Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: May 2011

Nomination d’Isselkou Ould Izidbih au poste de directeur du cabinet du président de la république

altL’ancien recteur de l’université de Nouakchott  Isselkou Ould Izidbih a été nommé, jeudi, par décret de la présidence de la république au poste de directeur de cabinet du chef de l’Etat. Ould Izidbih remplace Cheyyakh Ould Ely appelé à d’autres fonctions après servi dans ce poste pendant plusieurs années.

Isselkou Ould Ahmed Izid Bih est de la tribu « Ehel Barikala », fortement présente au Nord du pays. Il a des liens de sang avec le Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a une grande mère descendante de cette  tribu selon les griots apologistes du nouveau dircab et du Général-président.

 

Libéralisation de l’audio-visuel oui, mais …

altLe paysage audio-visuel est en passe de connaître des mutations profondes avec la promulgation et bientôt l’entrée en vigueur de la loi portant sur la libéralisation des outils de communication radiophonique et télévisuelle.Longtemps attendue, cette aubaine apportera ce qu’elle aura de meilleur ou de pire dans un environnement dominé par un monopole des médias audio-visuels par les organes publics.Si ce projet d’ouverture de l’audio-visuel se réalise, ce sera une bataille de gagnée par tous ceux qui des années durant réclament…

la pluralité et la diversité des opinions notamment dans le secteur audio-visuel. On ose dire que la dernière ligne droite est en train d’être franchie à l’issue des conclusions du séminaire qui s’est tenu hier mercredi 11 mai sur l’adoption des cahiers de charge des différents services audio-visuels publics, privés et associatifs. Sous la conduite d’un expert marocain, les travaux de ce séminaire seront décisifs pour la mise en place de l’arsenal juridique qui réglementera ces nouveaux organes. En tout état de cause, il s’agira de trouver à travers ces nouveaux créneaux une autre manière de produire une information libre et soignée au service du public. Le but doit s’orienter vers la promotion d’une presse orale et visuelle de qualité reflétant à la fois la diversité des points de vue mais aussi de l’émancipation des pensées. Oui pour des radios privées, communautaires, oui pour des télévisions libres mais à condition que l’image d’une Mauritanie plurielle apparaisse sous ses beaux jours non pas comme cela se présente dans les organes officiels qui sont loin de bâtir la Mauritanie sur des bases égalitaires et qui restent assujettis aux ordres de leur hiérarchie. Il faut que l’on évolue dans un nouvel environnement débarrassé d’archaïsmes et de velléité de dominer et d’exclure tous ceux qui sont différents du fait de leur appartenance ethnique leur singularité linguistique ou leur particularité culturelle. Nous avons longtemps été servis par le régime insipide des organes publics inféodés au système politique avec ses grilles de programmes disproportionnés par rapport à la diversité culturelle du pays, ses prestations médiocres et un gâchis énorme de temps et d’énergie d’émissions impopulaires et cacophoniques. Les radio et télévisions qui entreront en service sous peu de temps resteront elles aussi sans audience auprès du grand public tant qu’elles emboîteront le pas à leurs consoeurs officielles. Nous savons aussi le risque que peut conduire une radio ou une télévision sectaire et le danger que cela peut causer à l’unité nationale. Les conséquences qui découlent d’une utilisation irresponsable d’outils de communication ont fait des ravages irréparables ailleurs. Nous ne souhaitons pas que de tels médiums prennent leur essor dans un pays aussi fragile que le nôtre. Les cahiers de charge ont beau mettre des garde –fous mais il faut que les règles du jeu soient respectées par tous. Surtout que la raison politique et la puissance financière pourraient avoir raison sur les critères éthiques et déontologiques.

Cheikh Tidiane Dia –LE RENOVATEUR

Déclaration de PLEJ relatif à l´état civil

alt LE PLEJ rappelle, il dénonce, il propose et il met en garde. Qu’est ce qu’il rappelle ? Qu’est ce qu’il dénonce ? Qu’est ce qu’il propose ?  Quelle est sa mise en garde ?D’abord qu’est ce qu’il rappelle ? Qu’il parle ou se taise, le PLEJ tient toujours à rappeler qu’il reste constant et cohérent dans sa position, dans ses principes et dans ses propositions. Il n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais un parti opportuniste qui change de position en fonction des intérêts de ses membres. Il faut que cela soit bien compris.

