Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: December 2016

Pas de 31 pour les jeunes :La chape salafiste désormais à la gouverne

Pas de 31 pour les jeunes :La chape salafiste désormais à la gouverneLes patrouilles seront renforcées dès ce soir. Les rafles seront lancée et gaffe à tout noctambule qui traînerait les pieds dans les rues. Selon des sources confidentielles, des instructions auraient été données pour empêcher toute festivité du 31 décembre. Les autorisations d’habitude accordées pour la circonstance ont été cette fois purement et simplement annulées.

Cette mesure, ajoutée aux autorisations accordées à des organisations religieuses qui ont fait désormais de chaque vendredi, un évènement phare pour l’appel au meurtre du jeune Ould MKheïtir, ainsi que la montée de l’Islamisme radical dans le pays, dénote de l’emprise aujourd’hui réelle que le Salafisme wahabite takfiriste exercice au plus haut niveau dans les rouages de l’Etat.

Si la Mauritanie était connue jadis pour la tolérance et la modération de l’Islam qui y était pratiquée pendant des siècles, les pétrodollars saoudiens ont tout perverti.

Les Imams qui exercent plus que jamais une ascendance spirituelle sont maintenant nourris à cet Islam radical, véritable terreau du djihadisme et de l’intolérance. Malheureusement, la politique menée actuellement par l’actuel régime semble surfer sur cette vague, pourvu qu’elle lui serve d’expédient pour détourner les masses populaires de leurs véritables préoccupations.

Pendant qu’on fait fumer au peuple l’opium de l’obscurantisme religieux, en haut lieu on peut tranquillement vider les caisses tranquillement.

Cheikh Aïdara 

 

 adrar-info

La Mauritanie réclame le pétrole découvert à Saint-Louis

La Mauritanie réclame le pétrole découvert à Saint-LouisCette affaire risque de donner des cheveux blancs à Macky Sall. Alors qu’il est très critiqué par l’opposition à propos du pétrole découvert au Sénégal, la Mauritanie ouvre un autre front.
Elle réclame la propriété du pétrole découvert au large de Saint-Louis, informe “Les Echos”. Le journal note que le président Mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, aurait personnellement porté la revendication à son homologue sénégalais qui ferait la sourde oreille. Cette présentation de la Mauritanie irriterait le Président Sall qui veut faire comprendre à son homologue mauritanien que Saint-Louis, ancienne capitale de l’Afrique occidentale française (Aof) ,relève bien du territoire sénégalais.
“Les Echos” ajoute qu’il est curieux que la Mauritanie fasse des revendications sur des gisements de pétrole découverts au large de Saint-Louis juste au moment où elle a lancé dans la zone un vaste projet portuaire, avec une composante militaire.
Une véritable base navale que Nouakchott va installer à Ndiago (embouchure du fleuve Sénégal), à moins de 15 kilomètres de Saint-Louis. Lors du lancement des travaux le 6 décembre dernier, le président Mauritanien avait soutenu que “le nouveau port de Ndiago revêt un caractère stratégique du point de vue défense et sécurité”, rappelle “Les Echos”.

Source: http://www.seneweb.com

Notre pays à la croisée des chemins/Par Moustapha Ould Abeiderrahmane, Président du Renouveau Démocratique

Notre pays à la croisée des chemins/Par Moustapha Ould Abeiderrahmane, Président du Renouveau DémocratiqueCompte tenu de nos acquis en matière de développement économique et social, en matière de liberté et de démocratie, mais aussi de nos faiblesses et insuffisances, nos difficultés et manquements conjoncturels, il convient, pour tous les acteurs politiques, pouvoir comme opposition, de se regarder en face pour un examen de conscience en profondeur afin de se donner les moyens de préserver notre pays des dangers qui l’assaillent, de consolider les libertés et la démocratie, de créer un nouvel espoir susceptible de renforcer l’unité nationale et le progrès social.

