Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 06/12/2016

DEVOIR DE MÉMOIRE ET REFUS DE L´OUBLI : NOS PREMIERS MARTYRS TOMBAIENT LE 6 DECEMBRE 1987:

altEn octobre 1987, mus par les plus bas instincts de l´homme, la haine raciale, le Colonel Ould TAYA et sa clique, non contents de limoger différents hauts responsables négro-africains de certains postes et d´avoir emprisonnés des cadres négro-mauritaniens, membres des Flam, parlent d´une tentative de “complot”. Des officiers, sous-officiers tous des noirs sont arrêtés, un procès est fait à la hâte et 3 jeunes officiers, âgés respectivement de 28, 32 et 35 ans: BA Seydi Amadou, Sy Saidou Daouda et Sarr Amadou sont sauvagement passés par les armes, d´autres sont condamnés à des travaux forcés à perpétuité et ce sont les plus nombreux, d´autres assignés à résidence surveillée. La seule et véritable explication de cette purge est la volonté de dénigrifier tous les secteurs importants de l´Etat (Armée, Administration, Ecole etc..). Les thèses d´un Sékou Touré évoquant un complot Peulh refont surface en terre mauritanienne. Tous ceux qui sont condamnés à purger des peines de prison sont transférés dans une prison à Oualata où le manque d´eau, de nourriture, la rudesse des travaux forcés entraineront la mort de plusieurs détenus dont Tène Youssouf Guèye (Écrivain et diplomate), Djigo TAFSIROU (ancien ministre), Ba Abdoul Ghoudouss( Officier et Ingénieur du génie militaire) et Ba Alassane Oumar (Adjudant-chef de la Gendarmerie).
6 DECEMBRE 2016, ON SE SOUVIENT TOUJOURS.
A la mémoire de tous ceux tombés pour les causes justes nous répéterons après d’autres, cette oraison funèbre devenue classique «Leur vie fut combattante, leur mort héroïque, leur sacrifice sacré et leur mémoire éternelle».

LA LUTTE CONTINUE!

JOURNEE DES FPC : UN COMPTE-RENDU DU JOURNALISTE CHERIF YAYA KANE

altMauritanie : les FPC s’expliquent devant la diaspora à Paris

Les FPC ex-FLAM sont allées à la rencontre de la diaspora cette semaine à Paris dans le cadre d’une conférence animée par son porte-parole à Nouakchott. Kaaw Bilbassi Touré s’est longuement expliqué sur les raisons de la participation de son parti au dernier dialogue national dans la capitale mauritanienne qui obéissent d’abord au principe des valeurs et de dignité. En tant que parti d’opposition les FPC sont allées au dialogue pour exposer leur vision du pays avec des propositions concrètes pour sortir du pays de cette longue crise depuis juillet 2009.Le militant invétéré du nouveau parti négro mauritanien en appelle de tous ces vœux pour que tous les mauritaniens se mobilisent pour lutter contre la réforme constitutionnelle en cours pour le référendum.

La diaspora mauritanienne en France et en Europe en particulier les militants et sympathisants attendaient avec impatience les explications des FPC sur leur participation au dernier dialogue national entre la majorité et l’opposition. Et c’est son porte-parole à Nouakchott qui est venu à leur rencontre cette semaine à Paris dans le cadre d’une conférence au cours de laquelle il a mis en avant les idéaux de justice de liberté d’égalité et de démocratie de son parti qui obéit à des principes de valeur et de dignité. Pour Kaaw Touré les FPC sont allés au dialogue en tant que parti d’opposition même s’il n’a pas encore son récépissé officiel pour exposer sa vision de la Mauritanie avec des propositions concrètes pour sortir le pays de cette longue crise qu’il traverse depuis 2009.En réalité le dialogue inclusif n’a rien apporté de nouveau. Au contraire ces assises nationales ont permis à leurs organisateurs d’abonder dans le sens de la réforme constitutionnelle voulue par le président mauritanien que les FPC qualifient de supercherie politique et en appellent à la mobilisation de tous les mauritaniens contre le référendum. Les forces du changement ont profité de cette concertation pour relancer le débat national sur la cohabitation avec trois insuffisances essentielles dans les débats l’enseignement et l’officialisation des langues nationales ( ouolof, pulaar, sooninké et bambara), la poursuite du règlement du passif humanitaire et l’application de la réforme foncière qui reconnaisse le droit de propriété. L’un des principaux dirigeants du nouveau parti est conscient de la longue marche vers la liberté et le changement ne viendra que si ses compatriotes acceptent le sacrifice en brisant les chaînes de tous ces systèmes ethno-génocidaires en Mauritanie. Son parcours de jeune combattant peut lui donner les raisons d’espérer et d’être toujours fidèle à l’engagement pris avec tous les martyrs de Oualata, d’Inal de Zreida d’Azlat et de Nbeyka.

 

Cherif Yaya Kane-Journaliste-Rouen-France