Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 23/08/2015

Mauritanie – Combat pour la liberté : Ce flambeau qui brille comme une étoile est bien notre symbole national


altLe combat sans cesse que mène notre compatriote et notre symbole national, qui n’est que M. Kaaw Mohamedou Touré en exil forcé à l’âge de 20 ans doit être pris en considération par tout homme digne dans ses veines et œuvre pour la démocratie, la liberté, l’égalité et la justice.

Il a quitté la terre natale, tout en refusant de faire de la bassesse face aux autorités de son pays à l’époque. Ce choix n’est qu’une conviction d’un homme fier dans ses veines, agréable, sérieux, généreux, gentille, reconnaissant, sincère, souriant, plein d’humour, franc, loin d’être haineux et toujours égale à lui-même.

Depuis que le citoyen lambda a découvert l’idéal Kaaw Touré. Notre symbole national n’œuvre que pour le respect de la dignité humaine en Mauritanie. Il ne cesse de répéter et de se rappeler de ses mauvais souvenirs, en les décryptant dans ses différentes interventions :
’’ Je pense à mes anciens compagnons des cellules de détention, je pense à ces longues nuits de souffrances dans nos cachots, des nuits de tortures physiques et morales. Je pense à mes compagnons d´exil pendant les années de braise au Sénégal. Je pense à ces nuits difficiles dans des camps des déportés au Sénégal et au Mali.’’

L’incontournable référence mauritanienne pour le combat de la liberté a choisi de mener sa vie pour l’intérêt de tous et pour le bonheur de la Mauritanie. Il ajoute avec conviction : ‘’ Je pense à cette campagne virulente, mensongère, honteuse et éhontée de nos adversaires politiques. Je pense à ces orphelins, à ces veuves, à ces apatrides et à toutes les victimes de l´Etat ethno-génocidaire’’.

Kaaw Mouhamadou Touré est une référence dans plusieurs domaines d’activités professionnelles. Les fruits de son combat sont aujourd’hui visibles en Mauritanie et ailleurs dans le monde. On est en Aout 2015 en Mauritanie.

Au cours de cette année plusieurs cas, liés à la discrimination ont été enregistrés, notamment au sein de l’administration publique.

Cette discrimination n’a fait que donner un coup de pousse au flambeau des FLAM devenu, depuis plusieurs années un symbole du pays dans sa lutte contre les mauvaises pratiques et les crimes contre l’humanité.

Cette lutte se fait à travers un mouvement politique national non racial qui privilégie la négociation et le dialogue pour le respect de la dignité humaine. C’est bien l’organisation des FLAM.

Kaaw Mohamadou Touré et ses camarades ont toujours dénoncés le racisme, l’oppression et l’esclavage en Mauritanie. Cette lutte ne veut pas dire inciter au racisme et ne s’expliquera jamais qu’ils sont contre leur propre pays. On note dans l’une de ses interventions dans la presse internationale.

Il disait : “C´est de l´Apartheid, ce qui se passe dans notre pays’’ Il ajoute, ‘’ nous les Noirs représentons plus de 80% de la population mais nous sommes totalement exclus de tout pouvoir”.

En analysant certaines déclarations ou publications de notre symbole national dans son combat pour la liberté, on constate que le malheur des FLAM est d’avoir dit la vérité trop tôt. Alors, comment expliquez, les slogans de ce combat ? C’est tout simplement être ambitieux pour son pays.

Mouhamadou Kaaw Touré est l’un des cerveaux du mouvement ‘’ FLAM’’ devenus FPC et l´activiste le plus populaire de l´organisation avec le président Samba Thiam. Flamnet, le site des Flam, le Flambeau, l´organe d´information des Flam, c´est encore le fruit du monsieur « Communication » des FLAM.

Il a très tôt compris avec ses camarades des FPC ex-FLAM combien il était crucial de ne pas perdre ‘’ la bataille de la parole’’ en tant qu’enjeu stratégique des plus importants dans leur combat pour la liberté et l’égalité.

Cette organisation n’est qu’une histoire d’une résistance patriotique en Mauritanie. Les FLAM ont bien prouvés leur efficacité et leur résistance pour le bonheur de toutes les victimes du racisme, de l’oppression et de l’esclavage, tout en dénonçant les initiateurs de la souffrance de toute une communauté en Mauritanie.

