Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 03/03/2016

FLAMNET-AGORA: “CE QUE JE VOIS…” PAR SAMBA THIAM PRÉSIDENT DES FPC.

alt” Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui y assistent  et ne disent rien ». A Einstein.

Dans le contexte de notre pays ce mal prend  divers  visages …

Telle cette ambivalence  et complaisance apparentes  à l’égard du terrorisme  jihadiste  dont nous sommes  le terreau et un des  réfuges.

Tel ce projet ténace  de construction, à marche forcée, d’une Mauritanie qui refuse sa diversité.

Telle cette tare médiévale, anachronique et abjecte qu’est  l’esclavage, toujours vivant.  

Cette imposition violente d’une culture nationale sur toutes les autres,  reléguées aux oubliettes.

Cette volonté pernicieuse à vouloir étouffer le génocide de ould TAYA, au risque de sacrifier toute chance de réconciliation nationale.

Ces nominations de nos conseils de ministres  à caractère ethniciste  et raciste.

Cette Rwandisation  déclarée de  nos Forces armées et de sécurité.

 Cet accaparement à  outrance de tous les secteurs de l’Economie par une seule frange ethnique.

Cette discrimination à ciel ouvert  persistante dans nos Ecoles spéciales.

Cette épuration par blanchissement méthodique, appliqué, de l’Administration, aujourd’hui totalement à genoux.

Cette Université où l’extinction de la filière « français » est méthodiquement programmée, les Profs francophones négro-africains sournoisement  étouffés (***) , et la délocalisation  ‘’des langues nationales ‘’ a la fac destinée, subtilement, à rayer pour de bon  l’institut des langues.   

Ces commissions d’enrôlement monoethniques, chargées de recenser une population pluriethnique.

Cette spoliation  à vaste échelle, continue, des paysans de la vallée du fleuve.

Ces raffles quotidiennes, vexatoires au faciès  des Ouest- Africains qui, par glissement volontaire,  s’abattront  de plus en plus  sur  les Négro-africains.

Ces milices, déguisées, qui, sous l’œil bienveillant de l’Autorité administrative, s’adonnent au tir à la cible, quand le port d’arme  reste  draconiennement restreint  aux autres composantes nationales,****

Toutes Injustices**, en somme, qui  font que les Négro-africains  ont cessé de croire que L’Etat  mauritanien était aussi le leur

Alors que le Pays chemine à grands pas vers l’inconnu, l’élite arabo-berbère, à quelques exceptions,  demeure étrangement silencieuse…  Alors que «  c’est l’heure

 où l’on se lève

où l’on parle

aux siècles , à  l’histoire, à l’Univers » .*****

 “Le  monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal , mais par ceux qui y assistent  et ne disent rien” .

Le courage, nous dit Jean Jaurès, c’est de chercher la vérité et de la dire, c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant.  Il  poursuit  comme dans un serment,

«  … Je  ne plierai pas

     Je ne me tairai pas

     Je ne m’en irai pas en silence

    Je ne me coucherai pas… »,

  Sublime tirade  à méditer  pour  toutes les victimes de l’oppression et de l’arbitraire.

« Le  monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui y assistent  et ne disent rien ».

La lutte continue !

 

Nouakchott , le 4 Mars  2016.

Samba Thiam.

Président des Forces Progressistes du Changement( FPC).

www.flamnet.info

www.flamonline.com

                  

Notes :

  ***-  idem  pour  le cas  des 3  gouvverneurs  arabo- berbères  de  Nouakchott  – la  capitale- , nommés au mépris de  notre  diversité  ! —    Idem  pour les magistrats  et  Avocats négro-africains francophones qui étouffent  à la justice,  

* *Qui donc  dans cette situation “divise le peuple ” ?  Qui , en définitive, versait dans “l’extrémisme” ou dans “le pire communautarisme’’  ? 

**** A l’occasion d’une cérémonie de l’Association de tirs à la cible , un  leader de l’association  eut à  dire   que “le  Prophète recommandait d’enseigner à nos enfants la natation et le tir à la cible”…dans son entendement , me semble-t-il , le Prophète ne devait certainement avoir à l’esprit  tous les petits   mauritaniens , sans distinguo…

***** Tirade de  Maïakovski  contre  Staline’.

 

Le Pacte signé par le président mauritanien avec le diable djihadiste

L’administration américaine a révélé, le 1er Mars, qu’Oussama Ben Laden avait passé un accord en 2010 avec le pouvoir mauritanien. Il sera difficile pour le président mauritanienAziz de s’afficher encore éternellement comme l’allié fidèle des Américains et des Européens contre le péril terroriste dans la région du Sahel.

Le Roi Aziz est nu. En effet, un texte d’Oussama Ben Laden vient d’être déclassifié par l’administration américaine. On découvre qu’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) avait signé ou était en passe de signer, en 2010, un accord de non agression avec le pouvoir mauritanien.

