Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 28/06/2017

Idriss Déby : la France m’a imposé la « présidence à vie »

Idriss Déby : la France m’a imposé la « présidence à vie »On en sait un peu plus sur le rôle que la France a joué dans la révision de la constitution Tchadienne ayant conduit à la réélection pour un troisième mandat le 3 mai 2006 avec 64,67 % des suffrages exprimés du président Idriss Déby Itno. A en croire les propos tenus ce dimanche 25 juin par ce dernier dans un entretien qu’il a accordé aux médias français TV5, RFI et leMonde, « la France est intervenue pour changer la Constitution » du Tchad malgré qu’il ait émis son avis contraire.

A en croire, les propos du président Idriss Déby, il serait déjà parti de la présidence tchadienne si la France n’avait pas pris par les arcanes pour changer la constitution. « J’aurais souhaité m’arrêter en 2006 après mon second mandat. J’aurais alors cédé le pouvoir. Mais la guerre a éclaté. Des mercenaires ont attaqué N’Djamena. Et alors que je ne le voulais pas, la France est intervenue pour changer la Constitution » a déclaré Idriss Déby. Selon lui, La longévité dans ces fonctions n’est pas une bonne chose mais « il ne faut pas non plus laisser le pays dans un désordre » car entre deux maux, il faut choisir le moins mal.

(…) en tant que soldat j’avais donné ma parole de quitter le pouvoir en 2006 mais deux choses sont intervenues : la guerre et la France. (…) Maintenant, ce sont ceux-là même qui ont changé la Constitution qui me critiquent.

Aujourd’hui âgé de 65 ans, Idriss Déby Itno regrettent ces deux situations qui l’on conduit à être encore à ce jour au pouvoir. Lui qui estime n’avoir jamais connu le bonheur mais dans ces fonctions de président. « Je ne suis pas un homme heureux et je ne l’ai jamais été. Je n’ai pas eu de jeunesse, comme tout le monde. (…) J’ai perdu 17 de mes frères dans ces aventures… » a -t-ll laissé entendre au cours de l’entretien.

Source: https://beninwebtv.com

Mauritanie : le silence officiel autour du virus de Crimée-Congo

ALAKHBAR (Nouakchott) – Les autorités et médecins mauritaniens continuent d’observer le silence autour du virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) après que le laboratoire de virologie de l’Institut Pasteur de Dakar a confirmé la présence du virus sur trios (3) patients venus de la Mauritanie, selon des documents officiels obtenus par Alakhbar.

Dans un circulaire du Ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale en date du 16 juin 2017, il est écrit : « Nous avons eu à diagnostiquer en un mois, trois (3) cas importés de fièvre virale hémorragique Crimée Congo venant de la Mauritanie. Ces cas ont été pris en charge dans les hôpitaux de Fann et de Dantec.»

Un des trois patients s’agi d’une fille qui a été admise à l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar  le 4 Mai 2017, selon une correspondance de l’institut dont Alakhbar s’est procuré une copie.

Lire aussi: Sénégal : 3 cas de fièvre de Crimée-Congo en provenance de la Mauritanie

Pour la fille, « la recherche des anticorps contre le virus de Crimée-Congo (FHCC) s’est révélée positive, a écrit l’Institut Pasteur. A la suite de ce premier résultat, un deuxième prélèvement avait été aussi demandé par le laboratoire pour une confirmation et qui fut aussi positif aux IgM FHCC. ».

La fille aurait été piquée par une tique au niveau de l’oreille et une structure sanitaire de la Mauritanie aurait même extirpé cette tique, a noté l’institut.

Parmi les parents qui ont accompagné a fille, « certains avaient développé des signes similaires et des prélèvements avaient été obtenus parmi lesquels sa maman avait aussi des anticorps IgM dirigés contre la FHCC », a ajouté l’Institut Pasteur de Dakar.

Mauritanie : le RAVEL de nouveau prolongé

Mauritanie : le RAVEL de nouveau prolongéLa commission électorale nationale indépendante a annoncé mardi la prolongation du recensement administratif à vocation électorale jusqu’au 4 juillet prochain.

C’est la troisième fois que ce recensement est prolongé depuis qu’il a été lancé.

Dans une déclaration officielle le directeur des opérations électorales à la CENI, Mohameden O. Sidi dit Bedena,  a révélé que cette décision a été prise lors d’une réunion d’évaluation tenue mardi soir par le comité des sages.

Les raisons de ces prolongations sont différemment justifiées.

Pour la CENI c’est la forte affluence dans les centres d’enregistrement qui en est à l’origine, alors que pour d’autres milieux c’est tout simplement le contraire.

Il y a deux semaines la CENI a déclaré que le nombre de personnes enregistrées a dépassé 47.000.

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