Monthly Archives: November 2016
La loupe du Rénovateur : Les indépendances en clichés pâles !
Le Rénovateur Quotidien – A l’approche de la commémoration du 56ème anniversaire de l’indépendance nationale, des clichés sur les indépendances revisitent le passé !
Un passé que se pressent à liquider les chantres d’une Mauritanie à sens unique, s’ils ne l’ont pas simplement enterré comme l’ont été des centaines de soldats tués sans autre forme de procès dont 28 froidement un jour de 28 novembre.
Dans l’ entendement des falsificateurs de l’histoire comme récit des événements du passé la Mauritanie doit être conjuguée, au singulier. Car c’est dans la singularité que pourrait se construire une nation avec un petit « n » pensent –ils. La réalité a cédé la place aux clichés. La fierté de tout un pays construit par les bras de tous ses vaillants fils a été travestie par des politiques de négation, d’exclusion, de banalisation des valeurs.
Les premières décennies des indépendances sentaient l’amour dans une diversité admirable soutenue par les chants dédiés à ceux qui ont donné leur sang et leur sueur à la construction d’un pays composite dans son peuplement, ses Emirats, ses royaumes, ses empires. Mais que reste –t-il aujourd’hui de tout cet héritage commun ? Hélas rien !
Sauf ce que les simulations tentent de fournir pour les besoins de la consommation extérieure. Voyons ces festivals, ces manifestations culturelles organisées chaque année à coups de millions et qui ne concernent qu’une partie de cette Mauritanie dite historique. Oualata, Ouadane, Chinguitty villes séculaires nées d’une longue histoire vieille de plusieurs siècles et où se sont croisés des peuplements négroïdes et arabo-berbères , conservent jalousement les étymologies du passé que l’œuvre des fossoyeurs n’a pu effacer.
Ces contrées qui ont appartenu par l’histoire à une Mauritanie métissée ont été vidées de leur héritage multiculturel et d’où ne subsistent que des peintures rupestres à peine visibles. Seuls témoignages inaltérables, les poteries et céramiques enfouies dans les entrailles de cette terre de passage des arabo-berbères, de l’empire mandingue, du Tékrour et des royaumes peuls et sérères. Si la Mauritanie politique est née avec les indépendances, la Mauritanie historique elle, est millénaire. Au nom de quels repères historiques et géographiques prétend –on ignorer tout cet apport séculaire au point d’en faire une réappropriation arbitraire.
Partout dans cette Mauritanie profonde, des toponymies renseignent sur nos origines léguées par l’histoire et qui reflètent l’Alpha et l’Oméga de notre parcours glorieux dans ce vaste territoire fruit d’un profond métissage qui irrigue nos veines. Libre à ceux qui veulent s’en affranchir de séparer le blanc de l’œil de sa partie noire. Cette Mauritanie enfantée dans la douleur par des guerres de conquêtes et reconquêtes a déterminé tout un destin collectif que nous n’avions pas su mettre en valeur.
L’égoïsme de ceux qui ont l’occasion de présider aux destinées de ce pays y est largement pour quelque chose. Les forces rétrogrades ne reculent devant rien pour imposer leur volonté au détriment d’une Mauritanie fière de son osmose. Il s’agit de travailler en profondeur pour réhabiliter le vivre ensemble par une politique de “synthétisation” des valeurs et non par une assimilation à petit feu à travers la dissolution des héritages que l’on tente de réduire au rang de folklore. L’unité nationale doit sa réalisation effective par la conjugaison des efforts soutenue par une volonté sincère d’aller jusqu’au bout d’un engagement politique absolue.
Il est inquiétant d’observer le contraire de cet idéal prendre le dessus sur les relations quotidiennes, à travers les médias officiels, les administrations, les recrutements, les nominations. A la veille de chaque anniversaire, on se contente de transformer les faits réels par des clichés pour en découdre avec les années de gloire…
CTD
Zouerate : verdict du procès des trésoriers, main lourde de la cour d’appel

La cour d’appel près du tribunal de Nouadhibou a rendu cet après-midi, 10 novembre courant, le verdict du procès des détenus du trésor accusés de détournement de deniers publics et de falsification.
Le jury n’a pas été clément avec les 13 comparus selon des observateurs, par rapport au procès de première instance.
Deux remarques s’imposent :
El Weli Saad Bouh accusé de détourner 916 (neuf cent seize millions d’UM) et condamné en première instance à 2 ans de prison ferme sans restitution du montant, écope maintenant de 5 ans de prison ferme avec remboursement de 667 millions d’um.
