Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 22/12/2016

GAMBIE: LE MAROC. L’ARABIE SAOUDITE ET LA MAURITANIE AURAIENT REFUSE L’AGILE A JAMMEH

Yahia Jammeh: le président aux pleins pouvoirs y compris mystiques#Autres pays : Le syndrome de Hissen Habré guette Yahya Jammeh. Alors que le CEDEAO l’a sérieusement mis en garde et a promis d’envoyer des représentants à l’investiture d’Adama Barrow mi-janvier prochain, Jammeh se sentant acculé, vient de demander l’asile à plusieurs pays, sans succès. D’où sa radicalisation.

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(Yahya Jammeh n’aurait) pas trouvé une terre d’asile, selon une information du quotidien Les Echos citant un proche de l’ex homme fort de Banjul. «En effet, le Maroc pays d’origine de sa femme Zeinab, lui aurait refusé l’accueil. Jammeh se serait alors tourné vers la Mauritanie, dont le président lui a envoyé un émissaire il y a quelques jours, puis vers l’Arabie Saoudite et enþn vers la Guinée Conakry, toujours sans succès»

Le président gambien possèderait une importante propriété dans les environs de Nouakchott, selon plusieurs témoignages concordants. Citant un diplomate français, le journal ajoute «Jammeh n’a aucun soutien sur le continent, mis à part le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC), rébellion indépendantiste casamançaise qu’il a soutenu dans le passé». Une fraction de cette rébellion, notamment la branche de Salif Sadio, rappelle-t-on, était particulièrement proche de l’homme fort de Banjul, qui semble progressivement perdre les repères et les commandes depuis le coup de Trafalgar du 1 er décembre 2016. Pour Niklas Utlin, chercheur à l’université Georges Mason (Virginie), un spécialiste de la Gambie, cité mercredi par le site «seneweb» le portail le plus fréquenté du Sénégal, «ce n’est pas impossible qu’il (Jammeh) veuille partir d’Afrique pour s’éviter un scénario à la Hissein Habré».

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Mauritanie : pour Ely Ould Mohamed Vall, « Ould Abdelaziz est un homme qui n’aime parler qu’à lui-même »

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L’ex-président de la transition ne pardonne pas au chef de l’État, son cousin germain, le putsch qu’il a mené en 2008. Depuis, il est son plus virulent détracteur, même s’il n’appartient à aucun parti.

 

S’il ne reste qu’un opposant en Mauritanie, c’est lui. Ely Ould Mohamed Vall, 63 ans, ancien président de la transition, a réintroduit un pouvoir civil dans son pays en 2007 et n’acceptera jamais le coup d’État de son cousin, l’actuel président Mohamed Ould Abdelaziz, qui y a mis fin en 2008. Selon lui, ce dernier conduit la Mauritanie dans le mur. Et il ne croit pas à sa promesse de ne pas se présenter en 2019 pour un troisième mandat.

 

Jeune Afrique : Quelle est votre position par rapport au chef de l’État ?

 

Ely Ould Mohamed Vall : Elle n’a pas varié depuis huit ans. Admettre le coup d’État de 2008 est inacceptable et immoral. Un coup d’État peut se comprendre quand un pays croule sous les problèmes. Or, il a trouvé la Mauritanie dans une situation économique idéale. L’exploitation du pétrole démarrait, le pays était désendetté et, pour la première fois, les Mauritaniens avaient réussi une élection présidentielle démocratique.

 

Aujourd’hui, notre dette atteint 93 % de notre produit intérieur brut. La mauvaise santé des sociétés publiques est en train de provoquer la faillite de l’État. Les milliards du minerai de fer de la Snim [Société nationale industrielle et minière] ont été pillés pour financer des affaires douteuses. La pêche est délabrée. Les investisseurs n’investissent plus… L’unité nationale est menacée.

 

Le dialogue qui s’est tenu en octobre n’est-il pas une solution pour apaiser le pays ?

 

Le parti-État et quelques petites formations d’opposition instrumentalisées ont organisé un monologue voulu par un homme qui n’aime parler qu’à lui-même. La vraie opposition a refusé de se prêter à cette mascarade destinée à remettre en cause les acquis démocratiques du pays. La situation politique est donc bloquée, car l’opposition n’acceptera jamais de négocier des atteintes à ces acquis et ne reconnaîtra jamais le résultat d’un référendum qui les organisera. Pas question de légaliser les simulacres du pouvoir.

 

Mohamed Ould Abdelaziz a pourtant dit qu’il ne changerait pas la Constitution pour effectuer un troisième mandat…

 

Je n’ai jamais cru ce qu’il disait depuis sa violation de l’accord de Dakar [entre l’opposition et Ould Abdelaziz pour la résolution de la crise ouverte par le coup d’État de 2008].

 

Serez-vous candidat à la présidentielle de 2019 ?

 

La question n’est pas d’être candidat, mais de trouver une solution politique.

 

Quelle solution ?

