Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: March 2016

Les prémices d’une nouvelle guerre sur les frontières Nord de la Mauritanie

Les prémices d'une nouvelle guerre sur les frontières Nord de la MauritanieZahraa – L’état-major général du Front Polisario a annoncé la levée, au sein de ses forces armées, de l’état d’alerte à son niveau maximal, depuis le cessez-le-feu et l’entrée des organes dirigeants dans une concertation sérieuse sur la manière à adopter face aux nouveaux défis dans la région.

Le Front Polisario a appelé toutes les structures et appareils de l’Etat sahraoui à prendre l’uniforme et à se préparer pour contrer cette approche agressive, faire échouer les enjeux de l’ennemi et braver ses conspirations, rapporte le journal sahraoui Moustaghbel.

Des complots qualifiés par le Front Polisario d’aventures aux conséquences incalculables, reflétant l’état d’insouciance, de déception et d’’isolement international vécus par l’ennemi, dénué de légitimité et de logique, écrit le confrère.

L’état-major de l’armée populaire de libération sahraouie fait, à la localité de Bir Lehlou, une évaluation complète de la situation actuelle afin de répondre aux provocations marocaines et de faire face à toutes les hypothèses.

Traduit de l’Arabe par Cridem

Barack Obama à Cuba pour écrire l’histoire

Barack Obama à Cuba pour écrire l'histoireAlexandre GROSBOIS AFP Des touristes posent devant une photo de Obama et Castro, le 19 mars 2016, à l’entrée d’un restaurant à la Havane, la veille de l’arrivée historique du président américain à Cuba Plus Le président américain Barack Obama s’apprête dimanche à tourner une page historique en se rendant à Cuba, un des derniers bastions du communisme avec lequel il entend mettre fin à plus de cinq décennies d’antagonisme forcené. En débarquant dimanche vers 17H00 locale (21H00 GMT) sur le tarmac de l’aéroport Jose Marti à La Havane, M. Obama deviendra le premier dirigeant américain en exercice à venir sur l’île depuis Calvin Coolidge, en 1928. Accompagné de son épouse Michelle et de leurs deux filles Malia et Sasha, il se déplace avec un double objectif: aller à la rencontre du peuple cubain et consolider le spectaculaire rapprochement engagé fin 2014 avec le Cuba de Raul Castro. Promoteur du dialogue en matière de diplomatie, le président américain, qui ira ensuite en Argentine, veut aussi redorer l’image de son pays en Amérique latine, ternie par des années d’interventionnisme dans son ancien pré carré. Dans cette optique, le vieil ennemi cubain constitue le symbole parfait d’une nouvelle relation avec le continent, et, au moment de boucler son second mandat, M. Obama souhaite avancer le plus possible sur ce dossier afin de compliquer tout retour en arrière, quel que soit son successeur en 2017. C’est cet objectif qui a conduit la Maison Blanche à décréter ces derniers mois une série de mesures assouplissant l’embargo imposé à l’île depuis 1962, dont la levée totale dépend du Congrès. La chaîne hôtelière Starwood a annoncé samedi soir avoir obtenu le feu vert du Département du Trésor pour ouvrir deux hôtels à La Havane, devenant la première multinationale américaine à profiter des nouvelles réglementations pour s’installer à Cuba depuis la révolution castriste de 1959. A son arrivée dimanche, le président américain doit se rendre à l’ambassade américaine, puis rejoindre la vieille ville en longeant le Malecon, célèbre boulevard de bord de mer havanais le long duquel de nombreux cubains devraient se masser pour voir passer sa limousine blindée. Dans la soirée, il doit parcourir les rues de la vieille Havane, classées au patrimoine de l’Unesco, puis rencontrer à la cathédrale le cardinal Jaime Ortega. Le temps fort de la visite du président américain sera son discours mardi dans un grand théâtre de La Havane, devant les caméras de la télévision cubaine. Désireux de donner des gages à ses concitoyens, M. Obama a aussi obtenu de pouvoir rencontrer des dissidents mardi, et prévenu qu’il évoquerait “directement” les droits de l’Homme lors de ses entretiens lundi avec Raul Castro, qui a succédé à son frère Fidel voici presque 10 ans. – ‘Donnez-lui une maison!’ – A La Havane, si l’effervescence est palpable, beaucoup de Cubains ayant grandi pendant la guerre froide, bercés par les diatribes anti-impérialistes de Fidel Castro, peinent encore à réaliser que l’impossible va se produire. “Un président des Etats-Unis à Cuba (…) probablement accueilli avec des sourires, des applaudissements et des groupes musicaux! Jamais dans nos rêves ou nos cauchemars nous n’imaginions voire quelque chose de tel de notre vivant”, confie le célèbre écrivain Leonardo Padura, 60 ans, dans le blog d’informations Cafefuerte. En revanche pas de rencontre prévue entre Barack Obama et l’ex “lider Maximo”, 89 ans, si l’on en croit la Maison Blanche. Si les médias cubains n’ont pour l’instant pas accordé une très large couverture à cette visite, les drapeaux américains ont fleuri ces derniers jours dans les rues de la capitale. “Bien-sûr qu’on lui souhaite la bienvenue!”, clame Reinaldo Peres, serveur de 42 ans dans le centre de La Havane. “Je pense qu’il devrait emménager ici, Donnez-lui une maison!”, rigole-t-il, illustrant l’important capital de sympathie dont jouit le président américain à Cuba.