En effet, on doit constater les fragilités de notre tissu social, ses multiples contradictions internes, le fait que notre pays n’a jamais connu une organisation étatique unifiée avant de devenir une colonie française, ce qui signifie qu’en réalité, c’est avec l’indépendance, il y a moins de deux générations que la construction de l’Etat national a commencé.

Avec le prochain départ du chef de l’Etat de la charge de président de la République et donc nécessairement son remplacement par une autre personnalité, avec la situation de dispersion, d’‘indigence prévisionnelle et de faiblesse de l’opposition démocratique, avec l’absence totale dans notre pays de tout symbole, de référence respecté par le plus grand nombre, à défaut de tous, que ce soit sur le plan politique ou religieux, qu’il s’agisse d’homme d’affaires ou de personnalité indépendante, d’associations civiles ou d’institution ou commandement militaire.

Dans ces conditions, aggravées par une situation conjoncturelle d’affaissement des prix de nos exportation (fer, or, pétrole etc.), de renchérissement des prix des matières de première nécessité, de chômage étendu, notamment parmi les jeunes diplômés, le pouvoir doit rechercher à concourir à la mise en place des moyens adéquats pour de nouvelles élections transparentes dont les résultats seront acceptés par tous.

C’est cela qui permettra, dans le cadre de l’Etat de droit, à la prochaine direction du pays, au prochain parlement et surtout au futur président de la République de pouvoir assurer convenablement leur charge dans l’intérêt de la Nation et de l’Etat.

Dans les mêmes conditions, l’opposition démocratique se doit de quitter définitivement le jeu politicien stérile consistant à faire feu de tous bois pour contester la légitimité, voire la légalité du pouvoir en place ; elle doit s’armer de courage, chasser ses penchants subjectifs pour aider le pouvoir à se renforcer, pour aller dans le sens d’une plus grande stabilité du pays, avec l’espoir d’un réel enracinement de la démocratie chez nous.

Oh ! J’entends bien les sarcasmes des uns et des autres. Leur parti pris et leur négativisme individualiste, issu de l’atavisme de notre société traditionnelle, émiettée, à culture nomade dans sa majorité en plus du fatalisme qui nous sert souvent de vernis religieux.

Aussi, j’insiste pour demander, une encore fois au chef de l’Etat d’engager un vrai dialogue avec l’opposition démocratique dont les revendications raisonnables doivent être prises en considération.

J’insiste d’autant plus que je sais que les perspectives de non candidature du chef de l’Etat actuel à l’élection présidentielle de 2019, demandent, pour le moins, un large consensus national pour permettre de pérenniser la stabilité de nos institutions et de l’Etat.

D’ailleurs, il me semble que tous doivent féliciter le chef de l’Etat pour ses multiples prises de position solennelles en faveur du respect de la Constitution, en ce qui concerne le nombre de mandats présidentiels autorisés ; et comme il le dit lui-même, il est évident qu’une telle attitude participe pleinement à l’enracinement de la démocratie dans notre pays.

En ce qui concerne l’opposition démocratique, compte tenu des perspectives immédiates, elle doit nécessairement faire sa vraie mue pour quitter définitivement le terrain de la contestation et de l’agitation, sans renoncer naturellement à s’opposer au pouvoir en place, en critiquant ses programmes et ses agissements, chaque fois que nécessaire, en mobilisant les catégories sociales opprimées contre lui.

Comment opérer cette mue nécessaire ?

Une coalition électorale, nécessairement

Pour créer un minimum d’espoir de changement par des élections, c’est-à-dire, dans le cadre de la légalité, l’opposition démocratique et notamment le FNDU doit établir une réelle coalition électorale susceptible d’unifier ses forces, mutualiser ses maigres moyens matériels afin de se donner une chance de gagner les élections éventuelles à venir.