D’après cet écrit dont la très sérieuse agence Reuters a obtenu un double, les amis de Ben Laden s’engageaient à ne pas commettre d’attentats sur le sol mauritanien. En échange et toujours d’après ce document, le gouvernement mauritanien devait cesser de mener des attaques contre les positions d’AQMI.

Solidarités tribales

On comprend mieux comment, dans ces conditions, la Mauritanie a été en gros épargnée par les attentats ces dernières années. Cet accord explique aussi pourquoi le président mauritanien avait refusé, durant l’opération Serval menée en 2013 par la France au Nord Mali, d’apporter la moindre aide militaire au sol à son allié et ami français.

A l’époque, on avait expliqué ce lâchage par les solidarités tribales entre les maures mauritaniens et les communautés arabes ou touaregs maliens. Il était difficile, plaidait-on, pour le pauvre Aziz de se battre contre ses frères et cousins. De plus, la plupart des Imams en Mauritanie, souvent d’obédience salafiste et tolérés par le pouvoir, avaient pris violemment partie dans les mosquées contre l’intervention française.

Aveuglés par leur vision d’une Mauritanie, « rempart contre le terrorisme »,beaucoup dans les entourages gouvernementaux et dans les médias voulaient croire encore à l’agilité tactique du président Aziz, capable d’une main d’abriter une antenne de la DGSE française et de l’autre de caresser dans le sens du poil de la barbe les religieux les plus rétrogrades. A ce jeu là, il faut être autrement plus costaud que ne le sont les dirigeants mauritaniens. Et surtout, il ne faut pas se faire prendre

Duplicités mauritaniennes

Avec la révélation par les Américains d’accords secrets entre AQMI et laMauritanie, ces explications ne tiennent plus. Et la duplicité du pouvoir deNoauakchott apparaît en pleine lumière.

Il ne s’agit pas seulement d’un pacte de non agression, comme certains pays auSahel ont été tentés d’en passer. Ainsi ll’ex président burkinabé Blaise Campaoré avait pu trouver des arrangements avec certains touaregs extrémistes. Il s’agissait pour ce chef d’Etat roué de préserver une la paix sociale sur un territoire bordé par la Libye et le Nord Mali, tout en agissant comme intermédiaire utile pour ses amis occidentaux frappés par des enlèvements d’otages.

En 2010, le président Aziz va beaucoup plus loin. Chaque année, prévoit ce pacte du diable, Nouakchott devait verser une somme allant de 10 à 20 millions d’Euros aux petits soldats d’AQMI pour éviter les enlèvements de touriste, une sorte d’assurance vie contre les prises d’otage. Le djihadiste n’a plus besoin de mouiller la chemise pour enlever des étrangers puis négocier la rançon. D’emblée, ce valeureux guerrier est récompensé.

Mais surtout le gouvernement mauritanien s’engage, dans ce même document, à libérer des prisonniers membres du mouvement. Ce qu’il fera en Mai 2013, lorsqu’un des principaux leaders de l’insurrection au Nord Mali et porte parole d’Ansar Dine (allié d’Aqmi), Sanda Ould Boumama, se réfugie en Mauritanie.

Après quelques mois de détention, il est libéré en 2015 sans avoir jamais été présenté à la Justice. Quant au chef d’Aqmi en Mauritanie et cousin du présidentAziz, El Khadim Ould Semane, il est arrèté en 2008, condamné à mort en 2010 et….toujours en vie.

Dénégations sans surprise
Cité par l’agence Reuter, Haçen Ould Naji, conseiller juridique du président mauritanien, a démenti l’existence d’un quelconque lien de la Mauritanie avec un tel accord. Il devait préciser que « son pays était contre le versement de rançons ou de financements indirects des terroristes ». Effectivement, il n’a pas tort. Il s’agit bel et bien d’une aide directe et non d’un paiement indirect.

Au Mali, le groupe jihadiste Ansar Dine, protégé donc par le pouvoir mauritanien, annonçait, le 29 Février 2016, la création d’un nouveau media communication pour faire connaitre ses prochaines attaques contre l’ONU et l’armée française. C’est sans doute faute de pouvoir se servir d’un étrange agence de presse mauritanienne, l’ANI, protégée par un militaire proche d’Aziz, et qui ne s’est jamais privé ces dernières années de publier les communiqués de l’ensemble des groupes djihadistes de la région.

Au grand dam notamment des Algériens, lors de la prise d’otages d’In Amenas en janvier 2013. Cette « agence » au role trouble s’est toujours fait connaître par la proximité constamment entretenue avec les preneurs d’otages de tous poils

Après la publication de l’accord de 2010, ce canal d’expression des terroristes devrait se faire moins voyant.

