Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Fatwa en faveur de la Polygamie : Une solution pour le célibat des femmes qui accuse de fortes résistances

Fatwa en faveur de la Polygamie : Une solution pour le célibat des femmes qui accuse de fortes résistancesL’Authentique – Face à l’ampleur du célibat des femmes en Mauritanie, un phénomène devenu un véritable problème de santé sociale, l’érudit Hamden Ould Tah vient de prononcer une Fatwa en faveur de la polygamie. Un avis jurisprudentiel qui a soulevé un tollé d’indignation au sein de la junte féminine, alors que certains experts, qui trouvent la réaction du tissu social assez normal, pensent qu’une telle solution finira par s’imposer d’elle-même.

Pour qu’un érudit de la trempe de Hamden Ould Tah, issu d’une lignée de familles maraboutiques du Trarza dont la culture sociale est sacrément monogamique puisse émettre une Fatwa en faveur de la polygamie, il doit y avoir certainement feu en la demeure, trouvent plusieurs observateurs. « Je demande que la femme mauritanienne accepte dès maintenant la polygamie » s’est prononcé Hamden Ould Tah lors d’une émission sur les ondes de Radio Chine internationale.

Pour lui, la polygamie est une solution acceptable face à la recrudescence du nombre de femmes célibataires en Mauritanie, mais surtout face au danger qu’une telle situation pourrait créer sur le plan social et religieux.

Cet appel du Cheikh Hamden Ould Tah ne serait pas d’ailleurs le premier. De plus en plus d’érudits mauritaniens ne cessent en effet depuis quelque temps de brandir l’arme de la polygamie pour sauver, selon eux, des milliers de femmes et de filles mauritaniennes des affres de la solitude et du célibat à vie.

Bien entendu, la Fatwa n’a pas laissé la société indifférente. Les réactions ne cessent d’alimenter les réseaux sociaux et les discussions de salon, sous les tentes et jusque dans l’obscurité des campements les plus éloignés de la capitale Nouakchott.

Ce sont surtout les organisations féministes qui manifestent le plus leur indignation face à ce qu’ils considèrent comme un retour à la chosification de la femme sous le vernis religieux. Ces féministes trouvent qu’elles n’accepteront pas que leur combat pour la promotion de la femme, pour la construction de foyers stables capables de développer des enfances épanouies, puissent être compromises par des appels à « l’orgie conjugale ».

D’autres amazones trouvent que le Mauritanien n’est pas encore en mesure de réaliser la cité idéale de la polygamie, exigeant en contrepartie de leur demande pour agrandir leur Harem, la même exigence morale qui égalerait celle du Prophète Mohamed (PSL).

Le débat fait rage, mais beaucoup pensent trouver dans la polygamie bien réussie une solution pour rétablir l’harmonie sociale et mettre fin à l’angoisse de centaines de femmes trentenaires ou presque quadragénaires, qui désespèrent de trouver enfin un homme à temps pour procréer.

JOB

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