Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 06/10/2014

Fatwa en faveur de la Polygamie : Une solution pour le célibat des femmes qui accuse de fortes résistances

Fatwa en faveur de la Polygamie : Une solution pour le célibat des femmes qui accuse de fortes résistancesL’Authentique – Face à l’ampleur du célibat des femmes en Mauritanie, un phénomène devenu un véritable problème de santé sociale, l’érudit Hamden Ould Tah vient de prononcer une Fatwa en faveur de la polygamie. Un avis jurisprudentiel qui a soulevé un tollé d’indignation au sein de la junte féminine, alors que certains experts, qui trouvent la réaction du tissu social assez normal, pensent qu’une telle solution finira par s’imposer d’elle-même.

Pour qu’un érudit de la trempe de Hamden Ould Tah, issu d’une lignée de familles maraboutiques du Trarza dont la culture sociale est sacrément monogamique puisse émettre une Fatwa en faveur de la polygamie, il doit y avoir certainement feu en la demeure, trouvent plusieurs observateurs. « Je demande que la femme mauritanienne accepte dès maintenant la polygamie » s’est prononcé Hamden Ould Tah lors d’une émission sur les ondes de Radio Chine internationale.

Pour lui, la polygamie est une solution acceptable face à la recrudescence du nombre de femmes célibataires en Mauritanie, mais surtout face au danger qu’une telle situation pourrait créer sur le plan social et religieux.

Cet appel du Cheikh Hamden Ould Tah ne serait pas d’ailleurs le premier. De plus en plus d’érudits mauritaniens ne cessent en effet depuis quelque temps de brandir l’arme de la polygamie pour sauver, selon eux, des milliers de femmes et de filles mauritaniennes des affres de la solitude et du célibat à vie.

Bien entendu, la Fatwa n’a pas laissé la société indifférente. Les réactions ne cessent d’alimenter les réseaux sociaux et les discussions de salon, sous les tentes et jusque dans l’obscurité des campements les plus éloignés de la capitale Nouakchott.

Ce sont surtout les organisations féministes qui manifestent le plus leur indignation face à ce qu’ils considèrent comme un retour à la chosification de la femme sous le vernis religieux. Ces féministes trouvent qu’elles n’accepteront pas que leur combat pour la promotion de la femme, pour la construction de foyers stables capables de développer des enfances épanouies, puissent être compromises par des appels à « l’orgie conjugale ».

D’autres amazones trouvent que le Mauritanien n’est pas encore en mesure de réaliser la cité idéale de la polygamie, exigeant en contrepartie de leur demande pour agrandir leur Harem, la même exigence morale qui égalerait celle du Prophète Mohamed (PSL).

Le débat fait rage, mais beaucoup pensent trouver dans la polygamie bien réussie une solution pour rétablir l’harmonie sociale et mettre fin à l’angoisse de centaines de femmes trentenaires ou presque quadragénaires, qui désespèrent de trouver enfin un homme à temps pour procréer.

JOB

Zouérate : cinq jeunes filles arrêtées pour avoir donné naissance hors mariage

Zouérate : cinq jeunes filles arrêtées pour avoir donné naissance hors mariageSelon l’Association des Femmes Chefs de Famille qui rapporte cette information, ces filles sont accusées de Zina.

“La gendarmerie nationale doit aussi arrêter les auteurs car il s’agit d’un détournement de mineures”, a indiqué l’AFCF qui a demandé la diligence d’une enquête pour arrêter les personnes concernées.

“Malheureusement, dans ce genre de situation, le tort revient toujours à la femme quel que soit son âge alors que la loi est très claire. Les deux doivent être punis. Mais le manque d’accès à la justice pour les femmes constitue un handicap réel pour leur défense”, s’est indigné l’Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF).

Et cette organisation de lancer un appel pressant aux autorités mauritaniennes de “mener des investigations et arrêter les coupables”, estimant que “de telles pratiques de discriminations et impunité ne font qu’encourager la délinquance juvénile dans notre pays”.

“Il faut aussi situer la responsabilité de ces hommes qui miroitent leur argent et leur confort à ses petites filles et usent souvent de leur poste de responsabilité ou leur influence tribale et sociétale pour commettre de tel acte ignoble envers ses jeunes mineures. Il est temps de déraciner le mal si nous avons réellement l’intention de l’éradiquer”, a conclu l’Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF).

