Yearly Archives: 2011
Commémoration des déportations: appel à manifester
Pour commémorer le vingt deuxième anniversaire des déportations des Noirs de Mauritanie vers le Sénégal et le Mali à partir du 24 avril 1989, déportations organisées par le régime du Colonel Maouya Ould Sid’Ahmed Ould Taya qui avait été accompagné dans cette politique chauvine, raciste et esclavagiste arabe par le colonel Ely Ould Mohamed VALL et l’actuel général Mohamed Ould Abdel Aziz, actuel président illégitime, nous : AHME, ARMEPES, CAMME, FLAM, IRA-France, OCVIDH, OTMF, PLEJ appelons toutes les Mauritaniennes et tous les Mauritaniens, toutes les militantes et tous les militants des droits humains de toute origine à participer à la marche de soutien et de travail de mémoire que nous organisons le dimanche 24 avril 2011 à partir de 13 heures 30 de la Place du Trocadéro à l’ambassade de la Mauritanie.
Côte d`Ivoire: les forces de Ouattara ont pris la capitale Yamoussoukro
Les forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara ont accentué mercredi leur pression sur le régime du président sortant Laurent Gbagbo en prenant la capitale politique Yamoussoukro, alors que la tension montait à Abidjan. Au troisième jour de l’offensive, cette victoire hautement symbolique intervient quatre mois après le début d’une crise post-électorale ayant fait, selon l’ONU, au moins 460 morts et déplacé près d’un million de personnes. Elle constitue un revers de taille pour le président sortant Laurent Gbagbo, dont le régime est isolé diplomatiquement et asphyxié économiquement, et dont les forces semblent se replier sur la capitale économique Abidjan, coeur d’un pouvoir qui n’a jamais été aussi menacé. “M. Gbagbo a encore quelques heures pour partir, sinon ce sera la marche sur Abidjan. Et ce sera beaucoup plus compliqué pour lui”, a averti sur France 24 Guillaume Soro, Premier ministre de M. Ouattara.
Dans la métropole abidjanaise, de nombreux habitants sont rentrés précipitamment chez eux dans l’après-midi, ont constaté des journalistes de
l’AFP. Des tirs ont été entendus dans plusieurs quartiers nord. Au Plateau, où se trouve le palais présidentiel, la circulation était des plus réduites.
Les Forces républicaines de M. Ouattara, regroupant essentiellement les ex-rebelles qui tiennent le Nord depuis 2002, ont poursuivi mercredi leur
avancée en prenant Yamoussoukro et Soubré, à 130 km au nord de San Pedro (sud-ouest), plus important port d’exportation du cacao au monde.
Elles avaient déjà remporté d’importantes victoires mardi, en entrant à Duékoué, Daloa (centre-ouest) et Bondoukou (est), mais aussi Abengourou
(sud-est), à seulement 220 km de la capitale économique Abidjan.
L’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France nommé par Alassane Ouattara, Ally Coulibaly, a assuré que les forces de son camp contrôlaient “les trois quarts” du pays. Yamoussoukro, village natal du “père de la Nation” Félix Houphouët-Boigny (1960-93) devenu capitale politique du premier exportateur mondial de cacao, est tombée aux mains des combattants pro-Ouattara, pratiquement sans combat, seuls quelques tirs de kalachnikov ayant été entendus, selon des habitants. “Yamoussoukro est sous contrôle des Forces républicaines, la foule en liesse les acclame, ils paradent en ville”, a indiqué une résidente de la capitale.
A bord de pick-ups armés de mitrailleuses ou de motos, ils sillonnent la capitale en lançant des cris de joie, selon des témoins. Selon plusieurs témoignages, les forces pro-Ouattara ont poursuivi leur route vers le sud, ne laissant qu’un petit détachement dans la capitale politique.
Un habitant de Toumodi (50 km au sud de Yamoussoukro) a assuré avoir entendu des tirs dans l’après-midi dans cette localité, située à environ 200 km d’Abidjan. Sur le front est, les forces pro-Ouattara avancent rapidement, sans rencontrer de fortes résistances, s’approchant toujours un peu plus d’Abidjan, où de nouvelles recrues ont commencé mercredi à se faire enrôler dans l’armée du président sortant.
