Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 11/12/2016

Quand l’Union africaine boycotte le forum de Dakar sur la sécurité en Afrique

Un soldat français de l’opération « Barkhane » au Mali, en mars 2016.Le Monde Afrique – Comme les dirigeants de l’organisation panafricaine, les chefs d’Etat des pays du Sahel n’ont pas voulu participer au Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique.

On savait l’Union africaine (UA) capable des pires turpitudes. Mais jamais on ne l’aurait crue capable de tourner le dos à une manifestation qui a pour thème central la paix et la sécurité en Afrique. Et pourtant, c’est ce qui arriva les 5 et 6 décembre à Dakar.

En effet, il n’y avait dans la capitale sénégalaise pour assister au Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique ni le président tchadien Idriss Déby, président en exercice de l’UA, ni la présidente de la Commission de l’Union africaine, la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma. Même le commissaire à la paix et la sécurité de l’UA, l’Algérien Smail Chergui, n’a pas cru devoir se joindre aux discussions sur les immenses défis sécuritaires que le continent doit relever.

Sur ce registre d’inconséquences, l’UA n’est pas seule. Aucun chef d’Etat des pays membres du « G5 Sahel » (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad), région au cœur des problématiques abordées, n’a effectué le déplacement de la capitale sénégalaise. Et comme pour ajouter à l’image désastreuse du niveau de participation des dirigeants africains, l’Algérie, la puissance régionale, « le grand frère au Sahel », s’est fait représenter par son ambassadeur dans la capitale sénégalaise, Boualam Hacene.

Des partenaires étrangers présents

La très forte absence des dirigeants africains, premiers concernés par le sujet, est d’autant plus surprenante et injustifiable que leurs partenaires étrangers, eux au moins, étaient présents à un haut niveau. L’Union européenne, homologue de l’UA, a dépêché à Dakar pas moins que son haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini. Au-delà de sa seule présence, elle a annoncé que l’Europe envisage d’ajouter à la formation des armées africaines (Mali, Centrafrique) un volet équipement.

Pour leur part, les Nations unies ont dépêché au forum le secrétaire général adjoint chargé des opérations de maintien de la paix, le Français Hervé Ladsous. Lui aussi a fait d’importantes annonces que les dirigeants de l’UA auraient dû venir écouter et même applaudir : la prochaine montée en puissance du partenariat entre les Nations unies et l’UA sur la paix et la sécurité en Afrique, l’utilisation de drones de surveillance dans le maintien de la paix.

Ils auraient également dû être au milieu de tous ces acteurs militaires et civils de la paix et la sécurité en Afrique, pour se réjouir de l’annonce du ministre français de la défense de la mise en place d’une stratégie de cession par son pays des équipements militaires aux armées africaines. L’importance des thématiques abordées justifiait également que les dirigeants africains soient venus en nombre.

Pas de contraintes d’agenda

Pour la première fois, par exemple, le continent souhaite s’engager dans la lutte doctrinale contre les extrémistes à travers la formation des imams et des prédicateurs capables d’expliquer et de promouvoir les valeurs de tolérance de l’islam. Il s’agit, selon la formule des promoteurs de cet axe, de « combattre l’extrémisme violent sans les armes ».

A examiner de près les absences tant de l’UA que des dirigeants africains, elles n’obéissent surtout pas à des contraintes d’agenda. Le Tchadien Déby n’est pas venu parce qu’il ne souhaitait pas être l’hôte de son homologue sénégalais Macky Sall, dont le compatriote Abdoulaye Bathily rivalise avec le ministre tchadien des affaires étrangères Moussa Faki Mahamat pour la présidence de la Commission de l’UA, poste à pourvoir en janvier 2017.