Mondafrique

Le commissaire principal de police à la retraite Sall Djibril Zakaria se voit refuser la délivrance d’un passeport mauritanien

altMardi 1er mars 2016, le commissaire principal de police en retraite Sall Djibril Zakaria s’est vu refuser la délivrance d’un passeport par les autorités mauritaniennes par l’entremise de l’Agence nationale pour le registre des populations et les titres sécurisés (ANRPTS),

Sall Djibril Zakaria, a été, comme tout le monde l’a lu dans une « rencontre avec le grand poète et écrivain mauritanien Sall Djibril Zakaria » publiée par Boolumbal le 28/01/2016 « tour à tour Directeur de l’École Nationale de Police, Directeur Régional de la Sûreté de l’Adrar, à Atar, Directeur de la Police Judiciaire, Directeur de la Sécurité Publique et enfin Directeur du Personnel et du Matériel à la Direction Générale de la Sûreté Nationale ». Il représenta, « entre 1968 et 1979, la Mauritanie à de nombreuses assemblées générales de l’Organisation Internationale de Police Criminelle – INTERPOL partout dans le monde (Iran, Mexique, Suède, Canada, Belgique…) ».

« Il fut détaché par la Mauritanie à la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest (la C.E.D.E.A.O.) en qualité de Directeur du Département des Affaires Sociales et Culturelles, basé à Lagos, au Nigeria. Au retour de ce détachement qui dura douze ans, il obtiendra le grade de Commissaire Principal de Police et prendra sa retraite cinq années plus tard, en avril 1999 ».

C’est ce serviteur de son pays qui se voit refuser un passeport qui devait lui permettre d’aller visiter ses enfants aux Etats-Unis.

La raison évoquée : tenez-vous bien : il n’a pas présenté les documents de recensement de ses enfants vivant actuellement aux Etats-Unis !!!!!

Ces derniers, âgés de 42 à 53 ans, vivent avec leurs familles respectives dans ce pays depuis des années.

Après lui avoir signifié qu’il n’obtiendrait pas de titre de voyage pour la raison évoquée plus haut, on lui refusa aussi le remboursement des 30 000 ouguiyas exigés pour l’obtention d’un passeport qu’il avait déposé avec le dossier.

Ce qui veut dire que Le commissaire principal de police à la retraite Sall Djibril Zakaria n’a pas droit à un document de voyage et est interdit de sortie du territoire mauritanien.

Quel est ce pays qui continue à nier les droits fondamentaux de ses citoyens Noirs ?

La Mauritanie

Un pays qui n’a aucune reconnaissance envers ces citoyens Noirs qui ont participé à sa construction ; des citoyens noirs qui ont occupé des postes administratifs importants à un moment crucial de son existence.

Oumar Abdoul LY

le calame

Le gouvernement libyen annonce avoir versé à la Mauritanie 200 millions de dinars pour l’extradition de Senoussi

Le gouvernement libyen annonce avoir versé à la Mauritanie 200 millions de dinars pour l’extradition de SenoussiLe gouvernement libyen aurait versé 200 millions de dinars libyens soit 50 milliards d’ouguiya à la Mauritanie pour l’extradition d’Abdalla Senoussi, le responsable des renseignements en Libye sous le régime du président Kadhafi.

L’information a été révélée par Abdel Vetah Bourwagh Cheloui, membre du congrès national général libyen (parlement).

Le député, dans son livre « des secrets sous la coupole du parlement » cite les propos de l’ancien premier ministre Abderrahmane El Kip, lors de questions orales devant la chambre.

Celui-ci aurait reconnu avoir versé ce montant aux autorités mauritaniennes et aurait ajouté qu’il était disposé à verser davantage pour le récupérer, quitte à puiser dans ses biens personnels.

Selon toujours le livre du parlementaire libyen, l’heure et le lieu de l’opération d’extradition avaient été fixés par les services de renseignement mauritaniens et gardés secret jusqu’au dernier moment.

Abdalla Senoussi serait arrivé à l’aéroport à bord d’un véritable taco alors que la délégation libyenne commençait déjà à avoir des doutes sur l’aboutissement de l’opération.

La version mauritanienne à propos de l’extradition d’Abdalla Senoussi affirme que celle-ci est intervenue à la demande du gouvernement libyen pour des plaintes déposées contre lui devant les juridictions libyennes.

Senoussi qui était la deuxième personnalité du régime de Kadhafi avait été arrêté parles autorités mauritaniennes à l’aéroport de Nouakchott, alors qu’il disposait d’un passeport malien.

Abdalla Senoussi avait occupé plusieurs années durant le poste de responsable des renseignements militaires et avait été l’objet d’un mandat d’arrêt de la cour pénale internationale, pour sa responsabilité dans les évènements de 2011, tout au début de l’insurrection contre le régime de Kadhafi, notamment à Benghazi, Tripoli et Misrata.