Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 16/05/2017

Avis de parution : La résistance pacifique, Roman par Mamadou Kalidou BA

Avis de parution : La résistance pacifique, Roman par Mamadou Kalidou BAEditions.Harmattan – Le récit se déroule dans un pays biracial et multiculturel dénommé Harfusowo, une contrée qui ressemble fort à la Mauritanie, la patrie de l’auteur. Cinq ethnies, partageant quatre langues (l’Ar, le Fu, le So et le Wo), en plus du français, cohabitent difficilement dans un territoire pourtant très spacieux. L’ethnie H, de loin la plus aisée, est de langue ar et de race noire.

Les différents pouvoirs qui se sont succédé à la tête du pays, ayant été dominés par des lobbys racistes appartenant à la minorité raciale ar, ont exacerbé les divisions au point de radicaliser les populations noires qui luttent pour l’avènement d’un Harfusowo débarrassé des démons du racisme et de l’esclavage.

Le WEJ (mouvement politique négro-africain) et l’AM (mouvement abolitionniste H) s’affirment comme les fers de lance d’une lutte non violente. S’inspirant de Martin Luther King et de Gandhi, des leaders d’une nouvelle génération ne reculent devant rien pour vaincre l’esclavage et le racisme d’Etat.

Mais ceux qui gouvernent le Harfusowo sauront-ils écouter la grogne d’une majorité longtemps restée silencieuse ? Dans cette âpre lutte pour l’égalité des hommes, l’amour qui unit Gayel à Raky porte autant d’espoir que la lutte non violente.

L’Auteur

Enseignant-chercheur à l’Université de Nouakchott, en Mauritanie, Mamadou Kalidou BA est le Chef du Groupe de Recherches en Littératures Africaines (GRELAF) et coordinateur du Master de Lettres modernes francophones à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines.

S’il signe là sa première oeuvre romanesque, il est déjà auteur de nombreux articles et ouvrages critiques publiés dans des revues scientifiques et aux éditions L’Harmattan.

Extraits

« La cohabitation entre les peuples négro-africains, berbères et arabes a été très fructueuse au plan commercial, culturel et religieux, mais elle s’est également traduite par de nombreuses confrontations faites de pillages et de guerres de religion.

Le commerce et le pillage ont soumis aux affres de l’esclavage, des milliers d’hommes et de femmes noirs, brutalement enlevés à ceux qui leur étaient chers et déportés dans des contrées lointaines. Ils ont été vendus ou troqués contre de simples objets de décoration comme un collier, un simple caprice de goût comme une barre de sel ou l’orgueil d’un riche seigneur comme un bout de soie offert à une maitresse.

Pendant plusieurs milliers d’années, des générations d’esclaves se sont transmis des chromosomes de plus en plus endurcis pour survivre à la souffrance et à l’humiliation, au point de constituer, à leur propre insu, un inconscient collectif dans lequel la violence, la brutalité et le désespoir sont configurés en plusieurs couches de sédiments.

Seuls les plus endurants pouvaient survivre. Comment peut-on, dès lors, rationnellement et justement s’arrêter à une simple condamnation de ces groupes de H ? Je ne dis pas qu’il faille excuser leur forfait – ce qui reviendrait à leur dénier toute responsabilité et donc toute humanité – mais je dis que la solidarité humaine nous impose d’appréhender ces hommes et leurs agissements sous le prisme continu de l’évolution diachronique de notre Humanité.

Une oppression en engendre toujours une autre, d’une manière discontinue certes puisque le psychisme humain ne se paramètre pas en données algébriques.

Tel un volcan arrivé à maturation qui vomit sa lave, le trop-plein de frustration s’exprime toujours par une vigoureuse manifestation de colère, si ce n’est de folie. » (P.62-63) Toute tentative d’exclusion d’une de ces langues porteuses d’une partie fondamentale de notre culture diverse, est non seulement vouée à l’échec, mais exposerait également notre patrie à des tensions dangereuses pour son avenir.

