Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Yearly Archives: 2011

Côte d`Ivoire: le chanteur Alpha Blondy soulagé de la fin de la crise

altPARIS – Le chanteur ivoirien Alpha Blondy, partisan de Laurent Gbagbo dont il a cependant reconnu la défaite à la présidentielle, dit son “soulagement” de voir la crise finie en Côte d`Ivoire, espérant que ses compatriotes “redeviennent humains”, dans une interview jeudi au Parisien. “C`est à la fois un grand soulagement de savoir que la crise est finie, que M. Gbagbo et sa famille n`ont pas été tués et en même temps c`est triste car on aurait pu éviter tout ce bain de sang, cette violence, ces larmes. Il aurait fallu appliquer la voix des urnes au lieu de la voix des armes”, a déclaré le chanteur au quotidien. Depuis le second tour de la présidentielle de novembre, le président sortant refusait de reconnaître sa défaite au profit de son rival, Alassane Ouattara, dont la victoire a été reconnue par la commission électorale et la communauté internationale. Après quatre mois de crise post-électorale, M. Gbagbo a été arrêté lundi par les forces loyales à M. Ouattara. Le chanteur, qui rappelle avoir soutenu le candidat Gbagbo mais avoir eu “le courage de dire: il a perdu” la présidentielle, dit attendre aujourd`hui “que les Ivoiriens redeviennent humains, que les politiciens montrent que ce ne sont pas des +politi-chiens+”. “Tout cela a jeté l`opprobre sur le pays”, déplore-t-il.

AFP

La chute de Gbagbo est une “très bonne chose” pour l`Afrique (Wade)

altLe président du Sénégal Abdoulaye Wade estime que la chute du chef de l`Etat sortant le Côte d`Ivoire Laurent Gbagbo est “une très bonne chose” pour l`Afrique et pour les prochaines élections sur le continent, dans une interview au quotidien français Le Figaro à paraître jeudi. La chute de Laurent Gbagbo, arrêté lundi par les forces loyales à Alassane Ouattara reconnu élu à l`issue du second tour de la présidentielle de novembre par la commission électorale et la communauté internationale, “est une très bonne chose”, affirme M. Wade. “A l`avenir, aucun chef d`Etat africain ne pourra plus s`aviser de refuser le verdict des urnes. Si l`on avait accepté le maintien de Laurent Gbagbo au pouvoir, ce n`était plus la peine d`organiser des élections en Afrique”, poursuit-il.
Après quatre mois de crise post-électorale, le président sortant qui refusait de quitter le pouvoir a été arrêté après un pilonnage intensif mené
par les forces françaises de Licorne et celles de la Mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci), selon les Nations unies, Paris et le gouvernement de M.Ouattara. “Il fallait aller vite”, dit M. Wade en réponse à une question sur le recours aux forces françaises. “Si on ne l`avait pas fait, il y aurait eu beaucoup plus de dégâts et de morts. A la fin, la situation dégénérait. Les milices de Gbagbo s`attaquaient à tous les Ouest-Africains. Certains ont été brûlés vifs, dont des Sénégalais.
Nous avons demandé le soutien de la France pour détruire les canons, tout en demandant à être informés de son action. Mais ce ne sont pas les Français qui ont arrêté Gbagbo, ce sont les Forces républicaines de Côte d`Ivoire d`Alassane Ouattara”, dit-il. Le président sénégalais souligne dans le même temps le rôle des pays africains dans l`établissement de M. Ouattara au pouvoir. Les chefs d`Etat de la Commuanuté des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao) ont “à l`unanimité (…) demandé à Laurent Gbagbo de partir et décidé d`utiliser éventuellement la force pour l`y obliger”, rappelle-t-il. “L`Union africaine (UA) a saisi le Conseil de sécurité de l`ONU, qui a donné mission à la France de détruire les armes lourdes de Gbagbo. La décision vient donc de nous, les Africains”. Il estime enfin qu`il a été impossible de convaindre Laurent Gbagbo de partir. “Ce n`est pas faute d`avoir essayé”, dit-il.

