Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 14/08/2015

Initiative Pour sauver la Mauritanie : Déclaration

Initiative Pour sauver la Mauritanie : DéclarationInitiative Pour sauver la Mauritanie – Nous, Initiative Pour Sauver la Mauritanie (regroupement de 6 partis), avons appris avec une grande surprise, le refus du ministère de l’Intérieur de reconnaitre officiellement les F.P.C (Forces Progressistes de Changements).

L’Initiative Pour sauver la Mauritanie constate, pour s’en émouvoir, le refus illégal, anticonstitutionnel et non conforme à la loi relative à la reconnaissance des partis politiques. Ce refus est injuste et n’est pas sans rappeler celui du R.A.G.

Pourtant, le président du F.P.C n’a cessé, à maintes occasions, de faire des déclarations verbales et écrites pour affirmer que ce parti, à l’instar des autres, ne cherche qu’à apporter sa contribution dans la recherche de solutions aux problèmes de cohabitation entre les différents pans de la société mauritanienne.

Un tel refus n’est donc pas de nature à réconcilier les mauritaniens et à faciliter une bonne construction de l’unité nationale. Au contraire, il ne fait que confirmer encore davantage ce que les 6 partis, dans leur dernier appel ont toujours dit, à savoir que la communauté négro- africaine de Mauritanie est exclue dans bien des domaines de la vie nationale.

Devant cette forfaiture, pour le moins gravissime, l’Initiative Pour sauver la Mauritanie :

1. Exprime sa solidarité agissante envers ce parti dont le récépissé a été refusé injustement ;

2. Condamne avec la dernière énergie le refus injustifié du pouvoir de reconnaitre le F.P.C ;

3. Invite le pouvoir à revenir, sans délai, sur sa décision illégale et dangereuse pour le pays ;

4. Lance un appel pressant à tous les partis et mouvements politiques, à la société civile, aux syndicats, aux personnalités indépendantes, bref à tous les mauritaniens épris de paix et de justice pour un soutien massif et actif, en usant de tous les moyens légaux pour rendre effective la reconnaissance du F.P.C.

Nouakchott, le 13/08/2015

Les 6 partis

-A.D.E.M.A

-ARC-EN-CIEL (le P.M.C)

-F.P.C

-M.P.R

-P.L.E.J

-U.N.D.D

L’éditorial de Camara Seydi Moussa : L’inévitable tragédie mauritanienne ?

L’éditorial de Camara Seydi Moussa : L’inévitable tragédie mauritanienne ?La Nouvelle Expression – Je reprends ma plume, longtemps restée en hibernation. Une hibernation liée à la mort programmée du journal La Nouvelle Expression. Hélas, ainsi va la vie… une vie de non compromission avec un système de honte et d’ignominie. J’essaye de m’extirper d’une atmosphère d’agonie d’un journal en faillite… oui, La Nouvelle Expression (le journal), est presque mort.

On peut désormais retrouver mes éditoriaux en Online. Comme je l’écrivais dans un passé récent, je suis réellement habité par un sentiment de peur pour la Mauritanie. Une peur bleue quant au devenir immédiat de la Mauritanie.

La Mauritanie, notre pays, me fait peur. Certes, ce n’est pas un sentiment nouveau mais le désarroi devant le rejet du vivre ensemble dans un espace commun de communauté de destin et de relations millénaires me donne des frissons.

La remarque peut être éloquente pour tout Mauritanien attaché à la paix et à la stabilité mais le gain facile et le goulot de strangulation du système contre tous ceux qui sont contre leur façon de conduire la Mauritanie aveugle tout le monde.

Les anciens moufcides et leur protecteur (Maaouya Ould Sid’Ahmed TAYA) nous ont divisés, clochardisés, tués, en multipliant à l’infini les sources de la discorde qui nous tenaillent aujourd’hui. Et les nouveaux moufcides, comme des sangsues, en plus de nous sucer, nous méprisent, respectant en cela le mode d’emploi et la posologie édictés par le désormais (nouveau) protecteur (Mohamed Ould Abdelaziz) des anciens et nouveaux moufcides.

