Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: October 2016

Importants changements au sein des administrations de la police

Importants changements au sein des administrations de la policeLa direction générale de la sureté nationale a procédé ce lundi à d’importants changements au sein de ses administrations centrale, et régionale en plus des commissariats
Selon nos sources ces changements intervenus sont les suivants :
Conseillers du directeur général :
Mohamed O. Denna
Mohamed Ali O. Dah
Ely O Ahmed Moulaye El Abass
Directeur adjoint de la sureté d’état
Brahim O. Moulaye R’Chid
Commissaire chargé du bureau de la lutte contre la drogue et les produits psychotropes
Abdel Fetah O. Hababa
Compagnie chargée de la lutte contre le terrorisme
Mohamed O. Sid’Elmoctar
Commissariat de police du port de la pêche artisanale
Siniya mint Khairy
Directeur du contrôle
Cherif O. Gharrabi
Directeur de la police judiciaire
Vadily O. Nagi
Directeur de la surveillance du territoire
El Ghassem O. Sidi Mohamed
Directeur des crimes économiques
Ely O. Mokhtar
Commandant du groupement du maintien de l’ordre
Mohamed O. Moulay
Commissariat spécial de la police judiciaire
Ali O. Limam
Directeur du matériel
Moctar O. Isselmou
Commissaire de la sécurité publique
Mohamed O. Nejib
Commissaire du renseignement
Aichetou mint Ethmane
Directeur régional au Tiris Zemour
Mohamed El Hadi O. Mohamed
Directeur régional au Hodh Chargui
Taleb Bouya O. Saïd
Directeur régional au Hodh El Garbi
Ahmed O. Moussa
Directeur régional au Brakna
Mohamed Ali O. Melaïnine
Directeur régional du Trarza
Mohamed Ahmed O. Ismael
Commissaire de police de Guérou
Ahmed Verid O. Beyrouk
Commissaire de police de Timbédra
Cheikhna O. Joul
Commissaire de police de Kiffa
Ismael O. Mohamedou
Commissaire de police de Kaédi
Mokhtar O. Bechir
Commissaire de police d’Aleg
Ahmed O. H’Mednah
Commissaire de police de Ndiago
Mohamed O. Boudna
Groupement du maintien d’ordre à Kaédi
Ewha O. Neda
Responsable de la brigade du palais de justice, Nouakchott ouest
Hindou mint Cheikhna
Responsable de la brigade du palais de justice, Nouakchott sud
Aichetou Diallo
Commissaire de police Tevrag Zeina I
Ahmed O. Meymoun
Commissaire de police Tevrag Zeina II
Abdallahi O. Sidi Ali
Commissaire de police Tevragh Zeina III
Abdel Vetah O. Lahah
Commissaire de police Ksar I
Oumar O. Youssouf
Commissaire de police Sebkha I
Henoun O. Wenan
Commissaire de police Sebkha II
Mohamed Mahmoud O. Garry
Commissaire de police Sebkha III
Beyrouk O. Mohamed Lehbib
Commissaire de police Arafat I
Mohamedou O. Jafar
Commissaire de police Arafat II
Mohamed Mahmoud O. Baham
Commissaire de police Arafat III
Hassena O. N’Tehah
Commissaire de police Arafat IV
Mohamed Lemine O. Mohamed Mahmoud
Commissaire de police Riadh I
Isselmou O. Abdallah
Commissaire de police de Dar Naïm
Ethmane O. Mohamed
Commissaire de police de Teyaret I
Mohamed Baba O. Ahmed Youra
Commissaire de police Teyaret III
Haboub O. Nakh
Commissaire de police de Toujounine II
Baba Ahmed O. Bekay

 

SAHARA MEDIAS

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE LA FÉDÉRATION DES FPC-EUROPE : SÉMINAIRE ET CONFÉRENCE PUBLIQUE

altDans le cadre de ses activités politiques, La fédération Europe Occidentale des Forces Progressistes du Changement (F.P.C) organise deux événements majeurs le 3 decembre 2016:

1/ Un atelier – séminaire dédié aux militants et sympathisants le matin à partir de 11h00 à 14h

2/ Une conférence publique dans l’après-midi portant sur la ligne politique de notre parti à partir de 14h30.