Nkosazana Dlamini-Zuma, quant à elle, n’est pas venue à Dakar en raison de sa profonde divergence avec le Sénégal sur les conditions du retour du Maroc au sein de l’organisation panafricaine. Alors que la Sud-Africaine est accusée par le royaume chérifien de freiner des quatre fers son retour, le gouvernement sénégalais a pris la tête des partisans de la réadmission de Rabat dès le prochain sommet de l’UA prévu les 30 et 31 janvier 2017 à Addis-Abeba, en Ethiopie.

Large absence des dirigeants africains

Le commissaire à la paix et la sécurité de l’UA, Ismaël Chargui, a sans doute choisi de prendre exemple sur ces deux « chefs », en s’abstenant de faire le voyage de Dakar. Du côté des chefs d’Etat du « G5 Sahel », les raisons des absences ne sont guère plus solides que celles des dirigeants de l’UA. Le Nigérien Mahamadou Issoufou est en froid avec le président sénégalais au sujet de la désignation du nouveau président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Un fauteuil que le Niger tient absolument à récupérer, en invoquant un compromis trouvé de longue date sur la succession du Sénégalais Cheikh Hadjibou Soumaré, son titulaire actuel.

Il n’est par ailleurs un secret pour personne que les relations entre le Sénégalais Macky Sall et le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz n’ont jamais été très chaleureuses. Recherché dans son pays pour « liens présumés avec le terrorisme », le Mauritanien Moustapha Chafi a pignon sur rue à Dakar, ce qui irrite le pouvoir de Nouakchott.

Enfin, le Malien Ibrahim Boubacar Keïta, dont le pays a été maintes fois cité dans les échanges du forum, n’a pu venir à Dakar en raison de la fatigue du long voyage (9 heures de vol) entre Bamako et Abou Dabi où il a participé les 2 et 3 décembre à la conférence internationale pour la sauvegarde du patrimoine en péril.

Si elles varient de l’UA aux pays concernés, les contraintes évoquées ne semblent pas suffire à justifier la large absence des dirigeants africains à un événement sur la paix et la sécurité en Afrique, qui est d’abord une affaire d’Africains avant d’être celle de leurs partenaires extérieurs.

Seidik Abba, journaliste-écrivain, auteur de Rébellion touarègue au Niger. Qui a tué le rebelle Mano Dayak ? (éd. L’Harmattan, 2010).

le monde

Journée d’échanges des FPC à Massy: Les FPC et le dialogue national, quel bilan ? La communication de Kaaw Touré [PhotoReportage]

Journée d'échanges des FPC à Massy: Les FPC et le dialogue national, quel bilan ? La communication de Kaaw Touré [PhotoReportage]Chers amis, chers camarades, aimables invités bonsoir;

Avant tout permettez moi de remercier mes camarades des FPC qui ont permis cette rencontre.

Mes remerciements vont aussi à tous et à toutes ces camarades, compagnons de lutte, parents, amis de la Mauritanie et sympathisants de notre cause venus de loin pour participer à cette communion militante.

Votre présence parmi nous prouve, s´il en était encore besoin, le réel intérêt que vous portez pour notre parti dont vous partagez sans nul doute les idéaux de justice, de liberté, d´égalité et de vraie démocratie..Notre combat contre le racisme, l´esclavage, l´exclusion et l´arbitraire est également le vôtre.

3 décembre 1987- 3 décembre 2016, il y a 29 ans jour pour jour, on se souvient encore de cette funeste et tragique date, c´était le jour du verdict qui avait condamné les premiers martyrs de notre lutte à Jreïda. Mes pensées militantes vont aux jeunes officiers Ba Seydi, Sarr Amadou et Sy Saidou Daouda exécutés sauvagement le 6 décembre 1987 à la base militaire de Jreida.

A la mémoire de tous ceux tombés pour les causes justes nous répéterons après d’autres, cette oraison funèbre devenue classique:” Leur vie fut combattante, leur mort héroïque, leur sacrifice sacré et leur mémoire éternelle”. Qu´Allah les accueille en son Saint Paradis. Amine.

