Une impossible démocratisation de la Mauritanie, sans reformer les liens sociaux
Le constat édifiant, en Mauritanie partout que tu passes, il y a la méfiance entre communauté, clan, tribu, etc. Une méfiance qui n’est pas facile à identifier. Elle est voilée par l’égoïsme des individus qui font le semblant.
Je ne suis pas antidémocratique. D’ailleurs qui ne veut pas de la démocratie en reprenant la citation célèbre du 16ème président des Etats Unis Abraham Lincoln : « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». En ce sens, tous les citoyens sont égaux face à la justice et ont des droits, des devoirs en vers leur pays. Je ne refuserai pas certainement. Mais triste telle n’est pas le cas. Pourquoi ?
L’actualité mauritanienne
Depuis le 06 mars 2008, la Mauritanie est en chute libre en terme politique, économique et sociologique. Les mots sur notre actualité sont Esclavage, Discrimination, