Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 15/10/2016

‘’Quatre Poids, quatre mesures’’

Finalement, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation vient d’autoriser deux des quatre partis politiques qui cherchaient à être reconnus officiellement par les autorités mauritaniennes. Il s’agit du parti de l’Appel à la Nation de Daoud Ould Ahmed Aicha et de l’Alliance Nationale pour les Droits et la Construction des Générations de Saad Ould Louleid, le tonitruant transfuge de l’IRA. Les partis RAG et FPC, respectivement de l’IRA et des anciens FLAM ont été recalés. Le gouvernement mauritanien les accusant d’être des formations sectaires voire racistes dont les militants proviennent d’une même communauté nationale. Des arguments qui sont facilement opposables aux deux autres partis qui viennent de recevoir leur récépissé. Daoud Ould Ahmed Aicha n’a jamais caché que son parti a pour ambition de faire revivre la culture des Maures Blancs et de la prémunir contre un certain danger….La formation de Saad ne compte pour l’essentiel que des Harratines débauchés essentiellement des rangs de l’Initiative de Résurgence Abolitionniste actuellement diabolisée par les autorités et dont le président Birame Ould Dah Ould Abeid est forcé à l’exil après que treize des principaux responsables ont été lapidairement jugés et envoyés en prison pour une peine ferme allant de quinze à trois ans de prison. Le temps choisi pour la reconnaissance de ces deux partis ne serait pas anodin. Le dialogue national inclusif qui ne cesse de se prolonger a besoin de renfort pour éventuellement faire passer le document cadre qui serait à la base d’un probable référendum qui permettrait d’ouvrir la boîte de Pandore dans l’espérance de pouvoir encore faire avaler la très grosse couleuvre d’un troisième mandat dont les contours se dessinent de plus en plus.

Le calame.info

Suppression de la chambre haute : les sénateurs préparent la résistance

Suppression de la chambre haute : les sénateurs préparent la résistanceDes sources de l’intérieur du sénat, la chambre haute du parlement a révélé l’existence d’un mouvement à l’intérieur de la chambre pour s’opposer à des modifications de la constitution sans passer par les deux chambres du parlement comme le prévoit l’article 99 de celle-ci.

Des réunions seraient organisées depuis trois jours par les 28 sénateurs présents à Nouakchott sur les 56 que compte la chambre.

Selon ces mêmes sources qui ont souhaité garder l’anonymat, ce mouvement est une réplique à l’initiative entreprise par certains afin de modifier la constitution sans passer par les deux chambres, réaffirmant que l’article 99 de la constitution exige, pour toute modification de celle-ci l’accord des deux chambres parlementaires.

Les sénateurs présents à la réunion ont constitué une commission chargée d’étudier les mécanismes à même de s’opposer à cette initiative, s’il y en a.

Pour rappel c’est le parti au pouvoir, l’union pour la république, qui a proposé, dans un document distribué lors du dialogue, la suppression du sénat et son remplacement par des conseils régionaux élus.

Une proposition qui était le mot clé de l’intervention du président Mohamed O. Abdel Aziz à Néma au mois de mai cette année.

 

saharamedias