Monthly Archives: April 2014
Condoléances des FLAM à la Communauté mauritanienne de France
Très cher Camarade Boubacar DIAGANA, chères braves amazones de la diaspora mauritanienne de France, très chère Mariame Kane, Vous familles KANE, SY,… du Tooro, de la Mauritanie et du Sénégal, Néné Bana est partie, mais ses bons et beaux souvenirs nous restent. Elle a vécu digne, courageuse et elle nous a quitté en combattante digne et courageuse. Nous ne l’oublierons pas.
Très chères braves amazones de l’AFMAF, ce terrible chagrin, la section Flam Europe de l’Ouest le partage avec vous.
Très cher Boubacar DIAGANA, camarade éploré, nous, Forces de libération africaines de Mauritanie-Europe de l’Ouest, te sommes solidaires dans cette terrible épreuve. A ta famille, aux familles KANE et SY de Tékane,nous présentons nos condoléances émues.
Néné vit et vivra toujours en nous. A sa mémoire, Au juste qu’elle a été, notre reconnaissance éternelle.
Repose en paix Néné.
La lutte continue.
Secrétariat Presse et Communication
Flam-Europe de l’Ouest.
FLAMNET-ACTU: Mise en place du bureau provisoire de la ligue des femmes FLAM.
L´Assemblée générale de la ligue des femmes des Flam s´est tenue hier jeudi 24 avril 2014 au siège du mouvement. Le bureau provisoire suivant est proposé et validé par l’assemblée:
• Présidente d’Honneur : Kadiata Sangaré.
• Présidente : Aminetou Wane.
• Vice-présidente : Sala Haidara.
• Secrétaire Générale : Coumba Diarra.
• Secrétaire générale adjointe : Racky Wane.
• Trésorière : Rougui Sow.
• Trésorière Adjointe : Kadia Watt.
Secrétaire chargée à l’organisation : Ba Diallo.
Secrétaire à l´organisation adjointe : Hapsa Mbow.
Secrétaire chargée des relations extérieures : Adama Thiam.
Secrétaire adjointe chargée des relations extérieures : Haby Kébé.
Commissaire aux comptes : Hapsatou Dioulde Sow.
Commissaire aux comptes adjointe : Ramata Watt.
Nous remercions l’ensemble des militants et militantes qui se sont mobilisés pour faire de cette rencontre une réussite.
Le bureau se caractérise par l’engagement et l’abnégation des militantes proposées qui ont toutes été acclamées par l’assemblée générale.
Aux camarades élues nous souhaitons bonne chance et nos vives félicitations à la direction du mouvement d’avoir pu organiser une telle manifestation dans le climat qui prévaut dans notre pays.
La lute continue!
MAMOUDOU TALL.-FLAMNET-MAURITANIE.
LE CALAME:Marche des rapatriés du Sénégal: Le cortège a déjà franchi 18 km
Partis du carrefour de la route Boghé- Rosso, ce vendredi matin, à 9 heures, les marcheurs, rapatriés du Sénégal, ont fini de boucler dix-huit des 65 Km séparant Boghé d’Aleg. Joint, vers 13 H 30 mn, par le Calame, Wane Mamadou secrétaire national chargé de la jeunesse et des droits de l’homme, du mouvement des FLAM et ancien responsable du camp de N’Dioum (Sénégal), au milieu des marcheurs, nous apprend que le cortège, composé d’une centaine de personnes a été fortement renforcé par des populations du site de Houdalaye, sur la route d’Aleg-Boghé où hommes femmes, vieillards et personnes handicapées se sont joints au cortège. L’ambiance est bonne et le climat clément, mentionne M Wane qui signale qu’au poste de contrôle, Km 16, sur la route d’Aleg, la gendarmerie a procédé à la vérification des papiers des marcheurs et en a retenu un dont les papiers, laissés au village, ne vont pas tarder à lui parvenir dans la journée. Le responsable des FLAM note la forte détermination des marcheurs face à la chaleur, mais aussi à tous les autres entraves qui pourraient se dresser sur leur chemin.
L’association des rapatriés du Sénégal a initié cette marche pour protester contre les conditions de vie de ses membres. En effet, selon le président de cette association, «depuis notre rappariement du Sénégal, le gouvernement n’a réalisé aucune des promesses qu’il nous avait faites. Les rapatriés installés dans les sites qui constituent 90% des populations déportées en 89 (éleveurs, paysans et pêcheurs confondus) vivent toujours dans une situation de galère lamentable et insupportable. Ils sont jusqu’à présent, soit sous des hangars ou soit dans des cabanes de fortune, exposés aux intempéries et à la misère impitoyables avec deux vaches laitières seulement comme indemnisation. Quant aux fonctionnaires, l’administration n’a pas intégré tout le monde et même ceux qui en avaient eu la chance, n’ont pas, non plus, connu de reclassement, ni d’indemnisation à nos jours ».