 Cette journée aura lieu à la bourse du travail de Massy, située au 2, rue chemin des Femmes 91300 Massy.

Le programme des thématiques à aborder et le déroulement de cette journée vous seront communiqués ultérieurement.

 Les mauritaniennes et mauritaniens de la diaspora ainsi que nos sympathisants et amis Africains et Occidentaux sont invités et leur présence massive est vivement souhaitée.

La lutte continue!

 Paris, le 31 /10/2016

Le Secrétariat général du bureau exécutif local.

POINT DE VUE – Manuel Valls : « On ne peut pas réparer l’esclavage mais on peut préparer l’avenir »

altEn tournée en Afrique de l’Ouest du 28 au 31 octobre, le premier ministre français Manuel Valls écrit pour « Le Monde » ce texte depuis Accra, capitale du Ghana.

De là, il se rendra en Côte d’Ivoire où se déroule un réferendum constitutionnel contesté par une partie de l’opposition.

Aujourd’hui, dimanche, au cours de ma visite officielle au Ghana, je me rendrai à la Franklin House, comme je me suis rendu à de nombreuses reprises sur l’île de Gorée, au Sénégal. Ces deux parcelles de l’Afrique, ces deux fenêtres sur l’Atlantique, disent toutes deux, avec la même force, la même émotion, la même indignation, ce que fut l’horreur de l’esclavage qui, pendant plusieurs siècles, au nom de l’appât du gain et au mépris de l’humain, a vidé le continent africain de son énergie vitale, piétiné les sociétés africaines, nié des cultures, des savoirs, un patrimoine ancestral.

La traite négrière a été un désastre à grande échelle. Cette réalité doit être rappelée, enseignée, martelée.

Il faut toujours rappeler l’enfer de douze millions d’hommes, de femmes, d’enfants arrachés à la terre de leurs ancêtres pour traverser l’Atlantique, enchaînés, réduits à l’état de bétail, de marchandises. Combien d’atrocités, de viols, de meurtres ! C’est un crime contre l’humanité. La France l’a pleinement reconnu par la loi du 21 mai 2001, dite loi Taubira.

Il faut toujours rappeler la réalité des crimes. Il faut aussi rappeler la dignité d’un combat. Celui de ces esclaves insurgés qui cherchèrent à briser les chaînes qu’on voulait leur imposer. Ils s’appelaient Frederick Douglass aux États-Unis, Toussaint Louverture en Haïti, Louis Delgrès en Guadeloupe, et sont encore aujourd’hui des exemples pour tous ceux qui se battent contre l’injustice et pour la liberté.

La dignité du combat, aussi, de Victor Schœlcher, celui sans qui le décret d’abolition de l’esclavage du 27 avril 1848 n’aurait pas vu le jour. Le 10 mai dernier, avec Jesse Jackson nous nous sommes recueillis sur sa tombe au Panthéon, ce lieu où la France honore ses grands hommes. Je pense également à Abraham Lincoln grâce à qui l’esclavage a été aboli aux Etats-Unis, le 18 décembre 1865.

C’est la tâche des historiens de restituer la nature, la profondeur des crimes, comme la réalité des combats vers l’abolition. C’est aussi la tâche des historiens d’éclairer dans toute sa complexité la réalité de l’esclavage, sans omission, ni simplification, c’est-à-dire en évoquant, bien sûr, la traite atlantique et le commerce triangulaire, dans lesquels l’Europe a une lourde responsabilité, mais aussi les traites saharienne, océan-indienne. La réalité des faits, toujours la réalité des faits qui permet de faire vivre la mémoire.

Cette mémoire de l’esclavage est au cœur de la conscience de l’Afrique. Elle vit dans des lieux où chacun peut se recueillir. Sur le continent africain mais aussi dans ces lieux que la France abrite : le mémorial de Nantes, le musée de Bordeaux, le mémorial ACTe de Guadeloupe. Chacun d’eux dit avec force l’horreur de l’esclavage et le devoir de se souvenir.

La mémoire ne doit pas désunir. Elle doit au contraire refermer les fractures et rassembler, dès lors que l’on fuit ce penchant terrible de la concurrence mémorielle, de la hiérarchie, de la comparaison entre les souffrances des uns et les malheurs des autres. Toutes les pages sombres de l’histoire de l’humanité doivent être dénoncées dans leur singularité. Nous devons poursuivre main dans la main – cela vaut pour mon pays, la France, et pour tant d’autres – cette longue marche vers la réconciliation des mémoires.