 

rapideinfo.net

Le 20 Mars 2010 -20 Mars 2016, six ans déjà ! Nous ne pouvons pas oublier ce militant des causes justes

altLe 20 mars 2010, une nouvelle terrible nous venait de l’hôpital de Ris Orangis  dans l’Essonne en France, le glas  de cette nouvelle sonna immédiatement partout  en France et en Mauritanie nous annonçant le décès de  notre ami, compagnon de lutte, l’infatigable  militant des Droits de l’homme, l’ex officier Dia  Ousmane.Homme intègre juste ,aimant  voulait d’une Mauritanie réconciliée, non violente et égalitaire  .  Prions à l’occasion de cette date anniversaire pour que l’âme de cet homme pieux, généreux et sociable repose en paix avec l’ensemble de nos morts

Ousmane Dia a été  pendant les moments difficiles de notre lutte à l’intérieur comme à l’extérieur du pays  contre les arbitraires et les injustices une pierre de lance  de nos  mobilisations, de nos revendications légitimes et ne comptait ni son  temps, ni son argent pour hisser et faire connaitre   les dénonciations des crimes commis par le régime  de Maouya Ould Sid’Ahmed à l’opinion nationale et internationale au prix même de sa vie. La sincérité et l’engagement de notre ami Dia Ousmane samba doivent servir beaucoup de générations car son style, son calme, sa gentillesse, son sens de l’écoute lui valent dans son association, l’organisation contre les violations des droits humains  (l’OCVIDH), le surnom de force tranquille.  A cette date anniversaire, nous demandons à tous nos militants sympathisants et amis d’avoir une pensée pieuse pour le camarade Ousmane Dia, Que le  tout puissant lui accorde son pardon et la Jenatul Firadaws. Amen

Les photos qui accompagnent ce petit message illustrent bien la combativité et le militantisme de cet homme hors pair, même avec un bras cassé aux temps forts de la lutte, malgré les difficultés, les contraintes les plus folles ,Feu Dia Ousmane était avec nous sur tous les fronts de la lutte au procès de  Nimes le 01 Juillet 2005 contre le capitaine Ely Ould Dah ou à Dakar en Aout 2005  après le coup d’E tat contre le colonel Taya. L’homme donnait tout son temps et  mettait tous ses biens au profit des causes justes et son exemple est rare de nos jours . Qu’Allah te les rende. Amen

 

Mr Diagana Ibnou Youssouf

OCVIDH

 

 

Le calame

L’ancien N°3 de Alqaeda confirme l’existence d’un accord tacite entre le gouvernement et Aqmi (vidéo)

L’ancien N°3 de Alqaeda confirme l'existence d'un accord tacite entre le gouvernement et Aqmi (vidéo)  Mahfoudh Ould Walid, mauritanien, moufti et ancien n°3 de l’organisation terroriste Al-Qaïda, confirme l’existence d’un accord tacite de « non agression » entre les autorités mauritaniennes et l’organisation terroriste Al Qaeda au Maghreb Islamique, constate-t-on, samedi d’un entretien qu’il a accordé à nos confrères de la chaine privée «Mourabitoun ».

Selon l’ancien N°3 de Alqaeda explique que si l’une des raisons ayant poussé Aqmi à ne pas cibler la Mauritanie. La posture de cette dernière face à l’Opération serval et son refus de joindre les efforts occidentaux à combattre Aqmi lui aurait ainsi évité d’être touchée par les attaques de l’organisation terroriste.