Les marcheurs vont parcourir près de 400 km pour rallier Nouakchott, la capitale.
LE CALAME.
Retour au bercail du pape du Sopi : Wade, le pari d’un «23 juin bis», une revanche sur l’histoire
Mobilisation tous azimuts, retransmission en direct à la télé de sa descente d’avion, Abdoulaye Wade menace et ne lésine pas sur les moyens en vue d’une démonstration d’envergure à son retour à Dakar, ce mercredi 23 avril. Un accueil populaire que le PDS et ses membres envisagent comme une démonstration de force, dont l’objectif principal est de faire chanceler le pouvoir de Macky Sall.
23 juin 2011, 23 avril 2014, la revanche sur l’histoire ?
C’est un retour qu’Abdoulaye Wade lui-même qualifie de « hautement politique ». Plus ou moins similaire à son retour à Dakar en 1999, veille de la présidentielle de 2000. Il peut être interprété aussi comme une volonté de l’ancien président sénégalais de prendre sa revanche sur l’histoire, de réussir un « 23 juin » bis qui a été fatal à son régime. L’éternel opposant devenu président ne chercherait pas à reconquérir un pouvoir qu’il a perdu il y a deux ans : Wade voudrait avant tout, faire du spectacle, assurer le show : jauger sa popularité (intacte?) auprès des Sénégalais, et dire aux électeurs qu’ils se sont lourdement fourvoyés en votant pour Macky Sall en 2012.
En fin politique, la conjoncture, les difficultés quotidiennes lui servent d’arguments pour porter haut et fort un message dont il voudrait une diffusion large voire planétaire. En effet, plusieurs médias sénégalais ont fait l’écho, hier, d’une conversation téléphonique entre Abdoulaye Wade et un président de groupe de presse, en vue d’une retransmission en direct à la télévision de sa descente d’avion. On n’est pas loin, ici, d’une théâtralisation d’un retour au bercail longuement préparé.
Mais le contexte actuel n’est pas le même, différent de celui du 23 juin 2011, date précurseur et symbole de la chute du pouvoir d’Abdoulaye Wade qui orchestra un passage en force pour faire voter, à l’Assemblée nationale, une loi qui élit à la fois le président de la République et son vice-président. Une mobilisation populaire sans précédent avait alors empêché le vote de la loi et donné naissance au Mouvement du 23 Juin (M23).
Entre temps, les libéraux ont perdu le pouvoir et se sont retrouvés dans l’opposition. Traqués par le pouvoir de Macky Sall dans le cadre de l’enquête sur l’enrichissement illicite qui a conduit à l’arrestation suivie de l’emprisonnement de plusieurs d’entre eux, dont Karim, le fils d’Abdoulaye Wade détenu depuis un an. Son procès annoncé pour le mois de juin, ne serait que l’autre procès d’Abdoulaye Wade lui-même : en sa qualité d’ancien chef d’Etat, il bénéficie d’une immunité et donc ne peut être poursuivi.
« Les Sénégalais ont comparé le régime actuel avec le mien et ont tiré les conclusions qui s’imposent »
Revigorées par le retour annoncé en grande pompe de leur mentor, le pape du Sopi comme il aime à se faire appeler, les troupes libérales veulent y croire et ne ménagent aucun effort en vue le réussir le pari de la mobilisation. Leur ambition, montrer et démontrer à l’opinion, nationale et internationale à quel point le pouvoir de Macky Sall est impopulaire : il emprisonne des adversaires politiques et réprime les manifestations publiques. Tel est la bataille que compte livrer le Parti démocratique sénégalais, avec à sa tête, l’ancien président Wade qui, alors au pouvoir, avait, curieusement, usé des mêmes méthodes et recours pour asseoir sa politique et réduire au silence ses opposants. Aujourd’hui, c’est lui-même qui dénonce ces mêmes méthodes.
Mais il y a un risque que la manifestation du PDS ne soit pas autorisée, que Wade et Cie soient contraints de se replier au niveau de leur permanence sur la VDN, s’ils ne seraient pas tentés comme par le passé, de braver la mesure d’interdiction de marcher, en défiant l’autorité qui redoute des troubles à l’ordre public. Un cocktail explosif qui toutefois risque de plonger le pays dans une campagne électorale avant l’heure, et d’entraîner une recrudescence de la violence politique après l’accalmie que connait le Sénégal depuis la présidentielle de 2012 qui a porté Macky Sall à la magistrature suprême.