Il est évident qu’une telle coalition électorale ne suffit pas à elle seule pour créer un vrai espoir pour le changement. Pour cela, il est nécessaire de négocier sérieusement et avec réalisme un programme commun de gouvernement; cela ne semble pas impossible quand on sait que le FNDU dispose déjà d’un consensus d’orientations communes susceptibles de constituer la base d’une négociation pour l’établissement d’un vrai programme réaliste de gouvernement, y compris les perspectives de financement de ce programme et sa durée de réalisation dans le temps.

Une fois la coalition établie, le programme commun de gouvernement négocié, il convient également de se donner les moyens d’espérer gagner l’élection présidentielle ; pour cela, il est absolument nécessaire de s’entendre pour soutenir le même candidat.

Des primaires pour une candidature unique

Pour ce faire, l’opposition démocratique se doit, le plutôt possible, de s’entendre pour organiser, en son sein des élections primaires nécessaires pour la sélection de son candidat unique à la présidentielle de 2019. C’est un processus long mais qui n’est pas difficile à établir, une fois qu’on dispose d’une coalition électorale et d’un programme commun de gouvernement.

De quoi s’agit-il ? Il s’agit de négocier une série de critères pour l’établissement de la liste électorale pour ces primaires, de s’entendre pour désigner un groupe de personnalités afin de diriger et organiser ces primaires.

A titre d’exemple, on s’entendra pour dire que les catégories suivantes en âge légal de pouvoir voter, puissent figurer sur la liste électorale des primaires: tous les membres de bureaux exécutifs, de toutes les organisations politiques, syndicales, ou de la société civile légalement constituées, tous les imams appointés et donc reconnus par l’Etat, tous les titulaires du diplôme de brevet d’études de premier cycle ou d’un diplôme de l’enseignement supérieur, tous les professeurs d’université etc.

Il doit être entendu que ne sera accepté sur la liste électorale des primaires que les personnes qui auront signé le programme de gouvernement et payé une participation de symbolique par exemple de 500 à 1000 Ouguiyas.

Compte tenu des délais qui nous séparent des prochaines élections, et en particulier l’élection présidentielle de 2019, il est urgent de commencer à débattre de l’ensemble de ce processus.

Il va de soit que seuls les pôles du FNDU qui le souhaitent et les partis politiques ou regroupements de partis de l’opposition non membres du FNDU, peuvent être concernés par le processus de négociation engagé.

L’ensemble de ce processus doit être la partie essentielle de la feuille de route de la lutte de l’opposition démocratique dont la recherche d’un vrai dialogue responsable avec le pouvoir constitue l’axe central pour permettre le renforcement de la démocratie dans le pays à travers des élections honnêtes, transparentes et organisées consensuellement.

le calame

Cyberattaques : Obama expulse 35 diplomates russes

Washington donne 72 heures aux diplomates pour quitter le pays. En cause : les piratages par la Russie qui auraient interféré dans la présidentielle américaine.

La mesure est sans précédent. Washington a expulsé ce jeudi 29 décembre 35 diplomates russes, rapporte le New York Times. Ces mesures de rétorsion sont dirigées contre la Russie, accusée d’avoir piraté les institutions démocrates et diffusé ces informations dans le but de favoriser l’élection de Donald Trump et d’autres candidats républicains.

Les autorités américaines ont également imposé des sanctions sur deux centres russes servant à des activités de renseignement à New York et dans le Maryland. L’accès aux deux centres sera interdit à tout responsable russe à partir de vendredi midi, a ajouté un haut responsable américain cité par l’agence Reuters. Les diplomates ont quant à eux 72 heures pour quitter le pays.

Les services de renseignement russes clairement visés

Dans un communiqué, Barack Obama affirme avoir la preuve de l’implication du gouvernement russe “à des niveaux parmi les plus élevés”. Le président américain a ainsi sanctionné neuf entités et individus, dont le FSB et le GRU, deux services de renseignements russes. Quatre officiers du GRU ont été également pointé du doigt, dont son chef, Igor Korobov et trois de ses adjoints. Trois entreprises “ayant fourni un soutien matériel aux cyberattaques du GRU” sont aussi visées, détaille le site pro-russe Russia Today.