Mahfoudh Ould Walid estime, en effet, que des ententes tacites, sans être formelles, existeraient entre les autorités de Nouakchott et les leaders d’Aqmi.

Il s’est dit satisfait de l’attitude des autorités mauritaniennes dans leur politique de « non agression » avec Aqmi.

L’ancien N°3 de Oussama Ben Laden, connu sous le sobriquet de Alqaeda sous le nom de guerre de «Abou Hafs al Mouritani» avait été arrêté, en Iran, après la débâcle en Afghanistan, avant d’être extradé vers son pays où il a été libéré en 2012.

Un document déclassifié récemment par les Etats-Unis d’Amérique accuse les autorités mauritaniennes d’avoir passé un accord dans ce sens avec Al Qaeda en 2010. Information rejetée par le porte-parole du Gouvernement mauritanien.

mauriweb

Libre Expression. Le Maroc est une puissance occupante du Sahara occidental au mépris de la légalité internationale

Libre Expression. Le Maroc est une puissance occupante du Sahara occidental au mépris de la légalité internationaleMe Takioullah Eidda – Lors de sa dernière visite au Sahara Occidental et aux camps de réfugiés sahraouis, le Secrétaire Général des Nations-Unies, M. Ban Ki-Moon, a qualifié le Maroc de pays «occupant» du Sahara Occidental et l’a invité à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination. Il n’en fallait pas plus pour que le Maroc le qualifie à son tour d’ennemi, dont la position est contraire à son devoir de neutralité.

Pour y voir clair, parcourons les textes des résolutions de l’ONU, adoptées depuis 1960, ainsi que l’avis de la Cour Internationale de Justice (CIJ) de 1975.
A- Résolution 1514 du 14 décembre 1960 relative au droit des peuples colonises de disposer d’eux-mêmes:

«Article 5. Des mesures immédiates seront prises, dans les territoires sous tutelle, les territoires non autonomes et tous autres territoires qui n’ont pas encore accédé à l’indépendance, pour transférer tous pouvoirs aux peuples de ces territoires, sans aucune condition ni réserve, conformément à leur volonté et à leurs vœux librement exprimés, sans aucune distinction de race, de croyance ou de couleur, afin de leur permettre de jouir d’une indépendance et d’une liberté complètes.»

B- Résolution 3458 de 1975, affirmant le droit du peuple sahraoui de décider de son avenir :

«Article 5. Prend acte du rapport de la Mission de visite des Nations-Unies au Sahara Espagnol en 1975, et fait sienne sa conclusion selon laquelle des mesures devraient être prises pour permettre à tous les sahraouis originaires du territoire de décider de leur avenir en toute liberté et dans une atmosphère de paix et de sécurité, conformément à la résolution 1514 (XV).»

C- Avis de la cour international de justice rendu le 16 octobre 1975 niant au Maroc tout droit sur le Sahara occidental :

«La Cour a été saisie des questions sur lesquelles un avis consultatif lui est demandé par une lettre du Secrétaire général de l’organisation des Nations Unies au Président de la Cour datée du 17 décembre 1974 et enregistrée au Greffe le 21 décembre 1974.

Dans cette lettre, le Secrétaire général porte à la connaissance de la Cour que, par la résolution 3292 (XXIX) adoptée le 13 décembre 1974, l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé de demander à la Cour de donner, à une date rapprochée, un avis consultatif sur les questions énoncées dans la résolution.

1. Le Sahara occidental (Rio de Oro et Sakiet El Hamra) était-il, au moment de la colonisation par l’Espagne, un territoire sans maître (terra nullius)?

Si la réponse à la première question est négative,

2. Quels étaient les liens juridiques de ce territoire avec le Royaume du Maroc et l’ensemble mauritanien?

(Réponse à la question 1)

«Quelles qu’aient pu être les divergences d’opinions entre les juristes, il ressort de la pratique étatique de la période considérée que les territoires habités pas des tribus ou des peuples ayant une organisation sociale et politique n’étaient pas considérés comme terra nullius.»

(Réponse à la question 2)

«La Cour conclut que les éléments et renseignements portés à sa connaissance n’établissent l‘existence d’aucun lien de souveraineté́ territoriale entre le territoire du Sahara occidental d’une part, le Royaume du Maroc ou l’ensemble mauritanien d’autre part.