Sur le front ouest, ils visent désormais le port cacaoyer de San Pedro. Plus de 400.000 tonnes de cacao sont bloquées depuis l’appel du camp
Ouattara à cesser les exportations. Cette mesure a encore été renforcée par des sanctions occidentales. Le gouvernement Ouattara a mis en garde mercredi “tout exportateur” de cacao qui “collaborerait” avec le président sortant.
Le camp Gbagbo avait appelé mardi soir à un “cessez-le-feu immédiat”, se déclarant prêt à des négociations avec le camp rival sous l’égide de l’Union africaine début avril à Addis Abeba. Mais Anne Ouloto, porte-parole de M. Ouattara, a répondu en demandant aux partisans de M. Gbagbo de “déposer les armes”, estimant que l’appel au cessez-le-feu était une “diversion”. Le pape Benoît XVI a de son côté annoncé sa décision d’envoyer un émissaire en Côte d’Ivoire pour encourager “la réconciliation et la paix” et a appelé à “un processus de dialogue constructif”.
AFP
Les mauritaniens sont-ils satisfaits de leur gouvernement ?
La réponse à cette question fait certainement appel au jugement que chacun se fait de la situation actuelle du pays et en fonction des critères d’appréciation choisis pour évaluer les hauts et les bas de l’évolution politique sociale économique nationale.A écouter les conversations des salons et les causeries de la rue, le constat fait que la grande majorité des citoyens ne sont pas satisfaits.Même ceux qui affichaient un optimisme du genre « les choses vont changer » commencent à se lasser des promesses des nouvelles autorités dirigeantes.
Pire, le nombre de mécontents dans les rangs des jeunes et les catégories modestes augmentent sensiblement. Evidemment les raisons visibles de cette déception sont liées au chômage pour les uns et la baisse du pouvoir d’achat pour les autres. La grogne sociale s’est déjà fait sentir face à des prix qui ne reculent pas et à l’ouguiya qui perd fortement de sa valeur devant les monnaies de référence. Depuis plusieurs mois les devises montent en flèche provoquant du coup une hausse des importations. Il faut s’attendre dans les jours à venir à de nouvelles augmentations des prix dans le marché national corrélativement à la spirale des cours mondiaux. Face à cette situation, les citoyens sont divisés. Il y a ceux qui imputent le malaise actuel au gouvernement en place qui, selon eux manque de punch pour trouver des solutions plus stabilisatrices du malaise qui affecte le paysage économique. L’opération solidarité 2011 est accueillie par les ménages pauvres comme une bouffée d’oxygène et par les classes moyennes comme une mesure provisoire sans grande portée sur le cours des prix du marché local. La gestion de ces boutiques ne cesse d’être décriée par les citoyens qui dénoncent un clientélisme ambiant qui y sévit. Les engagements du gouvernement arrivent à échéance et il y aurait peu de chance dit-on que l’Etat joue aux prolongations. Il y a un malaise réel sur le terrain social qui ne doit pas être totalement mis à l’actif de la nouvelle équipe dirigeante soutiennent d’autres citoyens qui évoquent surtout la longue période de gabegie qui avait tenu le pays en otage pendant de longues années. Il faudrait accorder encore un délai de grâce au gouvernement pour qu’il rattrape le temps perdu déclarent certains. Mais c’est sur la situation politique que les contradictions sont des plus vives. Aucun dialogue n’est en vue pour sortir la scène politique de l’impasse dans laquelle elle se trouve. Les acteurs politiques se renvoient dos à dos la responsabilité de ce « non au dialogue » qui éloigne les uns des autres. Des tentatives du reste timorées sont envoyées comme signal dans le discours sans grande conviction. Le pouvoir ne veut pas donner l’air d’être intéressé par la participation de l’opposition dans la gestion du pays et considérerait une telle concession comme un aveu de faiblesse. C’est en tout un avis avancé dans les milieux politiques de l’opposition. Alors que le silence du président Aziz ne fait que conforter le jugement de ceux qui disent que la Mauritanie souffrira encore de la gestion solitaire du pouvoir plus que les années passées !
