Daily Archives: 05/08/2015
Conference de Presse du President des FPC : «L’Etat mauritanien viole ses propres lois »
L’Etat mauritanien viole ses propres lois.
Nous nous battrons jusqu’au bout pour la sauvegarde de nos droits.
Le Gouvernement , à travers le rejet de notre Dossier , est dans l’illegalité totale , tant au plan de la procédure qu’au niveau des raisons invoquées , qui ne reposent sur aucun fondement sérieux .
D’abord par la Procédure : la loi donne deux mois à l’Administration après le dépôt de candidature pour se prononcer sur le fond ( recevabilité ou conformité avec la loi ) .chose que nous a confirmée le Directeur adjoint des affaires publiques en personne, lors de la décharge du dossier Voilà que Le ministère ne répond que 8 mois plus tard …
Ensuite par les raisons invoquées par le Ministre , pour justifier le rejet : Ces raisons ne s’appliquent absolument pas à nous , au regard de notre orientation de politique générale contenue dans le dossier , et de notre Discours qui a toujours plaidé pour l’unité nationale , mais pour une Unité recadrée . ..
Le Ministre s’appuie sur l’article 11 de la constitution qui stipule que « Les partis politiques concourent à la formation et l’expression de la volonté politique. Ils se forment et exercent leurs activités librement sous la condition de respecter les principes démocratiques et de ne pas porter atteinte par leur objet ou par leur action à la souveraineté nationale, à l’intégrité territoriale, à l’unité de la nation et de la République . La loi fixe les conditions de création, de fonctionnement et de dissolution des partis politiques » fin de citation.
Quant à l’article 06 de la loi 91-024 il dit « Aucun parti ou groupement politique ne peut s’identifier à une race , à une région , à une tribu , à un sexe ou à une confrérie ». Nous ne nous sentons absolument pas concernés par ces dispositions , ni à travers notre liste des membres fondateurs ( dans le dossier ), ni par notre orientation de politique générale qui ne tombe pas sous le coup de ces dispositions !
Enfin l’ordonnance en question est de type déclaratif, mais le ministère de l’intérieur ‘s’entête à conditionner l’existence légale de tout parti à la délivrance de récépissé, non requis par la loi.
Le régime du Président Abdel Aziz est dans l’illégalité totale au regard de toutes ses dispositions . Il viole les textes de lois en vigueur, ou les utilise comme bon lui semble, suivant ses humeurs du moment .
Nous contestons cette décision injuste , arbitraire du Pouvoir qui nous frappe , à travers un général qui cherche à perpétuer un système discriminatoire , inique . Nous allons donc la combattre de toutes nos forces . Nous ne renoncerons pas à nos droits .
Nous avons cherché publiquement à travailler à ciel ouvert , à intégrer la légalité qu’il nous refuse , Le Président Abdel Aziz devient, en conséquence, seul responsable de ce qui pourrait en découler .
Nous lançons un appel à toutes les forces vives , aux partis politiques progressistes , aux compatriotes arabo-berbères honnêtes ,hostiles à l’arbitraire , soucieux du respect et de l’application des lois tout court , pour nous apporter leur soutien agissant .
Forces Progressistes du Changement (FPC)
8 Aout 2015
L’Editorial du calame : Vacances à l‘eau
Finies les vacances. Deux petites semaines en tout. Tellement courtes qu’on ne les a même pas vues passer. Quinze jours au cours desquels beaucoup de choses se sont passées. Un voyage présidentiel à Milan, à l’occasion de la journée de la Mauritanie à l’Exposition universelle. Au moins cinq ministres furent également du déplacement pour tenter de « vendre » la Mauritanie.
Dont plus personne ne veut. Entre terrorisme, absence de justice indépendante, pressions fiscale et douanière, arnaques en tout genre, les investisseurs répugnent à une aventure qui a coûté cher à bien d’autres. La société BUMI se mord encore les doigts d’avoir cru au fer mauritanien. Tout comme Xstrata qui a déjà plié bagages.
Les sociétés espagnoles, qui construisaient des immeubles pour la SNIM, à Zouérate et Nouakchott, ont disparu dans la nature, les laissant en l’état. Tasiast s’apprête à opérer une seconde compression de son personnel et menace de fermer boutique, si les prix de l’or ne montent pas et si l’on continue à en faire une éternelle vache à lait.
Qu’avons-nous raté d’autre ? La réunion des chefs d’Etat de la Grande muraille verte. « Un mensonge continental », pour reprendre les termes d’un confrère. Cinq présidents ont passé 24 heures à Nouakchott pour parader avec leur homologue local, se donner bonne conscience et se dire que ce sont eux les promoteurs de cette idée de génie qui freinera, pour toujours, l’avancée du désert.