La Cour n’a donc pas constaté l’existence de liens juridiques de nature à modifier l’application de la résolution 1514 (XV) quant à la décolonisation du Sahara occidental et en particulier l’application du principe d’autodétermination grâce à l’expression libre et authentique de la volonté́ des populations du territoire.»
D- Résolution 380 de 1975 contre la «marche verte» du le Maroc:

«Article 2. Demande au Maroc de retirer immédiatement du territoire du Sahara Occidental tous les participants à la marche.»

E- Résolution 37/34 de 1979, condamnant «l’occupation» du Sahara occidental par le Maroc :

«Article 5. Déplore vivement l’aggravation de la situation découlant de l’OCCUPATION du Sahara Occidental par le Maroc et l’extension de cette OCCUPATION au territoire récemment évacué par la Mauritanie

F- Résolution 43/33 de 1988, entérinant l’accord intervenu entre le Maroc et le Polisario pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination:

«Article 6. Se félicite également de l’accord donné le 30 août 1988 par le Royaume du Maroc et le Frente Popular para la liberacion de Sagua El-Hamra y Rio de Oro aux propositions conjointes du Président en exercice de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de l’unité africaine et du Secrétaire général des l’Organisation des Nations-Unies en vue de la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple du Sahara Occidental, organisé et contrôlé par l’Organisation des Nations-Unies en coopération avec l’Organisation de l’unité africaine.»

G- Résolution 658 de 1990, autorisant la désignation d’un envoyé spécial pour le Sahara occidental :

«Rappelant sa résolution 621 (1988) du 30 septembre 1988 par laquelle il a décidé d’autoriser le Secrétaire général à nommer un représentant spécial pour le Sahara Occidental et de demander au Secrétaire général de lui remettre dans les meilleurs délais possibles un rapport sur la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple du Sahara Occidental et sur les moyens à mettre en œuvre en vue d’assurer l’Organisation et le contrôle de ce référendum par l’Organisation des Nations-Unies en coopération avec l’Organisation de l’unité africaine.

(…) Article 2. Approuve le rapport du Secrétaire générale remis au Conseil conformément à la résolution 621 (1988) en vue de régler la question du Sahara Occidental, qui contient le texte intégrale des propositions de règlement telles qu’elles ont été acceptées par les deux parties le 30 août 1988 ainsi qu’un exposé du plan du Secrétaire général en vue de la mise en œuvre de ces propositions.»

H- Résolution 690 de 1991, décidant la mise en place du MINURSO :

«Article 3. Décide d’établir son autorité une mission des Nations-Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental conformément au rapport du 19 avril 1991.»
I- L’avis juridique du conseiller juridique de l’ONU, hans corell, s\2002\161 du 12 février 2002, concluant à l’illégalité de l’exploitation par le Maroc des ressources naturelles du Sahara occidental:

«Il faut donc conclure que (…) si des activités de prospection et d’exploitation devaient être entreprises au mépris des intérêts et de la volonté́ du peuple du Sahara occidental, elles contreviendraient aux principes de droit international applicables aux activités touchant aux ressources minérales des territoires non autonomes.»

J- Conclusion :

Ban Ki-Moon est le Secrétaire général des Nations-Unies, dont les résolutions, comme on vient de les voir, ont qualifié le Maroc de pays «occupant» du Sahara Occidental. Elles ont affirmé aussi, à maintes reprises, le droit du peuple du Sahara Occidental à l’autodétermination suivant la tenue d’un référendum libre et transparent.

Par conséquent, Ban Ki-Moon ne peut et ne doit rester neutre au mépris de la légalité internationale constatée, déclarée et demandée par sa propre organisation et confirmée par la Cour Internationale de Justice (CIJ).

Le Maroc est donc mal placé pour faire des reproches à Ban Ki-Moon à cet égard et les brouhahas dans la rue et devant les micros des médias ne changent rien à cette réalité, devenue si incontournable qu’aucun pays au monde, pas un seul, ne lui a reconnu la moindre souveraineté sur ce territoire.

Pire, le 10 décembre 2015, la Cour Européenne a conclu que les pays membres de l’UE ne peuvent conclurent des accords avec le Maroc relatifs à des biens produits au Sahara Occidental, compte tenu de son occupation illégale de ce territoire.

Maître Takioullah Eidda, avocat
Montréal, Canada

cridem