Une mémoire partagée, apaisée, nous arme contre le racisme, l’antisémitisme, les actes antimusulmans, antichrétiens, la xénophobie, la haine de l’autre, contre les préjugés et les discriminations – toutes ces formes odieuses d’intolérance qui continuent de nous emprisonner et d’empoisonner nos sociétés car elles sont autant de vexations, d’humiliations, de meurtrissures.

Je sais qu’il a fallu du temps pour reconnaître la réalité de l’esclavage. Je sais combien les silences, les non-dits ont pu peser sur les victimes et leurs descendants. Mais je sais aussi combien l’histoire de l’Afrique, ce n’est pas que l’histoire de l’esclavage, à laquelle on veut trop souvent la réduire. C’est bien plus que cela ! Et je sais que l’Afrique a en elle la force de s’affranchir de ce passé en faisant siennes les paroles de Frantz Fanon : « Je ne suis pas esclave de l’Esclavage ».

S’affranchir de son passé, ce n’est pas absoudre ceux qui ont pu commettre des crimes. Ce n’est pas oublier. Bien au contraire ! S’affranchir du passé, c’est connaître l’histoire et être fier de ce que l’on est aujourd’hui, fier aussi du fait que de l’autre côté de l’Atlantique, une culture afro-américaine a fleuri, dans la musique, les arts, les lettres. Déracinée, elle s’est réinventée. C’est cette fameuse Harlem renaissance dont parlait Langston Hughes qui, par un effet miroir, inspira notamment Léopold Sédar Senghor dans l’affirmation de la négritude.

S’affranchir de son passé, c’est aussi se tourner avec enthousiasme vers l’avenir. Il ne s’agit pas tant de vivre dans l’idée d’une réparation – comme disait le grand poète martiniquais, descendant d’esclaves, Aimé Césaire, l’esclavage est « irréparable » – que de regarder vers demain, c’est-à-dire renforcer les liens entre nos deux continents, de part et d’autre de la Méditerranée.

C’est pour cela que je propose la création d’un « Erasmus euro-africain » – à qui il faudra trouver un nom – pour que les jeunes africains et les jeunes européens puissent venir étudier les uns chez les autres, se rencontrer, échanger, apprendre ensemble.

C’est pour cela aussi qu’il faut soutenir la jeunesse africaine qui entreprend, comme je l’ai fait en juin dernier, en recevant les 100 jeunes chefs d’entreprise lauréats de l’Institut Choiseul, issus de 44 pays africains, anglophones et francophones. Il reste tant à faire pour bâtir des ponts entre nos deux continents.

L’avenir de l’Afrique est plein de promesses. Elle est notre horizon. L’Afrique d’aujourd’hui et celle de demain, c’est une Afrique qui crée, qui innove.

L’Afrique n’est pas en train de se relever : elle est debout, fermement installée dans l’Histoire. Ma conviction, c’est que la France, et l’Europe doivent se tenir à ses côtés, pour bâtir ensemble le monde de demain.

Manuel Valls

 

le monde.fr

” La Mauritanie a besoin d’un fédérateur” (Opposition)

ولد باب مين الرئيس الدوري للمنتدى بين قادة المعارضة خلال المسيرة مساء اليوم (الأخبار)ALAKHBAR (Nouakchott)-« La Mauritanie a besoin de quelqu’un “qui la fédère. Elle n’a pas besoin d’un autre qui falsifie les emblèmes de l’Etat et les symboles de l’unité de son peuple ou qui ravive les tensions communautaires»,  a déclaré Cheikh Sid’Ahmed Babamine, président en exercice du  FNDU, Front National pour la Démocratie et l’Unité, le plus grand rassemblement de l’opposition mauritanienne.

Modifier la Constitution, changer le drapeau et l’hymne nationaux c’est « absurde et inutile. Et le peuple mauritanien  le refuse », a poursuivi Cheikh Sid’Ahmed Babamine qui s’exprimait au bout d’une marche de l’oppostion ce samedi à nouakhcott pour dire:« Non à un  troisième mandat »

Le changement des symboles nationaux est une recommandation au récent Dialogue national inclusif.