Plus précisément, le gouvernement américain cible deux citoyens russes “pour avoir utilisé des moyens cyber pour détourner des fonds et identifier des informations personnelles”. Alexeï Alexeïevich Belan et Evgeniy Mikhaïlovich Bogachev ont ainsi rejoint la SDN List, une liste noire du gouvernement américain. Le département du Trésor détaille les chefs d’accusations contre les deux hommes dans un communiqué.

Nom de code : “Steppe Grizzly”

Les preuves reliant le piratage des institutions démocrates à la Russie ont commencées à être publiées. Le FBI et le département de la Sécurité intérieure américains ont publié des informations confidentielles, déclassifiées pour l’occasion, sur leur site internet. Pour les autorités américaines, ces cyberattaques russes portent le nom de la “Steppe Grizzly”.

L’administration Obama va également fournir un rapport au Congrès américain “dans les prochains jours sur les efforts de la Russie pour interférer dans notre élection” et les précédentes.

Les sanctions ne s’arrêteront pas là, a précisé le président américain dans un communiqué, prévenant que les Etats-Unis prendront d’autres mesures “au moment que nous choisirons”, “y compris des opérations qui ne seront pas révélées au public”.

Moscou dénonce des mesures contre-productives

Le FBI, la CIA et la direction du renseignement national américains ont conclu le 15 décembre dernier à la responsabilité de la Russie dans le piratage des serveurs du Comité national démocrate pendant la campagne présidentielle. Les agences conviennent aussi que les attaques avaient pour but de favoriser Donald Trump face à Hillary Clinton.

Le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé les mesures prises par l’administration américaine, qu’elle a jugées contre-productives et nuisibles au rétablissement de liens bilatéraux, rapporte l’agence Interfax, citant le commissaire du ministère pour les droits de l’homme, la démocratie et l’Etat de droit, Constantin Dolgov.

Moscou avait déjà démenti toute implication. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a prévenu mercredi que le Kremlin riposterait contre Washington si de nouvelles sanctions économiques étaient adoptées.

 

Auteur: les echos – Webnews

Toumba Diakité : “Je ne veux pas être extradé en Guinée”

content_imageToumba Diakité fait tout pour ne pas être extradé en Guinée, son pays d’origine. Il craint pour sa vie. Hier, lors de son audition par le Procureur général près la Cour d’appel de Dakar, Lansana Diabé Siby, il a supplié les autorités sénégalaises de le laisser s’installer ici et de ne pas le reconduire dans son pays. “Je ne veux pas être extradé en Guinée, pour des raisons de sécurité”, a-t-il déclaré au magistrat, rapporte “L’Observateur”.

Arrêté par la Section de recherches de la gendarmerie, l’ancien aide de camp de l’ancien président Guinéen, accusé d’avoir fomenté le massacre du 28 septembre 2009 et d’avoir tiré sur le capitaine Dadis Camara, a été extrait de sa cellule du Camp pénal de Liberté 6, hier, et conduit auprès du magistrat par trois membres des Eléments pénitentiaires d’intervention (Epi), le corps d’élite de l’administration pénitentiaire. Menottes aux poignets, il est arrivé au palais de justice Lat Dior, habillé en jogging rouge. 

Cette audition fait partie de la procédure édictée par le Code de procédure pénale (Cpi) sénégalaise en matière d’extradition. En effet, la procédure prévoit un interrogatoire du mis en cause dont il est dressé procès-verbal. Procès-verbal qui sera ensuite transmis à la chambre d’accusation, seule habilitée à statuer sur une demande d’extradition. 

 

Auteur: seneweb News – Seneweb.com