Cheikh Tidiane Dia- LE RÉNOVATEUR
Covire-Règlement du passif humanitaire : Un bilan mi-figue, mi-raisin
A l’occasion du second anniversaire de la réconciliation nationale, qui a coïncidé avec le 25 mars dernier, la Covire s’est prêtée à la difficile appréciation du bilan des actions et mesures entreprises par l’Etat mauritanien, pour assurer un succès maximal dans le règlement du passif humanitaire, de sorte à baliser le terrain devant une véritable réconciliation entre les différents fils de ce pays, même si parmi les victimes profondément marquées par les douloureux événements des années de braise, certaines, malgré leur pardon, ne pourront jamais oublier.
Ce bilan mi-figue, mi-raisin de la Coordination des Organisations Victimes de la Répression en Mauritanie (Covire) trouve toute sa signification dans le discours tenu en ces circonstances par le président de la coordination Sy Abou Bocar, dans lequel il passe en revue les doléances satisfaites et celles non encore entamées, déplorant ce qu’il a appelé la lenteur dans le traitement du dossier en cours. Dans son allocution, Sy, qui n’a pas manqué de félicité vivement tous ceux qui ont contribué au démarrage concret du Passif humanitaire dont le « Président de la République, Mohamed ould Abdel Aziz », a l’implication de la coordination à l’amont et à l’aval dans la conception du dossier du Passif humanitaire, appelant également toutes les bonnes volontés à accompagner le parachèvement du processus. Evoquant les doléances déjà satisfaites, le président de la Covire a cité la reconnaissance officielle des exactions, la prière aux morts effectuée à Kaédi le 25 Mars 2009, instituée comme journée nationale de réconciliation, la réparation financière des veuves et ayants droits des victimes tuées en détention, l’octroi des parcelles aux veuves indemnisées et la réintégration de 144 instituteurs dont 54 atteints par la limite d’âge. Mais beaucoup d’autres revendications attendent encore, suscitant des grandes inquiétudes parmi les populations concernées qui ont souffert déjà deux longues décennies et qui s’impatientent de se voir enfin réhabiliter dans leur dignité et droits confisqués. Parmi ces doléances non entamées, Sy Abou Bocar évoque celles relatives aux victimes ou ayant droit du secteur parapublic et privé qui n’ont pas été recensées, ainsi que celles relevant du secteur informel. Il y a également les autres questions relatives à l’ouverture des dossiers des autres collectifs COREMI, Policiers, REVE, Orphelins et veuves des victimes civiles et les aspects fonciers toujours préoccupants.A titre de rappel, notons qu’il y a deux ans révolus, la Covire et le Hce nouaient un partenariat pour le règlement consensuel du passif humanitaire destiné à tourner définitivement une page sombre de l’histoire de la Mauritanie. En exécution du Protocole d’Accord signé le 24 Mars 2009, le président de la république avait reconnu courageusement et officiellement les exactions commises sur la communauté noire avant d’organiser une prière aux morts sous un soleil d’aplomb, demandant le pardon pour le mal qui a été fait et prenant l’engagement solennel à régler le passif humanitaire. Devant des centaines d’habitants de cette localité, Mohamed Ould Abdel Aziz dira : « Je vais panser les plaies béantes .Aucune indemnisation, aucun compromis n’équivaudra jamais à une vie humaine. L’être humain est irremplaçable dans son milieu. Pour les veuves et les orphelins, nous compatissons du fond du cœur. Nous sommes là, pour mettre fin aux souffrances du peuple quelque soit leur nature. ». Et enfin, il a institué le 25 Mars comme journée nationale de la réconciliation. Dans ce discours, écouté dans toute la vallée meurtrie par des années de répression, le Président dira : « Grâce à notre attachement à notre religion musulmane et à notre foie en allah , la raison et la sagesse avaient toujours fini par nous réconcilier avec nous- mêmes »(fin de citation). C’est ainsi que l’espoir renaît chez toutes les victimes. Pour entamer le processus de règlement de ce douloureux passif, sur la base des doléances des victimes, la commission chargée de ce dossier, avait procédé à l’étude des cas des veuves et ayants droits qui a abouti à la signature d’un accord cadre prescrivant un certain nombre de mesures pour atténuer les souffrances des bénéficiaires. A l’issue de la satisfaction de toutes ces doléances, le COVIRE s’engageait à l’organisation de manifestations pour sceller (fêter) la réconciliation.