Il n’y a pas de langues supérieures et d’autres inférieures sous le prétexte fallacieux que les premières ont servi à véhiculer une religion ou vulgariser certaines sciences alors que les secondes n’ont pas eu ce hasard de l’histoire.

Ce n’est pas la sacralité ou la scientificité d’une langue qui détermine sa valeur intrinsèque, mais sa capacité à assurer la pérennité de la civilisation qui l’a engendrée et l’intégrité des membres de la société dont elle est le véhicule de l’être vital, autant dire de l’âme constamment remise au goût du jour.

L’Ar ou le yiddish ne sont pas supérieurs au Fu ou au So, pas plus que le latin, le grec, l’anglais, le chinois, le russe ou le français ne peuvent se targuer de supériorité sur les autres langues de l’humanité à cause du nombre de leurs locuteurs ou de leur disposition à diffuser les sciences nouvelles.

La science et la religion servent l’homme, à condition que l’une et l’autre soient appréhendées à travers une perception tout à la fois positive et intégrale. Mais elles ne sont pas les gages d’une valeur absolue susceptible de conférer à leurs détenteurs la légitimation d’un statut hégémonique.

Les langues considérées comme les plus grandes au monde à cause de la visibilité qui leur est attribuée par les pays qui les incarnent, n’ont atteint leur niveau de développement actuel que grâce à une volonté politique d’un souverain et la complicité patriotique d’un peuple. (P 71-72)

Collection Écrire l’Afrique

ISBN : 978-2-343-11711-9
20,50 € • 214 pages

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CRIDEM

Le saviez-vous : en Mauritanie, la diya officielle fixe la vie d’un humain à 1,2 million tout simplement…

Le saviez-vous : en Mauritanie,  la diya officielle fixe la vie d’un humain à 1,2 million tout simplement…A l’heure où un sénateur de l’opposition est tombé dans les griffes la justice mauritanienne, j’ai voulu savoir officiellement à combien est fixée la fameuse diya, prix du sang en islam en cas d’homicide involontaire. Mille clics sur le net et très peu de réponses sérieuses : deux exactement. 

 
Pour le volet général : une communication dans «  la Revue du monde musulman et de la méditerranée »  par Yaziz Ben Hounet en 2012.
 
Et pour la Mauritanie : une communication de l’anthropologue Marta Alonso Cabré « La diya et la résolution des conflits au sein de la circulation routière à Nouakchott », extrait d’un projet de recherche sur Nouakchott avec l’anthropologue Francesca Nucci.
 
Dans la revue du monde islamique à propos du rite malékite en vigueur en Mauritanie, on peut lire « La compensation de base pour l’homicide involontaire est, par exemple dans l’école malékite de 100 dromadaires (Malik ibn Anas, 1989 : 358-370). L’équivalence monétaire établie par cette école était, de l’époque de l’Imam Malik (8esiècle du calendrier chrétien, 2e siècle du calendrier hégirien), de 1 000 dinars (pour ceux qui ont de l’or : Égypte, Syrie) ou 10 000 dirhams (pour ceux qui ont de l’argent : Irak). La répartition des 100 dromadaires est en outre précisée, toujours dans le fiqh malékite, de la manière suivante : 20 dromadaires d’un an, 20 chamelles de 2 ans, 20 dromadaires de 2 ans, 20 dromadaires de 4 ans, 20 dromadaires de 5 ans. La possibilité de répartir la compensation sur une longue période, 3 à 4 ans, est également inscrite. Ces jurisprudences, dont les premières formulations remontent à plusieurs siècles (8e et 9esiècle de notre ère), ont influencé profondément les pratiques juridiques en contexte musulman et continuent encore à être utilisées comme référentiels. »
 
 
Ainsi à l’époque de l’imam Malick, la diya était de 100 chameaux…
 
 
 