Mais, le danger est aussi ailleurs. Car dans un avenir très proche, la Mauritanie leur survivra. Mais en lambeaux où il faudra tout reconstruire, en premier, les liens entre les personnes de ce même et seul peuple trituré et abêti par ses gouvernants.

Ce système qui vient d’emprunter la pente de sa fin va nous laisser ou laissera une Mauritanie assaillie de dangers de toutes sortes. Si l’histoire de Nouakchott nous renseigne sur un peuple et un peuplement digne et respecté car n’épousant pas de compartimentation abjecte pour l’osmose d’une nation naissante, la géographie de la capitale mauritanienne, aujourd’hui, nous renforce dans l’idée que la déchéance sociale et la fin d’une cohabitation mixte et nationale sont très avancées.

Nouakchott, ce sont les quartiers tribaux, communautaires, régionaux ; tout ce qui fait le terreau de la division. Voici ma peur. Les Mauritaniens s’ignorent car ne communiquent pas suffisamment entre eux ; et ceux qui ne communiquent pas entre eux vivront difficilement ensemble. Ce qui, à la longue, peut conduire au chaos. Que Dieu nous en garde.

L’élite au pouvoir, héritière du système, ne semble pas voir et ne veut pas voir ce phénomène car c’est sa force pour continuer à nous gouverner dans le seul but de nous sucer en pillant la Mauritanie de tout, même du vivre ensemble.

Aujourd’hui, les yeux fermés, les anciens et nouveaux prédateurs du pays rivalisent dans leur course à la richesse : la richesse par le bien public. Et la Mauritanie continue son plongeon inéluctable vers le gouffre de l’inconnu. Un destin tragique auquel on échappera difficilement. Ce destin-là, comme notre présent, n’est autre que le résultat de la culture du mensonge, de la gabegie, de l’ignorance, du mépris…

La culture de l’incivisme et de l’insouciance a atteint un tel sommet qu’on est en droit de se demander si ceux qui nous gouvernent aujourd’hui sont réellement des Mauritaniens.

Ils ont tous de la richesse à l’étranger ! Ils prennent chaque jour des décisions qui contribuent à enfoncer davantage la Mauritanie! Les enfants de ces hommes du pouvoir (le Président, ses ministres et autres) ne vont pas à l’école publique mauritanienne qu’ils magnifient pourtant et dont ils sont chargés de rendre performante ! Un avenir serein de la Mauritanie commence par la suppression de la barrière érigée entre les enfants du pays, dans l’enseignement et même dans la rue.

Mais ce serait trop demander à certains de ce club de joueurs de casino et d’anciens gérants de fast-food, …………. et autres intermédiaires de bourses de voitures. Ces individus qui traînent autant de casseroles que de sombres histoires pensent ainsi reprendre une revanche contre la vie. Et ils ne s’en privent pas… C’est l’histoire des derniers qui sont devenus premiers alors que même dans leurs rêves les plus fous ils ne s’y attendaient !                   

CRIDEM

Non reconnaissance des FPC (ex FLAM) : La constitution à l’épreuve du chauvinisme

 Non reconnaissance des FPC (ex FLAM) : La constitution à l’épreuve du chauvinisme Après un silence de huit mois, les services du ministère de l’intérieur et de la décentralisation ont rejeté la demande de reconnaissance des Forces Progressistes pour le Changement (FPC), ex Forces de Libération Africaine de Mauritanie (FLAM)-issues de la mouvance nationaliste négro africaine.

En fait, cette décision est connue depuis plusieurs jours. Mais la réaction du parti rejetée n’est intervenue que la semaine dernière, à travers l’organisation d’une conférence de presse au cours de laquelle le président, Samba Thiam, a vivement dénoncé une mesure attentatoire aux dispositions de la constitution et à la loi définissant les conditions de création des partis politiques et encadrant leurs activités.

Un véritable déni du droit à l’association, doublée d’une véritable cécité politique. Nouvelle illustration de l’absence de vision de la part « d’un pouvoir qui manipule la loi suivant ses humeurs » selon le leader de l’ancien mouvement en exil. Mr Thiam n’y est pas allé avec le dos de la cuillère et accuse directement le pouvoir.