MOML-LE RÉNOVATEUR
Réaction à Ousmane SARR Président de l´Avomm / par Sid’Ahmed Ould Jaafar
Monsieur Ousmane SARR,
Nulle intention de vous faire porter un “chapeau lourd, trop lourd d’ailleurs” comme vous ‘affirmez.Nulle intention non plus de vous mettre en mal avec le public qui nous lit. Mon posting, s’il faut l’appeler ainsi, n’avait d’autre portée que de mettre en lumière des erreurs commises par beaucoup de nos concitoyens, politiques et société civile confondus.
Il ne s’agit pas de vous incriminer ni même vous faire porter un “lourd chapeau”.
Ce que j’ai affirmé et que je redis ici avec force m’engage! Oui, j’ai bien dit que les mauritaniens ont chanté trop tôt avec l’arrivée de Ould Abdel Aziz. Vous affirmez que “nous avons tous soutenus des putschistes depuis 1978” Je m’oppose catégoriquement à cette argumentation que vous avancez et dis que vous avez tout faussé.Il est utile de lever des doutes sur cette affirmation pour éviter des gloses unitiles qui ne serviront qu’à tergiverser autour des questions essentielles.
Jamais le mauritanien n’a eu à soutenir un quelconque putsch de 1978 à 2004.
Tous ces coup d’état successifs ont été pour les mauritaniens dans leur ensemble une imposition contre leur volonté, donc forcée. Vous auriez raison, si vous aviez affirmé que le coup d’état qui a renversé Maawiyyé le 03 Août 2005 a été accueilli avec satisfaction et qu’il eût l’acclamation populaire car mettant fin à plus de 21 ans de dictature, de racisme, d’oppression et de corruption.Tout défenseur des droits humains s’interdira de soutenir ou d’acclamer tout pouvoir acquis par la force mais dans le cas de Maawiyyé, il n’était plus question de quelque appréciation qui puisse emerger si ce n’est celle du sursaut national qui a salué la fin d’un des règnes les plus sadiques de l’histoire tragique de la Mauritanie.
Le Grand Saidou KANE, dans l’outre tombe ne me contardira pas, Dieu ait pitié de son Âme, âmine. Il était parmi les premiers à dire”nous sommes par principe opposés à tout pouvoir acquis par la force mais dans le cas de ce putsch manqué contre maawiya, il était nécessaire pour lui de savoir que son pouvoir n’était pas aussi solide qu’il le croyait”(allusion à la tentative de Ould Hanene de renverser maawiyyé) Allez vous contredire le sage KANE Saidou pour dire qu’il a toujours supporté des putschs? Je n’ose pas y croire.
Même si vous semblez dire certaines choses qui seraient vraies, “les promesses resteront des promesses” vous semblez oublier que des promesses, Aziz en a tenu des milliers au moment où il se cherchait. Aziz s’est autoproclammé le “président des pauvres” Où en est-il avec la résolution du problème des pauvres?Vous n’avez pas compris ma déclaration en ce qui concerne votre séjour à Nouakchott en mars 2009.
Toutes démarches en vue de trouver une solution à des années de souffrance du peuple noir de mauritanien sous le régime sanguinaire de Maawiyyé sont les bienvenues. “Nous devons dialoguer avec celui qui est au pouvoir pour trouver une solution à nos problèmes” Incontestablement.C’est un engagement de tous(noirs et maures) de trouver une solution définitive à la souffrance de nos compatriotes noirs et n’oublions pas aussi que des maures blancs ont aussi souffert au temps de maawiyyé et je suis loin de faire une comparaison entre les souffrances car elles sont incomparables.
Ce que j’ai dénoncé concerne tout simplement vos deux démarches. Au moment où vous rencontriez Aziz c’est bien le mois de mars 2009 et en cette période, Aziz était frappé par une illégitimité constitutionnelle, il vient de renverser un président élu, pour la première fois, démocratiquement dans l’histoire de la mauritanie, le 06 Août 2008 même si on veut prêter tous les maux à Sidi Ould Cheikh Abdallahi, il est honnête d’affirmer qu’il fut le premier président à être élu démocratiquement en Mauritanie indépendante.Ce n’est pas pour lui faire de la publicité, ce n’est pas ma vocation.
