Monthly Archives: February 2016
Une impossible démocratisation de la Mauritanie, sans reformer les liens sociaux
Le constat édifiant, en Mauritanie partout que tu passes, il y a la méfiance entre communauté, clan, tribu, etc. Une méfiance qui n’est pas facile à identifier. Elle est voilée par l’égoïsme des individus qui font le semblant.
Je ne suis pas antidémocratique. D’ailleurs qui ne veut pas de la démocratie en reprenant la citation célèbre du 16ème président des Etats Unis Abraham Lincoln : « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». En ce sens, tous les citoyens sont égaux face à la justice et ont des droits, des devoirs en vers leur pays. Je ne refuserai pas certainement. Mais triste telle n’est pas le cas. Pourquoi ?
L’actualité mauritanienne
Depuis le 06 mars 2008, la Mauritanie est en chute libre en terme politique, économique et sociologique. Les mots sur notre actualité sont Esclavage, Discrimination, Abus de justice, Pillage, Ploutocratie, Accaparation du pouvoir central par un seul homme avec ses sujets et trafic de drogue. Un certain moment, il faut arrêter. Ça devient insupportable de n’entendre que du recul de notre système.
La démocratisation de la Mauritanie
Elle est plus complexe qu’on ne le pense. Il existe une real barrière hissée par les tribus, les communautés et les clans, est antérieure à l’Etat moderne. Arrivée à la démocratie, il faut casser cette barrière.
Nous sommes conscients même si nous n’en parlions jamais que l’Etat-moderne n’est pas à l’origine de cette barrière mais le système traditionnel.
La barrière qui sépare la Mauritanie à la démocratie
Le système politique familial, clanique, tribal a détruit la Mauritanie et le peuple mauritanien. Une sacralisation d’un système qui ne fait que reculer le pays et mettre en danger ceux qui croient à cette sacralité.
S’il existe les institutions de l’Etat moderne en Mauritanie pas tel que nous l’entendons ou avons appris. Si nous voulons atteindre la démocratie et une société mauritanienne, il faut toucher aux liens sociaux. L’Etat moderne en mauritanien réduit le pouvoir central à un pouvoir d’une maison, d’une famille, d’une tribu ou d’un clan. Ce modèle a existé dans d’autres sociétés et existe encore sous divers appellation : monarchique, Emirat, empire, pour la majorité, le peuple en a eu marre et tous ses fascistes sont mis à la poubelle.
La Mauritanie qui est considéré comme un Etat moderne n’est rien d’autre qu’un mélange pluri monarchique. Au dessus du roi Mohamed Ould Abdel Aziz nous avons l’émir comme premier ministre qui est certainement apprécié par son clan et sa tribu pour accéder à cette fonction. Nous avons les autres ministres qui sont les vassaux, c’est-à-dire qui obéissent à tous les intérêts du roi.
En centrant ma pensée sur la théorie khaldounienne de l’Etat fort qui est selon son auteur une agrégation des tribus.
Nous devons déconstruire notre système d’Etat qui est la somme de membres de la tribu au pouvoir et la somme de membre de la communauté de la tribu au pouvoir excluant la majorité des tribus des autres communautés et mêmes certaines tribus de sa propre communauté.
Un tel pouvoir, établissant, un tel système est voué à l’échec que ça soit à court, moyen ou à long terme. Parce que ce pouvoir renie le sentiment d’appartenance collective. Il faut aujourd’hui mettre sur table les liens sociaux en Mauritanie. En quoi de liens familiaux, tribaux, communaux et claniques doivent-ils être à la base pour constituer les membres, des institutions de république ?
Liens sociaux et l’Etat mauritanien
Les liens sociaux dans une république doivent être un ensemble de relations réciproques qui vont permettre aux citoyens mauritaniens d’appartenir à une collective. Atteignant un tel niveau social nous aurons une cohésion sociale qui est le ciment de toute société.
Nous avons le contraire en Mauritanie. Depuis le début des années 1980, plusieurs travaux des sciences sociales démontrent l’Etat tribal en Mauritanie. Aujourd’hui, les faits sociaux sont accablants.
Le pouvoir est partagé entre un petit nombre de Mauritanie de tout bord. C’est-à-dire entre la tribu et la famille du pouvoir central qui sont la clé et le cadenas, ensuite son clan et les membres des tribus qui obéissent à ses ordres et qui sacralisent l’homme.
Depuis l’aube de temps dans toutes les sociétés traditionnelles africaines, la famille, la communauté et la tribu sont sacré. Ce qu’il faut comprendre dans les sociétés modernes, les Etats sont une addition d’un ensemble de communauté qui doivent plébisciter le vivre ensemble.
Aujourd’hui, il n’est d’intérêt de personne de continuer sur cette voie. Opprimant ses propres sujets, un jour s’est l’oppression de soi. En voyant, la suite de tous ses dictateurs de Pharaon à Bassar Al Assad, traquer par Allah et les hommes. Et ça sera tous les jours, le tour d’un oppresseur des hommes qui finira par lui-même être oppressé.
