Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 18/10/2016

Sahel : le projet de la Grande muraille verte à moitié achevé

Sahel : le projet de la Grande muraille verte à moitié achevé Lancé en 2007 par l’Union africaine dans le but de stopper l’avancée du désert, tout en sauvegardant les terres arables et le cadre de vie des populations locales sahéliennes, le projet de la Grande Muraille verte, qui traverse 14 pays, évolue bien. C’est ce que rapporte La Revue Afrique.

S’étendant du Sénégal, sur la côte Atlantique, jusqu’à Djibouti, sur le Golfe d’Aden, cet ambitieux projet environnemental devrait permettre à terme la plantation sur 7775 kilomètres d’une rangée d’arbres de 15 kilomètres de large. Prévu pour être achevé en 2027, le projet permettra ainsi de boiser quelques 11 662 500 hectares. Plus de 500 millions de personnes devraient être impactées.

Selon la FAO, « les pays impliqués dans l’érection de la Grande Muraille verte perdent actuellement en moyenne 1,712 milliard d’hectares de forêts chaque année ».

Au défi environnemental se greffe donc un impératif de sécurité alimentaire et de conservation des espaces fonciers aussi bien agricoles que forestiers.

Sahel : le projet de la Grande muraille verte à moitié achevé

 

 

097-Sahel-le-projet-de-la-Grande-muraille-verte-a-moitie-acheve-STE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Souha Touré

http://www.agenceecofin.com

 

L’Afrique se dote d’une charte historique pour lutter contre la piraterie maritime

L’Afrique se dote d’une charte historique pour lutter contre la piraterie maritimeConfrontés à une importante insécurité maritime qui freine le développement de leur économie, une quarantaine d’États africains ont adopté samedi une charte historique visant à renforcer leur coopération dans la lutte contre la piraterie.

Plus de 40 pays africains, réunis à Lomé à l’initiative de l’Union Africaine, ont adopté samedi 15 octobre une charte afin d’assurer une meilleure sécurité des côtes contre la piraterie et les trafics de drogue. “Ce geste est on ne peut plus historique dans la vie de notre continent”, a déclaré le président congolais Denis Sassou-Nguesso, en conclusion du sommet.

La Charte de Lomé, qui doit encore être ratifiée, doit contraindre les États signataires à “créer un fonds de sécurité et de sûreté maritimes”, mais aussi faciliter “l’accès aux informations” pour mieux lutter contre les pirates. Le manque de coopération entre les différents pays, est en effet un grand avantage pour les contrebandiers qui peuvent passer d’une zone territoriale à l’autre sans être inquiétés.

Quarante-trois pays étaient représentés au sommet de Lomé (Togo), dont 18 par leur chef d’État, sur les 54 pays que compte l’Union africaine. “C’est un acte historique. (…) Ceux qui ont signé cette charte (…) doivent en principe, une fois arrivés chez eux, mettre tout en œuvre pour que cette charte soit ratifiée, afin qu’elle devienne contraignante”, espère maintenant Barthelemy Blédé, un Ivoirien, chercheur à l’Institut d’études de sécurité à Dakar (ISS).

“Ce sommet est un grand pas, mais il ne doit pas être le dernier. Il reste beaucoup de travail à faire”, explique de son côté Timothy Walker, lui aussi expert maritime pour l’ISS, et présent à Lomé.

Le moteur de “l’économie bleue”

L’intérêt grandissant pour la chose maritime et son “économie bleue” a été le point central des discussions dans la capitale togolaise. Près de 90 % des importations et exportations du continent transitent par la mer et un nombre important des corridors commerciaux maritimes les plus stratégiques se trouvent dans l’espace maritime africain.

Mais l’Afrique en profite-t-elle ? Pas vraiment. Les transports maritimes, les ports, les pêches industrielles sont autant de secteurs économiques largement dominés par des intérêts internationaux – et qui échappent au continent. Bathelemy Blédé, le chercheur de l’ISS, remarque que “les pays développés” défendent les côtes africaines, notamment dans le Golfe d’Aden ou dans le Golfe de Guinée, pour protéger leurs intérêts.

Avec un total de 13 millions de km² de zones économiques maritimes et 17 % des ressources mondiales en eau douce, “l’Afrique doit voir cette richesse comme une opportunité de développement durable”, a martelé Uhuru Kenyatta, le président du Kenya.

Si l’Afrique développe son économie maritime, elle parviendra plus facilement à financer sa propre sécurité. “L’Afrique est plus exposée que les autres continents [à l’insécurité] pour la simple raison qu’elle a très peu de compétences et de moyens pour faire face à cette situation”, avait observé vendredi le chef de l’État tchadien Idriss Déby, président en exercice de l’Union africaine.

Avec AFP et Reuters

france24.fr