE EST PROCLAMEE LE 28 NOVEMBRE 1960
28 NOVEMBRE 1958 :
Proclamation de la République Islamique de Mauritanie, État membre de la Communauté .
La capitale est fixée à Nouakchott alors que celle du Territoire de Mauritanie était à Saint-Louis du Sénégal.
L’inauguration de Nouakchott comme capitale est commémorée par un timbre émis le 29 novembre (Y&T AOF No PA 28).
![]() Inauguration de Noakchott |
Deux timbres seulement seront émis par la république autonome (Y&T Mauritanie No 138/139).
La proclamation de la République de Mauritanie est célébrée par un timbre(Y&T Mauritanie No 138). Une oblitération premier jour grand format double cercle est utilisée “PREMIER JOUR / NOUAKCHOTT // REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE / 20 JANV. / 1960 // (drapeau)”.
![]() FDC République mauritanie |
Le courrier de service de la République autonome est affranchi en timbres de service de l’A.O.F..
![]() Courrier officiel Mauritanie |
Lettre officielle du cabinet du Premier Ministre de Mauritanie affranchie avec deux timbres de service d’AOF 5F + 20F, oblitérés Saint-Louis 7/11/59 (La capitale de Nouakchott n’est pas encore terminée, le gouvernement est encore à Saint-Louis). |
![]() Mokhtar Ould Daddah |
Le premier Ministre Omar Ould Daddah, fervent mulsulman refusera, en conformité stricte avec sa religion, que son portrait figure sur un timbre ou une oblitération.
Pour les premiers pas philatéliques de la République de Mauritanie voir le chapitre“De l’autonomie à l’Indépendance postale de la Mauritanie”
https://www.youtube.com/watch?v=AuYBJR1X-fs
https://www.youtube.com/watch?v=v1pc9vfG6g0
Source: http://www.histoire-et-philatelie.fr/pages/005_decolonisation/1020_communaute_francaise_2.html
Le procureur de la république de Nouakchott ouest limogé
Par arrêté ministériel publié hier, le ministre de la justice, Brahim O. Daddah a limogé le procureur de la république de Nouakchott ouest, le magistrat Cheikh O. Baba Ahmed.
Pour lui succéder, le ministre a nommé le procureur de la république de Nouakchott nord, El Khalil O. Ahmed.
Le procureur de la république de la wilaya du Tagant, le magistrat Mohamed Ahmed O. Babana a été nommé procureur de la république de la wilaya de Nouakchott nord.
Sahara Médias
Une vingtaine de religieux mauirtaniens, interdits d’entrer au Sénégal
ALAKHBAR (Nouakchott)- Deux délégations du Ministère mauritanien des Affaires islamiques ont été interdites ce samedi 20 mai d’entrer en territoire sénégalais, a appris Alakhbar de témoins sur place.
Une vingtaine de religieux mauritaniens faisait partie des deux délégations. Ils étaient attendus dans les villes sénégalaises de Louga et de Kaolack pour « animer des conférences » durant le mois de Ramadan.
Le Ministère mauritanien des Affaires islamiques envoie à chaque période du Ramadan des religieux pour animer des conférences et livrer des prêches au Sénégal.