Monthly Archives: October 2014
Regroupement de la famille libérale : chronique d’une fratrie en lambeaux
Le maître-mot ces derniers temps, c’est le regroupement de la famille libérale. Un aveu de taille. On ne regroupe qu’une famille éparpillée. Le Pds a perdu son lustre d’antan. Sa quintessence. Il est en lambeaux. Ceux qui constituaient sa charpente ont quitté le navire. Un à un. Ceux qui restent sont pour la plupart frustrés.
Pourtant, pendant longtemps, le Parti démocratique Sénégalais (Pds) a trôné à la tête de l’opposition, a donné des sueurs froides au parti-état de l’époque, le Parti socialiste. Plus tard, il régnera, quasiment sans partage, à la tête du pays. Abdoulaye Wade, son charismatique leader, a toujours été la “seule constante”, faisant des rois et défaisant des reines. Il a toujours joué le rôle de chef d’orchestre. Il arme des hommes, leur donne du pouvoir et finit par les déboulonner.
Ses « victimes» sont nombreuses au Pds. C’est d’abord Ousmane Ngom qui a été consacré numéro 2. Avec lui, Idrissa Seck et Aminata Tall, Wade est entré dans le gouvernement du président de Diouf à maintes reprises. Mais Ousmane finit par être déboulonné au profit d’Idrissa Seck. Il est retourné au bercail après avoir cheminé un bon moment au sein de son parti le Pls (Parti libéral du Sénégal). Serigne Diop «Sadaxta», ex-homme fort et tête pensante du Pds, connaîtra la même mésaventure et créera lui aussi le Pds/R (Pds rénovation) avant de revenir à la maison du «père».
Mais, au retour des deux juristes (Ousmane Ngom et Serigne Diop) Wade avait déjà promu Idrissa Seck et Aminata Tall. Le premier est devenu n°2 du Pds et la seconde responsable des femmes. À eux deux, ils ont géré le parti, étendu leurs tentacules, placé leurs hommes et contrôlé de larges pans du Pds. Jusqu’au jour où Wade a senti son fauteuil chanceler. Il le met sur le coup des ambitions trop débordantes d’Idrissa Seck. Commence alors une «déseckysation» tous azimuts. Aminata Tall est certes épargné. Mais pas pour longtemps. Macky Sall, alors militant discipliné et peu ambitieux, est mis sur la sellette.
Il est propulsé à la «station primatoriale» au moment où Idrissa Seck s’est retrouvé dans les geôles de Rebeuss. Comme Idy l’avait fait, Macky place ses hommes là où les hommes d’Idy ont été limogés. Puis s’attaque à Aminata Tall, alors ministre des collectivités locales et de la décentralisation. Pour affaiblir l’ex-maire de Diourbel qui ne se laisse pas faire, il décide de prendre le financement du Pndl, gérée alors par Aminata Tall, pour le loger à la primature. Une bataille larvée s’ensuit. Wade joue les arbitres bien qu’il prend fait et cause pour Macky à qui il confiera la direction de campagne pour la présidentielle de 2007.
Wade fait les yeux doux à Idy
Mais depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.
À la veille des élections de 2007, il reçoit Idy et trouve un accord avec lui. Macky et sa bande ne sont pas d’accords, mais ne veulent pas s’attaquer directement à la volonté du vieux.
Pour ne pas réitérer la jurisprudence Idrissa Seck, Wade, fin stratège, fait sauter Macky et nomme Haguibou Soumaré, un technocrate, politiquement incolore. Macky est «muté» à l’Assemblée nationale. Il y commettra une «bourde» monumentale en osant convoquer le fils du président, alors tout puissant Karim Wade, devant l’hémicycle pour s’expliquer sur sa gestion de l’Anoci.
Les porteurs de sabres de la place Soweto (les députés de la mouvance présidentielle) sont activés et le glaive s’est alors abattu sur sa tronche. Il est déboulonné. Macky tire toutes les conséquences de sa disgrâce et quitte le Pds, créant son propre parti, l’Apr. Aminata Tall, bien que restant dans le Pds, est affaiblie à son tour. Elle n’est plus responsable des femmes du Pds et n’est même pas investie pour les locales à Diourbel.
Au même moment, dans sa volonté d’être un chef d’orchestre qui contrôle tout, Wade entame des négociations pour faire revenir Idrissa Seck au Pds. Un lavage à grande eau est décidé. La commission d’instruction de la Haute Cour de justice qui avait inculpé l’ex-Premier ministre dans le cadre des chantiers de Thiès délivre à Idy un non-lieu. Mais les négociations se heurtent aux ambitions de la “génération du concret” avec à sa tête le fils du président, Karim Wade, qui prend de plus en plus goût à la chose publique. Macky Sall parti, Idy Seck chassé, Aminata Tall, Ousmane Ngom et Serigne Diop affaiblis, le Pds est dépouillé de son essence.