La 129èmesession du conseil d’administration de l’Asecna et son conseil des ministres. Notre guide éclairé sait apparemment bien recevoir. Mais, tout comme l’ivresse, la joie de l’accueillite est bien éphémère. Tôt ou tard, il faut bien revenir sur terre. Et la terre, ces derniers jours, est bien mouillée. Comme chaque hivernage, Nouakchott se noie.
On nous avait pourtant promis que cette année ne serait pas comme les autres. Un comité interministériel fut même mis en place pour prendre les mesures nécessaires afin d’éviter de tels désagréments aux populations.
Quelques goudrons, surélevés, sont effectivement hors eau… aimablement conviée à inonder les concessions des riverains ! Plusieurs quartiers, dont les sols sont parcourus de fils électriques rafistolés, sont privés d’électricité. Et l’on y voit soudain danser les petits enfants qui vont nu-pieds sur le sable mouillé : ça chatouille le courant quand la Somelec voudrait bien qu’il arrive !
Bref, la pluie est bien arrivée, les ministres évitent les flaques, le Président voyage, préside, rectifie, toujours bien au sec, lui, et nos vacances… elles sont à l’eau !
Ahmed Ould Cheikh
Le calame
CONFÉRENCE DE PRESSE DES FPC: L´ETAT MAURITANIEN VIOLE SES PROPRES LOIS
Nous nous battrons jusqu’au bout pour la sauvegarde de nos droits
Le Gouvernement, à travers le rejet de notre Dossier, est dans l’illégalité totale, tant au plan de la procédure qu’au niveau des raisons invoquées , qui ne reposent sur aucun fondement sérieux.
D’abord par la Procédure : la loi donne deux mois à l’Administration après le depôt de candidature pour se prononcer sur le fond (recevabilité ou conformité avec la loi ), chose que nous a confirmée le Directeur adjoint des affaires publiques en personne, lors de la décharge du dossier Voilà que Le ministère ne répond que 8 mois plus tard.
Ensuite par les raisons invoquées par le Ministre, pour justifier le rejet : Ces raisons ne s’appliquent absolument pas à nous, au regard de notre orientation de politique générale contenue dans le dossier, et de notre Discours qui a toujours plaidé pour l’unité nationale, mais pour une Unité recadrée.
Le Ministre s’appuie sur l’article 11 de la constitution qui stipule que « Les partis politiques concourent à la formation et l’expression de la volonté politique. Ils se forment et exercent leurs activités librement sous la condition de respecter les principes démocratiques et de ne pas porter atteinte par leur objet ou par leur action à la souverenaité nationale, à l’intégrité territoriale, à l’unité de la nation et de la République. La loi fixe les conditions de création, de fonctionnement et de dissolution des partis politiques » fin de citation .
Quant à l’article 06 de la loi 91-024 il dit « Aucun parti ou groupement politique ne peut s’identifier à une race, à une region, à une tribu, à un sexe ou à une confrérie ». Nous ne nous sentons absolument pas concernés par ces dispositions, ni à travers notre liste des membres fondateurs ( dans le dossier ), ni par notre orientation de politique générale qui ne tombe pas sous le coup de ces dispositions !
Enfin l’ordonnance en question est de type déclaratif, mais le ministère de l’interieur s´entête à conditionner l’existence légale de tout parti à la délivrance de recépissé, non requis par la loi .
Le régime du Président Abdel Aziz est dans l’illégalité totale au regard de toutes ses dispositions. Il viole les textes de lois en vigueur, ou les utilise comme bon lui semble, suivant ses humeurs du moment.
Nous contestons cette décision injuste, arbitraire du Pouvoir qui nous frappe, à travers un général qui cherche à perpétuer un système discriminatoire, inique. Nous allons donc la combattre de toutes nos forces. Nous ne renoncerons pas à nos droits.
Nous avons cherché publiquement à travailler à ciel ouvert, à intégrer la légalité qu’il nous refuse, Le Président Ould Abdel Aziz devient, en conséquence, seul responsable de ce qui pourrait en découler .
Nous lançons un appel à toutes les forces vives, aux partis politiques progressistes, aux compatriotes arabo-berbères honnêtes, hostiles à l’arbitraire, soucieux du respect et de l’application des lois tout court, pour nous apporter leur soutien agissant.
La lutte continue!
Nouakchott le 05 août 2015.
Les Forces Pogressistes du Changement.