En Mauritanie, Marta Alonso nous apprend « Originellement la diya complète équivalait à cent chameaux. Ceci dit, l’État moderne de la Mauritanie en a estimé l’équivalence monétaire. En 2005, le gouvernement, moyennant un groupe d’érudits, a fixé le montant de la diya complète en 1.200.000 ouguiyas (UM). Lorsqu’il y a un accident en Mauritanie, on laisse les voitures concernées telle qu’elles sont restées après l’accident. Les personnes impliquées se dirigent au Commissariat Spécial de la Voie Publique, où un procès verbal est rédigé, incluant la résolution de la responsabilité ou culpabilité, et immédiatement envoyé aux sociétés qui avaient assuré les sujets impliqués. C’est à ce moment-là que l’on paye l’éventuelle indemnisation. Il incombe aux médecins de l’état de discerner le pourcentage de la diya à payer en cas de blessures, somme qui dépend directement du degré d’incapacité partielle physique souffert par la victime de l’accident. »
 
 
Pour avoir les détails de la procédure, voir « Loi n° 2011- 047 du 13 novembre 2011 relative â la procédure indemnisation des victimes d’accidents causés par des véhicules terrestres à moteur » 
 
Disponible à ce lien
 
 
Ainsi nos oulémas ont fixé la diya pour un homicide involontaire à 1,2 million d’ouguiyas. A ce tarif si vous êtes de la classe moyenne et amateur de vitesse, vous ne vous ruinerez pas en cas d’accident et si vous êtes un peu plus riche au volant d’un bolide de type V8, vous pouvez en profiter comme sur une autoroute allemande, vous ne risquez le prix de votre voiture qu’en écrasant 20 à 30 personnes…
 
Le plus difficile sera de faire avaler que vous avez traversé un village pour éviter des chameaux mais comme les chameaux sont l’étalon de la diya, on comprend qu’ils soient relativement sacrés ; en tout cas assez pour écraser  plutôt des humains. 
 
L’avantage d’écraser des humains, c’est que la voiture risque de moins subir de dégâts car avec le chameau, c’est plus terrible.
 
Si en plus de votre V8, de la diya fixée par des oulémas au tarif des siècles passés où un chameau coûtait peut-être 5000 ou 10.000 ouguiyas, vous avez une immunité d’élu alors là, vous êtes béni par la législation islamique en vigueur.
 
Il faut noter que si la famille des écrasés est pauvre, le calcul oulémien devient à jour car c’est une fortune pour un misérable d’aujourd’hui ou il y a plusieurs siècles. De quoi soulager la conscience en ces temps du nouveau veau d’or, l’argent roi.
 
Chacun de nous vaut donc 1,2 million seulement…
 
Pour ma part, je tiens à dire à ma famille que si quelqu’un m’écrase accidentellement, quoiqu’on se demande ce que signifie accidentellement quand on roule à folle allure, je tiens à dire que je refuse toute diya au nom de ma peau sauf le poids en or de la voiture coupable…
 
Vlane

Baaba Maal expose le programme de Nann K pour la Mauritanie

Baaba Maal expose le programme de Nann K pour la MauritanieBaaba Maal, le lead vocal du Dandé légnol, a appelé, lors d’une conférence de presse tenue le 14 mai, à Nouakchott le gouvernement mauritanien à appuyer les projets de développement que l’association Nann K compte mettre en œuvre dans la Vallée du fleuve Sénégal, en appui aux populations.

« Avec notre expertise et notre compétence dans les domaines de l’élevage, de la pêche et de l’agriculture, nous tendons la main au gouvernement mauritanien qui est notre premier partenaire. D’autres organisations internationales prêtes à aider les populations africaines, nous accompagnent”, a noté l’artiste.

Baaba Maal s’est produit au cours du week end dernier, lors de deux grands spectacles à Nouakchott. Le concepteur du projet Nann K, qui projette d’étendre ses tentacules, a tenu à lever toute équivoque précisant que son association est apolitique et n’est pas non plus un mouvement de contestation.