On peut parier qu’il a raison. Car, la mesure de rejet très certainement venue d’en haut, dépasse bel et bien le cadre « étroit » du ministère de l’intérieur.

Cependant, le leader des FPC et ses amis ont profité de la rencontre avec la presse pour annoncer leur détermination à poursuivre le combat historique entamé depuis 1983, c‘est-à-dire la naissance du mouvement clandestin, devenu la véritable bête noire du régime militaire de Nouakchott pendant les années de braise.

Une organisation rentrée au bercail en 2013, pour mener la lutte de l’intérieur après une trentaine d’années d’exil ponctuée par une répression féroce, qui aura touché la quasi-totalité de la communauté négro africaine, bien au-delà du cercle d’un groupe politique.

Absence de culture démocratique

Le contexte de la Mauritanie reste dominé par l’imagerie populaire « de l’homme fort ». D’où l’image peu reluisante d’un président de la République, qui contrôle tout ce qui se fait au sein de l’administration dans ses moindres détails.

Réalité assumée à travers un entretien avec l’organe panafricain « Jeune Afrique ». Du coup, Mohamed Ould Abdel Aziz restera toujours en première ligne, pour avoir dispensé ses ministres de leur rôle de fusible, comme dans toute République dotée d’institutions.

Mais au-delà des récriminations et des protestations, le refus de délivrer un acte de reconnaissance aux ex FLAM, peu importe le discours et le programme proposé par cette formation, par une administration gémissant sous les bottes d’un pouvoir militaire et façonnée dans la culture du monolithisme depuis plusieurs années, est somme toute logique.

Cette décision est motivée par le rejet de l’autre, c‘est-à-dire tout celui qui ne pense pas comme vous. Elle est dans la logique d’une Mauritanie de l’exclusion.

Comment oublier que nous sommes dans un pays « poussé » vers une démocratie purement formelle par un environnement international (discours de la Baules), qui refuse désormais le parti unique et le régime d’exception.

Ainsi, l’espoir né du renversement du régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed, suivie d’une transition riche en réformes et de l’élection d’un président civil, a été anéanti par un putsch militaire, le 06 août 2008. Un véritable retour à la case départ.

Entre révolution de palais et petit jeu de chaises musicales, la Mauritanie est passée de la main de fer de Taya à une transition gouvernée par son directeur de le Directeur Sûreté Nationale, avant de retomber aujourd’hui sous la férule de l’ex chef de la sécurité présidentielle, faisant ainsi du surplace et même des pas à reculons.

Silence troublant de la classe politique

La décision de l’administration de ne pas légaliser la formation de Samba Thiam et ses amis soulève un vif débat et une réelle polémique. Un vacarme à travers lequel on note un silence troublant de la classe politique à l’exception notable de l’Union des Forces de Progrès (UFP).

Pour le professeur Lô Gourmo Abdoul, vice-président de cette formation, « le refus de reconnaissance des Forces Progressistes pour le Changement (FPC)-ex FLAM, tout comme le refus de les voir tenir en son temps leur congrès et mener leurs activités en toute légalité, constitue une flagrante violation du droit constitutionnel et un acte de provocation attentatoire aux libertés publiques et à la paix civile.

Sur le fond, c’est un acte de pur chauvinisme, alors que ses principaux dirigeants ont été reçus à maintes reprises par les plus hautes autorités de l’Etat.

Il est juste pour tout démocrate sincère de se solidariser avec les FPC et d’exiger le respect de leur droit à mener une vie publique légale à l’instar de toutes les formations politiques du pays ».

Ould Bladi

 

http://www.rmibiladi.com/fr/index.php

 

Mauritanie: un projet de loi sur les associations fait débat

Mauritanie: un projet de loi sur les associations fait débatDes représentants de la société civile et du gouvernement se réunissent jeudi 13 août en fin de matinée pour discuter du projet de loi sur les associations.

Le mois dernier, le Conseil des ministres a approuvé un projet de loi, qui est depuis contesté non seulement par une partie de la société civile mais aussi par les Nations unies. En cause, des procédures d’autorisations préalables à la création d’associations souhaitées par le gouvernement.

