Monthly Archives: March 2014
FLAMNET-ACTU: Anniversaire des FLAM: Compte-rendu de la rencontre avec le peuple (photos-reportage)
Les Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM) ont 31 ans le 14 Mars 2014 dernier, c’est un évènement à fêter. Trente et un ans de lutte, de diabolisation, de chasse à l’homme durant laquelle beaucoup de nos vaillants combattants ont perdu la vie, tels qu’on le dira jamais assez, Dijgo Tapssirou, Tène Youssouf Guèye , Bâ Abdoul Ghoudouss, Sy Saidou, Bâ seydi, Sarr Amadou, Ba Alassane Oumar, Touré Zakaria, morts au champ d’honneur pour que notre mémoire collective, notre nationalité mauritanienne demeure à jamais et d’autres camarades contraints à l’exil. Et ce premier anniversaire dans la mère- patrie se devait de marquer les esprits par l’émotion sans cesse renouvelée de cet hommage aux martyrs et aux sacrifices de l’exil d’abord par les artistes, comme Maki Tamba Diop qui a passé en revue le Fouta de fond en comble, ensuite le micro central tenu d’une main ferme et fraternelle d’un duo de choc assuré par les camarades Hachim Diacko et Diagana et enfin par les rappeurs du Fouta dont le seul message suffit à l’assistance pour convaincre que notre unité est nécessaire.
Dans une salle archi-comble, Mohamed Ould Dellahi du parti des Verts, le premier des invités à prendre la parole, dit avoir compris le combat et la constance des FLAM , des vrais patriotes qu’un régime et un système racistes ont combattus et diabolisés. Et le temps a eu raison et donna encore raison aux FLAM. Mr Dallahi exhorte les “mouvements négro-africains du pays à s’unir, pas contre les maures, mais pour leurs droits les plus inaliènables”.
Le doyen Ba Mamadou Alassane du PLEJ d’assurer toute sa fierté et sa reconnaissance de la constance du combat des FLAM et leur sacrifice; un lourd tribut payé de leur chair, de leur sang , mettre sa vie en dessous de l’intérêt de la nation, et le doyen de réveler que plusieurs mouvements et partis négro-africains sont actuellement en pourparlers pour la réunification des forces vives qui luttent pour les principes d’égalité et justice en Mauritanie.
BALAS du parti Timtimol (arc en ciel); donne l’exemple des jeunes des années 1986 qui sont fortement impliqués dans la politique et se risquent à prendre la parole comme le font aujourd´hui les jeunes du mouvement de Touche pas à ma nationalité. Cette nouvelle génération dit –il en substance est la génération des FLAM. Des FLAM sur lesquelles le système et ses démembrements ont tari le fleuve, les rivières et les lacs sans jamais pouvoir éteindre. Des FLAM qui sont là et bien là et sur qui toute solution apaisée du passif humanitaire et de la question nationale doivent passer. Ba Alassane Hamadi aussi se dit favorable à la coalition des forces négro-africaines de Mauritanie que les FLAM incarnent mieux que quiconque.
Ahmed Ould Hamza pour sa part loue la constance des FLAM et reconnait le chemin parcouru, le sacrifice consenti et les objectifs atteints des forces de libération africaines de Mauritanie, en montrant du doigt, les drapeaux et slogans naguère tabou qui narguent l’assistance. “le combat des Flam est juste et j´y adhère” conclut l´ancien édile de Nouakchott.
Mr Ba Amadou Alpha a pris la parole en tant que Secrétaire général du Mouvement pour la refondation au nom du président Kane Hamidou Baba, ainsi que Cissé Mody au nom de l’AJD/MR pour abonder dans le sens du combat qu’ils ont commencé avec les FLAM et leur souci de voir la réunification des partis noirs non pas pour combattre les maures mais pour déjouer successivement tous les pièges du système.
Enfin la parole au Président Samba THIAM, qui aborde de front la dérive autocratique du gouvernement en place fustigeant la Mauritanie à deux vitesses : deux écoles, deux justices et deux chances. Et d’annoncer l’ensemble des consultations qu’il eu à faire dans le pays avec les autorités y compris le président et le discours de vérité qu’il a opposé à leur manigance et manie de l’improvisation et du déni. Le président a également fait part de ses entretiens avec le patronat mauritanien et des bailleurs de fonds et d’expliquer à l’assistance le combat pour lequel les FLAM se battent recevant une standing ovation . Clôturant son discours en pulaar par “ Ummee, ummee, daraade yontii” qui réçu des applaudissement nourri du public très averti de ce soir mémorable.
