Daily Archives: 03/04/2014
Tournée dans la Mauritanie du Sud: le président des FLAM rencontre le président Sidi Ould Cheikh Abdallah
Un des moments les plus forts de la tournée du président des FLAM le camarade Samba Thiam dans les provinces du Waalo, le Tooro et le Brakna est certainement aussi sa visite de courtoisie avec sa délégation au président déchu Sidi OULD Cheikh Abdallah dans son village natal Lemden (Aleg). Nous reviendrons sur le grand succès de ce voyage et de cette rencontre avec les populations du Sud dans nos prochaines éditions.
La lutte continue.
La manifestation de Bruxelles: La déclaration commune de la diaspora mauritanienne
L’objet de notre démarche touche des dizaines de milliers de citoyens mauritaniens en Europe et dans le monde, c’est pour ces raisons que la Diaspora Mauritanienne en Europe et se permet de vous exposer les problèmes rencontrés par les citoyens mauritaniens.
Historique du recensement en Mauritanie
Le recensement de la population lancé le 28 novembre 2010 en Mauritanie par le Gouvernement en vue de doter notre pays d’un fichier d’état-civil plus fiable dans le prolongement de 1998, s’est révélé dans des conditions et modalités d’application humiliant et discriminant contre les mauritaniens noirs. Toutefois dès le début du recensement, nous avons constaté que le recensement a été systématiquement utilisé à des fins politiques tendant à écarter notamment la population noire de Mauritanie, toute tendance confondue, en la mettant en position de présumé étranger dans leur propre pays. C’est ce qui expliquent les violentes contestations ayant eu lieu en Mauritanie faisant des victimes en particulier des enfants dont un jeune du nom de Lamine Mangane sauvagement abattu par des policiers de notre pays. Cet enrôlement a été contesté dans sa méthode discriminatoire en France, en Europe, aux Etats Unis et partout dans le Monde.
Contexte actuel en Europe
C’est dans ce contexte particulièrement lourd qu’une commission de recensement a été crée en France. Cette commission logée dans les locaux de l’Ambassade de Mauritanie a commencé ses opérations d’enrôlement. Ces opérations se sont révélées humiliantes, juridiquement contestables et politiquement condamnables.
Ensuite, les conditions exigées aux mauritaniens d’Europe ne nous paraissent pas acceptables parce que ladite Commission exige pour procéder à l’enrôlement, que le candidat soit en possession d’une carte de séjour établie par les autorités du pays dans lequel il réside. Or nous considérons que le citoyen en possession d’un passeport, d’une pièce d’identité ou même d’une copie intégrale établie valablement par des autorités mauritaniennes compétentes doit pouvoir se faire recenser d’autant plus que ce dernier se déroule dans l’enceinte de l’ambassade de la Mauritanie. La question est de savoir : comment un pays qui, pour justifier de la véracité des documents qu’il a lui-même établis, doit demander le titre de séjour d’un pays étranger ? Ce qui nous permet aujourd’hui de nous poser de sérieuses questions sur l’indépendance de notre administration nationale.
Nous constatons avec regret qu’aussi bien en Mauritanie qu’ici, ce recensement vise à écarter le maximum de mauritaniens noirs du registre de l’Etat civil donc à terme, de nous priver de la nationalité mauritanienne pour devenir malgré nous des apatrides. Nous avons identifié beaucoup d’expatriés mauritaniens noirs qui ne peuvent plus voyager faute de passeport, d’autres qui devraient renouveler leur titre de séjour en France et qui vont par conséquent tomber dans la clandestinité avec toutes les conséquences qui en découlent.
En effet, Ould Abdoul Aziz a montré clairement que son régime est dans la loyauté la plus radicale au système raciste et esclavagiste qui dirige la Mauritanie depuis les indépendances. De par sa politique, les décisions qu’il a prises depuis son accession à la magistrature suprême par un coup de force, conforté par des élections douteuses, notre président a prouvé que son intention n’est pas de créer les conditions politiques d’une société mauritanienne apaisée et réconciliée avec elle-même.
C’est dans ce sens que l’on peut bien observer le cynisme avec lequel, il dirige la Mauritanie. Il s’agit bien d’un pilotage à vue aveugle et irresponsable. La politique menée par le président mauritanien est une politique criminelle, raciste et barbare.