Parce qu’il n’y a pas d’humain éternel et de vérité humaine unique. Il faut accepter le changement parce que le consensus national est la solution pour éviter le pire.
Vive le changement.
ufcmauritanie.wordpress.com
Rapideinfo
Ould Haidalla père adresse une lettre ouverte à Ould Abdel Aziz à propos de l’accusation de ses enfants (fac-similé)
L’ex Président mauritanienMohamed Khouna Ould Haidalla a adressé une lettre ouverte au Président Ould Abdel Aziz, lui demandant d’intervenir, pour éviter ce qu’il a appelé, l’instrumentalisation de la justice de la part du pouvoir Exécutif.
Dans cette lettre ouverte,Ould Haidalla, dit d’emblée avoir retenu deux petits signaux de la conférence de presse organisée dernièrement par des membres du gouvernement, pour présenter les résultats de la saisie de quantités de drogue et de l’arrestation des présumés trafiquants.
Concernant le premier message, Haidalla père rappelle les propos tenus par le ministre de l’intérieur selon lesquels, l’affaire de drogue a été coordonnée du début jusqu’à la fin par son fils Sidi Mohamed Ould Mohamed Khouna Ould Haidalla, le citant nommément.
Au sujet du second signal, Mohamed Khouna a évoqué l’intervention du ministre de la justice dans cette conférence de presse, au cours de laquelle, il a indiqué, que l’une des personnes arrêtées, sans la nommer, était en liberté provisoire dans le cadre d’un autre dossier, affirmant que l’unique chance d’éviter une exécution, était pour elle de sortir innocente du présent dossier.
Ould Haidalla estime dans sa lettre que ces déclarations faites à l’opinion publique étaient destinées à préparer cette dernière à une autre affaire et à des sanctions dangereuses auxquelles s’exposeront les personnes concernées.
A propos de ses remarques précisées dans son courrier, Mohamed Khouna a regretté le fait que le ministre de l’intérieur le cite nommément dans cette affaire, lui rappelant que le dossier de drogue existe en Mauritanie depuis plus de deux décennies.
« Chaque année enregistre son lot de saisie de quantités de drogue dans divers endroits du pays », a-t-il affirmé, rappelant la dernière traque de narcotrafiquants au cours de laquelle, l’un de nos soldats avait trouvé la mort.
Pourquoi citer nommément mes fils ?, s’est-il interrogé dans cette lettre ouverte.
Cette affaire fait l’objet de poursuite de la part de nos forces armées depuis plusieurs semaines. Pourquoi l’accusé principal qui est très connu n’a pas été arrêté en flagrant délit ?, a-t-il demandé aussi.
L’ex Président déplore que ses enfants soient arrêtés sur la base de communications téléphoniques et de déclarations obtenues sous la torture sauvage exercée sous la pression par les deux bataillons relevant des compétences des commissaires Hassen Ould Samba et Diop Ould Nakh au cours des deux derniers mois.
Vu ce qui précède, je vous prie Monsieur le Président d’intervenir pour éviter le scandale d’instrumentalisation de notre justice de la part du pouvoir Exécutif, dit l’ancien Chef d’Etat, précisant que l’opinion publique doute fortement, au vu des déclarations des ministres, de la responsabilité criminelle des personnes arrêtées et de leur accusation avant même d’être entendu par le juge d’instruction.

Ould Haidalla père adresse une lettre ouverte à Ould Abdel Aziz à propos de l’accusation de ses enfants (fac-similé)
L’ambassade américaine en Mauritanie fournit une liste de grandes personnalités impliquées dans le trafic de visas américains
Taqadoumi – L’ambassade américaine accréditée à Nouakchott compte remettre aux autorités officielles mauritaniennes une liste de hautes personnalités nationales impliquées dans le trafic de visas, livrés illégalement à plus d’un millier d’immigrés mauritaniens.
Ces documents remis à leurs bénéficiaires sont établis par les personnalités précitées sur la base de fausses déclarations, d’où la demande de l’ambassade US à Nouakchott de leur poursuite judiciaire.
Un célèbre artiste aurait obtenu à lui seul plus de 400 visas, indiquent les mêmes sources, pour assister à des manifestations culturelles et artistiques, qui se sont révélées après vérification, inexistantes, utilisées uniquement dans le but de couvrir ce trafic des visas organisé au profit des clandestins.
Un autre grand fonctionnaire du département des affaires étrangères aurait dressé également des visas pour des missions fictives au profit de présidents d’ONG de défense des droits de l’homme.
Les personnalités dont les noms ont été listés feront l’objet de poursuites judiciaires aux USA dés leur entrée au pays de l’Oncle Sam concluent les sources susmentionnées.