 

Cridem

Brésil: Dilma Rousseff largement en tête, Marina Silva éliminée

mediaSelon les premières estimations, la présidente sortante Dilma Rousseff arriverait en tête du premier tour de l’élection présidentielle brésilienne. Loin devant ses concurrents, Aecio Neves (centre) et Marina Silva (gauche écologiste), qui recueilleraent respectivement près de 35% et 21% des voix. 

Avec notre envoyé spécial, Achim Lippoldet notre correspondant à Rio, François Cardona

Marina Silva ne sera donc pas au second tour. C’est la grande surprise de ce premier tour. Il y a encore quelques semaines, l’écologiste avait vraiment le vent en poupe, mais elle ne recueille finalement qu’un peu plus de 21% des voix, selon les premiers résultats partiels. Aecio Neves affrontera donc Dilma Rousseff au second tour de l’élection présidentielle, le 26 octobre prochain. Un peu plus de 86% des bulletins de vote ont déjà été dépouillés.

La présidente sortante Dilma Rousseff, de gauche, aurait obtenu 40,53%, Aecio Neves, 34,83%.

Le candidat social démocrate a donc réussi à passer devant Marina Silva, la candidate surprise de ces élections. Elle avait en effet chamboulé la campagne électorale en remplaçant au pied levé le candidat Eduardo Campos, mort dans un accident d’avion début août. Son ascension avait été aussi fulgurante que ne l’aura été sa chute depuis deux semaines dans les intentions de vote. En revanche, le sénateur social-démocrate, Aecio Neves, a eu le vent en poupe. Cette dynamique s’est donc confirmée dimanche soir.

Dilma Rousseff : « La lutte continue »

Du côté du QG de la présidente sortante à Brasilia, l’ambiance était à la fête. Dilma Rousseff a pris la parole :

« Encore une fois le peuple brésilien m’a fait l’honneur de me faire confiance dans cette compétition du premier tour, a-t-elle remercié sous les applaudissements de ses partisans. Sans le président Lula, je ne serais jamais arrivée jusqu’ici, je n’aurais jamais réussi à réaliser mon rêve, celui de faire un Brésil meilleur. Et comme nous disions à l’époque où nous luttions dans la résistance : la lutte continue ! Et je veux vous redire cela ici : la lutte continue. Et cette lutte, j’en suis sûre, sera encore une fois victorieuse parce que c’est la lutte de la majorité des Brésiliens ! »

La presse brésilienne évoque déjà de possibles négociations entre Dilma Rousseff et Marina Silva. La présidente candidate à sa réélection aura sûrement besoin des voix de sa concurrente écologiste pour l’emporter sur son challenger social-démocrate.

Au QG de Marina Silva à Sao Paulo, où se trouvait l’envoyé spécial de RFI, Achim Lippold, la déception est immense. Environ 300 sympathisants étaient venus suivre la soirée électorale. Ils y ont cru jusqu’au bout, ils sont tristes. Dans son discours, la grande perdante de l’élection n’a pas donné de consigne de vote. Mais elle compte bien peser sur les débats qui vont commencer ce lundi entre les deux gagnants :

« Cela fait longtemps, plus de 30 ans, que me suis engagée et je reste déterminée pour que le monde et le Brésil s’améliorent. Cet engagement a un prix. J’ai connu des réalités très dures, a-t-elle déclaré. J’ai connu des personnes qui ont été assassinées pour les idées qu’ils défendaient. Je suis vivante ! Remplie de rêves, d’espoirs, intègre, cohérente. Bien sûr nous nous sommes battus pour être au second tour. Oui, nous aurions aimé être au deuxième tour. Mais nous sommes présents au second tour d’une autre manière. Nous sommes au second tour avec notre programme. Nous sommes au second tour avec des valeurs qui nous ont guidés pendant notre campagne. Nous sommes au second tour avec plus de 20% de la population brésilienne qui est convaincue de la nécessité que le changement doit se faire ! »

 

RFI

Les américains ne donnent plus de visa de 5 ans à cause de notre vulgaire diplomatie…

Cela n’a rien à voir avec le 11 septembre ou l’immigration clandestine, c’est tout simplement à cause de notre diplomatie de pacotille. Hier soir un homme d’affaires m’a confirmé cela car je m’étais posé la question de savoir pourquoi l’année dernière l’ambassade m’avait délivré un visa de 5 ans alors que cette année, les gens faisaient remarquer que l’ambassade ne délivrait plus ce genre de visa. Chacun a cru que c’était en rapport avec la politique migratoire plus stricte vu le nombre de personnes qui partent sans revenir même s’il s’agit d’une infime minorité.