Le Pds n’a plus de personnalités fortes, si ce n’est Me Abdoulaye Wade «la seule constante». Ousmane Ngom et Serigne Diop végètent. Macky a claqué la porte. Idy est à la fois dans et hors du Pds. Aminata Tall se rebelle. Le Pds est dirigé, outre Abdoulaye Wade, par son fils Karim, des technocrates comme Zackaria Diaw et des gens de la génération du concret comme Abdoulaye Baldé, Innocence Ntap ou encore Kalidou Diallo. Seuls les Habib Sy et autres Mamadou Seck sont des libéraux qui sont aux affaires et qui peuvent se targuer d’une certaine base politique. Du coup, la bataille vers les élections de 2012 s’annoncer âpre. Wade a en face de lui ses «fils» et «filles» putatifs. Plus que l’opposition, ils seront ses adversaires les plus irréductibles.
Fin analyste politique, Wade sait le risque qu’il encourt. Il multiplie les clins d’œil à l’endroit d’Idrissa Seck pour amoindrir les dégâts. Aminata Tall se rappelle qu’Idy et Macky sont des frères. Et Macky qui commençait à avoir du poil de la bête de muscler son discours. “oui, c’est possible (les retrouvailles). Mais l’Apr est derrière moi. Je suis disposé à accueillir Aminata Tall et Idrissa Seck. Finalement, Aminata Tall s’alliera avec Macky, Idy croira dur comme fer qu’il sera le 4e président de la République et Abdoulaye Wade jouera son va-tout lors de la présidentielle de 2007. Au finish, le président de l’Apr surclasse tout le monde et devient Macky “4president”.
Virant dans l’opposition, le Pds s’affaiblit davantage. Oumar Sarr, nommé coordonnateur du Pds. Aliou Sow, Serigne Mbacké Ndiaye, Habib Sy, créent en son sein des courants. Pape Diop, Abdoulaye Baldé, Thierno Lô, entre autres, portent sur les fonts baptismaux leurs formations politiques. Malgré tout cela, l’idée de regroupement de la famille libérale est toujours agitée. A-t-elle des chances de prospérer. Il y en a qui pensent, à raison ou à tort, qu’un tel regroupement est du domaine de …l’utopie.
seneweb
Macky Sall, premier soutien à une candidature de Blaise Compaoré en 2015 ?
Le Président du Faso Blaise Compaoré aurait-t-il un soutien de Dakar pour une éventuelle candidature en 2015 ? C’est Jeune Afrique qui lève le lièvre, dévoilant des confidences faites par le Chef d’Etat sénégalais, Macky Sall, à des « visiteurs français ».
Pour le site panafricain, Macky Sall aurait laissé entendre à ces visiteurs (Annick Girardin, la secrétaire d’État française au Développement et à la Francophonie, a rendu visite au président sénégalais le 12 septembre dernier) qu’il serait souhaitable de laisser l’actuel Président du Faso se représenter à l’issue de son dernier mandat constitutionnel, malgré l’interdiction que la Constitution lui fait de briguer un autre quinquennat.
La raison est que Blaise Compaoré, selon les termes que Jeune Afrique prête à Macky Sall, « contribue grandement à la stabilité de la sous-région et qu’il est par conséquent préférable de le laisser se représenter en 2015« . Des affirmations qui, si elles sont vraies, érigent Macky Sall en allié du président burkinabè si ce dernier décidait d’aller outre la limitation constitutionnelle des mandats.
Au Burkina, l’opposition ne veut pas entendre parler d’une quelconque candidature de Blaise Compaoré en 2015. Un récent dialogue initié par ce dernier entre la majorité et les opposants s’est terminé sans consensus.
Ministère de la Jeunesse et des Sports/Ministère de la Culture et de l’Artisanat: La guerre de la séparation continue
Mohamed Feily dit Antar – La guerre pour le contrôle des infrastructures et les ressources humaines que se livrent le ministère de la culture et de l’artisanat et celui de la jeunesse et des sports a atteint un nouveau palier cette semaine avec la nomination des délégués régionaux de la culture et de l’artisanat.
En effet, la Ministre de la Culture et de l’Artisanat, qui semble être décidée à montrer son hégémonie, a conservé trois délégués régionaux parmi ceux qui étaient en poste comme délégués régionaux chargés de la culture, de la jeunesse et des sports.
Il s’agit de ceux qui se trouvent au Trarza, au Gorgol et en Assaba, tous les trois issus du corps enseignant et qui devaient normalement y retourner. Pour le reste des régions, elle a nommé des délégués intérimaires en attendant.