Et selon Cheikh Sid’Ahmed Babamine, Le FNDU rejette les conclusions de ce dialogue qui ne peut pas être qualifié d’inclusif en raison de son boycott par les principales formations de l’opposition“.

La  marche de l’oppostion a été organisée par le FNDU, Front National pour la Démocratie et l’Unité, le plus grand rassemblement de l’opposition mauritanienne,  le parti RFD et le mouvement anti-esclavagiste IRA-Mauritanie.

Contribution de APP au dialogue national (THEME III : LE PROCESSUS ELECTORAL)

Contribution de APP au dialogue national (THEME III : LE PROCESSUS ELECTORAL)APP – Alliance Populaire Progressiste considère la gestion transparente du processus démocratique dans toutes ses étapes est le seul moyen permettant de réaliser la démocratie et d’instaurer l’égalité et la justice.

C’est ainsi que APP note ses réserves sur toutes les élections antérieures organisées de 1992 à 2014, du fait des dysfonctionnements et des violations inhérents au leur manipulation par à tous les niveaux des opérations par l’appareil exécutif à travers le Ministère de l’Intérieur, et ce malgré la présence de Commissions Electorales Nationales Indépendantes précipitamment composées, à la veille de chaque échéance électorale.

Nous considérons qu’il est nécessaire voire impérieux de procéder à une évaluation et partant à une correction du processus électoral, présentant nos propositions à travers les points suivants :

1- LE CODE ELECTORAL :

1.1- LES REPROCHES :

Certes l’objectif du code électoral est l’instauration de la démocratie et la représentation du peuple suivant le principe « un homme, une voix ». Cependant, malgré les améliorations apportées aux dispositions du code, l’application est restée lettre morte, si bien enregistrer les irrégularités suivantes :

– Pressions exercées sur les candidats (candidature et retrait de candidature) ;

– Manipulation du fichier électoral, déplacement des électeurs d’une circonscription à une autre pour faire gagner un candidat aux dépens d’un autre ;

– Suscitation de bureaux de vote en faveur de certaines personnalités influentes ;

– Facilitation ou blocage irrégulier de la part de certains fonctionnaires D’Etat ;

– Manipulation de certains résultats par des agents et des auxiliaires d’administration ;

– Sabotage de bulletins de vote et leur abandon dans des bureaux de vote ;

– Non-respect du découpage électoral ;

– Insuffisance dans l’application de loi d’interdiction de transhumance politique.

1.2- LES PROPOSITIONS :

a- Fichier électoral :

– Disponibiliser, dans un délai record, les moyens humains et matériels nécessaires pour l’établissement d’une nouvelle liste électorale fiable sur la base d’un sérieux RAVEL ;

– Mettre en place de nouvelles conditions devant empêcher le recensement des électeurs en dehors de leurs lieux de résidence (certificat de résidence, exercice d’activités économiques ou professionnelles, commission de contrôle du RAVEL comptant des représentants de partis politiques, utilisation de l’empreinte digitale dans l’opération de recensement…)

– Revoir la carte nationale d’identification de manière à garantir la visibilité des traits distinctifs individuels (agrandir la photo et la mettre en couleurs, rendre le sourire plus visible, exiger la compétence technique et l’expertise requises dans la prise des photographes…) ;

– Réduire les frais d’acquisition des pièces de l’Etat-civil.

b- Règles de financement des campagnes électorales :

– Engagement de l’Office Electoral National Indépendant de veiller sur le respect des règles des campagnes électorales et leurs moyens tels que définit la loi ;

– Engagement de l’Office Electoral National Indépendant de réviser la loi 35/ 2006 propre au financement des campagnes, à leur contrôle et leur redynamisation ;

– Engament de l’Office Electoral National Indépendant à préparer un projet de révision de la loi 35/ 2006 relatif au financement au contrôle l’opérationnalité des campagnes électorales ;

c- Procédures organisationnelles des opérations électorales :

– Réviser le découpage administratif de manière à garantir aux citoyens l’accès aux services de base publics et privés et faciliter l’organisation de l’opération électorale ;

– Réviser la loi instituant la création des communes en ce qui concerne leurs attributions et leur distribution, pour consacrer la décentralisation et promouvoir le développement local ;