Il faut noter aussi la présence très remarquée du camarade Ly Djibril Hamet, membre-fondateur des Flam et premier président élu du mouvement qui a pris la parole et salué la lutte héroïque de l´organisation et exhorté à l´unité de tous les Mauritaniens. D´autres mouvements comme le Dekalem, la Fonadh, le Covire, Touche pas à ma nationalité et plusieurs personnalités indépendantes de la société civile ont pris part également à l´évènement.
Remercions les différentes commissions qui ont travaillé sans relâche pour la réussite de cette manifestation qui rentre dans l’histoire sans aucun contexte. Nous remercions le public et disons aux camarades que notre travail commence maintenant pour la conquête de nos droits les plus inaliénables.
La lute continue!
Mamoudou Tall- FLAMNET.
Rencontre citoyenne des FLAM commémorant son 31ème anniversaire
Comme prévu depuis plusieurs jours, le mouvement des FLAM a organisé samedi 22 mars courant à la Case à Nouakchott une rencontre s’inscrivant dans le cadre de la commémoration du mouvement de son 31ème anniversaire, marqué cette année par une célébration au pays, après des décennies de fête à l’exil.
La rencontre était riche en couleurs, présentant les airs d’une bonne fête, ayant permis aux leaders politiques du mouvement d’engager une fois pour toute le mécanisme politique et socioéconomique de « contre-diabolisation » des FLAM, de médiatisation de leurs ambitions fondamentales d’une Mauritanie une et indivisible, réconciliée avec elle-même, égalitaire, garante de la diversité.
L’événement a connu une grande affluence des militants, sympathisants et amis du mouvement, mobilisés à leur maximum pour assurer le succès de cette sortie du mouvement qui intervient dans un contexte politique particulier, caractérisé par l’imminence d’une élection présidentielle, pour laquelle les FLAM, défenseurs d’un projet de société solide et unificateur, ne manqueront pas d’être dans la partie pour sensibiliser les mauritaniens autour de leur programme électoral d’une part et feront l’objet de plusieurs convoitises des autres leaders politiques pour s’associer à leurs visions de la Mauritanie de demain.
Dans cette rencontre des FLAM les interventions des leaders politiques du mouvement ont été ovationnés de bout en bout, suscitant un enthousiasme sincère en raison de leur pertinence, de leur sincérité et de la franchise de leurs porteurs, jamais trempés dans la politique politicienne qui est une monnaie courante dans ce pays où le discours politique est constamment déconnecté de la réalité amère du terrain.
Des discours rassembleurs, visionnaires d’une Mauritanie développée, réconciliée avec elle-même, diversifiée et juste.
La rencontre était d’une grande importance comme en atteste la présence de plusieurs personnalités de marque dont le doyen Ba Mamadou Alassane du PLEJ, Kane Hamidou Baba du MPR, Modi Cissé de l´AJD/MR, Ladji Traoré de l´APP, BALAS, Arc en ciel, Isselmou ould DELLAHY des VERTS, le DEKALEM de feu Mourtoudo, des personnalités comme Ahmed HAMZA ancien maire de la capitale, Ly Djibril Hamet le premier président des FLAM, Sarr Mamadou de la FONADH, Mamadou Kane du COVIRE, Gelongal Ba le poète pulaar, Pr Sow Ibrahima….
Ahmed Ould Bettar- Rapide-info. net.
photos: Flamnet.
Ahmed Ould Bettar
Mauritanie: l’autonomie proposée par le mouvement “Les FLAM”

Il était interrogé par Alakhbar après son discours à l’occasion de la célébration, samedi à Nouakchott, des 31 ans d’existence des FLAM et de leur retour au pays après 23 d’exil.
Justifiant cette demande d’autonomie, Samba a expliqué: “Nous préférons ce pays (La Mauritanie). Mais, nous étions partis par la force des choses. Après 23 ans d’exil, mous sommes retournés au pays pour insérer notre lutte dans la légalité et dans la démocratie même si elle est encore insuffisante.