Ce qu’attire, notre attention dans le combat de notre symbole national, ce qu’il ne cesse de dire : ‘’ Je ne crois pas aussi que notre discours sur le racisme, l´esclavage, les réfugiés, l´identité du pays et l´impunité soit en déphasage avec la réalité du pays. Au contraire il devient de plus en plus audible et plus frappant à l´intérieur comme à l´extérieur.’’

Aujourd’hui, en Mauritanie si on évalue les résultats de plusieurs dossiers traités avec du maquillage et de la comédie, depuis 2005 par la classe politique mauritanienne qui parle dans son ensemble de l´unité nationale, du retour des déportés et du passif humanitaire.

A 95 % de ces dossiers ont été traités dans la souffrance, dans la galère et dans l’humiliation, ou les victimes ont perdu l’espoir de vivre une vie digne dans leur propre pays.

Moussa N’DIAYE
Journaliste
Tél : +222 41 83 33 92
Mél : moudiaye8@gmail.com
Facebook : moussa.ndiaye750
Nouakchott – Mauritanie

Réaction à l’article du colonel Oumar sur la Capitulation (1)/Par le colonel (E/R) Mohamed Lemine Taleb Jeddou

Réaction à l’article du colonel Oumar sur la Capitulation (1)/Par le colonel (E/R) Mohamed Lemine Taleb JeddouLe Calame – En passant en revue la presse de ce 11 Août 2015, mon attention a été retenue par l’article du Colonel Oumar Ould Beibacar. C’est la seconde fois en moins d’une semaine que je vois le nom de mon frère d’armes dans la revue du Calame.

Le premier article que j’avais lu, et qui d’ailleurs n’a pas manqué de susciter des réactions assez vives, suggérait une proposition très controversée sur l’appellation du nouvel aéroport International de Nouakchott. Je croyais avoir compris que ces vives réactions ont été provoquées par l’utilisation d’un vocable que certains lecteurs n’ont pas semblé apprécier.

En effet, le Colonel Oumar a qualifié de “pillards” les auteurs de l’attaque menée par des résistants contre une unité coloniale française. J’avais pensé en rencontrant pour la première fois le terme qu’il avait été utilisé par mégarde, mais la répétition du même vocable à plusieurs reprises dans l’article n’a pas laissé de doute sur l’intention de son auteur.

Je ne voudrais pas aborder ici cette question qui a été traitée en long et en large par des personnes bien mieux documentées sur la question que moi. Je voudrais aussi d’emblée préciser qu’il n’est nullement de mon intention ni de contester le droit d’expression de mon frère d’armes dont la compétence professionnelle, la droiture, la franchise et la culture sont reconnues par tous ceux qui le connaissent et pour lequel j’ai une estime particulière, ni de désavouer sa vision des choses.

Par contre, j’ai estimé nécessaire de donner une opinion personnelle sur la “Capitulation” de mes et des anciens du Colonel Beibacar, pour lesquels le droit d’aînesse impose un certain respect.

Dans l’exposé de mon opinion je traiterais successivement de La légitimité de la guerre du Sahara (1), de la situation de notre armée au moment du déclenchement de cette guerre (2), du retrait de la Mauritanie du Sahara (3), des attaques menées contre l’armée mauritanienne (4), de la nullité de l’accord de paix et de la reconnaissance de la RASD (5) et je ne manquerais certainement pas de formuler certaines autres idées pêle-mêle (6).

1 – De la justesse de la guerre du Sahara

Pendant les 36 années de ma vie que j’ai passées dans l’armée, on ne m’a jamais demandé mon avis sur la justesse ou la légitimité d’une guerre, la seule chose qu’on me demandait était de faire la guerre, sans jamais m’embarrasser du pourquoi. Ce faisant, j’estime qu’il est assez prétentieux de ma part de vouloir juger ici de la légitimité ou de la justesse d’une guerre aujourd’hui.

Toutefois, avec le peu de culture que j’ai acquis sur la question je m’y aventurerais tout de même. Tous ceux qui ont eu à aborder la question s’accordent sur le fait que la guerre est toujours la pire des solutions. Selon Wikipedia, “La doctrine de la guerre juste est un modèle de pensée et un ensemble de règles de conduite morale définissant à quelle condition la guerre est une action moralement acceptable.”

