Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: May 2017

Le sénat évoque un coup d’état dans le pays

Le sénat évoque un coup d’état dans le paysLe sénat mauritanien a qualifié de « coup d’état contre une institution législative » la convocation par le gouvernement du collège électoral pour le referendum autour des amendements constitutionnels déjà rejetés par la chambre haute.

La commission sénatoriale chargée du suivi de la crise avec le gouvernement a appelé à l’abandon du referendum prévu le 15 juillet autour d’une proposition déjà rejetée en mars dernier par le sénat.

Dans un communiqué distribué mardi, le sénat a déclaré que la décision prise par le gouvernement de convoquer le collège électoral ravivera davantage la tension sur la scène politique, une tension qui menace la paix et la sécurité dans le pays.

Pour les sénateurs la mesure prise par le gouvernement est une violation flagrante de la constitution et un coup d’état contre une institution législative.

Le sénat a réaffirmé son rejet du processus amorcé par le gouvernement dont il qualifie son communiqué d’anticonstitutionnel, ajoutant qu’il ne reconnaîtra pas les résultats  issus du referendum envisagé.

Le communiqué des sénateurs appelle à l’abandon du referendum objet de discorde et à élaborer un processus consensuel capable de sortir le pays de la crise qui y prévaut.
 
 saharamedias

 

Amendements constitutionnels : le collège électoral convoqué pour le 15 juillet

 Amendements constitutionnels : le collège électoral convoqué pour le 15 juilletLe conseil des ministres extraordinaires qui s’est tenu ce lundi a décidé la convocation du collège électoral pour le referendum autour des amendements constitutionnels prévu en juillet prochain.

Lors de la conférence de presse tenue à l’issue de la réunion du gouvernement, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, Ahmedou O. Abdallah a déclaré que le vote commencera le 15 juillet à 7 heures.

Il a ajouté que la campagne qui précédera le referendum débutera vendredi 30 juin à zéro heure et se poursuivra pendant 15 jours. Le ministre a enfin ajouté que les militaires et les forces de sécurité voteront un jour avant les autres électeurs. 

SAHARAMEDIAS

Remaniement partiel du gouvernement : trois portefeuilles ministériels concernés

altSahara Medias Le président Mohamed O. Abdel Aziz a effectué ce lundi un remaniement partiel du gouvernement du premier ministre Yahya O. Hademine. Trois portefeuilles ministériels sont concernés par ce remaniement.

 

L’ancien ministre de l’équipement et des transports, Seyidna Ali O. Mohamed Khouna a été nommé ministre secrétaire général de la présidence de la république en remplacement de Moulaye O. Mohamed Lagdaf.

 

Mohamed Abdallahi O. Oudaa quitte le ministère de l’hydraulique et de l’assainissement pour celui de l’équipement et des transports, tandis que Yahya O. Abdedayem fait son entrée au gouvernement au poste de ministre de l’hydraulique et de l’assainissement.

 

Apres les verdicts de flagellation à Rosso et NDB, le tribunal de NKTT condamne à mort par lapidation

altLe site  » Al Mouragheb » a rapporté que   la Cour pénale dans la Wilaya de  Nouakcott Nord , dirigée par le juge Bouna Ould Bab Ahmed a condamné à mort par lapidation  une femme accusée d’adultère.

Ce verdict  intervient après d’autres verdicts  de  flagellation prononcés  par les tribunaux de Nouadhibou et Rosso contre des personnes accusées de boire l’alcool (Ivresse) et de fornication.
La loi mauritanienne prévoit des dispositions applicables telles que prescrites par la Chari3a islamique .

Source : http://mourassiloun.com/article/361

Traduit par adrar.Info

Mohamed Ould Abdel Aziz ou la tragédie autodestructrice d’un apprenti président

Mohamed Ould Abdel Aziz ou la tragédie autodestructrice d’un apprenti présidentC’est l’histoire d’un candidat qui suscite une vague d’émotion et soulève beaucoup d’espoir à travers le pays, mais dont la présidence se révèle comme la plus catastrophique et la plus calamiteuse que la Mauritanie ait jamais connue.

C’est l’histoire d’un candidat, parangon auto-déclaré de la transparence, de l’exemplarité, de la gestion sobre et vertueuse, mais dont le mandat aura été celui de toutes les dérives, de toutes les outrances et de tous les outrages à la bonne gouvernance.

C’est l’histoire d’un Terminator politique de toute dernière génération, une sorte de Trump tropical sans allure ni culture, qui s’est publiquement engagé à « réduire son opposition à sa plus simple expression ». C’est l’une de ses rares promesses qu’il est en train de tenir. Et gare à ceux qui osent se mettre en travers de son chemin.

C’est un régime de terreur qui est en train de s’abattre à guichets fermés sur la Mauritanie où le président menace, intimide, musèle, affecte, démet, radie, licencie et emprisonne tous ceux qui, aujourd’hui, tentent de lui bloquer l’étroite entrée du tout petit trou de souris dans lequel il espère s’engouffrer, pour conserver son pouvoir.

Cet homme, au bout du rouleau d’une mandatrice presque nulle et non avenue, des scandales financiers, de bêtises politiques, d’absurdités économiques, constitue aujourd’hui, la plus lourde menace qui pèse sur la fragile démocratie mauritanienne.

C’est l’histoire d’un président qui a transformé l’ensemble de l’appareil d’Etat en un redoutable instrument de persécution. La justice, la gendarmerie, la police, les renseignements, les impôts, les médias, toute la puissance publique, en état d’alerte et au service d’un homme, pour mettre au pas ses plus farouches contempteurs.

La patrouille inquisitrice du pouvoir vole en escadrille pour mieux abattre tous les irréductibles qui refusent de rejoindre la petite basse-cour politique présidentielle. La famille, la belle famille du Chef de l’Etat et les amis du couple présidentiel, avaient capé les centres de décision politique et économique du pays. Le pays était devenu un casino géant où toutes le magouilles étaient permises, où certains escrocs, notoirement connus pour avoir trempé dans des affaires de corruption et de trafic de drogue, pouvaient avoir table ouverte.

Ce président qui, dans les grands forums internationaux, n’a que les mots impunité, transparence et bonne gouvernance au discours pour attendrir ses sponsors et gourous étrangers, mais qui une fois dans le huis clos de son palais, est capable de bombarder un de ses partisans, inculpé pour faits graves et avérés de corruption. C’est l’histoire d’un président qui a l’art de se faire passer pour le Ghandi de l’exemplarité alors qu’il a les mains profondément trempées dans le cambouis de la gouvernance malpropre. Terrible désillusion d’une présidence qui flirte dangereusement avec les pâquerettes.

Notre pays mérite mieux que ce gang de majordomes de Palais sans amour propre, définitivement éjectés de l’orbite effective des Mauritaniens, et qui risquent de provoquer une insurrection électorale contre un président qui a fait de la transhumance politique, sa principale stratégie de conservation du pouvoir. Mais qui peut dénier au chef de l’Etat, son droit imprescriptible de choisir ses hommes et ses dames de compagnie dans sa course folle vers l’autodestruction. Ainsi va la Mauritanie sous Mohamed Ould Abdel Aziz.

AHMED BEZEID OULD BEYROUCK

Chroniqueur Politique

PS :

Je ne suis ni de l’opposition

ni de la majorité présidentielle

Je suis AILLEURS

« A BON ENTENDEUR, SALUT »

 

le calame