Nann K est un mouvement de développement que j’ai créé après une collaboration de plusieurs décennies avec des organisations internationales, explique Baaba Maal. Pour booster le développement dans le monde, je me suis rendu compte qu’il fallait commencer par quelque chose, poursuit-il. “Je fais la promotion de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche dans le monde entier.

Quand je travaillais avec Oxfam international, nous avions constaté que nous disposons de grands cours d’eau, d’associations de femmes très bien organisées qui ne voulaient que travailler. Mais il leur manquait un grand plan agricole, mais aussi une voix. Quand j’élève la voix, les gens me répondent. Donc, c’est une occasion pour moi d’amener les gens à aller vers le développement”.

Cette association n’est pas non plus l’apanage des halpoularren, ni des wolof, c’est une structure appartenant à tous les mauritaniens sans distinction,a-t-il averti. Le lead vocal du Dande Leñol a salué l’engagement et le dynamisme des membres de la cellule du mouvement NANN-K de Mauritanie sous la houlette du Colonel(er) Diallo Alassane, en insistant sur l’apport considérable de ces membres ainsi que des amis du Dandé Lénol, notamment Sy Adama dit Ades et Lam Moctar dans la naissance et le développement de cette organisation apolitique.

Baaba Maal a élevé le colonel(ER) Diallo Alassane au rang de président d’honneur magnifiant le travail qu’il a entrepris au profit de son orchestre mais aussi pour la nouvelle structure non sans oublier sa « clairvoyance d’esprit ». Il a rappelé que cette initiative citoyenne lancée, en avril 2014, est un prolongement du Dandé Leñol et de sa vision constructive aux profits des communautés.

L’artiste a éclairé que le but de ce mouvement citoyen « est de donner la possibilité à Baba Maal, de tout ce que j’ai eu à affaire individuellement au Fouta et un peu partout dans le monde avec la collaboration d’organisations internationales, d’Ong et de fondations très célèbres » dit-il, « avant de revenir à la base, de partir avec des partenaires qui ont la même vision que moi, des gens qui croient en la paix, qui veulent se débarrasser de la peur, de la haine, de la jalousie, et qui veulent travailler pour un futur meilleur » dixit-il, parce que selon lui, c’est capital que « l’être humain retrouve sa dignité », celle-ci, dit-il, n’est rien d’autre que de « pouvoir travailler décemment, de se nourrir et de nourrir sa famille, de se protéger et de faire ce dont on a envie sans déranger les autres. »

Naan-K, l’appellation du mouvement est une abréviation en Pulaar, car selon le chanteur de « Thiaroye Gare », « le Pulaar est une langue internationale ». Il faut donc entendre par Naan-k, le « N » se traduit par l’élevage, le premier « A » par l’agriculture, le second « A » c’est la pêche, « N » c’est la culture et le « K » c’est la technologie ; parce que dit Baaba : « le développement ne peut pas aller sans l’agriculture, la pêche et l’élevage », renchérissant que «la culture doit être le moteur » avant de conclure que « nous avons le droit par rapport à l’époque que nous vivons d’utiliser les nouvelles technologies pour avoir une agriculture moderne, une pêche moderne et un élevage bien structuré, mais aussi d’avoir des artistes qui portent bien les messages pour les divulguer à travers : la télévision, la radio, l’internet … »

‘’On écoutera les populations, pour voir avec elles quelles sont leurs priorités et comment les accompagner”, a expliqué l’artiste. Dès le début, j’ai dit que ce n’est pas de l’argent que Baaba Maal a mis de coté pour des jours meilleurs va sortir de sa poche. Nous allons nous appuyer sur les coopératives. Certains de nos partenaires font partie de ceux qui ont aidé à monter ces coopératives. Comme elles sont très bien structurées, c’est la meilleure solution.

’’ Poursuivant, il a affirmé que son association va accompagner les jeunes dans la formation, le montage de projets pour aider les populations à monter des coopératives, à se prendre en charge, à utiliser les acquis (terres, fleuve, mer, etc.) et à les connecter avec les investisseurs qui sont intéressés’’
, a-t-il dit. Baaba Maal a dit qu’il ‘’n’est pas normal qu’on ait de vastes étendues de terres, des cours d’eau, des bras valides et qu’on ne puisse pas se développer’’, a-t-il exposé.

