Daily Archives: 21/06/2017
Président O. Abdel Aziz: « Nous disposons de dossiers ( compromettants) contre un certain nombre de sénateurs «
Le président Mohamed Ould Abdel Aziz a dit que le gouvernement dispose de dossiers solides contre un certain nombre de sénateurs qui vociférent et marmottent actuellement.
Il a ajouté, lors d’une réunion tenue hier, avec les membres du Conseil superieur de la jeunesse, que le temps d’étalage de ces dossiers n’est pas encore propice .
Soulignant que l’opinion publique sera informée ,en temps opportun , sur ce qui l’ intéresse à cet égard .
Depuis quelque temps, le différend entre certains membres du Sénat et le système en place ne cesse de s’intensifier et surtout , depuis que les sénateurs ont rejeté les amendements constitutionnels proposés par le président de la république .
Source : http://mourassiloun.com/article/618
Traduit par Adrar.Info
Sénégal : les réfugiés mauritaniens sur le qui-vive
Les réfugiés mauritaniens au Sénégal sont toujours dans une situation difficile. Ils n’arrivent pas à se procurer de cartes d’identité et commencent même à perdre leur statut de réfugié. Une situation déplorable que pointe du doigt le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) et les autorités sénégalaises et mauritaniennes.
C’est en marge de la journée mondiale des réfugiés célébrée, mardi 20 juin à Dakar que l’association des réfugiés Mauritaniens au Sénégal, a dévoilé les véritables maux dont -ils souffrent.
Face à cette situation, le président de l’association des réfugiés Mauritaniens au Sénégal, Aldiouma Cissokho n’a pas manqué de dénoncer le mutisme de l’Etat mauritanien et sénégalais mais également du HCR.
Selon lui, le HCR qui devait s’occuper de ce problème convenablement a totalement échoué. L’institution est sous l’emprise d’un complot formaté par les deux Etats.
Avec le ton virulent qu’on lui connait, Aldiouma Cissokho a souligné que le HCR n’a pas sa raison d’être puisqu’il ne parvient pas à aider des êtres humains en souffrance.
Les réfugiés sont là, dans une situation pécuniaire très précaire, sans carte d’identifier, sans patrie, se désole-t-il.
Dans le même son de cloche, le représentant de la coordination des organisations des associations des réfugiés mauritaniens au Sénégal, Moustapha Touré a affirmé : « Le fait qu’ils (réfugiés mauritaniens) ont jeté tout à l’heure à la poubelle leurs cartes d’identité, est un acte symbolique à plusieurs titres ».
Il a souligné qu’aujourd’hui les réfugiés vivent une situation inacceptable. « La première chose qu’un réfugié doit obtenir pour assurer sa protection, c’est d’être identifié, sans identification il est impossible à un individu de bénéficier d’un certain nombre de droits. Une pièce d’identité des réfugiés permet tout d’abord d’identifier un réfugié et de connaitre son pays d’origine. Elle permet également de décliner son identité devant les administrations et les services publics. Donc à l’absence d’identification, on est complètement isolé et handicapé », renchérit-il.
Sur ce, le responsable condamne l’attitude du gouvernement sénégalais qui dispose, selon lui, d’un arsenal juridique pouvant lui permettre de venir en aide aux réfugiés mauritaniens qui sont privés de leur droit essentiel à savoir avoir une carte nationale d’identité.
Apportant des précisions sur le manque de pièces des réfugiés, il a souligné que les papiers des réfugiés mauritaniens, ont expiré depuis le mois de décembre dernier et que le gouvernement sénégalais, le HCR n’ont montré aucune volonté sincère d’aider ces derniers à se procurer de documents, a-t-il fustigé.
Sans papier, on ne peut rien faire, on est là, sans identification, sans sécurité avec toutes les menaces que cela peut engendrer, dans un contexte marqué par le terrorisme, tient-il à rappeler.
Ce qu’on peut faire maintenant, c’est exhorté les autorités sénégalaises à respecter les conventions internationales relatives à la condition des réfugiés mauritaniens, qui sont actuellement au nombre de 15.000 au Sénégal
Rappelons que l’Afrique est le premier continent d’accueil des réfugiés avec près de 4,5 millions de réfugiés.
Ibrahima Dia
Source; http://lesmauritanies.com
12 milliards d’ouguiyas pour financer le pont de Rosso
L’assemblée nationale a adopté mardi un projet de loi autorisant la ratification d’un prêt de 12 milliards d’ouguiya signé entre la Mauritanie et le fonds africain de développement destiné à la construction du pont de Rosso.
Selon le ministre délégué au budget, la construction de ce pont permettra de résoudre un problème majeur, en l’absence d’une infrastructure permanente de traversée entre les deux rives du fleuve Sénégal, et contribuera à aplanir les difficultés qui se posent à la mise en œuvre des politiques de développement économique et d’intégration régionale et continentale.
« La réalisation de ce projet a encore dit le ministre permettra un accroissement significatif du trafic des biens et des personnes entre les deux rives, à développer les activités liées au transport, le long de la ligne transafricaine (Tanger – Lagos, Algérie – Dakar) d’une part, et entre l’Europe et l’Afrique sub-saharienne d’autre part ».
Le prêt relatif à ce projet, accordé par le Fonds africain de développement, est de 25 millions unités de compte, soit 12 milliards ouguiyas environ.
Le coût total de l’infrastructure est de 69.86 millions unité de compte de la banque africaine de développement la contribution de l’état étant de 33,77 unités de compte.
La contribution mauritanienne a encore dit le ministre, a été fournie à travers ce prêt et d’une subvention de l’Union européenne pour un montant de 7,98 millions unités de comptes en plus d’une contribution du gouvernement mauritanien d’un montant de 2,79 millions d’unités de compte.
Les travaux s’achèveront en 2020 à l’issue desquels disparaîtra l’unité d’exécution pour laisser la place à une structure qui sera constituée de concert entre les gouvernements mauritanien et sénégalais.