Daily Archives: 13/03/2016
URGENT -Côte d’Ivoire: Des djihadistes attaquent Grand-Bassam, une dizaine de morts
Dimanche 13 Mars 2016 – Panique totale du côté de Grand-Bassam dimanche midi. Plusieurs djihadistes, peut être dix, de type africain ont attaqué à l’arme de guerre Grand Bassam. Au moins une dizaine de morts, onze à cette heure selon nos informations, et plus de cinquante blessés sont dénombrés comme constaté sur place par KOACI.COM. Des témoins sur place, tous concordants, nous affirment que les individus dont la grande majorité étaient en treillis, criaient des “Allah Akbar” avant de vider leurs chargeurs sur ceux qui se promenaient sur la plage.
Cette zone de plage de la ville côtière située non loin d’Abidjan (30 km à l’est, ndlr), à hauteur du complexe hôtelier dit l’étoile du sud, est très fréquentée les dimanches. Tout indique selon nos informations que les individus auraient tenté de pénétrer ce complexe très fréquenté par les occidentaux et les libanais. Ils ont également attaqué à hauteur de l’hôtel le Paillote, le maquis la Taverne, le Kora Beach et l’hôtel France, également tous fréquentés par le même type de clientèle.
Des corps sans vie, onze au total, africains et occidentaux étaient visibles sur la plage. On dénombre au moins cinquante blessés dont plus de dix graves, tous acheminés en direction de l’hôpital général de la ville et vers Abidjan pour certains. Le mode opératoire rappelle celui des terroristes qui ont frappé sur les plages de Sousse en Tunisie en juin 2015. Des grenades et des munitions ont été retrouvées par les forces de l’ordre.
Deux éléments des deux unités des forces spéciales déployées ont trouvé la mort dans les combats contre les djihadistes Search djihadistes qui ont pris direction de la ville en tirant dans tous les sens pour tenter de fuir. Après le Burkina Faso, alors que le pays était en alerte, l’attaque du jour pourrait apparaitre comme la première attaque Search attaque terroriste islamique sur le sol ivoirien. Depuis la fin de la crise post-électorale, malgré des efforts de réinsertion pour certains, le pays compte encore un grand nombre d’anciens assimilés militaires laissés pour compte et un nombre important d’armes lourdes en circulation. Adriel, Grand Bassam
Auteur: koaci – Seneweb.com
Sénégal: début de la campagne pour le référendum du 20 mars sur la réduction du mandat présidentiel
La campagne pour le référendum sur la révision constitutionnelle au Sénégal, qui prévoit notamment une réduction du mandat présidentiel de sept à cinq ans, a débuté samedi pour une semaine, une brièveté soulignée par l’ensemble des médias, plusieurs journaux titrant sur sept jours chrono.
Le référendum sur ce projet de révision en quinze points est prévu le 20 mars, mais quelque 20.000 militaires étaient appelés à voter par anticipation samedi et dimanche à travers le pays.
Le président sénégalais Macky Sall a annoncé le 16 février la convocation de cette consultation, indiquant qu’après avis du Conseil constitutionnel, la disposition portant sur l’application immédiate du quinquennat au mandat en cours ne figurerait pas dans le projet, et qu’il irait donc jusqu’au bout de son septennat, en 2019.
Des mouvements citoyens font campagne pour le non, accusant le chef de l’Etat d’être revenu sur un engagement pris lors de sa campagne présidentielle en 2012, au cours de laquelle il l’avait emporté sur le sortant Abdoulaye Wade (2000-2012).
Il y a beaucoup de points sur ces 15 points qu’on ne nous a pas bien expliqués, a déclaré à l’AFP Lamine Mbodj, militant de l’opposition, déplorant qu’il n’y ait pas beaucoup de temps pour essayer de faire comprendre aux Sénégalais quel est exactement l’objectif de ce référendum.
Un cadre de la formation d’opposition Grand parti, Mamadou Goumbala, a accusé le chef de l’Etat d’avoir utilisé un subterfuge, un alibi pour dire que le Conseil constitutionnel lui a interdit cette réduction immédiate de son mandat.
Selon un client du grand marché de Médina à Dakar, Ibrahima Guye, partisan du oui, s’ils veulent sanctionner Macky Sall, c’est pendant les élections présidentielle ou législatives, c’est là qu’ils doivent sanctionner Macky Sall. Mais pas avec le référendum.
Parce que les 15 points, ça nous arrange, c’est pas pour Macky Sall. C’est pour nous et pour les générations futures, donc on a besoin de ces 15 points, a-t-il ajouté.
M. Sall a affirmé avoir obligation de se conformer à la décision du Conseil constitutionnel, citant l’article 92 de la Constitution selon lequel les décisions de cette juridiction s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles.
Mais ses détracteurs affirment qu’il aurait pu organiser directement un référendum sans demander l’avis du Conseil constitutionnel ou démissionner au bout de cinq ans pour provoquer un nouveau scrutin présidentiel.
La question de la durée du mandat a pratiquement occulté les autres volets de la réforme, portant également sur les règles électorales, l’élargissement des pouvoirs de l’Assemblée nationale et du Conseil constitutionnel.
©AFP
Romandie News
Après Néma, l’opposition tient son deuxième meeting à Aioun
Après la ville de Néma vendredi, le forum national pour la démocratie et l’unité a tenu un meeting populaire à Aioun samedi.
Les différents orateurs ont axé leurs interventions sur différents sujets comme par exemple la sécurité, le chômage et la gestion des deniers publics dénonçant par la même ce qu’ils ont appelé « les tentatives du pouvoir de faire échouer le meeting ».
A ce meeting ont assisté des dirigeants des partis politiques membres du forum, des militants de la société civile en plus du président en exercice du FNDU, Saleh O. Hanena.
saharamedias