En allant vite la ministre de la Culture et de l’Artisanat, qui avait il y a deux semaines envoyé des circulaires (portant l’entête du ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports) à l’ensemble des wilayas demandant aux délégués en place de restituer le matériel et certains locaux, tient à élargir son champ d’action en mettant en place ses antennes régionales qui n’existaient pas par le passé.
Vraisemblablement, elle profite des “hésitations” de sa collègue de la jeunesse et des sports, trop occupée par le plan d’action et les innombrables audiences qui lui prennent tout son temps.
On ne peut donc pas en vouloir à Mint Soueinee de chercher à s’imposer et surtout à récupérer tout ce qui est possible devant la passivité de sa collègue dont les conseillers et directeurs, toujours prompts à se bousculer à sa porte, semblent être dépassés par les évènements.
Il revient donc à la jeune Ministre de ne pas se laisser faire pour booster son département qui n’existe encore que nom. Pour cela, elle dispose de beaucoup d’arguments (textes réglementaires, arrêtés, etc) et du soutien de jeunesse qui tient enfin son ministère et qui ne veut pas le perdre.
Toutefois, si elle reste cloitrée entre quatre murs, loin des sphères de décisions, son département ne verra pas le jour et l’hégémonie de la culture, même à distance, sera encore plus forte. Hier c’était la nouvelle maison des jeunes, aujourd’hui ce sont les délégations régionales, demain ce sera encore autre chose…
Le Ministère de la Jeunesse et des Sports, qui émane d’une volonté du Président de la République de promouvoir la jeunesse et les sports, ne doit pas commencer par être le parent pauvre des autres départements ministériels.
Déjà sans locaux décents, il sera vidé de son essence s’il ne dispose pas de délégations régionales fortes et bien équipées. C’est le combat que mène la Ministre de la Culture et de l’Artisanat pour asseoir son département et c’est celui que doit mener la Ministre de la Jeunesse et des Sports. Pour les Conseillers et directeurs pressés de présenter des dossiers, ils peuvent toujours attendre parce que le chemin est encore trop long…et parsemé d’embuches.
Mohamed Feily dit Antar
CRIDEM
Alerte Info : Corentin Martins devient le nouveau sélectionneur national de la Mauritanie
Le français Corentin Martins vient d’être désigné par la FFRIM sélectionneur national de l’équipe nationale de la République Islamique de Mauritanie. Ci-après le Communiqué de la FFRIM transmis à CRIDEM:
“Corentin Martins nouveau sélectionneur national de la Mauritanie. Le Comité Exécutif de la Fédération Mauritanienne de Football s’est réuni en session ordinaire, ce lundi 9 octobre 2014, au siège de la Fédération pour statuer sur la désignation du sélectionneur national.
Après avoir écouté le rapport de la commission ad-hoc, qui s’est réunie le 22 septembre et le 7 octobre 2014, pour étudier les dossiers de quatre candidats retenus : Pierre Lechantre (France), Sébastien Desabre (France), Corintin Martins (France) et Milovan Rajevec (Bosnie), le Comité Exécutif a retenu la candidature du technicien français Corintin Martins. Le choix a été guidé par la comptabilité du projet sportif de ce technicien avec celui de la Fédération Mauritanienne de Football.
Il sera présenté lors d’une conférence de presse après le match amical prévu le 12 octobre contre le Maroc à Casablanca.
FFRIM”
Corentin Martins remplace à ce poste Patrice Neveu qui avait réussi à faire qualifier la Mauritanie au CHAN 2013 en Afrique du Sud, après avoir éliminé le Sénégal.
Source: cridem
Pèlerinage 2014 : La souffrance continue
Selon le site Tawary, nos pèlerins vivraient actuellement en Arabie Saoudite dans des conditions dramatiques à cause du laisser aller total dont ils seraient l’objet de la part de la mission officielle. Certains pèlerins seraient même égarés et ne seraient pas encore retrouvés. D’autres souffriraient dans des conditions impossibles sur leur lieu de résidence. Une situation aggravée par le black out médiatique total entretenu par la commission qui prive les parents des pèlerins d’avoir de leurs nouvelles. Aussi, malgré les informations provenant des lieux saints faisant mention de la mort de plusieurs pèlerins mauritaniens, officiellement rien n’a été déclaré confirmant ou infirmant ces faits. La liste habituelle des pèlerins ayant subi des désagréments n’a pas non plus été publiée comme le font toutes les commissions officielles d’accompagnement. Certains milieux parlent même de la préoccupation de la mission mauritanienne à amasser les profits plutôt que de s’occuper à trouver des solutions aux problèmes des pèlerins.
le calame