L’humiliation au quotidien des populations de la vallée, la marginalisation des cadres et de l’élite de la communauté africaine noire, les conditions inhumaines et indignes dans lesquelles végètent les rapatriés du Sénégal, devenus réfugiés dans leur propre pays, illustrent l’ampleur de la volonté politique d’Ould Abdoul Aziz d’écraser la communauté noire mauritanienne. Aucun geste de bonne volonté, aucun signe de respect ni d’espoir ne sont adressés aux populations noires.
Aujourd’hui, le président mauritanien a décidé de poursuivre une politique de répression, de terreur et d’expropriation qui rappelle les années sombres des massacres, des exactions, des disparitions extrajudiciaires, des déportations et d’extermination des populations noires.
Il est clair que la logique génocidaire est de retour. L’entêtement d’Ould Abdoul Aziz est à la hauteur de ses ambitions négationnistes dont les preuves sont plus qu’évidentes avec son recensement qui est un point d’honneur de sa politique et une expression de sa détermination à prouver aux yeux de son opinion, sa haine de la composante noire mauritanienne.
Il ne faut pas se tromper, Aziz est notre adversaire le plus opposé à l’expression de notre dignité, de notre existence et de notre appartenance à la Mauritanie. Il est l’héritier le plus zélé de la politique sanguinaire et barbare d’Ould Taya. Le racisme et le cynisme de l’actuel président ne sont plus à prouver. Il s’est dénoncé lui-même par ses gestes, ses faits, ses décisions et ses déclarations.
Toute sa politique montre son animosité contre les populations noires. Ould Abdoul Aziz n’est pas satisfait des réalisations de la dictature d’Ould Taya. Il s’est ainsi engagé à en découdre avec les protestations, les revendications et la colère des africains noirs de Mauritanie.
Forts de ce constat, Nous Diaspora mauritanienne D’Europe
-Exigeons, la suppression immédiate et sans délai de la carte de séjour pour le recensement pour les mauritaniens de l’étranger.
– Dénonçons avec force et conviction le caractère discriminatoire et épuratoire de ce recensement et qu’il soit mis fin sans délai à cette situation avant qu’elle ne devienne incontrôlable.
– Exigeons l’arrêt des expropriations et la restitution des biens spoliés à leurs prpriotaires Attirons l’attention de la communauté internationale, l’Union Européenne en particulier de la volonté du Gouvernement mauritanien de nous priver de notre droit en tant que citoyen mauritanien.
-Exigeons le règlement définitif et sans délai des problèmes lies aux passifs humanitaires pour faire valoir ce que de droit.
Enfin lançons un appel solennel à toutes les forces vives de la nation, aux amis et sympathisants, aux organisations Syndicales et de défenses des droits l’Homme de se mobiliser afin de mettre fin à cette situation humainement, juridiquement et politiquement inacceptable.
Fait à Bruxelles par la Diaspora Mauritanienne d’Europe
Le Mercredi 02 avril 2014
FLAMNET-ACTU- Mauritanie : la diaspora sur le pavé à Bruxelles contre Ould Aziz
Des milliers de mauritaniens sont descendus dans la rue à Bruxelles le 2 avril dernier à l’appel de la diaspora négro mauritanienne pour manifester leur colère contre le président mauritanien et président en exercice de l’organisation panafricaine venu assister au sommet UE-Afrique consacré à la Centrafrique. La diaspora entendait protester contre la politique raciste et l’impunité en Mauritanie.C’est l’enrôlement discriminatoire qui exige la carte de séjour des mauritaniens dans les capitales européennes qui exacerbe les manifestants.Beaucoup d’entre eux sont aujourd’hui des sans papiers.Un signal fort à Ould Aziz à quelques mois des présidentielles.