C´est un grand plaisir, un privilège, je voulais dire un honneur, pour moi de venir ici discuter avec la diaspora mauritanienne basée en France et surtout avec nos jeunes militants et sympathisants sur un sujet qui nous tient tous à cœur et qui a fait couler beaucoup d´encre et de salive dans les salons et sur la toile ces dernières semaines en Mauritanie.

Pourquoi les FPC ont-elles participé au dialogue dit national inclusif? Ne servaient-elles de faire valoir à l’agenda caché d’Aziz? Fallait-il participer alors que l’opposition prônait le boycott? Pourquoi débattre avec quelqu´un qui refuse de nous reconnaitre en tant que parti politique? Ce sont entre autres les principales questions qui ont été posées pour évoquer la pertinence ou l´inopportunité de notre participation au dialogue national.

Nous avons décidé, en tant que parti (Forces Progressistes du Changement ) et en toute indépendance, de répondre à l´invitation des autorités mauritaniennes par la voix de la présidence de la république au dialogue national.

Pour l’essentiel, nous avons déjà eu l’occasion d’exposer suffisamment les raisons de notre participation. Je m’en vais donc en faire le rappel.

Nous avons accepté de participer au dialogue suivant nos conditions et nos principes. Nous avons décidé d’y aller tout en étant conscients des insuffisances de l’organisation des assises et des doutes sur la bonne foi du pouvoir, initiateur intéressé, de ce dialogue.

Nous sommes surtout conscients de l’envergure des différences qui nous distinguent de l’écrasante majorité des participants, essentiellement partisans du maintien en l’état du système discriminatoire que nous combattons. Notre vision et notre voix ont donc peu de chance de prévaloir face à l’immense adversité plutôt mue par un agenda officieux. Malgré la légitime suspicion et les minces espoirs, faut-il pour autant renoncer à l’effort? Pour qui connait notre parcours sait que nous ne sommes pas de ceux que les défis effraient.

Depuis le début, en décidant de nous attaquer au système, seuls et avec le peu de moyens qui étaient les nôtres, nous sommes appropriés cet adage comme immuable ligne de conduite qui veut que “l’on n’a pas besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer”. Une chose est sûre, ce que le Système n´est pas arrivé à faire de nous par la répression et des tentatives de corruption pendant plus de 30 ans, ce n´est pas par la “table ronde” ou la “confrontation des projets de société” qu´il arrivera à nous dompter.

C´est faire table rase de notre parcours militant, de nos années de sacrifice et de privations, de nos martyrs, de nos longues années de prison et d´exil, en pensant que ce Système que nous avons combattu durement au moment où certains de nos petits procureurs d´aujourd´hui, pour ne pas dire des opposants de la 25ème heure rasaient les murs ou applaudissaient le petit colonel ould Taya, pouvait nous divertir sur l´essentiel.

Nous sommes allés au dialogue en tant que parti d´opposition au Système avec nos propositions de sortie de crise. Nous sommes allés au dialogue pour exposer notre vision de la Mauritanie. Nous sommes allés au dialogue pour dire notre part de vérité en hommes libres, justes et indépendants pour faire entendre un autre son de cloche.

Mandela a montré la voie, nous ne pouvons que nous en inspirer sans perdre notre âme, nos principes et notre dignité. Discuter ne veut pas dire se renier, ni encore être tenté par quelque avantage que ce soit.

Dialogue et entrisme sont deux notions différentes assimilées par certains pour les seuls besoins d´une politique stérile. Alors, que l´on ne fasse pas de nous des adeptes de l´entrisme quand nous parlons de la nécessité de dialoguer pour sortir notre pays de l´impasse. Nous pensons que devant la situation actuelle du pays, il faut se surpasser pour outrepasser l´impasse. N´ayant jamais flirté avec aucun des pouvoirs politiques civils ou militaire, n´ayant jamais appartenu à une quelconque majorité présidentielle, n´ayant jamais servi de caution à une élection présidentielle, nous nous sommes toujours situés en dehors du Système et tout ce qui l´incarne donc personne ne peut honnêtement se douter de notre bonne foi et de notre patriotisme.