En fait c’est juste un problème de non-réciprocité car les mauritaniens refusent de délivrer des visas de 5 ans aux américains ; aussi, ont-ils décidé de faire de même. Hélas, le peuple mauritanien ne sait pas cela et comme toujours le téléphone arabe lui fera croire que ce sont les toubabs qui cherchent à humilier la légendaire susceptibilité des nobles mauritaniens alors que nous sommes responsables de cela.


 Venant de notre diplomatie de pacotille, ce n’est pas étonnant du tout. On a vu notre ministre des affaires étrangères recevoir ses hôtes la télé allumée comme s’il était un trader ou le responsable d’une armada sur le front avec une exceptionnelle presse aux aguets qui lui apporterait des nouvelles de ses troupes d’une minute à l’autre. On a vu encore tout récemment à Washington, un ambassadeur mauritanien fuir ses responsabilités en disant qu’il n’interviendrait ni de près ni de loin dans un nouveau délire de l’enrôlement consistant à réclamer  aux USA une carte de séjour alors que le problème venait d’être réglé à Paris ; le tout pour  revenir sur cette obligation de carte de séjour et finir par appeler lui-même Toka Diagana après une menace de la diaspora mauritanienne délivrée par le célèbre mathématicien, ultimatum à l’appui… 


Tout récemment encore, on a vu le protocole d’Etat accepter que toute la république remplisse à bloc le Boeing national pour aller au sommet USA-Afrique avec sur place des batailles pour des cartons d’invitations ou des places dans les hôtels.


Mais quand il s’agit de faciliter les choses entre les gens du sérail, on voit la Mauritanie signer avec  l’Espagne et le Brésil, je crois, un protocole permettant aux diplomates des deux pays de voyager sans visa ; on se demande d’ailleurs pourquoi vu qu’on imagine mal un pays refuser un visa diplomatique à un pays ami. En vérité, les diplomates mauritaniens qui sont les as du tieb-tieb, en tout et pour tout, voulaient ainsi voyager pour leurs affaires sans passer par notre ministère des affaires étrangères car lorsqu’on a un passeport diplomatique, impossible d’avoir un visa sans que le ministère de tutelle n’en soit informé.


Pourquoi donc refuser des visas de 5 ans ou de mille ans  à nos amis américains qui dépensent 10 millions de dollars par an en aide gratuite pour les populations via des programmes divers, sans parler d’être nos alliés contre le terrorisme régional ? A-t-on déjà entendu quelqu’un se plaindre du service des visas américains ? Craint-on une immigration massive des américains fatigués comme les marocains eurent  un afflux d’espagnols  au chômage au plus fort de la crise économique en Europe ? Certainement pas !


Souvenez-vous : « Restaurateur, cadre, retraité, chômeur, architecte ou maçon, ils sont des milliers à avoir traversé la méditerranée pour fuir la crise espagnole et chercher fortune au Maroc. Miguel, Marina, Carlotta ou Juan Carlos témoignent de cet horizon espagnol plombé par un taux de chômage qui dépasse le quart de la population active et touche plus d’un jeune de moins de 25 ans sur deux. Alors ils sont partis, non pas comme beaucoup d’autres vers le Nord, mais vers le Sud. »


http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/06/20/miguel-marina-carlotta-ces-espagnols-qui-fuient-la-crise-au-maroc_3433199_3244.html

Cette décision de refuser un visa de 5 ans aux américains alors qu’ils le délivraient aux mauritaniens sans problème ne peut être qu’une volonté de tracasser, en retour, les mauritaniens… Il n’y a aucune autre raison. Au cœur de l’Etat, certains groupuscules, très influents qui versent sournoisement dans le terrorisme culturel, font tout pour monter les populations contre les chancelleries occidentales surtout en ces temps de guerre tous azimuts dans le monde arabe, « cette terre meurtrie » comme dit De Villepin, avec l’opinion publique nationale qui a les nerfs à vif à ce sujet. 

