Daily Archives: 23/11/2016
US-Mauritania Diaspora : La Cérémonie Annuelle Commémorant la Mémoire des Martyrs du 28 Novembre
« Media Advisory »
US-Mauritania Diaspora
La Cérémonie Annuelle Commémorant la Mémoire les Martyrs du 28 Novembre
Pourquoi: c’est une Cérémonie Annuelle pour:
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Prier sur nos Martyrs
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Honorer la Mémoire de nos Héros
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Saluer leur Courage
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Exhorter les Activistes á Continuer le Combat de la Liberté
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Déposer une plainte pour génocide, crime contre humanité et crime de torture.
Oú: Le Siege des Nations Unies
Dag Hammarskjold Plaza, Premiere Ave, entre (46 7 47 St.)
Quand: November 28, 2016
Heure: 12:00 PM
Direction: Trains # 4, 5, 7 á Grand Central Station
Les Faits
Cette Cérémonie vise á rappeler que le Novembre 28, 1990—28 officiers noirs ont été arbitrairement pendus en Mauritanie. Ce crime qui est racialement motivé a été commis en célébration de l indépendance nationale du pays. De plus, la portée de la cérémonie va au delà de la nuit de la tragédie du 28, Novembre 1990. Elle honore la MEMOIRE des 534 officiers Noirs froidement assassinés dans des camps de détention par les forces de sécurités Mauritaniennes, y compris les 28 officiers tués par pendaison. Les lugubres actions qui étaient bien planifiées avaient eu dans des camps de détention á travers the pays — á Azlat, Jreida, Alec, Inal, Nouadhibou, Nouakchott…etc. Egalement, nos pensées et nos prières vont á nos courageux leaders qui avaient été victimes de traitement inhumain et dégradant a cause de leur race á la prison de Oualata
Pour ajouter l’insulte á la blessure, le gouvernement a honteusement orchestré une loi d’ amnistie pour protéger les auteurs de ces crimes odieux contre toutes poursuites. De façon flagrante, le gouvernement a ainsi porté une atteinte sérieuse au droit des orphelins et des veuves á la justice.
Considérant le refus du gouvernement a faire face a cette question importante, l Association des Veuves et ses partenaires ont décide de faire appel a justice internationale en déposant une plainte contre les auteurs pour génocide, crime contre humanité et crime de torture.
Al Hassania, composante de l’identité marocaine
Royaume du Maroc
Ministère de la Culture
Première session ordinaire du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes pour l’année 2009
Introduction
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que dieu puisse le glorifier, de par sa sagesse, a voulu consacrer un point de l’agenda de la première session ordinaire du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes au thème « la hassania en tant que composante de l’identité marocaine ». Il s’agit d’une question majeure dans le cadre du projet du développement qui ne pourrait être complet que s’il serait en mesure d’accueillir toutes les composantes culturelles de notre identité nationale.
Partant de ses prérogatives et de ses missions, le Ministère de la Culture s’engage d’une manière continue dans ce contexte en adoptant des politiques dont le but de préserver et de développer les différents aspects de la culture nationale et à sa tête la culture hassani qui constitue une composante essentielle de notre richesse et de notre civilisation. Et pour ce faire, nos provinces du sud et depuis leur retour au giron de la mère patrie ont été le centre de réalisation culturelles d’une grande envergure.
Cet exposé met à disposition du lecteur un aperçu concis de ces réalisations et des perspectives dans le futur dont le but de promouvoir la culture dans nos provinces du sud et dans le contexte du grand projet culturel national dans les différentes régions du Royaume.
I- aperçu concis sur les projets culturels dans les provinces du sud
1- les institutions culturelles
1.1- les institutions culturelles créées dans les provinces du sud sous la direction du Ministère de la Culture
– Région Laâyoune Boujdour Sakia El Hamra
– les maisons de culture
2- préservation du patrimoine culturel
1.2- les réalisations principales dans le domaine des recherches archéologiques et des opérations de recensement
– grâce aux enquêtes archéologiques et aux opérations de recensement dans les différentes provinces du sud, un groupe de gravure sur roches a été découvert à Oued Eddahab, Smara, Guelmim et Tan Tan;
– il a été procédé au recensement des sites archéologiques et des monuments historiques comme des deux villes archéologiques Noul Lamta et Tamadoulte, de certains tours et burgs comme Dar Hamra (Smara), Kasbah Dchira (Laâyoune), burg Mackenzie à Tarfaya et de quelques mosquées comme la mosquée de Smara et ce dans le cadre d’un programme scientifique archéologique;
– il a été procédé au recensement de l’architecture locale des Kasbah, des Ksour, des dépôts communaux, des Zawiyas et des mosquées.
