Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 12/11/2016

L’imam de la mosquée de Nouakchott contre le changement des hymne et drapeau nationaux

Afficher l'image d'origineAlakhbar – L’imam de la grande mosquée de Nouakchott a déclaré son refus de toute modification des hymne et drapeau nationaux du pays, lors de son sermon de ce vendredi 11 novembre.

L’auteur de l’hymne national et le dessinateur du drapeau “ont veillé à ce qu’ils symbolisent l’Islam”, selon l’imam qui a cité, à l’occasion, un passage dans l’hymne national exhortant le Mauritanien à “être un défenseur d’Allah” et à “rejeter le mal”.

“Toute modification de ces symboles nationaux serait contraire à leur aspect religieux”, a-t-il considéré. L’imam a par ailleurs indiqué que le vert sur le drapeau mauritanien “représente la couleur du paradis” et le croissant “symbolise le jeûne et le pèlerinage musulmans”.

Et l’étoile à cinq branches renvoie “aux cinq piliers de l’islam” contrairement à celle à six branches “qui symbolise les juifs”, a-t-il ajouté.

Le changement de l’hymne et du drapeau nationaux de la Mauritanie a été recommandé au récent Dialogue national. Il pourrait être soumis au référendum avant la fin de l’année 2016.

A noter que le sermon de l’imam de la grande mosquée de Nouakchott n’a pas été diffusé à la télévision nationale comme cela se faisait tous les vendredis, après la prière hebdomadaire.

 

Mauritanie : la police interdit les “Journées de réflexions” des FPC

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ALAKHBAR (Nouakchott)- La police mauritanienne a empêché la tenue des “Journées de réflexions” des Forces Progressistes du Changement (FPC), un peu avant leur lancement, ce vendredi à leur siège à Nouakchott.

«La police a dit avoir reçu l’ordre d’interdire l’organisation des journées parce que les FPC (ex-Forces de libération africaines de Mauritanie “FLAM”) ne disposent pas d’un récépissé», a expliqué  une source d’Alakhbar.

Non reconnues par l’Etat,  les FPC ont été cependant cités dans la déclaration finale du récent  « Dialogue national Inclusif » parmi les partis d’opposition participant à ces concertations qui avaient réuni aussi le gouvernement mauritanien et d’autres partis de la majorité.

Lire:  Mauritanie-FPC: «Nous considérons que notre parti est reconnu» Samba Thiam

Le président des FPC,  Samba Thiam,  et deux autres membres de son parti ont participé au Dialogue national Inclusif sur invitation du gouvernement mauritanien.

Lire: Mauritanie: le président des FPC participe au dialogue politique

Les  journées de réflexions des FPC devaient se poursuivre du vedredi 11 au samedi 12 novembre 2016  à Nouakchott  autour des thèmes :

  • Unité nationale et reformes constitutionnelles.
  • Reforme territoriale et dissolution du Senat.
  • Refondation de l’école mauritanienne.
  • Etat de droit, processus électoral et alternance démocratique.
  • lutte contre la corruption et reforme de la justice.
  • Reforme foncière et emploi des jeunes.
  • Problématique du désordre général : comment en venir à bout ?

Lire aussi :

– Les FPC appellent la Cour suprême à trancher le contentieux l’opposant au Ministère de l’Intérieur
– Pdt du parti FPC: O. Abdel Aziz est «communautariste»
 – Le président mauritanien « se durcit dans ses positions d’élimination des négro-africains» (Samba Thiam)
– Mauritanie: « Les négro-africains sont liquidés», Samba Thiam-FPC
– Mauritanie: Les Négro-africains et les Haratines sont exclus dans ce pays (Les FLAM)
– Mauritanie: les FLAM annoncent la présentation de leur projet d’autonomie.

 

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Dernière-minute | La police fait obstacle à la tenue des journées de réflexion des FPC

Dernière-minute | La police fait obstacle à la tenue des journées de réflexion des FPCLe Quotidien de Nouakchott – La police a fait obstacle à la tenue d’une journée de réflexion des FPC (forces progressistes du changement), Ex-FLAM.

Les militants et invités des FPC (un parti politique non reconnu) ont été conviés à cette journée vendredi 11 novembre à 16 heures au siège du parti à Nouakchott. Vers 16 heures et quart, une dizaine de militants et quelques invités étaient arrivés. A 16 heures trente, des éléments de la police de Sebkha ont pris position devant la porte du siège. Plus personne ne pouvait entrer.

La raison : aucune autorisation n’a été prise. Déclaration du président des FPC, SAMBA Thiam. « Ils sont incohérents. » Le président des FPC a été invité au dernier dialogue national dit inclusif. Et, dans le document officiel sanctionnant les travaux de ce dialogue, les FPC sont citées parmi les partis politiques de l’opposition. Mardi dernier Samba Thiam a été reçu par le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz.

La journée de réflexion portait d’ailleurs, entre autres, sur le compte-rendu de cet entretien avec le chef de l’Etat, l’unité nationale et les reformes constitutionnelles prévues à l’issue du dialogue. Le Président des FPC déplore « l’absence de l’unité nationale dans le projet de loi constitutionnel adopté par le conseil des ministre ».

« L’unité nationale a été la question la plus débattue pendant le dialogue. A défaut de la prise en compte du vivre-ensemble, il fallait, au minimum, prévoir l’officialisation des langues nationales dans le projet de loi portant réformes constitutionnelles », déclare Samba Thiam qui ajoute qu’à défaut de ce minimum, son parti ne participera pas au referendum. Pour lui, la suppression du sénat, le changement du drapeau…sont des « questions secondaires par rapport a la question nationale. »

Au sujet de l’entretien du Mardi avec le chef de l’Etat, il a déclaré qu’il a été franc et long avec une identité de vue sur certaines questions comme la lutte contre la gabegie. Les points de divergence : l’enrôlement et la question des discriminations. « Le président, pendant l’entretien, a fait preuve de sens d’écoute…mais avec ce qui vient de se passer, l’interdiction de notre réunion chez nous, je constate que la dictature continue » ajoute SAMBA Thiam.

 
cridem