Et Son collègue d’infortune, Cheikh Mohamed Sidi Ould Mohamed Sidi accusé de détourner 1 233 d’Um (un milliard deux cent trente-trois millions) et condamné en première instance à 3 ans d’emprisonnement sans restitution du montant, écope de 5 ans de prison ferme avec obligation de restituer le montant détourné.
Mohamed Lemine Ould Ely accusé de détourner 900 Millions d’UM et qui était condamné à 3 ans fermes sans restitution du montant voit sa peine allongée à 5 ans de prison ferme avec restitution du montant détourné.
Cheikh Sid’Ahmed ould Sidi Oumou 2 ans de prison ferme et restitution de 29 millions d’um ;
Med ould Ahmed Louah condamné à 5 ans de prison ferme et remboursement de 73 millions d’UM ;
SALL Moussa Alassane, 5 ans de prison ferme et restitution de 138 millions d’um ;
Mamadou Samba DIAK, condamné à la même peine, restitution de 138 millions d’um ;
Idem pour Salek ould Mhaimid sommé de restituer 89 millions d’UM ;
Moustapha ould Mohamed Hafedh acquitté par le tribunal de première instance, est condamné à 5 ans de prison ferme avec obligation de rembourser 154 millions d’UM ;
Sidi Mohamed ould Mohamed écope de 5 ans de prison dont 2 fermes avec restitution de 72 millions d’UM ;
Abdoul Aziz Mamadou Wélé écope de 5 ans d’emprisonnement avec restitution du montant détourné 25 millions d’UM ;
BA Hamath écope de la même peine avec remboursement de 129 millions d’UM ;
Enfin, Limam ould Abdel Kader, 5 ans de prison ferme avec remboursement de 136 millions d’um (engagement pris par le condamné).
A rappeler que certains sont internés depuis plus de 2 ans.
Zouérate-actu
mauriweb
Rencontre d’Al quds à Nouakchott : appel à faire front contre l’infiltration d’Israël en Afrique [PhotoReportage]
Vendredi 11 Novembre, 14 pays africains ont appelé à Nouakchott, au Palais des Congrès, à faire front contre l’infiltration israélienne en Afrique, en ouverture de la deuxième rencontre d’Al quds.
A l’initiative de l’association mauritanienne “Ribat Alwatani pour le soutien au peuple palestinien”, cette rencontre africaine de trois jours est placée sous le slogan “L’Afrique renouvelle l’engagement pour Al quds”.
“L’Afrique doit faire bouger ses élites afin de contrer l’assaut israélien en Afrique”, a lancé le secrétaire général du Ribat alwatani pour le soutien au peuple palestinien. “La rencontre sera sanctionnée par d’importantes décisions servant les intérêts d’Al-Qhods et de la Palestine“, a ajouté M. Mohamed Ghoulam Ould Hadj Cheikh, à l’ouverture de cette rencontre, au Palais des Congrès, à Nouakchott.
Cette rencontre est née pour dénoncer l’occupation israélienne et la politique d’arrestation contre les Palestiniens.
Invité à cette rencontre, le responsable des relations extérieures de la résistance islamique (HAMAS), M. Oussama Hamdane a salué le soutien du peuple mauritanien à la cause palestinienne et les efforts déployés par le gouvernement mauritanien dans cette voie.
Mettant en exergue la place prépondérante du continent africain, il a exprimé aussi le vœu de voir tous les pays africains, à l’image de la Mauritanie, mettre fin à toutes formes de coopération avec l’État d’Israël.
Nous réitérons l’engagement des participants à cette rencontre, devant Allah et les peuples musulmans à soutenir Al-Quds et à se solidariser de la résistance du peuple palestinien, a déclaré, le président du centre de formation des Oulémas mauritaniens, Cheikh Mohamed Hacen Ould Deddew.
La Rencontre d’Al-Quds est un événement annuel destiné à protester contre le contrôle israélien sur Jérusalem et à exprimer la solidarité avec le peuple palestinien.
©Cridem 2016
A l’initiative de l’association mauritanienne “Ribat Alwatani pour le soutien au peuple palestinien”, cette rencontre africaine de trois jours est placée sous le slogan “L’Afrique renouvelle l’engagement pour Al quds”.
“L’Afrique doit faire bouger ses élites afin de contrer l’assaut israélien en Afrique”, a lancé le secrétaire général du Ribat alwatani pour le soutien au peuple palestinien. “La rencontre sera sanctionnée par d’importantes décisions servant les intérêts d’Al-Qhods et de la Palestine“, a ajouté M. Mohamed Ghoulam Ould Hadj Cheikh, à l’ouverture de cette rencontre, au Palais des Congrès, à Nouakchott.