– Etablir une carte électorale claire, ensuite proposer un calendrier électoral ;

– Préparer et former les membres des bureaux de vote et les doter de tous le matériel nécessaire (appareils déchiffrant les empreintes, copies d’émargements, fiches de dépouillement des bulletins de vote et formulaires de Procès-verbaux (PV)…) ;

– Relever le niveau d’immunité juridique et de contrôle des représentants des listes candidates dans les bureaux de vote, dans les commissions départementales et régionales de l’Office chargé d’organiser les élections ;

– Limiter le nombre maximum d’électeurs par bureau de vote à 420 inscrits ;

– Appliquer le principe de la proportionnelle dans l’élection des conseils municipaux, tout en se limitant ces derniers aux seules listes ayant atteint le score qui leur permet de récupérer leur quotient de participation, et exiger que le maire soit la tête de liste disposant du plus grand nombre de conseillers ;

– Augmenter le nombre des députés et réviser la symétrie entre le nombre des députés et le nombre des populations de manière qui puisse garantir la proportionnelle dans la plupart des circonscriptions électorales ;

– Séparer chronologiquement les élections municipales, législatives et présidentielles ;

– Exiger comme condition sine qua none de participation d’un parti politique aux élections municipales et législatives, sa capacité de présenter de listes dans 30%, au moins, des circonscriptions électorales nationales ;

– Exiger, pour l’acceptation des candidatures aux présidentielles qu’elles soient cautionnées par 100 conseillers municipaux dont cinq (5) maires issus de dix (10) wilayas au moins ; ou que les concernés recueillent 25 000 signatures certifiées par un notaire.

– Suivre un dispositif juridique clair fixant les délais des différentes phases de l’opération électorale ;

– Adopter le principe d’une seule campagne d élections avec la séparation du vote d’une semaine entre les deux.

d- Transhumance politique :

– Considérer le nombre des conseillers municipaux comme un acquis des partis politiques ; par voie de conséquence donner à ceux-ci le droit de pouvoir déléguer quelqu’un qui vote à leurs places dans les cas où de vote des conseillers municipaux ;

– Appliquer aux parlementaires la loi de transhumance politique ;

e- Règles de transparence :

– Doter l’Office de Supervision des Elections d’une totale autonomie de sorte qu’il puisse gérer les opérations électorales, loin de toute tutelle ou d’ingérence du Ministère de l’Intérieur ;

– Adopter les normes internationales de régularité des élections ;

– Exiger l’empreinte digitale dans l’opération du vote ;

– Adopter des mesures répressives et fermes pour lutter contre les pressions visant à influencer le choix des électeurs ;

– Exiger de la CENI de charger des agents spéciaux pour surveiller ces pressions, d’en rendre compter et punir sévèrement les contrevenants ;

– Interdire aux autorités publiques de procéder à un quelconque don ou distribution publics ou privés aux citoyens dès le début des échéances électorales jusqu’à la fin, sans la présence de représentants des partis politiques.

– Mettre en ouvre d’outils d’organisation, administration et de contrôle fermes pour assurer l’intégrité et la transparence électorale ;

– Interdire aux ministres et aux directeurs des grands établissements publics d’utiliser leurs influences et/ ou leurs fonctions dans les campagnes électorales.

– Interdire à l’institution militaire toute ingérence dans la politique et corser les sanctions contre les contrevenants (retro-dégradation, radiation…).

– Se baser sur le grade et l’ancienneté comme critères uniques de nomination dans les postes de responsabilité de l’armée et proscrire tout avancement sélectif, nominations ou affectations arbitraires des hauts officiers, quelles qu’en soient les conditions.

f- Institution de l’Opposition Démocratique :

– Révision de la loi portant création de l’Institution de l’opposition Démocratique pour lever de sa valeur protocolaire, administrative et foncière ;

g- Questions constitutionnelles divers :

– Suppression du plafonnement de l’âge de candidature aux élections présidentielles ;

– Suppression du Sénat et prise de mesures juridiques et organisationnelles nécessaires pour prévenir tout vide y afférents ;

 Création de poste de vice président ;

 Réorganisation du conseil constitutionnel tant au plan institutionnel que dans les attributions ;

 Réorganisation de la HAPA au niveau institutionnel et dans les attributions.

