Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 08/11/2016

MAURITANIE : ARRESTATIONS DE DOCKERS EN GREVE AU PORT DE NOUAKCHOTT

Mauritanie : les dockers passent à la vitesse supérieureAFP – Une trentaine de dockers du port de Nouakchott, en grève pour protester contre une réforme de leur activité, ont été arrêtés lundi après des heurts avec les forces de l’ordre, a-t-on appris mardi de source syndicale et auprès de la gendarmerie.

“31 personnes ont été arrêtées hier lundi parmi les dockers grévistes par la gendarmerie qui a durement réprimé notre mouvement. Les arrestations ont continué ce mardi aux abords du port”, a affirmé à l’AFP un responsable syndical des dockers, Sidna Ould Mohamed.

Les arrestations de lundi ont été confirmées par une source à la gendarmerie. “Les forces de l’ordre ont été obligées d’intervenir pour protéger les non grévistes face un mouvement violent de leurs collègues qui ont brisé les barrières du port pour occuper les lieux et les empêcher de travailler”, a précisé cette source.

Le mouvement de grève, déclenché il y a une semaine, concerne une partie des dockers. Ces derniers protestent contre le transfèrement “de la quasi totalité des conteneurs en ville” et non plus au port, qui prive des milliers d’entre eux d’une importante source de revenus, a dit M. Ould Mohamed.

“Nous sommes plus de 5.600 dockers, un seul accès (une seule journée de travail, NDLR) au travail nous est offert par mois. Cela nous fait un revenu mensuel de 4.500 ouguiyas par personne (11,25 euros), voyez ce que cela représente pour un père de famille”, a indiqué M. Ould Mohamed.

Un accord avait été signé en 2014 avec les dockers pour un déchargement de la moitié des marchandises en ville, selon des informations obtenues auprès des sociétés de manutention.

“Cet accord ne nous engage pas. Il nous affame”, a affirmé M. Ould Mohamed avant d’ajouter: “La grève se poursuivra jusqu’à la satisfaction de nos revendications”.

Sollicitées par l’AFP, les autorités du port de Nouakchott n’avaient pas réagi mardi.

 

Source : AFP via Africatime

 

Mauritanie : remous autour de la dévaluation de l’ouguiya

Mauritanie : remous autour de la dévaluation de l’ouguiya Les Mauritanies – La monnaie mauritanienne l’ouguiya pourrait subir une dévaluation à hauteur de 40 %, a-t-on appris ce week- end de sources bien informées. Les autorités publiques qui avaient jugé cette « mesure insoutenable » ont finalement accepté de se soumettre aux instructions du fonds monétaire international (FMI) pour une dévaluation progressive de l’ouguiya, relèvent nos sources.

Le FMI avait diagnostiqué l’économie mauritanienne en marge des assemblées générales du FMI et de la banque mondiale (BM) à Washington .Et l’institution avait donné des directives à la Mauritanie pour sortir de cette crise économique.

L’institution a recommandé au pays d’utiliser la balance des paiements (réforme du marché des changes) comme levier pour agir sur les grands équilibres extérieurs.

Depuis plusieurs années, l’économie mauritanienne est secouée de plein fouet par la baisse des cours mondiaux de matières premières notamment le fer qui représente 1/3 de son budget national. Et les conséquences se font sentir sur la monnaie nationale qui continue de se déprécier face aux devises étrangères.

Ainsi 2015, le dollar n’a cessé de s’apprécier face à l’ouguiya. Un dollar qui valait à peine 270 UM se retrouve maintenant à peu près à 353,12 UM.

Rappelons que la banque centrale mauritanienne (BCM) a tenue jeudi 27 octobre, sa 100e réunion annuelle. Au cours de cette session ordinaire, les autorités monétaires ont examiné et adopté deux projets d’instruction.

Le premier relatif à la mise en place d’un mécanisme de refinancement d’urgence en cas de problèmes de liquidité aiguë et le deuxième modifiant certaines conditions de constitution de réserves obligatoires.

Ibrahima Dia 

cridem

Ce que coûtent les ex-présidents africains

Ce que coûtent les ex-présidents africains Les anciens chefs d’État du continent ne sont pas tous logés à la même enseigne. Tour d’horizon des avantages dont ils bénéficient. En passant du Sénégal, l’Algérie à la Mauritanie etc…

Sénégal

Le décret 2013-125 attribue aux anciens présidents un salaire mensuel de 5 millions de F CFA (7 600 euros), accompagné d’une assurance maladie étendue au conjoint. Deux véhicules, un téléphone fixe, un logement meublé et du personnel (dont deux agents de sécurité, deux assistantes, un standardiste, un cuisinier, une lingère, un jardinier, deux chauffeurs) leur sont également octroyés.

En cas de renoncement au logement affecté, les textes prévoient une indemnité compensatrice de 4,5 millions de F CFA par mois. Chaque année, il est également prévu dans le budget national une enveloppe de 40 millions de F CFA pour prendre en charge le coût de leurs billets d’avion et de ceux de leurs conjointes.

L’État met aussi à la disposition de ceux qui choisiraient de vivre hors du pays quatre collaborateurs de leur choix.

Algérie

Aucun texte sur le sujet n’a été rendu public, mais Liamine Zéroual, le seul ancien président encore en vie, bénéficie à ce titre des avantages suivants : salaire d’ancien chef d’État, gardes du corps, véhicule blindé et soins médicaux gratuits. Il réside dans sa villa privée, à Batna.