Mais lorsque nous avons observé la situation du pays, nous avons constaté qu’elle s’est empirée. Il y a toujours de l’oppression contre les Négro-africains. Nous sommes privés de pouvoir politique, de pouvoir économique et de pouvoir éducatif. Il faut donc régler le problème. Et pour nous, les FLAM, la solution réside dans l’autonomie…
L’autonomie ne veut pas dire la séparation. Elle peut être un plan national ou une forme d’organisation étatique qui va profiter, à la fois, aux arabophones et aux négro-africains. Nous allons imaginer un certain nombre de régions sur des critères d’homogénéité culturelle, sociale économique et de l’identité politique”.
Chef de la diplomatie sénégalaise “La frontière maritime avec la Mauritanie est gérée avec délicatesse”
ALAKHBAR (Nouakchott) – Le Sénégal gère “avec le maximum de délicatesse” la question de délimitation de sa frontière maritime avec la Mauritanie, en y impliquant les pêcheurs, a indiqué vendredi le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye. Il est cité par l’APS.
”Je peux vous assurer que la question de la délimitation de la frontière maritime est gérée avec le maximum de délicatesse”, a déclaré M. Ndiaye devant les députés.
”La question de la délimitation de la frontière est au cœur de nos préoccupations communes”, a encore dit M. Ndiaye.
Il défendait, devant les députés, un projet de loi autorisant le président sénégalais à ratifier l’accord-cadre de coopération sous-régionale entre les gouvernements du Cap-Vert, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Guinée, de la Mauritanie et du Sénégal.
Cet accord-cadre sur la fixation des limites extérieures de leur plateau continental au-delà de 200 milles marins a été signé le 21 septembre 2010, à New York (Etats-Unis d’Amérique).
Mme Dione a demandé au ministre des Affaires étrangères de veiller au règlement définitif des fréquents heurts entre pêcheurs sénégalais – ceux de Saint-Louis surtout – avec les garde-côtes mauritaniens.
Les frontières sont un sujet ”très complexe, surtout quand il s’agit des frontières maritimes”, a souligné Mankeur Ndiaye. ”Nous sommes en concertation avec les pêcheurs de Guet-Ndar (un quartier saint-louisien) pour voir comment éviter ce genre de conflit qui a causé des violences il y a quelques semaines.”
”Et nous avons pu négocier avec la Mauritanie un certain nombre de quotas de pêche (…). Nous avons pu obtenir quelques licences de pêche l’année dernière, à la suite de la commission mixte avec la Mauritanie”, a par ailleurs rappelé Mankeur Ndiaye.
Source: Alakhbar
Le Président de la République rencontre les jeunes
Nouakchott , 21/03/2014 – La rencontre du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz avec les jeunes a débuté, jeudi soir, au complexe universitaire de Nouakchott.
Après avoir salué les jeunes et le peuple, le Chef de l’Etat a situé l’événement dans son contexte précisant que cette rencontre constitue un cadre idéal pour réfléchir ensemble sur l’avenir du pays, car ce sont effectivement les jeunes qui le représentent.
Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a déclaré, dès l’entame de sa rencontre avec les jeunes, retransmise en direct par la Télévision de Mauritanie (TVM) qu’il se trouve, ce soir, avec ces 400 jeunes mauritaniens venus de tous horizons « pour réfléchir sur l’avenir du pays », car, a-t-il dit à l’adresse de ces jeunes « vous représentez l’avenir »
L’esprit de la rencontre est un échange mutuellement fructueux, comme l’a précisé le Président de la République : « Nous aspirons à travers cette initiative à faire profiter les jeunes, premier partenaire dans l’œuvre de développement. Depuis quelques années nous œuvrons pour associer les jeunes à l’oeuvre de développement.”
Dans son mot introductif de la rencontre, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a abordé différents aspects de la vie de la Nation, à travers un certain nombre d’indicateurs qui, pour le bien des populations, montrent que l’inflation est maîtrisée, que le pays dispose de réserves en devises d’un milliard cent sept millions de dollars et qu’il n’existe actuellement aucun déficit au niveau de l’Etat. Grâce à la bonne gestion, le pays est sorti du cercle des 50 pays les plus pauvres dans lequel il se trouvait.
En ce qui concerne le chômage qui représentait 31%, il est aujourd’hui de 10%, selon une étude menée par le Bureau International du Travail (BIT).
S’agissant des efforts déployés au niveau du marché du travail, une priorité a été accordée à la formation professionnelle dans le but de résorber le chômage.
Le secteur de l’Education nationale a bénéficié lui aussi de la création d’écoles spécialisées comme l’école des ingénieurs, l’école des mines et des facultés spécialisées ont vu le jour comme la faculté de médecine.