Le président mauritanien est depuis le 2 avril à Bruxelles où il co préside en tant que président en exercice de l’organisation panafricaine le sommet UE-Afrique consacré à la crise centrafricaine.C’est le moment choisi par la diapora pour manifester sa colère contre la politique raciste de Nouakchott et l’impunité des criminels des événements de 89 à 91. Ils étaient des milliers à battre le pavé pour protester contre l’enrôlement discriminatoire engagé depuis deux années par le gouvernement de Ould Laghdaf. Les manifestants entendaient faire savoir leur ras-le-bol notamment sur les exigences de la carte de séjour qui font des milliers de mauritaniens dans les capitales européennes des sans papiers. Cette situation ne semble pas émouvoir les autorités de Nouakchott . Les ambassades concernées continuent de faire la sourde oreille aux revendications des travailleurs et des organisations non gouvernementales nationales de la diaspora. Les sit-in hebdomadaires à l’ambassade de la Mauritanie à Paris n’ont pas abouti à des résultats concrets mais la diaspora espère qu’à travers cette convergence à Bruxelles que leur message sera entendu. Elle ne pointe pas seulement le recensement biométrique discriminatoire mais également l’impunité des criminels dans les évènements de 89. Un manque de volonté politique du régime de Ould Aziz qui explique en grande partie l’échec de la réconciliation nationale vingt cinq ans après la déportation de près de 100 000 négro mauritaniens vers le Sénégal et le Mali. 24 soldats négro mauritaniens exécutés sans procès à Inal en 90. Plus d’une centaine de villageois de Sori Malé enterrés dans des fosses communes. Bilan lourd dont le principal responsable l’ancien président Ould Taya est toujours exilé au Qatar et ne semble pas être inquiété malgré les démarches des associations pour les droits de l’homme dans la capitale belge pour le traduire à la CPI . Les victimes mauritaniennes ne désespèrent pas pour autant.
A Bruxelles les mécontents mauritaniens veulent envoyer un signal fort pour les droits de l’homme et pour la liberté et pour une autre Mauritanie plurielle et plus juste. Un symbole de défiance à la politique menée depuis juillet 2009 et de courage pour la diaspora qui ne compte pas en rester là. Il n’y a rien d’autres à faire que de continuer à affirmer l’importance du règlement du passif humanitaire condition sine qua non de la paix et de la justice sociale en Mauritanie. A trois mois des présidentielles cette mobilisation à l’étranger qui coïncide avec un sommet UE-Afrique vient à point nommé pour que cette injustice qui est commise à l’égard d la communauté négro mauritanienne soit connue par la communauté européenne voire internationale présente à ce sommet UE-Afrique.
Yaya Chérif KANE-Journaliste.
Présidentielle JUIN 2014 : Le compte à rebours a commencé !
Plusieurs indicateurs politiques, économiques et statistiques confirment la tenue inéluctable des futures élections présidentielles à leur date constitutionnelle, correspondant selon des juristes au 7 juin 2014.
Le gouvernement a déjà été très clair sur cette question, précisant à travers son porte-parole, le ministre de la communication et des relations avec le parlement Me Sidi Mohamed Ould Maham, l’organisation de ces échéances dans les délais légaux.
Par ailleurs, le train d’inaugurations entrepris par le Président de la République Ould Abdel Aziz dont le lancement samedi dernier dans la vallée de Rosso du programme d’aménagement de 3260 hectares de terres arables d’un coût d’environ 33 millions de dollars US, est financé par l’Etat sur fonds propres est aussi un autre argument fort de cet échéancier irréversible.
Un cap où l’homme fort de Nouakchott semble être à l’heure actuelle le seul favori de la course, avec des challengers inexistants, sinon à des lustres de leur capacité politique d’associer les électeurs raisonnant suivant la tribu, la région ou les sous, à leurs projets de société.
Les tentatives vaines menées par le Premier ministre Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf auprès de leaders de partis politiques pour amorcer un dialogue sont toujours aléatoires, servant d’aplomb positif à la locomotive de l’UPR pour assurer le plébiscite de la course effrénée de son idole vers la magistrature suprême.
Au niveau de l’état civil, le lancement jeudi passé du Ravel s’inscrit dans l’optique permettant d’assurer un fichier électoral opérationnel dans les 70 prochains jours.
Au fur et à mesure que cette date approche, le scénario des dernières élections législatives et municipales boycottées par la COD se met en place, créditant l’actuel système d’une victoire écrasante à la future présidentielle face à des opposants qui refusent toujours de tirer les enseignements de leur auto exclusion du jeu politique, permettant au système qu’ils combattent de renforcer sa mainmise sur toutes les articulations de l’Etat.
Non loin de ce dialogue impossible, intervient cette initiative pour la réconciliation nationale annoncée hier dimanche en grandes pompes par des Imams, Oulémas, juristes, journalistes et personnalités indépendants. Objectif : esquisser une nouvelle vision pour l’organisation d’élections présidentielles consensuelles. Un appel louable qui doit bénéficier d’ouïes attentionnées chez les acteurs politiques de tout bord.