« Il y a un fort mécontentement : les Sénégalais ont comparé le régime actuel avec le mien et ont tiré les conclusions qui s’imposent », constate Abdoulaye Wade dans un entretien avec Le Monde. Sans le dire, l’ancien chef de l’Etat va faire de la récupération politique et tenter de cristalliser sur le président Macky Sall et son pouvoir, tout ce mécontentement populaire.
Réussira, ne réussira pas, time will tell !
Source: seneweb
Mobilisation tous azimuts, retransmission en direct à la télé de sa descente d’avion, Abdoulaye Wade menace et ne lésine pas sur les moyens en vue d’une démonstration d’envergure à son retour à Dakar, ce mercredi 23 avril. Un accueil populaire que le PDS et ses membres envisagent comme une démonstration de force, dont l’objectif principal est de faire chanceler le pouvoir de Macky Sall.
23 juin 2011, 23 avril 2014, la revanche sur l’histoire ?
Loupe du ‘Le Rénovateur’ : Les faits sont têtus !
Le Rénovateur Quotidien – En politique comme pour le reste les jeux et méthodes utilisés sont pareillement bien ancrés dans les esprits. Ici on ne vient pas à un domaine pour changer le cours de l’histoire.
On ne s’embarrasse ni ne s’offusque des erreurs commises dans l’exercice d’une activité quel que soit son importance et ses impacts dans la vie des mauritaniens. Etre leaders politique est d’abord un prestige dont on veut s’affubler pour paraitre et non pour être pleinement en vue d’assumer toutes ses responsabilités.
C’est pourquoi nos hommes politiques ont du mal à se construire une personnalité forte et respectée dont la parole compte et les consignes ont vocation à être obéies. Ailleurs quand un dirigeant politique s’exprime dans certaines circonstances, c’est toute la République qui bouge. Quand une crise s’installe la vie des citoyens est en profondément marquée.
Mais les leaders politiques jouent pleinement leurs rôles pour tenter de ramener les choses à l’ordre. Chez nous et c’est malheureusement devenu une mauvaise tradition, la politique tue les espoirs et vide la scène de sa valeur.
Nous avons encore à faire avec des dirigeants imbus de leur personne venus par hasard et qui se maintenaient hier par la force des armes et aujourd’hui par le truchement de la démocratie. En réalité rien n’a changé dans la prise du pouvoir.
A partir de Taya le palais présidentiel est devenu majestueux, les privilèges du président accrus et les avantages accordés à l’armée plus grandioses. Le départ de Taya n’a pas totalement opéré une rupture avec sa période. Politique armée et pouvoir continuent de faire bon ménage.
L’Etat providence fait corps avec la volonté d’un homme de gérer à sa convenance les affaires de la République. Les institutions parlementaires marchent au rythme de la saga tracée par l’homme de la situation.
Une majorité docile impose à la minorité fragile ses lois. Et ainsi sont entérinés sans coup férir les décisions des deux chambres. Dans ces conditions tout président dispose de tous les pouvoirs d’agir comme un roi.
Une démocratie perd ses attributs quand ses facultés vitales sont étouffées par des forces inhibitrices. Dans les pays où le peuple a appris à élire librement ses hommes par les urnes, la démocratie est de ce qu’il y a de plus admirable dans la vie d’une Nation.
Les élus sont soumis à l’obligation des résultats. Dans ce contexte quand un dirigeant ment à son peuple il doit s’attendre à des sanctions exemplaires. Dans les démocraties travesties, celui qui veut se maintenir au pouvoir a tous les pouvoirs de rester tant qu’il possède les moyens nécessaires pour mater les révoltes populaires.
Nous ne sommes pas loin de ce schéma en Mauritanie. Les mauritaniens se disent très souvent que la logique classique d’un pouvoir tyrannique n’a pas changé même avec la démocratie.
Taya est parti mais son empreinte est restée. Le contraire nous ferait vivre un changement politique où l’alternance ouvrirait la voie à l’arrivée au pouvoir d’une nouvelle classe politique pour qui la culture et le savoir doivent commander l’intelligence d’une Nation qui cherche à changer son destin.
Et où il n y a pas de place aux opportunistes et aux arrivistes aux dents longues et pointues. Mais en Mauritanie les faits sont têtus pour que la volonté du peuple prenne le dessus par des choix souverains.
Cheikh Tidiane Dia