Traduit de l’Arabe par Cridem
FLAMNET AGORA : Tirer le diable par la queue, Kromble, par HOULEYE THIAM
Tirer le diable par la queue, Kromble, Kromble et encore Ely Sid’Ahmed Ould Sidi dit Kromble nous revient aujourd’hui sur Cridem avec ses insanités. Il y a eu aussi des atrocités qui ont été faites contre les Maures au Sénégal nous dit-il, comme pour justifier les atrocités qui ont été faite en Mauritanie contre les noirs Mauritaniens. Eh bien Mr, ces victimes n’ont qu’à aller régler leurs problèmes avec l’état Sénégalais, ce que nous autres Noirs Mauritaniens réclamons, c’ est la fin de la discrimination raciale en Mauritanie, ainsi que la résolution des crimes extra judiciaires commis en Mauritanie, par les Mauritaniens et contre des Mauritaniens, Nom de dieu, nous ne sommes pas Sénégalais !
Plus loin il dit, et je cite « c’est ainsi que la commémoration du 55 éme anniversaire de notre indépendance dans notre capitale économique, Nouadhibou le 28 novembre 2015. Restera gravée dans la mémoire de chaque patriote. Personne ne doit s’en prendre aux symboles de la nation tels le drapeau, l’hymne national ou ….. la fête de l’indépendance, quelle que soit son obédience ».
Tenez-vous bien, qu’en Mauritanie, le drapeau est super important, l’hymne national est sacré, la fête de l’indépendance aussi, mais pas les vies humaines.
Et en Mauritanie, ceux qui célèbrent le 28 Novembre sont patriotes, et ceux-là qui prennent cette journée pour se rappeler des leurs, froidement assassinés par un régime raciste ne le sont pas. Ces derniers ne sont pas patriotes, ces dernier n’aiment pas la Mauritanie.
Saches surtout Mr Krombolle que ceux qui aiment la RIM, ce sont ceux-là qui osent toucher du doigt notre mal profond, ceux qui aiment la Mauritanie ce sont ceux-là qui n’arrêtent de tirer sur la sonnette d’alarme pour qu’on se ressaisisse enfin, ceux qui aiment la Mauritanie ce sont ceux-là qui veulent nous éviter ce gouffre vers lequel nous nous dirigeons.
Ceux qui dénoncent ce système ne le font pas par plaisir, mais ils le font parce qu’ils savent que, ne pas parler des problèmes Mauritaniens ne les feront pas disparaitre par baguette magique. Ceux-là ce sont les patriotes, ceux-là, c’est ceux qui aiment la Mauritanie.
Ceux qui haïssent la Mauritanie par contre, ce sont ceux-là qui sont prêts à nier toute une page de notre histoire, ce sont ceux-là qui sont prêt à tout fabriquer, à tout inventer, à tout dire, pour se remplir les poches…..
De grâce ressaisissez-vous pendant qu’il est encore temps, car comme le disait l’autre, l’exclusion est en soi économiquement mauvaise, socialement corrosive, et politiquement explosive.
Houleye Thiam
CRISE AU BURUNDI : Le Président Macky Sall désigné médiateur
Avec quatre autres chefs d’Etat et de gouvernement africains, le Président Macky Sall a été désigné vendredi par l’Union africaine (UA) comme médiateur dans la crise au Burundi. Le Chef de l’Etat sénégalais fera équipe avec son homologue mauritanien, le Président Mohamed Ould Abdel Aziz, mais aussi le Gabonais Ali Bongo, le Sud-Africain Jacob Zuma et le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn.
Dans la composition de la délégation de médiateurs pour le Burundi, l’UA a fait en sorte de représenter les cinq régions du continent africain. C’est ainsi que le président de la République islamique de Mauritanie va parler pour la région de l’Afrique du Nord, le Sud-Africain Jacob Zuma pour l’Afrique Australe, le Sénégalais Macky Sall pour l’Afrique de l’Ouest, le Gabonais Ali Bongo pour l’Afrique Centrale et le Premier ministre éthiopien représente la région de l’Afrique de l’Est.
On note que la délégation n’inclut pas le chef de l’Etat ougandais, Yoweri Kaguta Museveni, dont la médiation sous régionale dans la crise burundaise commence à montrer des signes d’essoufflement. Macky Sall et ses collègues médiateurs devraient d’ailleurs très bientôt se rendre au Burundi, avec l’espoir de relever un lourd défi. Celui de réussir là où le 26ème sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA a échoué à dégager un consensus sur l’envoi d’une force panafricaine d’au moins 5 000 hommes composée de militaires et de policiers pour la “Mission africaine de prévention et de protection au Burundi” (MAPROBU). Elle avait pour but d’éviter une généralisation de la guerre civile dans ce petit pays des Grands lacs où la situation politique et sécuritaire devient de plus en plus catastrophique et volatile depuis le passage en force à un troisième mandat de Pierre Nkurunziza.
Dans le même registre de médiation des crises politiques en Afrique, Macky Sall qui préside également la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a été très actif ce week-end pour trouver une solution au nouveau blocage politique en Guinée-Bissau.
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