A propos de la jeunesse, le Président de la République estime que les jeunes ont une grande responsabilité qu’ils doivent assumer avec aptitude.
Dans ce cadre, les efforts ont visé le renouvellement de la classe politique et l’encouragement des jeunes à participer à la politique pour insuffler un sang nouveau au niveau de la scène politique du pays.
Après avoir présenté les principaux axes de sa rencontre avec les jeunes, le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a tout d’abord répondu à une question relative au système éducatif en général, notamment à l’enseignement, la recherche scientifique, l’emploi et la formation.
Le Président de la République a insisté sur l’importance des sujets évoqués. Il a en outre rappelé les Etats généraux de l’Education qui ont été organisés dernièrement.
Il a ajouté qu’une décision a été prise pour créer davantage d’écoles pour limiter les problèmes auxquels fait face le secteur de l’éducation nationale et combler les lacunes constatées.
Dans ce cadre, des lycées, des écoles spécialisées et une école militaire ont été construites.
Dans tous les cas, a dit le Président de la République, l’action de réforme au niveau de l’enseignement ne s’arrêtera pas et continuera pour atteindre les objectifs escomptés.
Le président a rappelé les augmentations successives apportées sur les salaires des professeurs. Au sujet de la hausse des prix, il a noté que ce problème ne se pose pas seulement à la Mauritanie, mais l’important est que l’Etat fournit des efforts pour le juguler, en revalorisant les salaires et les conditions de vie des citoyens.
En réponse aux questions soulevées dans les domaines sanitaires et la nécessité de lutter contre les produits périmés, le Président de la République a souligné que ce secteur vital était marginalisé, mais qu’il connait des progrès aujourd’hui, surtout au niveau des services. ”Parmi ces évolutions figurent le rétablissement de la confiance entre le malade et le praticien et l’acquisition des plateaux techniques sophistiqués”, note le Président.
Au niveau des infrastructures, le Président a rappelé la construction des hôpitaux et centres médicaux et noté que l’Etat dispose de 76 milliards ouguiyas, affirmant que le problème de la santé en Mauritanie n’est pas lié au manque des ressources financières.
Le secteur de la justice souffre comme d’autres de problèmes liés essentiellement aux ressources humaines. Il est clair que la justice est indépendante et que l’exécutif n’intervient pas dans son action.
”Pour pallier aux lacunes et goulots d’étranglement du secteur, l’Etat a ouvert une filière de formation des magistrats à l’Ecole Nationale d’Administration, de Journalisme et de Magistrature. De même les salaires des fonctionnaires du secteur de la justice ont été multipliés par trois ou quatre”, a ajouté le Président de la République qui a noté que la justice est vitale pour le développement du pays et sa stabilité.
Au sujet de la liberté de presse, le président de la République a affirmé que la liberté de presse est un choix national irréversible et qu’avec le temps le degré de maturité et de responsabilité permettra de le renforcer davantage.
Le président de la République a souligné que les secteurs de l’environnement, de l’agriculture et des pêches sont essentiels, surtout que le pays dépense annuellement 500 millions de dollars pour l’importation des produits alimentaires. ”Nous importons assez de produits, y compris le lait et la viande. La production nationale est de l’ordre de 35% des besoins en céréales, et de 60% en riz.
Après l’échec de l’UNCACEM, l’Etat a attribué sa mission à l’UCDD, avec un taux d’intérêt de 6%.
Au plan de la formation, des écoles existent et l’après demain je superviserai l’aménagement de 16000 hectares, a dit le Président de la République. Une usine de conservation et de traitement de lait est en cours de réalisation dans le Hodh Echarghi”, a souligné le Président de la République.
En réponse aux questions relatives à la bonne gouvernance et à la lutte contre la gabegie et la corruption, le Président de la République a souligné que l’Inspection Générale de l’Etat travaille en toute liberté et elle n’a jamais été utilisée pour régler leurs comptes aux adversaires politiques. Il a souligné le paradoxe qu’il y a à dire que le régime politique ne recrute les hauts responsables que dans ses rangs et qu’il ne soumet au contrôle de l’IGE que ses opposants. De hauts responsables dont l’essentiel sont de la majorité ont remboursé des fonds qui dépassent un milliard d’Ouguiyas et / ou ont été limogés ou emprisonnés.