Il est extrêmement difficile de connaitre le motif réel ou supposé d’une guerre qui se cache toujours derrière un casus belli (occasion de guerre).

Un casus belli peut se manifester sous différents aspects: querelles territoriales, franchissement d’une frontière, attentat terroriste sans être exhaustif. Lorsqu’en 1078, les Seldjoukides avaient empêché les pèlerins chrétiens d’accéder à Jérusalem, cela avait déclenché la première croisade.

L’attaque de Pearl Harbor par le Japon en 1941 avait provoqué l’entrée en guerre des USA dans la seconde guerre mondiale, pour ne citer que ces deux exemples. Selon les grands théoriciens, pour qu’une guerre soit juste, elle doit être le fait du prince, elle doit être pour une cause juste, elle doit revêtir une intention droite, elle doit être la solution ultime et elle doit réunir toutes les conditions de succès, pour nous limiter à ces critères les plus cités.

De tous ces critères de justesse, la guerre du Sahara n’en remplissait à mes yeux que deux: celui lié à la simple volonté du prince et celui de la guerre comme ultime solution. La légitimité du Président Moctar Ould Daddah était incontestable, ce qui lui conférait le droit de prendre toute décision qu’il estimait dans l’intérêt de la nation. Toutefois, il y avait beaucoup de zones d’ombre sur les raisons qui l’ont poussé á prendre cette décision.

Il faut reconnaitre que les chefs d’Etats des trois pays concernés par cette question du Sahara, le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie s’étaient rencontrés à plusieurs reprises en vue de trouver un consensus sur la question, dont le sommet du 14 septembre 1970 a Nouadhibou.

Il est important aussi de noter que Boumedienne s’était toujours opposé au partage du Sahara pour des considérations beaucoup plus politiques que juridiques. Dans son livre “La Mauritanie, contre vents et marées” Moctar disait qu’il était persuadé que si Hassan II avait accepté de signer l’accord relatif aux frontières entre l’Algérie et le Maroc, la guerre du Sahara n’aurait pas eu lieu.

Avant la mise en œuvre du partage du Sahara entre la Mauritanie et le Maroc, décidé par l‘accord tripartite de Madrid, Boumedienne avait tout fait pour convaincre Moctar à renoncer à cette entreprise démentielle mais en vain.. Dans sa dernière rencontre avec Moctar à Colombéchar, Boumedienne avait exercé toutes les pressions possibles et imaginables pour faire renoncer Moctar au partage mais rien n y a fait.

Moctar qui restera fidèle a son engagement supportera l’humeur massacrante de Boumedienne. Il n y avait plus aucune conviction chez Moctar quant à la légitimité de la revendication de la Mauritanie sur le territoire Sahraoui. En fait Moctar n’avait plus d’autre choix et la guerre était l’ultime solution, il ne lui restait que le choix de son adversaire: Le Maroc ou l’Algérie.

La décision de Moctar restait essentiellement motivée par une question de principe et de respect de la parole donnée à Hassan II. La fatidique erreur de Moctar était d’avoir laissé le sentiment prendre le pas sur la raison.

Moctar savait pertinemment que la Mauritanie, qui avait été revendiquée jusqu’en 1963 et bien au-delà par le Maroc, ne pouvait avoir une quelconque légitime prétention sur le Sahara Occidental. La justesse de la cause et de la droiture de l’intention s’envolaient en fumée.

Concernant le dernier critère de la justesse de cette guerre, la Mauritanie était manifestement loin de réunir toutes les conditions de succès. L’armée nationale n’était nullement préparée pour cette guerre ni structurellement, ni matériellement.

(A suivre…)

le calame

Divertissement Radicalisé : Le model sénégalais de Politique innovante.

Puisqu’aucun parti n’est porteur d’un projet de société, le Champ politique du Sénégal est investi de partout par des politiciens, déguisés en clowns, jouant aux marchands ambulants d’illusions. C’est à qui sortira le meilleur tour, la plus belle et spectaculaire des prestidigitations. Toutefois, l’imposture n’est rendue possible que par la faute des professionnels de la presse qui ont opté pour la communication au détriment de l’information pour traiter de la chose politique.