2.2 Les principales réalisations dans le domaine du patrimoine culturel immatériel
– Inscription du moussem de Tan Tan dans la liste du patrimoine culturel international immatériel de la part de l’organisation de l’UNESCO en 2004. Ce moussem est organisé annuellement sous le haut patronage de sa majesté le roi Mohammed VI, que dieu le glorifie. Le Ministère de la Culture y prend part en assumant une partie des frais et on organisant des activités culturelles et artistiques. Il est accompagné par le recensement des différents aspects du patrimoine immatériel et de ses expressions dans la région ;
– L’organisation du festival national de la musique et de la poésie hassani à Dakhla. Il s’agit d’un festival qui aspire à préserver la littérature, la poésie et l’art hassani et à les rapprocher du public, à ceux qui s’y intéressent et aux chercheurs, ainsi qu’à promouvoir la poésie et le chant et à contribuer au développement de leur production ;
– Soutien aux festivals et aux activités culturelles et artistiques organisées dans nos provinces du sud que ce soit au niveau de l’administration centrale du Ministère ou au niveau de la participation directe des directions régionales du ministère dans les régions Laâyoune – Boujdour-Sakia El Hamra, Guelmim, Smara, Oued Eddahab Lagouira (festival du théâtre hassani à Dakhla et festival de l’enfance à Laâyoune).
3.2- les infrastructures du patrimoine
– Création du centre des études et recherches hassani à Laâyoune en 1996, il s’agit d’une institution culturelle régionale qui se charge de préserver le patrimoine hassani, de classifier les différents aspects de la culture hassani et de fournir des informations sur sa production que ce soit littéraire ou artistique;
– Création du musée des arts du Sahara à Laâyoune qui comprend une exposition permanente du patrimoine sahraoui.
4.2- les projets patrimoniaux en phase de réalisation
– Création de trois observatoires des sites des gravures sur roches dans la région Guelmim- Smara. Les deux sites Foum Chena et Aaaziq sont considérés comme étant des projets- pilotes pour la mise en place d’une expérience dans le futur qui consiste en la mise à niveau des sites des gravures dans l’intérêt de son entourage social et économique et en l’intégrant dans le processus du développement durable;
– Entretien et mise à niveau de la porte de Dar Sultane à Taghjijite dans la région de Guelmim-Smara;
– Inscription des sites des gravures sur roches dans la liste du patrimoine national à Guelmim, Smara et Ta Ta.
5.2- les projets patrimoniaux programmés
– restauration et mise à niveau des sites archéologiques et des monuments historiques dans les trois régions, en particulier les dépôts communaux et quelques Zawiyas;
– continuation des opérations de recensement dont le but de s’arrêter sur la situation actuelle du patrimoine culturel et d’élaborer des visions et des plans d’action visant sa préservation. Il a été procédé dans ce cadre à la mise en place de cellules régionales qui ont été chargées du recensement de ce patrimoine et de l’approfondissement des enquêtes relatives aux différentes composantes du patrimoine culturel des régions Guelmim- Smara et Laâyoune – Boujdour – Sakia El Hamra;
– création de nouveaux observatoires pour les sites de gravures sur roches dans les régions Guelmim-Smara et Oued Eddahab Lagouira;
– création du musée ethnographique à Tan Tan;
– restauration du musée des arts du Sahara à Laâyoune.
II- la hassania en tant que composante de l’identité marocaine
1- les points de départ
– la hassania en tant que dérivé de la langue arabe est un élément déterminant et une particularité des habitants du Sahara marocain;
– elle est par ailleurs un mélange des cultures individuelles et collectives, diversifié par son contenu et par sa forme et a été produite par le marocain hassani;
– suite à l’imbrication qui a eu lieu tout au long de l’histoire entre les éléments culturels des habitants du Sahara, la culture est pour ainsi dire le résultat de l’influence entre ces éléments et constitue ainsi un seul et même récipient dont les marocains pourraient en être fiers en tant qu’avoir national commun;
– suite à ce qu’il impossible de parler d’une seule et unique culture dans un cadre séparé des autres cultures, la culture hassani est une composante de notre culture nationale et constitue avec les autres expressions culturelles marocaines une composition générale dont nous pouvons la désigner comme étant une culture nationale ;
– la culture hassani avec ses expressions artistiques n’est qu’un élément d’enrichissement pour notre culture nationale unique et en même temps diversifiée ;
– la hassania est un outil de communication entre les habitants du Sahara et est un élément majeur dans la préservation de l’unité nationale et dans la perduration des relations entre le nord et le sud du Maroc. Elle est la porte du Maroc vers l’ensemble du continent africain ;
– malgré les manœuvres du colonisateur, la culture hassani a su tout long des siècles préserver son identité et son tissu;
– le Sahara du Maroc est le lieu de la culture hassani avec ses aspects culturels et matériels, ces aspects nés de l’interaction du hassani avec son Sahara. Ainsi, la hassania est le produit des accumulations historiques, sociales et politiques que le Sahara a connu. Cette dernière a exprimé ceci grâce aux proverbes, aux contes, à la poésie et à la musique hassani.
