Daily Archives: 10/08/2015
Le MAP dénonce le rejet de la demande de reconnaissance des Forces Progressistes du Changement (FPC)
L’histoire semble condamnée à bégayer en Mauritanie. Nous apprenions ces jours la décision des pontes de la république de ne pas reconnaitre la formation politique des Forces Progressistes du Changement (FPC), en usant des procédés encore une fois irrespectueuse des procédures démocratiques.
Cette décision, s’est basée sur des interprétations fallacieuses de l’article 11 de la Constitution qui stipule que « les partis politiques concourent à la formation et à l’expression de la volonté politique. Ils se forment et exercent leurs activités librement sous la condition de respecter les principes démocratiques et de ne pas porter atteinte par leur objet ou par leur action à la souveraineté nationale, à l’intégrité territoriale, à l’unité de la nation et de la République. La loi fixe les conditions de création, de fonctionnement et de dissolution des partis politiques », ainsi que la loi 91-024 en son article 6 qui dit que « aucun parti ou groupement politique ne peut s’identifier à une race, à une région, à une tribu, à un sexe ou à une confrérie ».
Les autorités par ces décisions scélérates, parachèvent leur projet abject, d’écarter toute contestation crédibles, qui va dans le sens d’exorciser le mal qui plombe le pays depuis des décennies, de restaurer l’égalité entre citoyens et de refonder la démocratie en Mauritanie.
Fidèle à ses idéaux et sa conduite, le Mouvement Autonome pour le Progrès dénonce avec force la décision des autorités mauritaniennes d’interdire le FPC ; condamne avec énergie la politique autiste du chef de l’Etat et de son gouvernement, qui procède à l’exclusion et à la marginalisation systématique d’honnêtes citoyens de la Mauritanie ; réaffirme sa détermination à se mobiliser et à lutter sans répit pour l’émergence d’une société juste et égalitaire, respectueuse de ses différences.
Le Mouvement Autonome pour le Progrès (MAP)
Le ministre de l’agriculture et les mesures de protection du riz national
Face à la situation économique difficile d’un pays saigné à blanc, les responsables se lancent dans une campagne de communication artisanale, avec un inévitable effet boomerang.
Nouvelle illustration avec cette sortie du ministre de l’agriculture, Brahim Ould MBareck Ould Mohamed Moctar, qui s’exprimait vendredi à Kaédi devant les acteurs de la filière rizicole.
En vue de favoriser et de protéger la production nationale de riz et répondre aux aspirations des consommateurs, le gouvernement a pris une série de décisions.
Des mesures qui portent « sur les prix consentis aux producteurs, qui vont désormais de 103 ouguiyas à 80 ouguiyas le kilogramme, la fermeture des frontières nationales aux riz importé, la hausse de la pression des droits de douane sur le riz importé et la création prochaine d’un établissement dédié à l’assurance agricole dont le capital sera détenu par le public, avec la participation des opérateurs privés ».
Un seul discours décousu à travers lequel on prétend avoir fermé les frontières nationales au riz importé, et augmenté la pression des taxes douanières sur la même marchandise.
Nouvelle perle après la bourde du ministre des finances relative à une prétention de couverture de 75% de nos besoins en riz.
le calame
Libre Expression. D’accord ou pas d’accord avec le FPC une injustice de cette taille doit être dénoncée par tout démocrate
Mamadou Diagana – Tout le monde se rappelle encore de ce nom : Les Flam, un mouvement diabolisé, traité de raciste, traité de valet de l’état sioniste, Israël. Les militants ou simples sympathisants de ce mouvement crée en Mars 1983 par les intellectuels Négro-Mauritaniens avec à la clef un manifeste paru en septembre 1986 faisant l’état des lieux de l’exclusion, du racisme et d’autres pratiques dont souffraient les composantes Noires de Mauritanie depuis son accession à l’indépendance avec les statistiques à l’appui du dit document.
Ce manifeste assez révélateur de la grossièreté et de l’ampleur de ces injustices a été une occasion rêvée par le colonel Maouya Ould Sid’Ahmed Taya pour régler ces comptes, le nettoyage dans l’administration, les corps d’armées et paramilitaire, dont étaient en fonction, l’ensemble de ces composantes nationales qui sont les halpular, les soninko, les wolofs et les Bamabana ont été assassinés ou balayés à grande échelle.
