Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 13/08/2015

L’Émission “´Fi ESSAMIM” avec Mr Thiam Samba, Président du (FPC) – Al-Mourabitoun Tv

Kaaw Touré's photo.La vérité, rien que la vérité car seule la vérité est révolutionnaire. Merci au président Samba Thiam pour sa brillante prestation. Vive les FPC!
LLC!

A suivre au lien:

https://www.youtube.com/watch?v=QQUl0KjjoVU&sns=fb

 

 

 

Kaaw Touré's photo.

COMMUNIQUE DE LA CAMME:UNE DÉCISION ARBITRAIRE ET INJUSTIFIÉE DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

La coordination des anciens militaires mauritaniens en exil (CAMME) vient d’apprendre le refus de reconnaissance d’un parti politique les FPC en Mauritanie et les raisons invoquées seraient  à la base  d’interprétations fantaisistes et  alarmantes du Ministère public ,de l’article 11 de la Constitution qui stipule que « les partis politiques concourent à la formation et à l’expression de la volonté politique.

Ils se forment et exercent leurs activités librement sous la condition de respecter les principes démocratiques et de ne pas porter atteinte par leur objet ou par leur action à la souveraineté nationale, à l’intégrité territoriale, à l’unité de la nation et de la République.


La loi fixe les conditions de création, de fonctionnement et de dissolution des partis politiques », ainsi que la loi 91-024 en son article 6 qui dit que « aucun parti ou groupement politique ne peut s’identifier à une race, à une région, à une tribu, à un sexe ou à une confrérie »..

 

La CAMME constate un abus et une certaine caricature des  personnages du paysage politique et des luttes sociales en Mauritanie par les autorités administratives pour simplement régler des comptes ou empêcher  les voix discordantes et la contradiction dans les débats nationaux sur les sujets vitaux qui sont l’esclavage ,le racisme, l’exclusion ,la féodalité , la question lancinante des dépossessions  des terres, des déportations et des tueries extrajudiciaires ,l’éducation nationale etc…

 

La CAMME constate avec regret que tous ceux qui font de ces sujets cités plus haut une priorité dans leurs programmes politiques sont stigmatisés ,diabolisés et livrés à un lynchage médiatique or  les réalités et les faits sont têtus.


Source: OCVIDH

MAURITANIE : LES FPC « DEBOUTES » MAIS PLUS DETERMINES

altAprès 9 mois de gestation dans les arcanes du ministère mauritanien de l’Intérieur, la demande de reconnaissance des Forces du Progrés du Changement ( FPC)est finalement rejetée pour des raisons politiques.

Pour les observateurs les FPC tout comme le RAG ( Radical pour une Action Globale) de l’IRA sont pointés du doigt par les autorités de Nouakchott comme étant des extrémistes négro-mauritaniens.Dés cet instant les FPC rentrent dans l’histoire de la même manière qu’elles ont géré leur redéploiement en Mauritanie. Ce deuxième refus de reconnaissance à un parti négro-mauritanien en un laps de temps est la traduction logique de la radicalisation du régime de Ould Aziz. Une bataille juridique ne servirait à rien dans un pays gouverné jusqu’ici depuis 1960 par la classe politique Beydane.

En réalité les observateurs ne sont pas surpris du refus des autorités de Nouakchott de reconnaître les FPC ce nouveau parti né de la scission des FLAM après leur dernier congrés à Nouakchott en 2014. I l aura suffit 9 mois de gestation dans les arcanes du ministère de l’Intérieur pour s’opposer aux forces progressistes naissantes d’un des plus vieux mouvements politiques négro-mauritaniens qui a entamé sa longue marche de liberté depuis plus de trois décennies.Samba Thiam président des FPC et Birane Ould Abeid le président de l’IRA sont devenus en l’espace de quelques années des leaders incontestés de la communauté noire et constituent des ovnis pour la scène du pouvoir mauritanien.Dans un pays habitué à une seule couleur, paternaliste et à forte tendance tribale et régionaliste, ces deux nouveaux chefs ont réussi à incarner à eux deux des partis qui les conduits à leur tête et pour l’anti-esclavagiste et grand défenseur des droit de l’homme aux portes du pouvoir lors des dernières présidentielles.C’est conscient de ce danger que le régime de Ould Aziz s’est tourné résolument vers la radicalisation. La confirmation en a été faite lors de l’investiture du président Ould Aziz réélu pour un second mandat.

Ce nouveau quinquennat lui a permis de passer à la vitesse supérieure en condamnant à deux ans de prison ferme le président de l’IRA et son numéro deux ainsi que le président de l’Association Kawtal très active dans le social en liberté provisoire pour des raisons de santé. Le refus du récépissé aux FPC s’inscrit dans ce processus de diabolisation des partis populaires capables de concurrencer l’UPR et même les vieux partis de l’opposition qui n’ont pas encore réagi à la nouvelle donnant ainsi l’image d’une opposition de contribution au parti de la majorité l’UPR. Quoiqu’il en soit force est de reconnaître que malgré cette nouvelle mesure les FPC sont déjà reconnues par la communauté internationale et beaucoup de leaders d’opinion toute tendance confondue ainsi que des hommes d’affaires mauritaniens et de l’intelligentsia du pays. Ould Aziz ne peut pas prôner une démocratie et appliquer une dictature. C’est un signe supplémentaire d’un mensonge politique et l’instauration d’un régime à caractère raciste.Une bataille juridique c’est à dire faire appel à cette décision ne servirait à rien dans un pays où la justice est verrouillée au profit du premier magistrat.

Bakala Kane

 

Kassataya

Le rejet de la demande de reconnaissance des FPC à la une de la presse

presse-journaux-rimLa presse parue en Mauritanie cette semaine a commenté divers sujets parmi lesquels le refus de l’administration de reconnaître les Forces Progressistes pour le Changement (FPC), une formation de la mouvance nationaliste négro africaine, fondée par les dirigeants des anciennes Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM), rentrées au pays depuis 2 ans, après la répression des années 80/90, suivie d’une trentaine d’années d’exil.
L’Authentique du jeudi consacre  sa une à cette affaire  sous le titre « aucune raison de s’opposer à la création d’un parti politique, si  ce n’est…… ». Après les points de suspension le commentaire du journal  devient plus tranchant « le pouvoir vient de franchir un nouveau pas la négation de la liberté d’expression et d’action, en rejetant la demande de reconnaissance de la formation politique appelée Force Progressistes pour le Changement (FPC) ».
Citant  le président du parti, Samba Thiam , le même organe  ajoute « nous allons continuer le combat ».
Quant à la  manchette du « Rénovateur » un autre quotidien, elle  est barrée par l’annonce de la décision de l’administration, tombée comme « un couperet après huit (8) mois d’attente» et  provoquant « l’indignation » dans les rangs des FPC.  Le même journal  reprend les arguments juridiques développés par Samba Thiam, leader des FPC, pour illustrer « l’illégalité totale de la décision d’un pouvoir qui manipule la loi suivant ses humeurs ».
« Nouakchott-Info » fait également un focus sur « les explications du président des Forces Progressistes pour le Changement (FPC), après le rejet du ministère de l’intérieur ».
Celui-ci  a notamment « lancé un appel à toutes les forces progressistes et aux compatriotes arabo- berbères honnêtes et hostiles à l’arbitraire » pour dénoncer la décision de l’administration.
« Ainsi, la guerre est désormais  ouverte » entre les ex FLAM et le pouvoir, ajoute le même organe.

 

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