 Le PLEJ : 20 ans durant, milite pour la Mauritanie de la Paix donc de la liberté, de l’Egalité de chances et de la Justice, pour la construction de la Mauritanie de la fraternité : cette Mauritanie reste à construire.

C’est dans la recherche de cette Mauritanie de la fraternité et donc de l’Egalité de chances et de la Justice que le PLEJ dénonce, propose et met en garde.

   Qu’est ce qu’il dénonce ?

Il dénonce tout ce qui n’est pas de nature à donner à tous les mauritaniens une même Egalité de chances dans tous  les domaines en général et dans celui de la politique relative à l’Etat civil en particulier. Il dénonce par conséquent, le manque de transparence, de clarté, d’égalité de chances et de justice à propos du recensement. Il dénonce  en conséquence, toute tentative de séparer Peulhs et toucouleurs ; Peulhs et non Peulhs. Tous sont des Peulhs quelle que soit la diversité de leurs activités spécifiques : (Eleveurs, Agriculteurs, Pêcheurs ou Artisans…Etc).

 Le PLEJ dénonce la sous-représentassion de la communauté Nédro-mauritanienne au niveau de la structure nationale chargée du recensement.

    Qu’est ce qu’il propose ?

Il propose :

       – Une plus grande sensibilisation autour de cette question de recensement.

      – Une plus juste représentativité de toutes nos composantes sociales au niveau de toutes les structures chargées des opérations de recensement.

     – Il propose beaucoup de vigilance pour que les noms des Négro-mauritaniens ne soient pas déformés comme ce fut le cas dans le passé.

      – Il insiste pour que des mesures soient prises pour le recensement correct des mauritaniens se trouvant à l’Extérieur.

      – Il insiste aussi sur le fait que c’est surtout pendant la période hivernale que les populations mauritaniennes ont plus de chances d’être chez-elles et donc d’être mieux recensées malgré l’enclavement.

      – Il propose que des facilités soient accordées à tout mauritanien qui exprime la volonté d’être mauritanien surtout qu’il y a des mauritaniens qui ne possèdent aucune pièce d’Etat civil, ni pour eux ni pour leurs parents.

      Et quelle est la mise en garde du PLEJ?

      Le PLEJ met en garde contre toute politique d’exclusion envers tout mauritanien où qu’il se trouve, relative à l’établissement des pièces d’Etat civil ; politique qui a fait trop de mal à notre pays comme il en a fait ailleurs.

                                                             LE PLEJ mai 2011

Conviction politique dans un discours à l’assemblée

altL’ouverture de la session ordinaire de la rentrée parlementaire a accouché de deux discours, l’un du président du Sénat, l’autre du vice-président de l’assemblée nationale.Le contenu n’a pas beaucoup varié sauf que l’intérimaire de Messaoud Ould Boulkheir s’est fendu d’un discours, dit-il reflétant ses « convictions personnelles » et qui du coup a donné de la curiosité à une certaine opinion publique avide de lire entre les lignes.A défaut d’être trop originale, la prestation a au moins eu le mérite de rester dans le flou.

Et c’est là que réside son originalité. Le message véhicule des principes comme l’unité nationale à travers “(…) un dialogue sincère et responsable entre tous les acteurs politiques à condition que l’intérêt national prime sur toutes les autres considérations. Questions : c’est quoi un dialogue sincère Monsieur le député et qui refuse ce dialogue ? Sur quoi pensez –vous qu’il faut fonder l’unité nationale ? Etes vous au moins convaincu que des bavures graves ont été commises et que des responsables de tels crimes se la coulent douce dans ce bas monde en attendant l’ultime vérité. Etes –vous convaincu alors que l’unité nationale passe à travers le règlement de ces questions. La conviction personnelle doit aussi tenir compte des réalités et nécessite de pointer le doigt sur les vrais problèmes. C’est en ce moment et en ce moment seulement que non seulement vous allez être en accord avec vos convictions mais aussi convaincre l’opinion à laquelle ce discours est, en principe destinée ! Merci d’être un homme de conviction et il en manque beaucoup par les temps qui courent …