Compte rendu THIAM

lE CALAME

Côte d’Ivoire : les mutins rejettent l’accord du gouvernement

content_imageLe ministre ivoirien de la Défense, Alain-Richard Donwahi, a dit lundi soir à la télévision d’Etat être parvenu à un accord avec les soldats mutins qui paralysent depuis quatre jours plusieurs villes pour réclamer le versement de primes mais les intéressés ont immédiatement rejeté la proposition gouvernementale.

Deux porte-parole des 8.400 mutins ont dit avoir refusé la somme proposée par le gouvernement.
« Ils ont proposé 5 millions de francs CFA (chacun) payables demain. Mais nous voulons 7 millions versés en une seule fois », a déclaré le sergent Seydou Koné.

La situation s’est tendue dans la journée avec d’intenses fusillades signalées à Bouaké, la deuxième ville du pays, dans le Nord, et Abidjan, la capitale économique, au Sud, ranimant les craintes de guerre civile.

Auteur: Web-News

 

 seneweb

Le ministre ivoirien de la Défense, Alain-Richard Donwahi, a dit lundi soir à la télévision d’Etat être parvenu à un accord avec les soldats mutins qui paralysent depuis quatre jours plusieurs villes pour réclamer le versement de primes mais les intéressés ont immédiatement rejeté la proposition gouvernementale.

Deux porte-parole des 8.400 mutins ont dit avoir refusé la somme proposée par le gouvernement.
« Ils ont proposé 5 millions de francs CFA (chacun) payables demain. Mais nous voulons 7 millions versés en une seule fois », a déclaré le sergent Seydou Koné.

La situation s’est tendue dans la journée avec d’intenses fusillades signalées à Bouaké, la deuxième ville du pays, dans le Nord, et Abidjan, la capitale économique, au Sud, ranimant les craintes de guerre civile.

O. Gadda déféré à la prison pour meurtre

O. Gadda déféré à la prison pour meurtreLe procureur de la république à Rosso a déféré lundi après midi à la prison civile, le sénateur Mohamed O. Gadda, après sa détention trois jours à brigade de gendarmerie de la ville.

Pour justifier sa décision, le procureur s’est référé aux articles 295 et 296 du code pénal, aux articles 1 et 4 de la loi 20/76 /relative à l’obligation de l’assurance et à l’article 16 de la loi 47/2006 organisant la sécurité routière.

Selon des sources proches de l’enquête le sénateur avait remis une copie de son assurance au procureur.

Les autorités retiennent à l’encontre de l’intéressé différentes charges, dont notamment meurtre et provocation de blessures et conduite d’un véhicule sans assurance.

Le sénateur a refusé de signer le procès verbal sanctionnant l’enquête pour non respect de son immunité et pour avoir été espionné, la gendarmerie ayant écouté certaines communications téléphoniques personnelles de ses téléphones, selon lui.

O. Gadda a été conduit à la prison, à bord d’un véhicule de la gendarmerie dès sa sortie de chez le procureur.

Celui-ci l’avait entendu au palais de justice de Rosso, en présence de son avocat, l’ancien bâtonnier Ahmed Salem O. Bouhoubeini qui s’est chargé de la défendre.

Celui-ci avait déclaré que l’affaire de son client avait revêtu un caractère politique, en dehors de toute procédure judiciaire dans de pareils cas.

Pour rappel les proches des victimes s’étaient engagés par écrit dans un procès verbal signé auprès de la gendarmerie de Rosso qu’ils ne portaient pas plainte contre le sénateur.

Pendant ce temps, les sénateurs ont protesté contre le maintien en détention de leurs collègues et suspendus lundi une séance plénière au cours de laquelle devaient être débattus des projets de loi présentés par le gouvernement.
 
 saharamedias