Il s’en est suivi les déportations de 1989 puis les tueries extrajudiciaires de 1990-1991, sans oublier le fallacieux prétexte de coup d’état et l’exécution de trois officiers Négro-Mauritaniens le 06 Décembre 1987 à l’aube à Jreida près de Nouakchott, des Lieutenants, Sarr , Ba et Sy tout cela sous le sceau et l’habillage de la haine et de la crainte de l’autre en instrumentalisant l’ administration, l’armée, la police, la gendarmerie, la garde nationale et encore plus grave en politisant l’éducation nationale le socle de l’unité des enfants de la Mauritanie, de l’apprentissage et du savoir.
Après avoir décapité l’écrasante majorité des cadres de ces composantes nationales, il ne restait plus qu’aux autres non résignés et volontaristes, d’organiser la résistance depuis l’étranger, pour une Mauritanie Plurielle débarrassée du racisme de l’exclusion , de la féodalité et de l’esclavage devenus un système de règne et de domination « institutionnalisée » dans toute les instances de gestion et de décisions du pays.
Alors après de longues années d’exil, de dénonciations dans la souffrance et le manque du pays, à l’avènement de l’élection du premier président élu démocratiquement, Sidi Ould Cheikh Abdallahi en 2008, pour ne pas faire un rappel de la transition calamiteuse des officiers putschistes entre 2005 et 2008 et tout le cirque des généraux actuels à la tête de l’état, qui n’avaient apparemment quitté le pouvoir que pour la consommation d’une certaine communication à l’échelle internationale,
Les Flam dont l’actuel président de FPC était son président rencontra le nouveau président élu aux États-Unis, certainement cela fut le début du déclic du retour au pays natal j’avoue que je serai incapable de donner les raisons ni les motifs et les conditions, ceux-ci étant une sauce interne d’un parti ou d’ un mouvement que j’ignore, le seul rappel des faits qui anime mon assertion et la dénonciation sans réserve d’une injustice qui est celle de vouloir se constituer en parti politique garanti pourtant par la constitution et par les lois de ce pays à mille poètes.
Dans mon analyse personnelle, ce que je dénonce en tant qu’esprit libre c’est le refus de reconnaissance d’un parti politique et pourquoi deux poids deux mesures ? Faisons un bref aperçu de quelques événements récents et le sentiment d’injuste apparait net aux yeux.
N’avions pas vu dans ce pays, mes propres amis avec lesquels, j’ai partagé beaucoup de choses, il s’agit des ex-cavaliers du changement Hanana, Mohamed Cheikhna, Ould Mini et tous les autres, créer leur parti politique après un coup d’état sanglant du 08 juin 2003, puis revenir à plusieurs reprises pour la même opération et d’ailleurs un fils valeureux de notre pays, il s’agit du colonel Dayane succombait à l’issue de l’un de ces coups d’état répétés sans que la lumière ne soit encore faite sur les conditions de sa mort .
Si nous devons chercher une logique pourquoi alors deux poids deux mesures ? L’acceptation de HATEM, de TAWASSOUL, de ELWIYAM etc…. et non le FPC de Samba Thiam et le RAG de Biram Ould Dah Ould Abeid.
Nous donnons l’image d’être dans un pays normal mais certaines décisions donnent froid au dos et risqueront l’effritement du peu qui reste pour un pays et de son unité nationale si réellement il en reste…
A travers cette grosse entorse à la démocratie et à la liberté de s’unir, je réitère en tant citoyen ordinaire de ce pays un appel à tous les démocrates, les esprits libres, intellectuels, patriotes et les justes pour uniformiser nos langages de vérités, une vertu que nous pouvons capitaliser pendant les périodes difficiles dans notre pays sans calcul ni référence épidermique, qui en soit, n’est point un programme politique ni une réponse au défi que nous devons relever ensemble .
