Monthly Archives: May 2011
Communiqué de presse de l´IRA
Grâce aux rudes batailles menées contre l’idéologie du silence et le culte de l’impunité, Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste, est parvenue, en peu de temps, à vaincre les velléités de réticence et mettre fin à plusieurs siècles de règne de la culture de la peur et du fatalisme exubérant confinant les esclaves dans l’indécence de l’assujettissement. Cette situation a placé IRA à l’avant-garde, devenant un des principaux porte-étendards des hommes épris de justice et de liberté. On en a pour preuve le flux massif des adhérents et sympathisants de tous les horizons. Tous viennent répondre à l’appel de la conscience et soutenir les causes on ne peut plus justes d’une organisation que ne sauraient entamer les pernicieuses campagnes de diabolisation et de vindicte publique tous azimuts, orchestrées par le pouvoir à travers l’instrumentalisation des organes de presse officielle et la mobilisation des aboyeurs de service.
Notre persévérance aura permis de remporter de précieuses victoires contre l’axe Etat- système oligarchique. C’est pourquoi, nous cristallisons aujourd’hui tous les espoirs des laissés-pour-compte, au premier rang desquels les Hratin, les populations noires et les segments progressistes de la communauté arabo-berbère. Animés, en effet, par le rêve de refondre et de rebâtir la patrie sur des bases saines et justes, les hommes libres, toutes obédiences confondues, expriment solennellement leur aspiration à la déconstruction socioculturelle et idéologique totale des fondements de l’injustice, du racisme, de l’esclavage, et des germes cancéreux qui gangrènent les différents corps incarnant l’État.
Ces réalisations font suite à la manifestation du le 13 Décembre 2010 suscitée par la lassitude de IRA vis-à-vis des manœuvres dilatoires des autorités résolues à dissimiler et nier l’existence de l’esclavage. Les leaders et les militants de IRA initièrent au grand jour une manifestation devant la porte du commissariat d’Araft1 ; institution de l’Etat et symbole de l’iniquité et l’impunité des esclavagistes. Cet événement historique, le premier de son genre en ce 21éme siècle, après la marche organisée en 1979 par ELHOR, inaugura, de fait, une nouvelle phase de nos rapports avec les autorités dans le traitement des cas d’esclavage.
Ces avancées n’auraient été réalisés, n’eut été notre capacité de diagnostic et d’appréhension des maux et faits de la société, libres de toute complaisance ou compromission ; loin encore des discours obscurantistes, conformistes et délétères. Pour cette raison, notre organisation a toujours refusé que le système politique, social et religieux, ne lui limite son seuil d’action et de pensée. Aussi avons-nous adopté comme principe fondamental le refus des stéréotypes et le rejet des tabous, sachant que c’est grâce à la vocation de mouvement d’idées et d’actions, que IRA continuera a éclabousser les habitudes et faire table rase des anachronismes qui font effet de dogmes.
IRA, qui constitue le creuset d’idées et de synergies des efforts, a jeté les bases réelles et irréversibles d’un mouvement de droits civiques mauritaniens qui inscrit en faux avec la démocratie de façade taillée à la mesure d’un régime étatique et social dominé par la race et la naissance.
Compte tenu de cette phase cruciale de l’histoire de la Mauritanie et de notre combat, IRA :
1- Rappelle que son combat est porté contre l’esclavage et les esclavagistes, le racisme et les racistes, et, leurs parrains dans les institutions de l’Etat ;
2- Engage le pouvoir à mettre fin aux manœuvres de diversion qui constituent une caution des crimes de l’esclavage et de ségrégation, et, un mépris cinglant des lois et conventions en vigueur, notamment, la loi N° 0048-2007, autres conventions des Nations-Unies ratifiées par la Mauritanie.
3- Condamne les agissements du pouvoir qui se traduisent par les partis pris injustifiables des organes officiels (radio et télévision) en faveur des esclavagistes dès qu’un cas d’esclavage est révélé à l’opinion publique ;
4- Exige que la HAPA intervienne pour qu’IRA- Mauritanie puisse recouvrer ses droits à accéder à la radio et la télévision pour exprimer librement ses positions et exercer ses droits dans l’information, l’explication, la sensibilisation au cours des débats contradictoires qui portent sur ses domaines de compétence.
5- S’engage à lutter contre toutes les formes d’injuste et l’impunité pacifiquement tout en usant d’instruments de combat non-violents.
6- Rappelle à la communauté nationale et internationale l’arbitraire et l’attitude répressive du régime du général Mohamed Ould Abdel Aziz qui prive IRA-Mauritanie et les mauritaniens qui y adhèrent, du droit à l’expression, à l’association et à l’action civiles.
