Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 28/12/2014

2014, une année noire pour la sécurité du transport aérien

Crédit: Flickr @ Dani Sardà i Lizaran.INFOGRAPHIE – Les accidents à répétition ont déjà provoqué plus de 730 décès contre 210 en 2013. La disparition de l’A320 d’AirAsia est le troisième drame pour une compagnie aérienne de Malaisie cette année.

La disparition dans la nuit de samedi à dimanche d’un vol AirAsia entre l’Indonésie et Singapour est une nouvelle occurence à ajouter à la série des drames qu’a connue l’aviation en 2014. Au moins quatre évènements significatifs sont à relever: en mars, la disparition pure et simple du Boeing 777 de la Malaysia Airlines reliant Kuala Lumpur à Pékin puis en juillet, la destruction en vol du Boeing de Malaysian Airlines au-dessus de l’Ukraine ainsi que les crash d’un MD 83 de Swiftair, opéré pour le compte d’Air Algérie, au-dessus du Mali et d’un ATR 72-500 de TransAsia Airways à Taïwan.

Il faut aussi ajouter à cette série plusieurs autres crashs survenus ces derniers mois au Népal, au Kénya, au Niger, en Zambie et au Soudan. Ces accidents à répétition feront de 2014 une des années parmi les plus meurtrières du transport aérien.

Au total, plus de 730 personnes ont déjà péri en prenant l’avion cette année. Soit bien plus que lors du dernier pic de 2012 et ses 414 décès liés à un accident d’avion, plus de quatre fois plus que ceux enregistrés (210 morts) en 2013, par l’Association internationale du transport aérien (IATA). Et enfin, plus que la moyenne de 517 décès par an enregistrés dans le monde, lors des cinq dernières années.

La route a tué 3 268 personnes rien qu’en France en 2013

Ce triste record de 2014 ne doit cependant pas faire oublier – et cela peut sembler paradoxal alors que l’émotion est forte ce dimanche – que l’avion reste le moyen de transport le plus sur au monde. Mais contrairement à l’automobile qui tue plus – 3268 morts en 2013 rien qu’en France – chaque accident d’avion est spectaculaire, comporte une dimension internationale et intervient dans un univers – le ciel – qui n’est pas naturel à l’être humain.

Pour autant, jamais l’avion n’avait si peu tué. Le taux mondial d’accident d’avion à réaction de fabrication occidentale en 2013 était de 0,41, soit un accident pour 2,4 millions de vols. «C’est le plus bas de l’histoire de l’aviation», selon l’IATA dans son dernier rapport sur la sécurité aérienne. «De 2009 à 2013, ce taux s’est amélioré de 14,6 % par rapport à la moyenne sur cinq ans, qui s’élève à 0,48», souligne le rapport.

L’Europe est la région la plus sure

Le taux d’accident et de décès restent très faibles en regard des plus de 3 milliards de passagers qui ont pris l’avion sur 36,4 millions de vols, en 2013. Ces statistiques doivent aussi se lire dans le cadre d’un marché du transport aérien en croissance (+4,8 % par en moyenne) et d’une flotte mondiale qui a doublé de taille tous les quinze ans en moyenne. Elle compte aujourd’hui 20 910 appareils en service dans le monde et devrait encore doubler, selon la dernière étude de marché de Boeing, dans les vingt ans à venir.

Par région, le rapport de l’IATA désigne l’Europe comme la plus sure en matière de transport aérien avec un taux d’accident inférieur à la moyenne mondiale en 2013 de 0,15 ; devant l’Amérique du Nord (0,32). En revanche, parmi les régions les plus dangereuses malgré de nets progrès, l’IATA désigne l’Afrique avec un taux d’accident de 2,03 contre 4,55 en 2012 et la CEI (Communauté des états indépendants) qui a vu son taux d’accidents s’aggraver à 2,09 contre 0,00 en 2012. «La CEI affiche la pire performance», note l’IATA.

infographie avion accident crash tgv

 

le Figaro.fr

 

 

INFOGRAPHIE – Les accidents à répétition ont déjà provoqué plus de 730 décès contre 210 en 2013. La disparition de l’A320 d’AirAsia est le troisième drame pour une compagnie aérienne de Malaisie cette année.

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La disparition dans la nuit de samedi à dimanche d’un vol AirAsia entre l’Indonésie et Singapour est une nouvelle occurence à ajouter à la série des drames qu’a connue l’aviation en 2014. Au moins quatre évènements significatifs sont à relever: en mars, la disparition pure et simple du Boeing 777 de la Malaysia Airlines reliant Kuala Lumpur à Pékin puis en juillet, la destruction en vol du Boeing de Malaysian Airlines au-dessus de l’Ukraine ainsi que les crash d’un MD 83 de Swiftair, opéré pour le compte d’Air Algérie, au-dessus du Mali et d’un ATR 72-500 de TransAsia Airways à Taïwan.

Apostasie/Mauritanie: la défense fait appel

altLes avocats d’un jeune Mauritanien incarcéré depuis près d’un an pour un écrit considéré comme blasphématoire envers le prophète Mahomet et condamné à mort cette semaine pour apostasie par un tribunal du nord-ouest de la Mauritanie ont interjeté appel, a indiqué dimanche une source judiciaire.

Les défenseurs de Mohamed Cheikh Ould Mohamed, 29 ans, ont saisi vendredi la Cour d’appel de Nouadhibou, ville où il est détenu depuis le 2 janvier, a précisé sous couvert d’anonymat cette source jointe sur place.
M. Ould Mohamed – également identifié comme Cheikh Ould Mohamed Ould Mkheitir – a été reconnu coupable d’apostasie et condamné à mort le 24 décembre par la Cour criminelle de Nouadhibou. Le tribunal lui reprochait d'”avoir parlé avec légèreté du prophète Mahomet et enfreint aux ordres divins” dans un article publié brièvement sur des sites Internet mauritaniens en janvier 2014.

Avant et durant son procès, il s’est repenti tout en niant l’accusation à son encontre, selon des sources judiciaires.
Devant la cour, il a expliqué qu’il n’avait pas l’intention de critiquer le Prophète, mais de défendre une composante sociale “mal considérée et maltraitée”, la caste des forgerons (“maalemines”), dont il est lui-même issu, traditionnellement au bas de l’échelle sociale.

Ses avocats, commis d’office, sont très discrets sur leurs activités autour de ce procès dont le verdict a provoqué des manifestations de joie.
En interjetant appel, la défense espère obtenir “une application moins rigoureuse des textes, surtout que le Code pénal prévoit des conditions atténuantes en cas de repentir”, a indiqué la source judiciaire jointe dimanche.
Une source proche du parquet de Nouadhibou a toutefois mis en doute la sincérité de la contrition formulée par M. Ould Mohamed.
“Le prévenu n’a pas exprimé un repentir en bonne et due forme. Un repentir au conditionnel n’en est pas un au regard de la loi”, a-t-elle dit à l’AFP dimanche.
Pour elle, ces “différences d’appréciation de la forme du repentir au regard du Code pénal mauritanien et leurs conséquences pour l’avenir jurisprudentielles risquent de constituer l’essentiel des débats qui marqueront le procès en appel” dont la date reste à fixer.

La Mauritanie est une République islamique où la charia (loi islamique) est en vigueur mais dont les sentences extrêmes comme les peines de mort et de flagellation ne sont plus appliquées depuis environ trois décennies.
La peine de mort n’y est pas officiellement abolie mais la dernière éxécution remonte à 1987, selon Amnesty International.

 

le figaro.fr