Je ne demanderai à personne d’être d’accord ou non sur la ligne politique du FPC dont je ne suis pas membre et ignore tout de ce nouveau-né des partis politiques , mais je resterai très sensible à cette injustice que chacun doit intégrer dans son combat, pour que, tous nous vivions dans ce pays les mêmes droits et les mêmes devoirs et sans entrave aux libertés individuelles et collectives.
Je n’ignore pas que les Flam existent à travers les camarades que je vois, entends et rencontre dans le combat de tous les jours ce n’est absolument pas dans mon intention de parler de FPC ou des Flam ou des difficultés passagères engendrées ou même d’offenser une quelconque sensibilité, mais la dénonciation d’une triste réalité, d’une injustice quand il s’agit de la reconnaissance officielle d’un parti issu du milieu Négro-Africain Ou Haratine, les motifs du rejet fusent et ses partis sont immédiatement taxés de racistes, d’incitation à la haine et autres qualificatifs, pas d’ailleurs les moindres.
Par ce cri du cœur, j’appelle tous mes compatriotes notamment les partis politiques de ce pays d’être assez clairvoyants, honnêtes et d’éviter à travers leur engagement, la division, le régionalisme, le communautarisme et d’autres souffrances incalculables car la non reconnaissance engendre les frustrations, les humiliations et la clandestinité finira par s’enraciner et peut être préjudiciable à notre démocratie et à sa stabilité
Les déportations, les tueries extrajudiciaires, l’esclavage, la féodalité et le racisme sont autant de maux qu’ils faut tous ensemble combattre au lieu d’en rajouter par le silence complice des partis politiques, des mouvements et associations des droits de l’homme et société civile.
Sérieusement à travers notre inaction et passivité assez inquiétantes nous donnons l’impression de cautionner un abus, une injustice, nous nous faisons nous mêmes mal,ce n’est point le tant pis pour leurs gueules qui est adaptée à cette situation c’est le refus d’une contagion de ce mal qui pourra toucher n’importe quel parti ou individu qui est à contrecarrer pour baliser merveilleusement le futur.
FPC, FLAM, RAG, ou toute autre demande de reconnaissance dans les règles, rejetée de manière injustifiée doit être l’affaire de tous dans ce pays, ne disons guère c’est bien fait pour leurs gueules, c’est plutôt une entorse à notre embryon de démocratie et c’est bien celle-ci qui en prend un coup.
Ne nous immisçons pas non plus dans les problèmes internes de ces partis et mouvements à l’intérieur et à l’extérieur du pays , en précipitant et prédisant leur décadence et leur échec pour essayer de tirer les marrons d’un jeu politique moribond qu’il faut consciencieusement et énergiquement combattre et parfaire par des actions concertées et uniformisées de tous les fils et démocrates de ce pays.
L’échec de la démocratie c’est l’échec de tous et les problèmes, on en trouve dans tous les partis politiques y compris le parti état l’UPR qui, pourtant se nourrit et s’entretient de l’argent du contribuable mais ces cadres se déchirent et se regardent en chiens de faïence en attendant une opportunité pour chacun, de prouver son existence ou de nuire à tel adversaire encombrant malheureusement c’est le triste sort de nos cadres loin des réalités du pays.
Je lance un appel solennel à tous les partis politiques du pays, APP, RFD, PLEJ, ARC EN CIEL, Tawassoul, UFP, ELWIAM, UNDD, SURSAUT, AJD-MR , HATEM …..ETC…. et aux ONG, FONADH et syndicats de s’unir pour une dénonciation forte et coordonnée car la démocratie y gagnerait très certainement en crédibilité et en perspectives d’avenir . Laissons nos égos et nos positionnements tactiques qui, en réalité nous éloignent de l’intérêt de notre pays et de son avenir. Il ne s’agit point de prendre acte mais de condamner vigoureusement une flagrante injustice.
Si ce combat n’est pas mené, demain ça sera le tour d’un autre parti y compris, une dissolution pour x ou y raison farfelue, alors, ne dites pas cela :« Fontaine je ne boirai jamais dans tes eaux » demain c’est peut être votre tour et à chacun son tour chez le coiffeur.
Ibnou Youssouf Diagana
Militant des Droits de l’homme
Esprit Libre.
cridem