Nouakchott, le 15 Mai 2011
Commission de communication
Les ravages du virtuel s’intensifient chez nous
Les mauritaniens sont entrés de façon spectaculaire dans l’ère du net. On pourrait même dire que nos internautes sont gâtés au propre comme au figuré par l’usage de cet outil universel. Une arme à double coupant et à mille tranchants.Jamais occasion n’offre meilleur cadre à l’utilisation anonyme de la toile pour se livrer à toutes sortes d’attaques en règle contre des individus que l’on veut abattre. Ou encore pour tisser des lauriers pour faire la promotion de ses clients y compris ceux qui ne se vendent pas. L’exercice est devenu courant et très vicieux au point qu’il devient nécessaire de disposer d’un minimum d’informations vérifiables sur l’identité de ces mains invisibles sans visage et sans moralité qui s’écharnent comme ils peuvent contre quiconque ne répond pas à leurs désirs mus le plus souvent par des intérêts matériels . Dans cette jungle évoluent toutes sortes de trafiquants d’influences, de tireurs d’élite, de mercenaires, des courtiers. Masqués derrière du virtuel ces individus sévissent partout, révélant de faux scandales, accusant de personnalités sans preuves, annonçant un remaniement. Et le comble est que de telles informations sont vite reprises par des organes de presse et font le tour des sites électroniques. Cette manière cavalière d’utiliser le net fait des ravages. Les modérateurs des sites doivent faire montre de professionnalisme et de vigilance pour ne pas se laisser bercer par le sensationnel ambiant surtout si cela porte préjudice à l’honneur et à la dignité de paisibles personnes.
Amadou Diaara –Le Rénovateur
La police disperse des étudiants qui avaient séquestré des professeurs à l’ISERI
La police antiémeute a utilisé les grenades lacrymogènes, lundi après-midi, pour disperser des étudiants qui séquestraient des professeurs à l’intérieur de l’enceinte de l’Institut Supérieur des Etudes et Recherches islamiques(ISERI).Selon le reporter de l’ANI, les étudiants, pour la plupart issus des instituts islamiques régionaux, revendiquaient le payement de leurs arriérés de bourses et meilleures conditions de vie et d’étude, avaient maintenu clos tous les accès de cet établissement, avant de permettre à des journalistes de la presse privée d’y accéder pour leur demander de photographier les professeurs séquestrés.
Il était, aux environs de 16 Heures quand des policiers antiémeutes s’approchérent de l’institut. Ils étaient accueillis par des pierres qui fusaient de toutes parts lancées par des groupes d’étudiants placés sur les toits des bâtiments. Arès avoir intensifié l’usage des grenades lacrymogènes, les policiers ont pu , enfin , investir la cour de l’institut, d’où ils ont libéré les deux professeurs séquestrés et fait déguerpir les manifestants
ANI
DSK, en attendant de voir un juge
Actuellement, Dominique Strauss-Kahn est toujours dans un commissariat de Harlem, à New York, inculpé d’agression sexuelle, de tentative de viol et de séquestration. Des accusations portées par une jeune femme de chambre. Des accusations que le patron du Fonds monétaire international nie, selon les dires d’un de ses avocats. Il affirme également que son client se porte bien, avant d’être présenté à un juge. C’est la prochaine étape de cette affaire. Dominique Strauss-Kahn comparaitra devant un juge new-yorkais dans les heures qui viennent. Il sera fixé sur son sort. Le juge doit décider soit de le maintenir en détention, soit de le libérer sous caution, c’est une pratique très courante dans la justice américaine. Ce sera l’occasion pour Dominique Strauss-Kahn de donner sa version des faits puisque jusqu’ici seule la version de la jeune femme de chambre a été entendue par les policiers new-yorkais. Les avocats de Dominique Strauss-Kahn seront également présents à cette audience. Ils auront l’occasion après cette entrevue avec le juge new-yorkais de donner également plus de détails sur la version de Dominique Strauss-Kahn qui plaide non coupable, ont-ils-dit.
Dominique Strauss-Kahn réfute toutes les accusations qui sont portées contre lui par cette jeune femme de chambre de l’hôtel de New York. Dominique Strauss-Kahn qui va sans doute rester aux Etats-Unis pendant un certain temps car même s’il est libéré, le juge new-yorkais lui demandera certainement de ne pas quitter le territoire américain. Son passeport pourrait même être confisqué pendant un certain temps.
Le temps en tout cas pour la justice américaine de boucler l’enquête et de vérifier la véracité des faits qui lui sont reprochés. Dominique Strauss-Kahn qui ne bénéficie pas de l’immunité diplomatique et qui sera donc traité comme tous les justiciables aux Etats-Unis.
DSK la Une de la presse américaine
Avec Jean Louis Pourtet(RFI)
Si jusqu’à présent Dominique Strauss-Khan était un inconnu pour l’Américain moyen, il ne l’est plus depuis 24 heures. Son nom et sa photo se trouvent à la Une de pratiquement tous les journaux.
Le New York qui a été le premier à annoncer son arrestation, juxtapose sa photo avec celle du Sofitel avec le titre en énormes caractères : « I’m outta here ! », « Je me tire de là ! ».
Pour le moment, les quotidiens se limitent à raconter les faits tels qu’ils ont été rapportés par la police new-yorkaise. Tous notent aussi l’énorme impact de l’incident sur la politique française et la prochaine élection présidentielle.