2. Les perspectives
Pour renforcer l’unité territoriale et préserver l’identité nationale, il est impératif de mettre en place un plan d’actions complet dont le but protéger et de promouvoir la culture saharienne. Il s’agit entre autre de :
– intensifier l’étude et l’analyse du patrimoine sahraoui que ce soit matériel ou immatériel dans toutes ses formes et en particulier la culture hassanie populaire;
– coordonner les efforts dont le but de recenser les différentes composantes du patrimoine sahraoui;
– créer des structures institutionnelles et des mécanismes efficients dont le but de mettre en valeur la richesse culturelle de nos provinces du sud;
– mettre en place des initiatives et des partenariats pour contribuer au programme de développement global dans nos provinces du sud et particulier du développement culturel.
Dans ce contexte et dont le but du renforcement des acquis et des réalisations culturelles, scientifiques et éducatives dans notre Sahara récupéré, suite aux attentes et aux aspirations de l’élite culturelle dans les provinces du sud, et suite à l’initiative d’autonomie que sa Majesté le Roi a annoncé ainsi qu’aux efforts fournis par le Conseil Royal Consultatif pour les Affaires sahariennes, le Ministère de la Culture propose de créer un institut culturel pour les études sahariennes qui jouit en tant qu’organisme public de l’indépendance administrative et financière.
Les interventions d’un groupe de chercheurs et de professeurs universitaires spécialisés dans le patrimoine hassani en images »
L’éditorial du calame : Trop tard pour bien faire ?
Après une trêve de quelques mois, due, entre autres, au Ramadan, au Sommet de la Ligue arabe et au (mini)-dialogue, notre guide éclairé a repris ses visitations régionales, avec le Tagant. Au pas de charge : le tour de la wilaya en trois jours, pour visiter une école et un hôpital, inaugurer une extension du réseau électrique et prendre un bain de foule qui lui manquait, apparemment, beaucoup. Rien que du très classique et qui ne justifie nullement un tel déplacement présidentiel. Inutile d’aller si loin et mobiliser autant de moyens, pour se rendre compte de l’état de l’enseignement et de la santé. Deux secteurs parmi les plus mal en point et dont la situation va de pis en pis, à mesure que notre rectification prend de l’âge. L’école n’est plus qu’un tableau noir et la santé est à l’agonie. Seuls ceux qui disposent de gros moyens peuvent offrir, à leurs enfants, un enseignement de qualité (et encore) ou se soigner, de préférence, à l’étranger. Devenus de véritables mouroirs, nos hôpitaux ne reçoivent que ceux sans autre choix. Mais, de tout cela, Ould Abel Aziz n’en a cure. Il veut voir le monde se bousculer et se donner des coups, pour toucher l’auguste main présidentielle, il lui faut entendre la voix de la Mauritanie des profondeurs – elle lui est si chère… – se pâmer devant tant d’éloges et de dithyrambes, venant de citoyens « sincères », obligés par les si « grandioses réalisations » de leur Raïs. Et celui-ci a été servi. Le spectacle qu’on croyait pour de bon révolu et qui nous a été, malgré tout, proposé, à l’aéroport de Tidjikja, fut à la hauteur de son personnage central : d’une sottise aussi affligeante qu’indescriptible. Tout comme la réunion des « cadres » où la bêtise était le maitre-mot. Avec, par exemple, cet intervenant proposant, « au nom du peuple », de modifier la Constitution pour permettre à son Président adulé, d’accomplir non pas deux mais six mandats. Ould Abdel Aziz a souri, en apparence ravi de ce que quelqu’un mette le doigt sur une plaie à laquelle lui-même n’a pas encore pu trouver de remède-miracle. Malgré un dialogue organisé au forceps, les appels du pied de certains dialoguistes, missionnés à demander, avec insistance, le déverrouillage des articles relatifs aux mandats, et les vaines tentatives de son parti, pour imposer une nouvelle Constitution, la pilule n’a pu passer. Les pressions de la rue, des oppositions participante et boycottiste, des partenaires étrangers et, sans doute, de l’Armée ont fini par avoir – provisoirement ? – raison de son appétit de pouvoir. Qu’on se détrompe ! Rien n’est encore joué. Ces visites sont, peut-être, une belle occasion de prendre le pouls du pays profond, se convaincre qu’après lui, ce sera le déluge et tenter une ultime manœuvre pour faire sauter un verrou qui hante, désormais, ses nuits. Le danger nous guette. Soyons vigilants. Ce n’est pas parce qu’Aziz a dit qu’il ne touchera pas à l’article 28 qu’il faut dormir sur nos fragiles lauriers. Tant que des élections consensuelles, libres et transparentes ne seront pas organisées, où ni le pouvoir ni l’Armée n’auront parachuté de candidat, la scène politique ne connaîtra jamais l’apaisement. Et l’on continuera à vivre la même crise… jusqu’au jour où les sans-abri, les laissés-pour-compte et les affamés renverseront tout sur leur passage. Il sera, alors, trop tard. Mais il est encore toujours temps, aujourd’hui, pour bien faire…
Ahmed ould Cheikh
le calame