Discuter, débattre, dialoguer avec l´autre est une question de principe chez nous. Tout le monde se souvient certainement encore de notre document historique connu sous le nom du “Manifeste du négro-mauritanien opprimé” publié en avril 1986 :

Dans ce même Manifeste nous affirmions essentiellement trois choses :

1- Il y a un problème de coexistence entre les communautés arabo-berbère et négro-africaine. Nous démontions la mécanique d´un système de discrimination raciale en ce qu´il exclut la composante négro-africaine et haratine de tous les processus de décision. Chiffres à l’appui, nous administrions – s´il en était besoin- les preuves de cette marginalisation et en dévoilions les rouages. Ce problème, disions-nous, ne résultait pas d´un antagonisme naturel latent ou spontané entre communautés, mais plutôt d´un système politique visant à diviser le peuple en exacerbant les préjugés inter-ethniques. Une politique volontairement et exclusivement panarabiste, privilégiant la communauté arabe à tous les points de vue au détriment de la communauté Noire.

2- Nous attirions l´attention du régime militaire de l´époque ( le CMSN) sur l´urgence qu´il y avait à reconnaître, et donc à prendre en charge ce problème pour juguler tout risque de confrontation que pourrait entraîner sa persistance.

3- Enfin, nous préconisions dans la dernière partie du Manifeste un vaste débat national où tous les mauritaniens s´essayeraient autour d´une table afin de résoudre par eux-mêmes, par les vertus et du dialogue et de la concertation, l´ensemble de ces problèmes. Nous croyons aux vertus du dialogue et disions dans ce fameux manifeste :

“Les problèmes mauritaniens doivent être posés par des Mauritaniens, discutés entre Mauritaniens et solutionnés par les Mauritaniens eux-mêmes. Notre amour pour ce pays nous commande à inviter toutes nos nationalités à un dialogue des races et des cultures, dans lequel nous nous dirons la Vérité pour guérir nos maux. Il faut que nous traduisions dans la réalité nos appels au Salut National et au Redressement de notre pays, au lieu de dépenser toutes nos ressources et toutes nos potentialités humaines dans des querelles raciales et culturelles dont les principaux bénéficiaires ne seraient certainement pas les Mauritaniens.” (fin de citation).

A l´époque, cependant, il ne s´était pas trouvé suffisamment de bonnes volontés dans les mouvements politiques concurrents pour formuler avec autant d´exigence que nous la revendication d´une réelle égalité entre tous les citoyens mauritaniens. Que les événements, plus douloureux les uns que les autres, qui se sont succédés dans notre pays depuis septembre 1986, aient cruellement confirmé nos analyses, ne saurait être pour nous l´occasion d´une quelconque délectation. L´important est ailleurs: il est dans la reconnaissance par tous de la nature raciste de la politique conduite par l´Etat mauritanien.

Nos camarades et les autres mouvements amis comme Arc en ciel et TPMN ont posé ces préoccupations pendant les séances des plénières et des débats dans les ateliers.

Voici les conclusions que nous avons tirées de ces assises:

Les FPC n’ont pu honorer de leur présence à la cérémonie de clôture du dialogue national inclusif pour des raisons de hoquets dans l’organisation. Elles se félicitent, néanmoins, de leur participation active à ces échanges et se réjouissent de l’esprit ayant entouré les débats. Elles souscrivent à certaines résolutions positives du draft final, formulées avec clarté et pragmatisme dont la restructuration et l’ouverture des médias à tous pour refléter notre diversité culturelle, la restructuration des missions et programmes de l’agence Tadamoun, la représentation au parlement des Mauritaniens de la diaspora, la refondation de l’école, l’instauration du service civique obligatoire, l’adoption des conseils régionaux pour une décentralisation poussée, la suppression du Sénat, le maintien du plafond de l’âge des candidats à la charge suprême à 75 ans, le rejet de la tentative de modification du nombre de mandats présidentiels, le fameux troisième mandat du colonel-putschiste….