A se référer aux informations que j’ai reçues en tant politologue, vous auriez démissionné de l’AVOMM que vous présidiez avant de venir à Nouakchott en mars 2009.Et cette démission a été confirmée par vous même le 04/01/2009 et visible sur le site de CRIDEM. Et comment se fait-il que vous avez pu parler au nom de cette association et de surcroît en tant que son président alors que légalement vous ne devriez pas le faire?Et selon les mêmes informations, il semblerait que la démarche de Monsieur Soumaré Abdoul Aziz ne serait pas celle de son association? En conclusion, si ces faits sont vérifiés, vos démarches seraient purement personnelles.Et c’est ce que j’ai dit.
Vous déclarez que je “ne dis pas tout sur ce que vous avez dit à Nouakchott” et pour appuyer cela vous avez mis un lien sur votre site qui fait allusion à votre conférence de presse(audio).Je l’ai déjà écoutée depuis très longtemps, cette conférence de presse et lue sur tous les sites les comptes rendus qui ont été faits et rendus publics.Elle a servi à faire quoi cette conférence? Si ce n’est faire resurgir sur la surface les problèmes de nos compatriotes noirs qui restent sans solution.Et croyez-vous que le général Aziz ignore tout ce que vous avez dit? Croyez-vous que la classe politique mauritanienne et la société civile ignorent tout ce que vous avez dit?Une chose est certaine, le général Aziz est l’un des témoins des plus avertis de la tragédie de notre peuple noir pour avoir servi aux côtés du bourreau de Nouakchott.La prière de Kaédi que je rappelle encore ici, ne peut servir de justifiaction au pardon d’un massacre collectif.Elle n’est que de la poudre aux yeux, malheureusement.Quelles actions ont suivi cette prière?
Vous dites que “personne ne conteste la légitimité de Aziz aujourd’hui” c’est quand même maladroit. Que dites vous de l’opposition qui refuse de reconnaitre sa légitimité?Aziz s’est imposé d’abord par les armes avant de s’imposer par des urnes acquises à sa cause.Ceux qui ne contestent pas Aziz ce sont bien ceux qui se livrent à la politique du ventre(Siyaasa El Kerch) et les appaludisseurs(saffaaga).Sinon, que dire de la promotion des tortionnaires au sein de l’armée dont l’exemple le plus récent est la nommination au grade de général, Mohamed Ould ZNAGUI, un tortionnaire notable indexé par les Associations des défenses des droits de l’homme, que nous dénonçons?
Lors de la journée du 25 mars 2011, pourtant décretée” journée de réconciliation nationale” quel message officiel a té adressé au peuple?Cette journée est passée comme une journée ordinaire si ce n’est un discours laconique du président du COVIRE, Monsieur SY Abou Bocar qui vient nous rappeler cet évènement.
Vous demandez Monsieur SARR, qu’est ce que je fais après avoir reconnu le génocide sous le règne de Maawiyyé? En tant que citoyen d’abord, ma contribution consiste à casser ce silence coupable de mes concitoyens et de trouver tous les moyens légaux de pousser les autorités à prendre leur responsabilité concernant la résolution des épineux problèmes de la Mauritanie: vérité et réconciliation, indemnisations véritables et sans intermédiaire des ayant droit de manière transparente, le retour définitif des déportés et la restitution de leur bien, la réinsertion des anciens fonctionnaires dans l’administration qui les a bannis. La résolution définitive de la cohabitation entre noirs et blancs ou mourir ensemble.Tels sont mes combats aujourd’hui.Et en tant que politologue, je suis à la disposition de la vérité bien qu’on dise que la politique c’est l’anti désir, que tout savoir le sert et tout déisr le dérange.
N’en déplaise aux Sieurs SARR Ousmane et SOUMARE Abdoul Aziz, vous aurez constaté de vous mêmes que depuis vos démarches qui ont consisté à vous rendre à Nouakchott, rien n’a bougé du côté du palais ocre de Nouakchott, devenu le palais blanc il y a quelques temps.
Des mobilisations, il y en a eu.Personne ne peut vous empêcher de faire une mobilisation ou une marche populaire pour dénoncer ce qui se passe chez nous en Mauritanie mais le vrai combat est ici au pays.Il doit être de l’intérieur.
Wa lillahi walil watan
Sid’Ahmed Ould Jaafar
Consultant/Politologue
Nouakchott, Mauritanie
SOURCE : Avomm.com