”S’il n’existait pas une évolution en matière de lutte contre la gabegie, on n’aurait pas dépassé une réserve de 1,7 milliards de dollars”, note le Président.
Au sujet du classement de la Mauritanie, le président a fait remarquer que certaines institutions comme Transparency international ne sont pas objectives et puisent leurs informations auprès de personnes dont les intérêts sont affectés par les efforts d’assainissement en cours dans le pays.
”La fiscalité n’a pas été rehaussée et ce qui s’est produit consiste seulement à élargir l’assiette fiscale. Le Président a donné l’exemple d’une société française travaillant sur le territoire mauritanien depuis des années et n’a jamais payé les impôts. Aujourd’hui, elle a reconnu ses erreurs et entend y remédier.
S’agissant de la décentralisation, le président a explique que ce qui régnait avant c’est la pagaille, affirmant qu’il faut d’abord centraliser pour décentraliser en second lieu.
A l’endroit des jeunes venus des régions de l’intérieur, le président les a remerciés et s’est engagé à ce que les problèmes qu’ils ont soulevé soient pris en compte lors des ateliers pour leur trouver des solutions.
Pour ce qui est de l’axe : ”islam, culture, société et Sports”, le président a souligné que la question de la religion est fondamentale pour la société mauritanienne.
”Les derniers agissements que vous connaissez étaient orientés vers la déstabilisation du pays à des fins politiques. La religion appartient à tous les Mauritaniens et doit être mise à l’abri de la politique. Après avoir tenté vainement de déstabiliser le pays, des politiciens ont essayé d’exploiter la religion. C’est le lieu ici de préciser qu’après les investigations aucune preuve matérielle n’a été trouvée pour justifier une éventuelle intention criminelle derrière l’acte de profanation du Saint Coran.
La destruction des biens publics et privés pour soutenir l’islam n’est -elle pas un paradoxe ? . L’Etat veillera à la préservation des symboles sacrés de l’Islam et c’est son devoir d’éditer le Coran, de créer une chaine du Coran et de construire une grande mosquée avec des moyens de l’Etat”, a souligné le président.
Le Chef de l’Etat a souligné que l’Etat va appuyer l’enseignement originel et que le coefficient de l’instruction islamique sera rehaussé.
Abordant l’Axe pétrole, énergie, mines, hydraulique et assainissement, le président a rappelé que l’Etat dépense 700 millions de dollars par an pour l’Energie.
”Après un effort de redressement, nous voila parvenus à couvrir nos besoins et exporter l’électricité vers un pays voisin. Au bout d’un an nous aurons au moins 100 mégawatts d’énergie renouvelable.
Sur le plan minier, nous avons créé un cadre attractif pour encourager les investissements et dans le domaine de l’hydraulique nous allons atteindre, voire dépasser en 2015 les OMDs dans le domaine” affirme le Président.
Au niveau de l’assainissement, le président de la République a annoncé le démarrage avant la fin de cette année d’un projet de réalisation des réseaux d’assainissement et qu’entretemps les pouvoirs publics ont acquis des camions pour le drainage et l’évacuation des eaux usées.
Le Président de la République a souligné que de gros chantiers ont été réalisés dans le domaine des routes profitant à plusieurs régions de l’intérieur et noté qu’une Académie de navigation aérienne est en cours d’étude.
Pour ce qui est du secteur privé, du climat des investissements, de l’entreprenariat, de l’industrie et des services, le Président a souligné l’intérêt de ce secteur dans la résorption du chômage. Il a noté que les projets évoqués dans le domaine seront financés par la caisse de dépôt et de développement (CDD).
”Pour que ces financements soient rentables et pérennes, il faut rompre avec les pratiques du passé et rembourser les crédits pour qu’ils profitent aux générations futures. C’est ça le civisme et c’est là aussi un moyen de préservation de l’intérêt public”, souligne le président de la République.
A la fin de la rencontre qui a duré cinq heures d’affilée et qui s’est déroulée dans un climat de détente, de convivialité, de sérieux et de liberté , le Président de la République s’est déclaré satisfait du niveau des débats et réflexions des jeunes avec lesquels il a émis le souhait de se rencontrer à d’autres occasions.
Il en a tiré la conclusion que le pays possède, fort heureusement, une jeunesse lucide, compétente et soucieuse d’œuvrer pour garantir un avenir radieux ; une jeunesse consciente des défis, et tout aussi disposée à les relever.
Source: AMI