Elles déplorent toutefois que certaines autres résolutions soient évasives ou de caractère général et, donc, avec peu de visibilité pour leur application pratique, et que d’autres, enfin, soient restées vides ou laissées en l’état, telle celle relative au passif humanitaire ou à la réforme foncière.

Pour remédier à ces insuffisances, les représentants du PMC-Arc-en-ciel et des FPC membres de la commission de synthèse, apposant leurs réserves, avaient exigé, pour le volet “unité nationale”, les formulations ci-après, à inclure dans le draft final :

– Non pas la promotion mais l’enseignement et l’officialisation des langues nationales wolof, pulaar, bambara et soninké;

– Le réajustement, dans leur composition, des commissions régionales et de supervision de l’enrôlement des citoyens pour les rendre plus représentatives de la diversité des composantes nationales;

– Le retour, à terme, de la gestion de l’état civil aux communes;

– La poursuite du processus de règlement du “Passif humanitaire” : indemnisations, retour des réfugiés du Mali, justice transitionnelle;

– L’application d’une réforme foncière qui reconnaisse le droit de propriété, à tout le pays;

– L’égal traitement de toutes les langues et cultures nationales dans les médias publics.

Elles réaffirment leur résolution à poursuivre leur engagement à se saisir de toutes les opportunités pour faire avancer le règlement des défis de la cohabitation de nos composantes nationales qui, pour être apaisée et harmonieuse, doit être fondée sur la justice, la liberté et l’égale dignité.

Toutes les revendications peuvent trouver une solution si l´on veut se donner la peine. Il ne s´agit pas de récuser toute synthèse, mais une synthèse ne s´obtient pas en soldant ses revendications surtout essentielles.

Après le dialogue national, le régime s´apprête actuellement à préparer une révision constitutionnelle et certainement à organiser un référendum, une révision qui ignore les véritables résolutions des débats. “L’esprit et la lettre des assises nationales ont été trahis” comme l´a souligné tout récemment le président Samba Thiam des FPC dans un article de presse. Nous assistons à une supercherie politique qui répond à d´autres préoccupations inavouées. Les FPC s´en démarquent totalement et appellent à la mobilisation et la vigilance de toutes les forces progressistes et démocratiques pour contre-carrer cette énième forfaiture contre notre peuple multinational.

Voilà mes chers amis entre autres les petites conclusions de ce dialogue national, nous sommes toujours ouverts aux débats sur la question nationale et sociale tout en disant que ce dialogue du septembre n´était pas une fin en soi mais un moyen parmi d´autres pour faire comprendre notre lutte. Une lutte pour la dignité, pour la vie.

Nous sommes conscients, ce contre quoi nous nous battions hier demeure encore plus vivant que jamais. Les régimes mauritaniens peuvent changer d´animateurs mais jamais la volonté de marginaliser les communautés noires de notre pays. Et, cette réalité ne changera pas aussi longtemps que ces populations méprisées, opprimées, discriminées, déportées, exilées, assujetties n´auront pas osé ce que les autres peuples ont osé pour se libérer des dictatures féroces ou des Systèmes ethno-génocidaires.

En tout état de cause, les hommes et femmes imprégnés des idéaux des FPC n´abdiqueront jamais. Nous avons un devoir de fidélité à l´engagement pris ensemble avec nos martyrs. Ceux qui sont restés à Oualata, ceux qui sont couchés à Inal, à Zreida, à Azlat, à N´beyka et partout dans la vallée des larmes, et ailleurs dans les cimetières d´intolérance et de la bêtise du racisme. Les objectifs n´étant pas encore atteints, c´est évident que la lutte doit continuer.

Merci pour votre attention, le débat est ouvert.

La lutte continue!

Massy, le 3 décembre 2016.

Kaaw Touré-Porte-parole des FPC.