Le New York Times titre: « L’arrestation du patron du FMI crée la confusion dans le monde politique français ». Plusieurs autres journaux soulignent les conséquences pour l’institution financière. Le Washington Post cite un professeur d’économie internationale qui déclare qu’avec le départ de DSK, l’Europe ne pourra plus compter sur le soutien du Fonds pour régler ses problèmes de dette publique. Le Wall Street Journal développe le même argument.
Le Chicago Tribune, lui, rappelle qu’en France DSK est aussi connu sous le nom de « grand séducteur ». Et puis sur les blogs des grands journaux, les internautes sont partagés, certains s’indignant, d’autres se demandant si Dominique Strauss-Kahn n’est pas la victime d’une machination.
Campagne contre les Flam: témoignage d´un petit-frère
Depuis quelques temps on assiste à une campagne haineuse et malsaine contre les Flam et contre Kaaw plus particulièrement sur un certain site mauritanien.Je pense que vous vous acharnez sur un homme que vous connaissez très mal dont le seul tord est de dire non au Système et vos attaques stériles envers cet homme telle une horde… ne servent pas la cause ébène au moment ou nous avons tant besoin de l’unité des opprimés. Que dieu pardonne les mauvaises langues!
Mon grand-frère je n´ai pas eu la chance de le connaitre de près, séparés depuis ma tendre enfance à cause de son exil et de son engagement politique. J’ai pas vécu avec lui plus de trois mois depuis les années de braise et tous ses problèmes et ennuis avec le régime militaire ce sont pratiquement déroulés tous devant moi.Je pense que certains ont tord de remettre en cause son arrestation et de falsifier l´histoire de la résistance négro-mauritanienne. Kaaw a connu sa première arrestation en 1986 avec 45 jeunes autres djeolois suite aux manifestations contre le régime. Kaaw etait le plus jeune du groupe d´ailleurs, arrêté avec deux autres frères de notre famille saïdou Baaba Touré et Ousmane Baaba Touré et par solidarité d´autres frères et talibés (étudiants en coran)de notre famille se sont rendus à la garnison militaire pour être arrêtés mais ces derniers seront libérés car on ne cherchait que Kaaw et Ousmane. Tellement il etait jeune que les gendarmes qui l´ont arrêté et qui avaient son nom en tête de liste ne croyaient pas que c´était lui le fameux Kaaw qu´ils cherchaient. Notre maman s’est déplacé vers Kaëdi pour être auprès d’eux afin de les préparer les repas et de l´amener chaque jour en prison en compagnie de notre cousine Coumba Sow épouse de Ibra Mifo.
En decembre 1987 après l´arrestation des officiers et sous-officiers noirs et l´exécution des martyrs Ba Seydi, Sy Saidou et Sarr Amadou, alors que je faisais ma première année au college, ils devaient tenir leur dernière réunion de préparation de la grève au lycee dans la chambre de Kaaw et Diaz Dia, le directeur du lycee Cheikhna Sanokho est venu les informer que leur vies sont en danger et que les autorités sont au courant de leur mouvement et qu´ils doivent prendre leurs dispositions pour échapper à une arrestation mortelle. Ils étaient obligés d´entrer en clandestinité et de quitter la ville de Kaëdi pour Djeol et traverser de l’autre côté du fleuve pour le Sénégal et ils m´ont chargé de se tenir devant la porte du lycee pour tenir informés aux éventuels camarades qui penseraient participer à la réunion.
Sa deuxieme arrestation était à Djeol en octobre 1996 pendant les élections législatives et c’était au moment où AC avec Tidjane Koita faisaient feu et flamme dans le Gorgol, Kaaw était de passage à Djeol pour présenter clandestinément ses condoléances suite au décès de notre grand-père et après une manifestation monstre et en force du parti de l´opposition AC, les ténors locaux du Prds(parti au pouvoir) ont eu peur de perdre les élections et ont dénoncé les jeunes en disant que ce sont “des flamistes qui sont venus du Sénégal pour faire campagne” et Kaaw fut une deuxième fois arrêté avec notre frère Ousmane Baba et cousin Altou Wélé(10 ans après sa 1ere arrestation)et ils seront libérés après une forte mobilisation des jeunes du village devant les locaux de la gendarmerie. Mais plus tard la gendarmerie saura que l´homme qu´ils avaient liberé était un dirigeant des FLAM et ils sont revenus à nouveau pour l´arrêter mais Kaaw était déjà averti encore à temps et repris son chemin d´exil et des camps des réfugiés au Sénégal.
Kaaw de part son éducation et de sa lignée ne souffre d’aucun complexe comme ses détracteurs et ceux qui l’accusent de tous les maux derrière des pseudos ne servent pas notre lutte. Je pense que vous le connaissez très mal et pour certains c’est un jugement de valeur qu’ils sont entrain d’avancer ressaisissez vous et revenez sur le droit chemin et priez pour que le seigneur vous accorde son pardon et n’y ajoutez pas de vos pechés en racontant des ballivernes sur des hommes d´honneur que vous ne connaissez pas.
Baba Touré dit Abdoulaye – Nouadhibou-Mauritanie.