AFP

Quelle est notre boussole politique en Mauritanie? par Abdoulaye Ba- Québec- FLAM Amérique du Nord

altJe me suis toujours posé cette lancinante question depuis plusieurs années. Après de longues hésitations et tergiversations, j’avais fini par émerger à la conscience, à la rationalité que la seule boussole politique et sociale devant guider le noir mauritanien dans sa quête d’identité et de reconnaissance est les FLAM. Ce mouvement longtemps réduit dans le silence pendant de longues années par des systèmes politiques ethno fascistes et racistes et considéré comme le manichéisme pur et dur, s’est révélé au fil de l’axe temporelle de plus en plus comme étant la boussole qui doit guider, orienter le négro-mauritanien dans sa recherche d’une issue de reconnaissance identitaire, culturelle, économique sociale et politique dans une Mauritanie foncièrement tribale, raciale réfractaire aux sirènes des changements exprimés. J’avoue cependant, quand j’étais encore dans ce pays, je n’avais pas émergé à la conscience sociale et politique. J’avais des œillets probablement qui m’empêchaient d’accéder à cette revendication politique que nos ainés ont voulu très tôt extirper des décombres poussiéreuses des politiques déviantes, oppressives à travers leur premier manifeste des négro mauritaniens. C’est de là que commença notre émergence à la rationalité et la conscience politique en tant que noir de la Mauritanie. Force est de reconnaitre que ces 19 noirs mauritaniens ont construit la boussole qui devait nous permettre de nous orienter dans cette Mauritanie avec son état injuste, racial et oppresseur.

En effet, en faisant un petit background, je m’aperçois que j’ai tardé à m’approprier de cet instrument politique à cause de plusieurs facteurs d’ordre de survie et de l’absence d’un espace public de revendication. Il m’a fallu en effet quitter le pays, et pouvoir regarder à travers une loupe sans prisme déformant pour prendre conscience du pourrissement social et identitaire des noirs mauritaniens. L’esclavagisme humain, social, intellectuel et la périphérisation et la ghettoïsation quotidienne de nos masses populaires pauvres. De ce constat de désuétude humaine, a retentit dans la profondeur de mon être la belle citation de Frantz Fanon que j’avais entendit pour la première fois sortir de la bouche de mon professeur de sociologie Cheikh Saadbouh Kamara qu’il aimait répéter : “il appartient à chaque génération de jouer son rôle : le remplir ou le trahir”. Oui, cette belle citation m’a heurté la conscience sociale et politique. J’ai compris aussitôt, qu’il fallait remplir mon rôle mais comment y parvenir et par quels moyens. J’ai mis en alerte maximale ma conscience et parmi tous les mouvements sociaux, politiques contestations existants en Mauritanie et hors d’elle, ma conscience s’arrime sur le mouvement FLAM.

Aujourd’hui encore la situation sociale, politique du pays n’a toujours pas changé. Les nominations au conseil des ministres, le recrutement dans certains services administratifs des directions, les postes de représentations diplomatiques profitent toujours au cercle immédiat de certaines autorités, de leur tribu ou de leur région.

Cette situation dangereuse suffit à elle seule pour comprendre que le combat des FLAM est loin d’être caduque ou anachronique. Beaucoup de réfugiés sont rentrés et continuent de s’apitoyer sur leur triste sort. Ils sont abandonnés et livrés à eux même.

Notre boussole politique demeure les FLAM et restera toujours FLAM jusqu’à l’avènement d’une Mauritanie juste, équitable égalitaire et démocratique.

La lutte continue!

Abdoulaye Ba- Québec

FLAM-Amérique du Nord

NB : Comprenez bien que la boussole nous permet de nous situer, de nous réperer et cette boussole politique que constitue les FLAM, nous permet de nous retrouver  à travers ces politiques fallacieuses, trompeuses et injustes. FLAM va vous éclairer dans la noirceur des labyrinthes politiques.

Terreur dans la vallée: Les jeunes manifestent à Boghé contre la restriction des libertés.

altIls étaient une cinquantaine de jeunes à arpenter en milieu de matinée la digue reliant le quartier de Boghé Dow à celui de Boghé Escale en scandant de concert: “liberté! Liberté ! Liberté!”. La marche a démarré au milieu de la digue pour se terminer devant la résidence du Hakem.Les jeunes se plaignent de la limitation à 00 heure des manifestations culturelles et autres réjouissances par l’autorité administrative. Les jeunes voulaient remettre une lettre au Hakem contenant leurs revendications. Mais le préfet est en congé depuis quelques jours. Les manifestants ont conversé avec quelques éléments des services de sécurité avant de désigner trois parmi eux pour aller rencontrer le maire pour évoquer leurs problèmes.