2- LA SUPERVISION ET LE CONTRÔLE DES ÉLECTIONS

2.1- LA SUPERVISION

2.1.1- les reproches :

– Manque de formation des responsables des élections (CENI, Cour Suprême de la Justice ; Conseil Constitutionnel et Observatoire) ;

– non- neutralité de la CENI.

2.1.2- Propositions :

a- Au plan institutionnel

– Dissolution de l’actuelle CENI et révision de la loi instituant sa création ;

– Dissolution de sa Direction Générale d’Appui aux Processus Electoral ;

– Remplacement de la CENI par une institution constitutionnelle dotée d’autonomie administrative et financière, dénommée : Office Electoral National Indépendant ;

– Composition de l’Office Electoral National Indépendant se présente comme suit : un conseil suprême, un organe exécutif et des démembrements régionaux, départements et d’arrondissements ;

– Composition du Conseil suprême : neuf (9) membres choisis de manière consensuelle par les partis politiques dont un président devant être cautionné par tous les partis. Les huit (8) autres membres sont reparties, à part égale, entre l’opposition et la majorité conformément à leur poids dans l’Assemblée Nationale ;

– Composition de l’organe exécutif ; il comporte quatre (4) directions : une direction administrative et financière, une direction du fichier électoral, une direction du recensement et de l’évaluation et une direction chargée du suivi et de la vérification.

– Choix des commissions régionales départementales et d’arrondissements ; il est du ressort du Haut conseil auquel il revient toute coordination avec l’Organe exécutif.

b- Au plan de la mission :

– Prise en charge par l’Office Electoral National Indépendant de l’élaboration et l’actualisation du fichier électoral ;

– Prise en charge par l’Office Electoral National Indépendant du contrôle des listes des électeurs spécifiques à chaque élection ;

– Engagement de l’Office Electoral National Indépendant à diffuser les listes électorales sur son site web, dans un délai permettant d’en prendre connaissance et corriger ses insuffisances ;

– Engagement de l’Office Electoral National Indépendant de dépouiller les résultats de chaque élection après 24 heures de la fin tout en tenant compte du contrôle et de la précision ;

– Engagement de l’Office Electoral National Indépendant à poser des conditions exemplaires dans le choix des observateurs et des journalistes de la presse nationale et internationale ;

– Engagement de l’Office Electoral National Indépendant d’accorder la formation suffisante aux superviseurs exécutifs au niveau des différentes étapes du processus électoral ;

– Engagement de l’Office Electoral National Indépendant à s’occuper de l’élaboration et la diffusion sur son siteweb d’un rapport circonstancié relatif à toute l’élection, dans un délai n’excédant pas quatre (4) mois de la date d’organisation de chaque échéance ;

– Engagement de l’Office Electoral National Indépendant à répondre par écrit à toutes les réclamations qui lui seront soumises ;

– L’engagement de l’Office Electoral National Indépendant de suivre et capitaliser les expériences électorales dans le monde et d’élaborer un rapport annuel à leurs sujets avec la proposition des améliorations que celles-là peuvent apporter.

2.2- le contrôle :

a- Au plan de la forme :

– Confier le contrôle à un observatoire composé de neuf (9) membres ;

– Choisir cinq (5) membres de l’observatoire par le syndicat des avocats et les organisations des droits humains jouissant de statut de consultant auprès de l’une des organisations mondiales ou régionales et quatre (4) parmi les partis politiques à part égale entre la majorité et l’opposition ;

– Désigner l’observatoire pour un mandat de six (6) mois.

b- Au plan de la mission :

– Engager l’Observatoire à faire un rapport de chaque chacune des étapes des échéances électorales ;

– Engager l’observatoire à informer par écrit l’Office Electoral National Indépendant et les candidats de toutes violations aussitôt constatées.

3- Recommandations :

L’Office Electorale Nationale Indépendant recommande:

– La proclamation de l’accord, une fois scellé, dans une cérémonie officielle et la diffusion de son contenu à travers les organes de presse publique ;

– La mise en place de toutes les mesures nécessaires afin d’assurer le suivi de l’application des résultats du dialogue à travers une commission conjointe ;

– Engager les mesures favorisant la représentation des jeunes au parlement.

LA COMMISSION

 

cridem