Amadou Diaara-LE RÉNOVATEUR

 

Apostrophe : On est où, là? Par Ahmed Ould Cheikh

altPlusieurs sites d’informations ont fait état, la semaine dernière, d’une information extrêmement grave: le directeur du Bureau d’Etudes et de Documentation (BED), le contre-espionnage, est entré en négociation avec certains responsables du syndicat de la Santé, pour tenter de trouver une issue à la crise qui paralyse ce secteur. Au-delà du fait que ce général a mis son nez dans une affaire à laquelle il est totalement étranger, l’info nous rappelle une triste réalité: le pouvoir militaire est, bel et bien, encore là. A tel point que les ministres, pourtant censés gérer ce genre de situation, se retrouvent dépouillés de leurs prérogatives, au profit d’un képi étoilé.
Il y a quelques semaines, le chef d’état-major de l’Armée nationale est parti en tournée, dans le nord du pays, avec le ministre de l’Intérieur, pour expliquer, aux populations de ces régions, que le pays va bien. Une façon de couper l’herbe sous les pieds des détracteurs de notre guide bien-aimé. Comme si des paroles en l’air pouvaient suffire à calmer des ventres affamés. Oui, oui, on l’a bien compris: le pays, pour paraphraser Clémenceau, est une affaire trop sérieuse pour être confiée à des civils.

De quel pays parle-t-on?


Une équipe d’experts du Fonds Monétaire International (FMI), venue évaluer, quinze jours durant, la situation économique du pays, a tenu un point de presse, la semaine dernière, en présence du ministre des Finances et du gouverneur de la Banque centrale. «Le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel», a déclaré son chef de la mission, Amine Mati, «s’est chiffré à 5,2%, en 2010, grâce à l’affermissement de la demande extérieure et à la reprise de l’activité dans les secteurs non extractifs». Monsieur Mati a affirmé, en outre, que, pour la même période, «le taux d’inflation a été contenu à 6,1%, malgré la hausse des cours des matières premières, énergie et produits alimentaires notamment. […] La bonne tenue des exportations du secteur minier – fer, or et cuivre – a contribué à l’amélioration du solde courant de la balance des paiements et à consolider le stock des réserves de change qui a atteint 287 millions de dollars, soit l’équivalent de 2,1 mois d’importations».
«Nous avons réussi à rétablir les grands équilibres de l’économie et sommes engagés, en 2011, à stabiliser la croissance à 5,3%, l’inflation à 7%, en dépit des chocs exogènes, tout en poursuivant l’exécution de nos chantiers de réformes économiques et financiers», a indiqué, de son côté, le gouverneur de la Banque centrale, Sid’Ahmed Ould Raïss.
Les deux hommes ont juste oublié de préciser de quel pays parlaient-ils. De la Mauritanie, de la Chine ou de la Suisse?

Une pique acérée d’Ould Hamza


A l’occasion de la cérémonie de la signature du jumelage entre les capitales sénégalaise et mauritanienne, le président de la Communauté urbaine de Nouakchott, Ahmed Ould Hamza, a reçu une forte délégation de ce pays frère. Outre le maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, la délégation comprenait trois ministres, dont deux d’Etat. A la grande surprise des observateurs, aucun membre de notre gouvernement n’a fait le déplacement, pour accueillir ces hôtes de marque ou assister à la signature de l’acte. On savait que les relations entre Ould Abdel Aziz et Ould Hamza, étaient loin d’être au beau fixe mais de là à ordonner le boycott, pur et simple, d’une délégation d’une telle importance, parce qu’elle se déplaçait pour un maire de l’opposition, il n’y a qu’un pas que celui qui devait être le président de tous a allègrement franchi.
Pourtant, le maire de Dakar appartient à l’opposition socialiste. Mais cela n’a pas empêché trois ministres du gouvernement libéral de l’accompagner. Ould Hamza louera, d’ailleurs, l’ouverture d’esprit et la vision du président Wade. Une pique bien acérée, décochée à bout portant, que chacun a appréciée à sa façon.


AOC -LE CALAME