Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 16/04/2014

Non à la parodie du dialogue ! Halte à la comédie !

Non à la parodie du dialogue ! Halte à la comédie !Le pseudo dialogue politique qui devait être sauvé in extremis lundi soir dernier, c’est finalement révélé au fur et à mesure une simple parodie de négociations destinée à leurrer une opinion naïve.

Un public qui continue de croire à tous les cirques de concertations joués publiquement toutes ces dernières années entre le pouvoir et ses opposants , avant que leurs masques ne tombent l’un après l’autre.

Un dialogue intermauritanien présentant le fond d’une coquille vide dés lors où les principaux concernés par ces concertations étaient tous aux abonnés absents de ces discussions décisives pour l’avenir du pays. En effet, comment des pourparlers sincères, importants, déterminants peuvent-ils se tenir à l’absence du chef de file de l’opposition et omniprésent leader politique Ahmed Ould Daddah ?

Passons cette condition. Comment, des concertations peuvent-elles être constructives, ouvertes, imprégnées de tolérance et patriotisme, mettant l’intérêt général au dessus de toutes les considérations peuvent-elles avoir lieu en dehors du président de l’UFP Dr Mohamed Ould Maouloud ?

Pourquoi les leaders Messaoud Ould Boulkheir et Boidiel Ould Houmeid, ne se sont pas donnés la peine de participer à cette œuvre nationale qu’est le consensus, s’il en est un réellement, si leurs cœurs n’étaient pas pris par l’accord de dialogue d’octobre 2011 et que le fait de déléguer des représentants à ces présentes discussions n’est qu’une précaution pour ne pas rater un train venant à l’improviste ?

Pourquoi Ba Mamadou Alassane, le président du PLEJ au cartable plein de thérapies pour sortir le pays de l’impasse politique n’a pas été investi pour représenter la COD à ces pourparlers ?

Les mêmes interrogations se posent aussi pour Kane Hamidou Baba, qui a le privilège d’avoir bataillé ces derniers mois pour contraindre les frères ennemis et farouchement hostiles l’un à l’autre à prospecter des terrains de rencontre et de concertation.

Le fait que toute cette élite historique et glorieuse de l’opposition mauritanienne d’hier et d’aujourd’hui se retire du dialogue, en refusant d’assumer ses responsabilités patriotiques constamment défendant à cor et à cri, est suffisant pour comprendre qu’il y a un vers dans le fruit.

L’opposition toutes catégories confondues, les syndicats et les acteurs de la société civile ont tué le dialogue ou ce qui en reste.

Le pouvoir est conscient de cette vérité est joue allégrement le jeu de l’ouverture, sachant au départ qu’en déléguant des opposants de second rang, sans représentativité, du moins significative ni au parlement ni dans les conseils municipaux à ces concertations, l’agenda électoral présidentiel déjà lancé sur la rampe ne souffrira d’aucun soubresaut.

C’est d’autant vrai qu’il ne peut jamais y avoir un dialogue sincère entre un ancien Premier ministre, en l’occurrence Yahya Ould Ahmed Waghef, délégué par le forum et l’ex chef d’état-major du bataillon civil du coup d’Etat d’aout 2008 (Me Ould Maham), du simple fait que l’actuel ministre de la communication s’estime comme son Président, l’UPR et la majorité, venus tirer à l’époque le pouvoir de mains de prévaricateurs, à opérant un mouvement de rectification.

Rien qu’à décrypter la photo officielle du dialogue, il est très clair que le ministre de la communication (tout sourire) est consterné par la survivance politique de l’ex chef du gouvernement, voire même de son endurance au point d’être le mieux indiqué parmi les dizaines de leaders de l’opposition pour négocier avec le pouvoir.

Un régime qui l’a déposé hier de la Primature, l’a envoyé en prison suite à l’affaire du riz avarié, qui se retrouve par effraction politique autour ‘hui face-à-face à ses tombeurs pour réclamer une grâce.

Une requête rejetée d’avance, car en faisant du rajeunissement de la classe politique l’un de ses principaux slogans et de la lutte contre la gabegie l’une de ses raisons de cuirasser le sérail de toutes les anciennes pontes du système Etat mauritanien de ces dernières années, le pouvoir se trouve ipso illico dépouillé de toute volonté de soutenir un dialogue défendu par des avocats inappropriés.

D’ailleurs, le discours du délégué du forum Ould Ahmed Ould Waghef à la première séance du dialogue politique national entre la coalition des partis de la majorité, la convention pour l’alternance pacifique au pouvoir (CAP) et le forum national pour la démocratie et l’unité, a immédiatement embourbé les discussions.

L’intervenant, malgré plusieurs détours, est venue marcher sur la plaie du tigre en évoquant ces interdits politiques pour lesquelles les autorités supérieures du pays sont demeurées et restent tenaces jusqu’à l’instant.

« Au moment où nous entamons ce dialogue, notre préoccupation essentielle doit être une réforme générale de la situation politique de nature à rétablir la confiance dans toutes nos institutions » a-t-il dit.

Et de préciser que cet objectif requiert d’entreprendre des mesures réalistes qui substituent la confiance à là suspicion, l’échange responsable et respectueux aux manœuvres stériles qui ne parviennent plus à convaincre leurs auteurs ni à tromper les autres.