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/dominique-de-villepin-l-157219

Ce sont les mêmes groupuscules terroristes au cœur de l’Etat qui sont à la manœuvre contre les français, via les attaques contre la langue, contre l’enrôlement sans carte de séjour, contre la double nationalité, qui tracassent les enfants métis mauritaniens pour avoir un visa mauritanien et qui font tout ce qui peut diviser les mauritaniens, les monter les uns contre les autres et les faire haïr l’occident avec lequel le pouvoir coopère pourtant à merveille et sans lequel la Mauritanie serait dans le même état que la Mali.

Il est grand temps de mettre un peu d’ordre dans ce bordel diplomatique qui ressemble d’ailleurs au chaos que l’on voit ailleurs dans tout ce qui touche à la vie des citoyens comme si la Mauritanie était un pays à la dérive où l’essentiel était de sauver la sécurité sur le radeau de la méduse pendant que tout le reste fout le camp…


Bonne fête !

 

Source: noorinfo

 

Recherches en cours des auteurs de l’attaque contre la Minusma

Recherches en cours des auteurs de l'attaque contre la MinusmaMalijet – Bamako – L’armée malienne et la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) poursuivaient samedi leurs recherches pour retrouver les auteurs d’une attaque ayant fait la veille au moins neuf morts parmi des Casques bleus nigériens, a indiqué à l’AFP à Bamako un haut responsable militaire malien.

Suite à l’attaque du convoi nigérien, les forces armées maliennes ont renforcé leur dispositif de lutte contre le terrorisme sur le terrain. Nos partenaires de la Minusma ont également envoyé des patrouilles sur le terrain, a déclaré ce haut responsable joint par téléphone.

L’attaque a ciblé un convoi du contingent nigérien de la Minusma vendredi matin alors qu’il se déplaçait vers Indelimane, sur l’axe Ménaka-Ansongo, dans la région de Gao (nord-est), selon la Minusma.

Un bilan provisoire fait état de 9 morts, avait-elle indiqué vendredi, soulignant qu’il s’agit de l’attaque la plus meurtrière perpétrée contre des Casques bleus depuis le début du déploiement de la mission en juillet 2013. Elle n’avait fourni aucune indication sur les assaillants.

Le responsable militaire malien joint samedi par l’AFP a parlé de deux motocyclistes ayant participé à l’attaque et qui étaient en fuite.

Nous continuons à (les) rechercher. (…) Les jihadistes utilisent des motos pour contourner les dispositifs en place. Ils s’infiltrent aussi par le canal des groupes armés en présence dans la zone, a ajouté le même responsable, sans citer de nom.

Jusqu’à samedi soir, aucune source n’avait pu être au sein de la Minusma.

Vendredi, une source militaire nigérienne jointe à Niamey avait indiqué que l’attaque a visé une patrouille de ravitaillement d’un contingent de l’armée nigérienne et a été lancée par des hommes circulant à moto.

D’après un officier nigérien de la Minusma, il s’agissait d’une embuscade tendue par les islamistes du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest).

Le Mujao, lié à Al-Qaïda, fait partie des groupes jihadistes qui ont contrôlé le nord du Mali pendant près d’un an, entre 2012 et 2013. Ils en ont ensuite été chassés, pour la plupart, par une intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France et toujours en cours.

Dans un communiqué reçu samedi par l’AFP, le gouvernement malien a dénoncé l’attaque contre la Minusma, parlant d’une embuscade lâche et criminelle.

Le gouvernement du Mali reste déterminé à oeuvrer avec ses partenaires dans la lutte contre le terrorisme. Il prendra toutes les mesures en rapport avec les partenaires pour poursuivre et traduire en justice les auteurs et les complices de ces crimes ignobles, a-t-il affirmé dans ce texte daté de vendredi.

De même source, en plus des neuf Casques bleus tués, l’attaque a également fait plusieurs blessés dans les rangs du contingent nigérien.

Vendredi, le président nigérien Mahamadou Issoufou avait assuré qu’en dépit de l’attaque, les forces de sécurité de son pays n’allaient pas reculer au Mali dans le combat contre le terrorisme.

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’en était déclaré scandalisé par ces évènements, les qualifiant de grave violation des lois internationales tandis que le Conseil de sécurité avait évoqué un crime de guerre au regard des lois internationales.

La semaine dernière, l’ONU s’était inquiétée de la résurgence incontestable des jihadistes dans le nord du Mali, où plusieurs Casques bleus ont été tués – au moins 30 – depuis juillet 2013, dont dix Tchadiens dans une série d’attaques en septembre.

(AFP)

Source: Romandie