Toutefois, si les organisateurs de cette initiative ont appelé à la protection de la sécurité, de la stabilité et du développement national, ils ont invité également le pouvoir et l’opposition à un dialogue politique global aboutissant à l’organisation d’élections présidentielles consensuelles dans les délais constitutionnels légaux et garantissant la neutralité de l’administration et la reconnaissance par tous des résultats sanctionnant ces élections.
Une initiative à priori à distance égale entre tous les pôles politiques, mais dont l’appel clair à la tenue des élections en juin 2014, peut susciter certaines réserves de la part de l’opposition, laquelle, tenace à des conditions pour entrer dans la compétition présidentielle peut l’indexer de lobby.
Un réseau de politiciens manipulé par des mains invisibles, jouant malicieusement le jeu du pouvoir en place pour mieux sensibiliser l’opinion sur une élection irréversible, à laquelle, on dira demain, le fait accompli, la COD a été conviée mais a refusé de participer pour éviter l’humiliation. Une scénario sans appel qui se met petit à petit en place, sans possibilité de déviation ni intérieure ni extérieure.
Md O Md Lemine
Source : Le Rénovateur Quotidien
Manifestation cet après midi à Bruxelles des Mauritaniens d’Europe
La Diaspora Mauritanienne d’Europe, contrairement à ceux qui se sont présentés devant Mohamed Ould Abdel Aziz,a manifesté cet après midi devant le parlement européen à la place de Luxembourg pour protester à la face du monde des conditions d’enrôlement d’Europe.
Des slogans comme touche pas à ma nationalité, non à l’impunité, à l’expropriation et au racisme ont été scandés.
Rappelons que la place de Luxembourg est symbolique pour les mauritaniens de Belgique pour y avoir corrigé les serviteurs de Ould Taya. Une déclaration a été lu par un des manifestant avant de se disperser dans le calme. Voici le contenu de la déclaration:
L’objet de notre démarche touche des dizaines de milliers de citoyens mauritaniens en Europe et dans le monde, c’est pour ces raisons que la Diaspora Mauritanienne en Europe et se permet de vous exposer les problèmes rencontrés par les citoyens mauritaniens.
Historique du recensement en Mauritanie
Le recensement de la population lancé le 28 novembre 2010 en Mauritanie par le Gouvernement en vue de doter notre pays d’un fichier d’état-civil plus fiable dans le prolongement de 1998, s’est révélé dans des conditions et modalités d’application humiliant et discriminant contre les mauritaniens noirs.
Toutefois dès le début du recensement, nous avons constaté que le recensement a été systématiquement utilisé à des fins politiques tendant à écarter notamment la population noire de Mauritanie, toute tendance confondue, en la mettant en position de présumé étranger dans leur propre pays. C’est ce qui expliquent les violentes contestations ayant eu lieu en Mauritanie faisant des victimes en particulier des enfants dont un jeune du nom de Lamine Mangane sauvagement abattu par des policiers de notre pays. Cet enrôlement a été contesté dans sa méthode discriminatoire en France, en Europe, aux Etats Unis et partout dans le Monde.
Contexte actuel en Europe
C’est dans ce contexte particulièrement lourd qu’une commission de recensement a été crée en France. Cette commission logée dans les locaux de l’Ambassade de Mauritanie a commencé ses opérations d’enrôlement. Ces opérations se sont révélées humiliantes, juridiquement contestables et politiquement condamnables.
Ensuite, les conditions exigées aux mauritaniens d’Europe ne nous paraissent pas acceptables parce que ladite Commission exige pour procéder à l’enrôlement, que le candidat soit en possession d’une carte de séjour établie par les autorités du pays dans lequel il réside. Or nous considérons que le citoyen en possession d’un passeport, d’une pièce d’identité ou même d’une copie intégrale établie valablement par des autorités mauritaniennes compétentes doit pouvoir se faire recenser d’autant plus que ce dernier se déroule dans l’enceinte de l’ambassade de la Mauritanie.
La question est de savoir : comment un pays qui, pour justifier de la véracité des documents qu’il a lui-même établis, doit demander le titre de séjour d’un pays étranger ? Ce qui nous permet aujourd’hui de nous poser de sérieuses questions sur l’indépendance de notre administration nationale.