Citant les mesures les plus importantes pour cette fin, il a évoqué en premier la formation d’un gouvernement de consensus. Sans doute la goutte qui a fait déborder le vase renvoyant le dialogue aux calendes grecques.

Md O Md Lemine

 

Source: le renovateur

Baaba Maal à Nouakchott : « Je suis encore jeune pour chanter et danser »

La Tribune – Même à l’âge de 61 ans et avec ses grands projets qu’il a lancé comme par exemple le centre culturel Fuuta dont l’espace prévu est de deux héctares à Guiya, Baaba Maal ne compte pas pendre sa retraite, maintenant !

C’était ce vendredi 11 avril 2014 à l’hôtel T’fouïla de Nouakchott lors d’un point de presse organisé par l’association des femmes de Bagodine qui l’a fait venir dans la capitale mauritanienne sous le slogan « Non aux violences faites aux femmes et aux filles ».

Baaba Maal
sera là, toujours, pour chanter et danser. Musicien sénégalais, ambassadeur du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Baaba Maal a appelé les artistes mauritaniens à s’impliquer davantage dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, mais aussi contre le VIH Sida.

Après trois ans d’absence à Nouakchott, Baaba Baydi samb Boubou Yacine a fait beaucoup de choses notamment dans la lutte contre le VIH Sida, domaine dans lequel il reste “encore beaucoup de chose à faire, même s’il y a des acquis“, selon Baaba Baydi Maal.

Il avait lancé un programme d’activités devant accompagner l’initiative de l’ONUSIDA intitulé “Protect the goal“. Il s’agit de mobiliser et de faire participer activement les jeunes pour arriver à un objectif de “zéro infection et zéro décès liés au Sida“, dans le cadre notamment des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

D’ailleurs, l’ONUSIDA l’avait désigné pour diriger un programme culturel en direction de la prochaine coupe du monde de football prévue au mois de juin 2014 au Brésil.

Un centre culturel au cœur du Fuuta !

L’artiste sénégalais Baaba Maal a souligné qu’il a un projet très ambitieux. Il s’agit de la création d’un centre culturel de deux héctares qui sera construit à Guiya dans le département de Podor, son village natal. La première pierre de ce centre a été posée il y a quelques mois. Après le festival des Blues du fleuve, Maître Aissata Tall Sall, selon l’artiste, lui a remis une somme de cinq cent millions de FCFA pour la création de ce centre.

D’autres partenaires, selon Baaba Maal, ont, également, répondu à l’appel. Les choses avancent, selon le roi du Yéla. Ce centre culturel ne concerne pas seulement la culture Pulaar, selon Baaba Maal. Toutes les autres cultures du Fuuta également y seront représentées comme par exemple le Sooninké, Wolof ou le Hassaniya. Selon Baaba Maal, le Président sénégalais Macky Amadou Sall lui a promis d’apporter son soutien pour la création de ce somptueux centre au cœur du Fuuta.

Il faut dire que Baaba Maal est un artiste œuvrant aussi pour les causes du développement, aux côtés de nombreuses populations notamment africaines et d’institutions internationales. Du coup, ses activités sur le terrain lui ont valu de recevoir en 2011 le Prix ”Valiant Awards”. Tenez vous bien, Baaba Baydi Samb Boubou Yacine Maal est le premier musicien dans le monde à recevoir cette récompense.

Bogodine a réussi !

Auparavant, Mariame Bélal Sao, présidente de l’Association des femmes de Bagodine avait présenté à la presse les ambitions dont s’est fixée son association. « Les recettes que nous avons obtenues après les deux concerts avec Baaba Maal vont être utilisées pour financer nos projets », a-t-elle dit.

«Notre objectif est de lutter contre la pauvreté et les violences faites aux femmes et aux filles dans notre pays. Nous avons crée cette Association depuis 2003 à Bagodine pour, justement, combattre concrètement la pauvreté dans nos villages pour le développement de notre pays. Nous voulons également lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles. Il faut que les hommes sachent qu’ils ne peuvent pas avancer s’ils continuent de désocialiser les femmes », a déclaré en substance Mariame Béla Sao.

« Nous remercions Baaba Maal d’avoir accepté notre invitation puisque sans lui , il nous serait difficile de pouvoir amasser cet argent. Il a diminué son cachet pour nous, afin, que cet événement ait lieu», a-t-elle ajouté.

Quant à Koumba Bocar Bâ, chargée de communication de l’Association, « c’est tout le village de Bagodine qui s’est mobilisé pour que cet événement soit une réussite. Les cadres, hommes et femmes politiques et de culture, ont tous apporté leur contribution à cette Association pour la réussite de ces deux soirées», a dit elle déclaré. Après l’avoir invité à Bagodine il y a un an, Bagodine l’invite encore à Nouakchott pour deux soirées hallucinantes, cette fois-ci au nom des femmes du village.Le nouveau maire de la Commune et ancien ministre Bâ Bocar Soulé a été vivement chanté et remercié par l’artiste sénégalais.

Désormais, entre Baaba Maal, Bagodine et Bâ Bocar Soulé, c’est un amour, une maladie que personne ne peut soigner sur terre !

Mamadou Demba Sy (MDS)