Gros plans, angles serrés…. Le Sénégal étouffe sous le discours démagogique  et les piles d’images publicitaires : NPA, NPI, REVA, JAXAY, TAKKAL, YOONU YOKUTE, PSE, des plans et programmes qui sonnent comme des formules magiques,  des incantations inopérantes de DIOUF à Macky. Et  notre capacité d’indignation atrophiée s’illustre régulièrement le long des rassemblements politiques où les citoyens sont invités et s’y rendent comme  s’il s’agissait d’aller à une surprise party.

 L’appel des politiciens au discours radical est devenu une bonne occasion pour s’éclater à se fendre la rate, s’amuser, prendre des selfishes, avoir des vidéos à poster sur sa page facebook. On s’y rend surtout pour les rencontres galantes où jeunes hommes et demoiselles se frottent à l’ombre du « Grand Phallus National »(Freud).

Un meeting politique c’est aussi de l’action, du rire, des éclats de voix, des mots tranchants et peut être du sang qui gicle mais juste pour le FUN ; rien de sérieux.  

L’essentiel est une supercherie que réalisera en studio un bon technicien avec des inserts tirés d’une bonne banque d’archives. La complicité des Cameramen, des photographes et des reporters donnera les dimensions requises et le poids souhaité au rassemblement. Que ne fait-on pas avec le numérique ?

Au Sénégal, la Politique, suffrage universel au 18ème siècle, députés à l’assemblée nationale française en 1914, deux alternances démocratiques depuis l’an 2000, quatre présidents élus et zéro coups d’Etat en 55 ans, ce patrimoine national est dévoué par des Groupements d’Intérêts économiques et des Fan’s club politiques. Les  désormais uniques larrons à tirer leurs épingles du jeu de la grande foire ne portent aucune idée, ce sont des chefs de bandes. Des parrains ou parrainés de mafias pour la conquête  et la  conservation du pouvoir pour jouissances et réjouissances.

 Le Sénégal a fini d’enterrer l’idéologie pour s’embourber dans des alliances et unions contre nature favorisant la transhumance de toutes les hérésies. A chaque conglomérat politique, son propriétaire. Le PDS de Wade, le PS de TANOR, l’AFP de NIASS, Rewmi de IDY, l’APR de MACKY.  Même les petits poucets frustrés déambulent avec leurs tabliers en vantant les mérites de leurs GRAND PARTI, MODEL, engagé en Takhawu TEM et résolu vers PARENA. Le Sénégal se noie dans la cacophonie des 228 partis constitués et légalisés.

La destruction programmée des normes et valeurs dans le domaine politique conduit sous nos yeux au vide du débat politique car le spectaculaire a fini de détruire l’espace public de pensée que ne saurait contenir l’espace médiatique. Sur un quart de page de journal, quinze minutes de temps d’antenne, la préférence va  plutôt pour le « Show ».

Les sujets politiques sérieux ne vendent pas et la « Bête Politique » tient à marquer les esprits quitte à user de slogans creux, d’images fortes de délation, de démagogie, de fourberie et de farberie, (expression ajoutée au Larousse par le Sénégal).

Afin de mieux abrutir l’auditoire, les Politiciens jouent parfois à de fausses empoignades aussi interminables qu’inutiles sur la durée des mandats du Président de l’assemblée nationale et du Président de la République, l’indépendance de la justice, l’ordonnancement judiciaire national, la répression de l’enrichissement illicite, l’envoi de soldats au Yémen. Autant de débats fort passionnants mais  qui ne soulagent pas le pauvre « Goorgolou » et ne remplissent pas le panier de la ménagère.Ces divertissements polluent l’espace public et évitent aux politiciens de débattre des questions essentielles et de présenter au peuple leurs programmes (si jamais ils en ont.)

Face aux dysfonctionnements institutionnels, à la déliquescence des systèmes d’éducation et de formation, devant l’inefficacité des politiques sociales, économiques, agricoles et de santé, le peuple mérite mieux et plus de respect de la part des politiciens. La demande sociale à elle seule aurait dû suffire de rappel à l’ordre et de mis en garde. Mais on pousse l’indécence à son comble en croyant pouvoir toujours impunément manipuler. 2017 n’est pas loin et les sanctions tomberont.  Avec mes sentiments militants.

SENEWEB