En début de semaine, le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits à la liberté de réunion s’est inquiété du projet de loi sur les associations en Mauritanie. Selon lui, ce texte comporte « un risque d’entrave » de la société civile et menace « l’exercice des libertés fondamentales » dans le pays. Le rapporteur spécial pointe également l’absence de consultations avec la société civile.

Une accusation réfutée par le gouvernement mauritanien, qui estime que la société civile a bien participé au processus d’élaboration du projet de loi. Le gouvernement se défend d’ailleurs de toute atteinte à la liberté de réunion. Les autorités de Nouakchott précisent que ce projet de loi doit justement permettre la modernisation ainsi que la professionnalisation de la société civile dans le pays.

« Pour nous, ce texte a été porté par la société mauritanienne. S’il y a quelques OSC ou ONG qui ne se reconnaissent pas dans ce texte, ils font valoir des considérations politiciennes. C’est un projet de loi qui cherche à professionnaliser la société civile mauritanienne. Nous sommes en démocratie, ce texte peut être encore discuté, rediscuté, débattu dans les instances parlementaires », insiste Mohammed el-Mokhtar, le directeur de la presse au ministère chargé des Relations avec la société civile.

Régime déclaratif

Du côté de la société civile précisément, les détracteurs de ce projet de loi se réjouissent de pouvoir participer à une réunion de concertation. Ils plaident pour un système déclaratif qui permettrait aux associations de ne pas avoir à attendre une autorisation de la part des autorités locales ou nationales. Ils considèrent que le système déclaratif va dans le sens des standards internationaux en matière de création d’associations.

C’est le cas de Mohammed Adballah Bellil, président de l’Observatoire mauritanien de la lutte contre la corruption, qui estime que le régime déclaratif « est conforme avec la Constitution mauritanienne et avec la volonté de l’Etat de défendre et de protéger toutes les libertés individuelles et collectives. » Il espère gagner gain de cause durant cette réunion. « Nous estimons que ce projet de loi pourra encore être amendé dans le sens de mieux protéger les libertés d’association et d’organisation ».

Le gouvernement mauritanien souligne qu’une fois approuvé, le projet de loi pourra être amendé. Il devrait être discuté au Parlement mauritanien lors de la prochaine session parlementaire, au mois d’octobre.

 

RFI

L’assemblée nationale adopte les modifications sur la loi réprimant l’esclavage

altL’assemblée nationale a examiné et approuvé jeudi un projet de loi introduisant de profondes modifications à la loi 2007-048 incriminant et réprimant la pratique de l’esclavage, au cours d’une séance plénière qui s’est déroulée mercredi après midi. Le nouveau texte approuvé par une large majorité « concrétise une orientation gouvernementale érigeant l’esclavage en crime contre l’humanité » et répond à la mise en œuvre d’une feuille de route sur l’éradication des formes contemporaines de l’esclavage adoptée en conseil des ministres le 06 mars 2014. Les modifications apportées à la loi de 2007 portent sur « un ensemble de définitions qui facilitent l’application de la loi en se basant sur une terminologie claire et précise relative à l’esclavage. Celles-ci incorporent des infractions prévues par les conventions internationales de lutte contre l’esclavage » et pose clairement le principe de l’imprescriptibilité des crimes incriminés, explique l’exposé des motifs. Elles aggravent les sanctions réprimant les pratiques anciennes et modernes qualifiées «d’esclavage ». Par ailleurs, au plan de la procédure, les nouvelles dispositions instituent des juridictions spécialisées pour connaître des infractions relatives aux pratiques esclavagistes et consacrent l’assistance judiciaire au bénéfice des victimes, ainsi que la gratuité de la procédure. Au-delà du procès pénal, les modifications adoptées jeudi offrent la garantie « d’un dédommagement rapide des victimes de pratiques esclavagistes, nonobstant les voies de recours et impose au juge saisi, de prendre sous le sceau de l’urgence, les mesures conservatoires nécessaires contre les auteurs des infractions » en vue de préserver les droits des victimes. En dépit d’une législation pénale de plus en plus abondante, la question de l’esclavage continue à susciter un vif débat en Mauritanie.

 

le calame