Cette rencontre est née pour dénoncer l’occupation israélienne et la politique d’arrestation contre les Palestiniens.
Invité à cette rencontre, le responsable des relations extérieures de la résistance islamique (HAMAS), M. Oussama Hamdane a salué le soutien du peuple mauritanien à la cause palestinienne et les efforts déployés par le gouvernement mauritanien dans cette voie.
Mettant en exergue la place prépondérante du continent africain, il a exprimé aussi le vœu de voir tous les pays africains, à l’image de la Mauritanie, mettre fin à toutes formes de coopération avec l’État d’Israël.
Nous réitérons l’engagement des participants à cette rencontre, devant Allah et les peuples musulmans à soutenir Al-Quds et à se solidariser de la résistance du peuple palestinien, a déclaré, le président du centre de formation des Oulémas mauritaniens, Cheikh Mohamed Hacen Ould Deddew.
La Rencontre d’Al-Quds est un événement annuel destiné à protester contre le contrôle israélien sur Jérusalem et à exprimer la solidarité avec le peuple palestinien.
©Cridem 2016
Les FPC empêchées de tenir une réunion dans leur siège
Les forces patriotiques du changement (FPC) se sont vues interdir par la police ce vendredi après-midi de procéder au lancement de leurs journées de réfexions autour des résultats du dialogue politique, tenu à Nouakchott, du 29 septembre au 20 octobre. L’accent devait être mis en particulier sur le référandum en perspective.
Les militants, symapthisants et invités ont trouvé devant eux des poliers en faction devant la porte interdisant tout accès. Seuls ceux qui étaient déjà à l’interieur avant l’heure pouvaient sortir du siège. Un bus rempli de policiers lourdement équipés stationnait non loin de l’entrée du siège du parti.
Les forces de l’ordre ont éxigé une demande d’autorisation au président Samba Thiam qui s’est dit surpris et étonné. Parce que la tenue d’une telle rencontre au sein du siège n’a jamais nécessité d’autorisation et parce que tout simplement, un parti non reconnu ne pouvait bénéficier des autorités administratives d’un tel quittus. C’est pourquoi M. Thiam parle d’ « incohérence » desdites autorités.
Pour éviter un affrontement et donner un prétexte aux policiers d’user la force, le FPC ont prié leurs militants, sympahisants et invités de rentrer chez eux jusqu’à nouvel ordre.
Malgré donc la disponibilité des FPC qui ont bien voulu répondre à l’invitation du pouvoir à prendre part au dialogue, tout en déplorant l’absence de propositions concrètes pour régler la question de la cohabitation (unité nationale), mais également en dépit du refus de ce même pouvoir de reconnaître leur parti, contrairement à d’autres, Samba Thiam et ses amis trouvent une fois encore que la « dictature continue dans le pays »
Signalons que cette interdiction intervient au lendemain de la rencontre entre le président de la République et le président des FPC. Une rencontre au cours de laquelle, les deux hommes ont débattu des résultats du dialogue. Samba Thiam a marqué sa différence sur le peu de cas fait à la question de l’unité nationale.
LE CALAME
L’imam de la mosquée de Nouakchott contre le changement des hymne et drapeau nationaux
Alakhbar – L’imam de la grande mosquée de Nouakchott a déclaré son refus de toute modification des hymne et drapeau nationaux du pays, lors de son sermon de ce vendredi 11 novembre.
L’auteur de l’hymne national et le dessinateur du drapeau “ont veillé à ce qu’ils symbolisent l’Islam”, selon l’imam qui a cité, à l’occasion, un passage dans l’hymne national exhortant le Mauritanien à “être un défenseur d’Allah” et à “rejeter le mal”.
“Toute modification de ces symboles nationaux serait contraire à leur aspect religieux”, a-t-il considéré. L’imam a par ailleurs indiqué que le vert sur le drapeau mauritanien “représente la couleur du paradis” et le croissant “symbolise le jeûne et le pèlerinage musulmans”.
Et l’étoile à cinq branches renvoie “aux cinq piliers de l’islam” contrairement à celle à six branches “qui symbolise les juifs”, a-t-il ajouté.
Le changement de l’hymne et du drapeau nationaux de la Mauritanie a été recommandé au récent Dialogue national. Il pourrait être soumis au référendum avant la fin de l’année 2016.
A noter que le sermon de l’imam de la grande mosquée de Nouakchott n’a pas été diffusé à la télévision nationale comme cela se faisait tous les vendredis, après la prière hebdomadaire.