 A l’issue de cette rencontre, le premier magistrat leur a fait demandé et obtenu des jeunes de surseoir à leur manifestation non autorisée et d’attendre le retour du Hakem pour étudier leur requête.Pour la plupart, ces manifestants sont des chômeurs, des rappeurs, des collégiens qui ont déserté leurs cours et beaucoup d’adolescents. (affaire à suivre).

 Thièrno Souleymane CP Brakna -Quotidien de Nouakchott

Que vaut l’homme politique du système ?

altLes mauritaniens de toutes les classes et catégories sociales semblent de plus en plus se détourner de la chose politique.Et pour cause elle ne nourrit plus son homme.La politique au temps de Taya, était pour tous ceux qui voulaient profiter des placements financiers à des fins de propagande politique du parti au pouvoir,un sacerdoce.Les rangs qui se formaient devant les bureaux ou au domicile des barons politiques étaient impressionnants.L’argent était distribué en abondance. Chaque cadre politique avait une mallette pleine de billets de banques destinée aux laudateurs qui défilaient tous les jours. Les cadres de l’administration rivalisaient en courtisans et autres troubadours pour se faire une célébrité indispensable à leur assurer une promotion dans la haute hiérarchie politique. L’argent de l’Etat servait à fabriquer des hommes du sérail et à recruter un bétail électoral. Les barons avaient carte blanche de puiser à leur guise dans le trésor public pour élargir le parti-Etat dans tout le pays. Au détriment de l’intérêt commun. C’est dans cette anarchie qui a duré plus deux décennies, que les cadres politiques issus des rangs du PRDS et de ses satellites se sont bâtis une fortune colossale. Les chefs de tribus et autres personnalités de l’aristocratie traditionnelle disposaient d’avantages énormes auprès du pouvoir en contrepartie des services qu’ils rendaient durant les élections à Taya. Les anciennes gloires de ce système déchu n’ayant plus aujourd’hui d’entrée au palais brun ou à la primature observent un repos doré dans leurs villégiatures ou leurs résidences à l’étranger. D’autres se sont recyclés au sein de la nouvelle majorité. Nombreux sont ceux qui s’accrochent encore dans l’espoir de rebondir dans le système actuel qui garde toujours des reliques du défunt parti de l’ex-majorité. Si dans la pratique les méthodes ont changé de forme, dans le fond le commerce politique n’a pas totalement été vidé de sa substance. Certes les hommes politiques ne peuvent plus se permettre d’user de l’argent public de façon très ostentatoire, mais les nominations à des postes de responsabilité sont toujours déterminés par des critères purement politiques. Un cadre non issu des soutiens du président ne peut compter sur ses compétences pour accéder à un poste clé dans l’administration publique. Celui qui déroge à cette règle n’a que quelques délais limités pour adhérer au parti de la majorité sous la pression de ses proches ou de cadres de sa localité d’origine. On ne saurait délimiter clairement les frontières entre la politique et la technocratie. Si le pouvoir a changé de main son entourage n’a pas totalement refait peau neuve. L’UPR qui rassemble la famille politique de la majorité sert de réservoir politique pour la nomination des cadres de l’administration. Mais la commande est entre les mains de l’homme fort du pays avec quelques pouvoirs accordés au Premier ministre et des hauts gradés de la hiérarchie militaire. Les autres arrivants à la majorité ayant fait allégeance n’arrivent pas encore à se sucrer et ne sont pas toujours aux mêmes loges que les cadres du parti de Ould Abdel Aziz. Certains ne cachent plus leur impatience d’attendre depuis plusieurs mois sans rien voir venir. De façon générale, les hommes politiques du système actuel ne sont pas très « chauds » comme l’étaient les anciens barons en terme d’investissement politique. Et ce d’autant plus que les ristournes et autres dividendes qui résultaient du travail politique accompli, ne sont plus accordées avec la même attention. Si bien que les partisans de l’actuel système ont du mal à appréhender la ligne de conduite à suivre en l’absence d’une nouvelle boussole à l’aune de laquelle se repérer…

Cheikh Tidiane Dia –LE RÉNOVATEUR