 

Il y a deux options : soit le pouvoir comprend qu’il est dans une impasse et il revient à un dialogue réel pour préparer une vraie alternance en 2019 ; soit il persiste dans ses choix et il conduira la Mauritanie à la catastrophe. L’opposition, dans laquelle je m’inscris, est ouverte à un véritable dialogue – mais avec des garanties –, qui exclurait le bon plaisir du président.

 

Quelles garanties ?

 

Il faut mettre en place des instruments qui garantiront l’honnêteté et la transparence de notre vie politique. Il faut que l’État redevienne neutre et qu’aucun corps constitué ne puisse être au service d’un camp. Il faut que ni l’administration territoriale ou centrale, ni l’argent de l’État, ni les médias audiovisuels ne soient instrumentalisés au profit d’un candidat. C’est possible, car les Mauritaniens ont prouvé en 2005 qu’ils étaient mûrs pour la démocratie.

 

L’armée n’est-elle pas incontournable dans le jeu politique mauritanien ? Acceptera-t-elle un président qui ne soit pas issu de ses rangs ?

 

Ce n’est pas l’armée qui a fait le coup d’État de 2008, mais le Bataillon pour la sécurité présidentielle, le Basep, qui s’est mis au service d’un individu. En vingt-sept ans, nous avons connu six coups d’État ou tentatives de coup d’État. Ça suffit ! Notre armée a été infiltrée par des intérêts particuliers. À ce petit jeu, elle risque de se désintégrer, comme on l’a vu en Somalie ou en Côte d’Ivoire. Nous avons frôlé la guerre civile. Il faut que l’armée comprenne qu’elle doit sortir de la vie politique pour redevenir la garantie ultime de la nation mauritanienne.

 

Alain Faujas

jeune afrique

 

Les Mauritaniens en Gambie “ne sont pas inquiétés” (Ambassade)

Les Mauritaniens en Gambie La situation en Gambie est “stable” et les Mauritaniens n’y sont “pas iniquités”, a rassuré Sidi Ould Ghadhi (Photo) le chargé d’Affaires de l’Ambassade de Mauritanie en Gambie dans un entretien à Alakhbar.

« Nous suivons la situation dans le pays. Les Mauritaniens n’ont pas de problème. Et l’accès à l’ambassade est ouvert à tous nos compatriotes. Ils peuvent venir ou nous joindre au téléphone. Nous avons même mis à leur disposition nos numéros de téléphone portable».

«Près de quatre mille (4000) Mauritaniens résident en Gambie, selon le recensement administratif national à vocation d’état civil (RANVEC)» de septembre 1998, a indiqué Sidi Ould Ghadhi par la même occasion.

« L’Agence Nationale du Registre des Populations et des Titres Sécurisés (ANRPTS) n’a récemment recensé que 700 Mauritaniens en Gambie. C’est parce que cela avait coïncidé avec le “Khérif (période des vacances)”. Beaucoup de nos compatriotes étaient retournés au pays où ils s’étaient fait recenser».

En Gambie, les Mauritaniens se concentrent principalement à Banjulville, Serrekunda et à Bakau dans la capitale Banjul et dans d’autres villes comme Brikama, Bassé, Farafenni et Soma. Sidi Ould Ghadhi note: « la plupart de ces Mauritaniens sont actifs dans le commerce d’alimentation générale ou de tissus et ils entretiennent de bonnes relations avec la population locale.».

Alakhbar a rencontré des Mauritaniens qui occupent des postes de responsabilité dans de grandes entreprises installées en Gambie.

L’Ambassade de Mauritanie en Gambie a été ouverte en septembre 2004. Elle est située dans le quartier touristique de Sénégambie. Elle a remplacé le Consulat général de Mauritanie en Gambie qui existait depuis 1975.

L’ambassade de Mauritanie en Gambie « œuvre pour le renforcement des relations d’amitié mais aussi économiques, commerciales et culturelles entre la Mauritanie et la Gambie», a expliqué Sidi Ould Ghadhi. 

alakhbar

La situation en Gambie est “stable” et les Mauritaniens n’y sont “pas iniquités”, a rassuré Sidi Ould Ghadhi (Photo) le chargé d’Affaires de l’Ambassade de Mauritanie en Gambie dans un entretien à Alakhbar.

« Nous suivons la situation dans le pays. Les Mauritaniens n’ont pas de problème. Et l’accès à l’ambassade est ouvert à tous nos compatriotes. Ils peuvent venir ou nous joindre au téléphone. Nous avons même mis à leur disposition nos numéros de téléphone portable».

«Près de quatre mille (4000) Mauritaniens résident en Gambie, selon le recensement administratif national à vocation d’état civil (RANVEC)» de septembre 1998, a indiqué Sidi Ould Ghadhi par la même occasion.

« L’Agence Nationale du Registre des Populations et des Titres Sécurisés (ANRPTS) n’a récemment recensé que 700 Mauritaniens en Gambie. C’est parce que cela avait coïncidé avec le “Khérif (période des vacances)”. Beaucoup de nos compatriotes étaient retournés au pays où ils s’étaient fait recenser».