Bénin

La loi leur octroie une pension égale aux émoluments du président de la Cour constitutionnelle et une allocation annuelle de représentation correspondant à 50 % du montant des fonds spéciaux alloués au président de l’Assemblée nationale. Elle leur accorde aussi deux gardes du corps, deux véhicules, un service de secrétariat, des domestiques et deux chauffeurs, ainsi qu’une assurance maladie.

Burkina Faso

Depuis 2009, la loi prévoit une pension de 4 millions de F CFA (6 100 euros) par trimestre ainsi que d’autres avantages, comme l’affectation d’un véhicule avec chauffeur et un service de sécurité.

Cameroun

Au Cameroun, les anciens présidents sont de droit membres à vie du Conseil constitutionnel. Sauf que, bien que prévu par la Constitution depuis 1996, le Conseil constitutionnel n’a jamais été mis en place…

Congo

La Constitution promulguée fin 2015 détermine le « statut des anciens dirigeants ». Elle leur garantit la protection « tant en leur personne qu’en leurs biens ». Une allocation viagère, dont le montant n’est pas précisé, est prévue. Une loi définissant les autres avantages qui leur sont accordés et les modalités de cette protection doit être promulguée.

Côte d’Ivoire

Les anciens présidents touchent une allocation viagère mensuelle de 9,6 millions de F CFA, et leurs frais de téléphone, d’eau et d’électricité, de carburant et de logement sont couverts (à hauteur de 7,5 millions de F CFA au total). Ils disposent également d’un cabinet (cinq personnes), de domestiques (six personnes), d’un service de sécurité (10 agents, placés sous l’autorité d’un aide de camp), de trois véhicules et sont médicalement couverts, tout comme leur conjoint et leurs enfants mineurs. Ils sont en outre membres de droit et à vie du Conseil constitutionnel.

Gabon

Les anciens présidents sont membres de droit de la Cour constitutionnelle.

Mali

Ils bénéficient d’une pension trimestrielle « dont le montant est égal à sept fois la moyenne du traitement brut le plus élevé des fonctionnaires de catégorie A » (soit environ 2 millions de F CFA) et d’une indemnité mensuelle de représentation d’environ 1,5 million de F CFA. La loi leur octroie aussi un logement, deux véhicules et un peloton de sécurité. Sont également prises en charge leurs consommations d’eau, d’électricité et de téléphone, ainsi que le personnel affecté à leur résidence.

Enfin, l’État met à leur disposition un bureau (dont les frais de fonctionnement sont couverts) et finance leurs déplacements à l’étranger, ainsi que ceux de leur conjoint et de leurs enfants mineurs.

Mauritanie

Un décret de 2009 stipule que les anciens chefs d’État touchent une dotation annuelle de 8 400 000 ouguiyas (21 000 euros environ), une allocation annuelle de 1 440 000 ouguiyas, une prime de première installation renouvelable tous les cinq ans de 2 740 000 ouguiyas et une indemnité compensatrice de 81 000 ouguiyas. S’y ajoutent des avantages en nature : logement, véhicule, un chauffeur, deux domestiques et deux agents de sécurité.

RD Congo

L’article 104 de la Constitution dispose que les ex-présidents « élus sont, de droit, sénateurs à vie ». En avril 2015, Modeste Mutinga, rapporteur du Sénat, a soumis une proposition de loi pour sécuriser « matériellement et politiquement » les anciens chefs d’État. Le texte n’a pas encore été adopté.

Rwanda

Un ancien chef d’État perçoit à vie l’équivalent de 80 % du salaire alloué au président de la République en exercice, soit environ 5 000 euros par mois, et dispose d’une résidence équipée (ou perçoit une indemnité de logement), de moyens de transport et de communication, de frais de représentation, d’un service de garde. Sa consommation d’eau et d’électricité est également prise en charge, tout comme un voyage privé à l’étranger par an, sachant que ce séjour n’est couvert que s’il n’excède pas quinze jours.

La Constitution précise qu’un ancien président ne peut bénéficier de ce dispositif que s’il réside au Rwanda et « qu’il n’a pas été condamné pour un crime de haute trahison ou pour violation grave et délibérée de la Constitution ».

Togo

Il est prévu que les anciens présidents aient rang de président d’institution et bénéficient des mêmes avantages : une indemnité mensuelle de 4 millions de F CFA (6 100 euros) et du personnel mis à disposition par l’État (notamment un chauffeur et un agent de sécurité).

Tunisie

Un ancien président bénéficie d’une rente mensuelle de 30 000 dinars (environ 12 100 euros), équivalente au salaire d’un président de la République en exercice, mais aussi d’avantages en nature : un logement meublé, avec les frais d’entretien, de téléphone, la consommation d’eau, de gaz et d’électricité pris en charge ; des agents de sécurité, des moyens de transport et des chauffeurs ; des soins médicaux étendus au conjoint et aux enfants jusqu’à l’âge de 25 ans.

Un projet de loi en cours d’examen prévoit qu’un ex-président ne bénéficie plus que du tiers du salaire d’un président en exercice, d’une seule voiture, d’un seul chauffeur, de 500 litres d’essence et d’une prime de logement.

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