Nous constatons avec regret qu’aussi bien en Mauritanie qu’ici, ce recensement vise à écarter le maximum de mauritaniens noirs du registre de l’Etat civil donc à terme, de nous priver de la nationalité mauritanienne pour devenir malgré nous des apatrides. Nous avons identifié beaucoup d’expatriés mauritaniens noirs qui ne peuvent plus voyager faute de passeport, d’autres qui devraient renouveler leur titre de séjour en France et qui vont par conséquent tomber dans la clandestinité avec toutes les conséquences qui en découlent.
En effet, Ould Abdoul Aziz a montré clairement que son régime est dans la loyauté la plus radicale au système raciste et esclavagiste qui dirige la Mauritanie depuis les indépendances. De par sa politique, les décisions qu’il a prises depuis son accession à la magistrature suprême par un coup de force, conforté par des élections douteuses, notre président a prouvé que son intention n’est pas de créer les conditions politiques d’une société mauritanienne apaisée et réconciliée avec elle-même.
C’est dans ce sens que l’on peut bien observer le cynisme avec lequel, il dirige la Mauritanie. Il s’agit bien d’un pilotage à vue aveugle et irresponsable. La politique menée par le président mauritanien est une politique criminelle, raciste et barbare.
L’humiliation au quotidien des populations de la vallée, la marginalisation des cadres et de l’élite de la communauté africaine noire, les conditions inhumaines et indignes dans lesquelles végètent les rapatriés du Sénégal, devenus réfugiés dans leur propre pays, illustrent l’ampleur de la volonté politique d’Ould Abdoul Aziz d’écraser la communauté noire mauritanienne. Aucun geste de bonne volonté, aucun signe de respect ni d’espoir ne sont adressés aux populations noires.
Aujourd’hui, le président mauritanien a décidé de poursuivre une politique de répression, de terreur et d’expropriation qui rappelle les années sombres des massacres, des exactions, des disparitions extrajudiciaires, des déportations et d’extermination des populations noires.
Il est clair que la logique génocidaire est de retour. L’entêtement d’Ould Abdoul Aziz est à la hauteur de ses ambitions négationnistes dont les preuves sont plus qu’évidentes avec son recensement qui est un point d’honneur de sa politique et une expression de sa détermination à prouver aux yeux de son opinion, sa haine de la composante noire mauritanienne.
Il ne faut pas se tromper, Aziz est notre adversaire le plus opposé à l’expression de notre dignité, de notre existence et de notre appartenance à la Mauritanie. Il est l’héritier le plus zélé de la politique sanguinaire et barbare d’Ould Taya. Le racisme et le cynisme de l’actuel président ne sont plus à prouver. Il s’est dénoncé lui-même par ses gestes, ses faits, ses décisions et ses déclarations.
Toute sa politique montre son animosité contre les populations noires. Ould Abdoul Aziz n’est pas satisfait des réalisations de la dictature d’Ould Taya. Il s’est ainsi engagé à en découdre avec les protestations, les revendications et la colère des africains noirs de Mauritanie.
Forts de ce constat, Nous Diaspora mauritanienne D’Europe
– Exigeons, la suppression immédiate et sans délai de la carte de séjour pour le recensement pour les mauritaniens de l’étranger
– Dénonçons avec force et conviction le caractère discriminatoire et épuratoire de ce recensement et qu’il soit mis fin sans délai à cette situation avant qu’elle ne devienne incontrôlable.
– Exigeons l’arrêt des expropriations et la restitution des biens spoliés à leurs prioritaires
Attirons l’attention de la communauté internationale, l’Union Européenne en particulier de la volonté du Gouvernement mauritanien de nous priver de notre droit en tant que citoyen mauritanien.
Exigeons le règlement définitif et sans délai des problèmes lies aux passifs humanitaires pour faire valoir ce que de droit.
Enfin lançons un appel solennel à toutes les forces vives de la nation, aux amis et sympathisants, aux organisations Syndicales et de défenses des droits l’Homme de se mobiliser afin de mettre fin à cette situation humainement, juridiquement et politiquement inacceptable.
Fait à Bruxelles par la Diaspora Mauritanienne d’Europe
Le Mercredi 02 avril 2014
Source: cridem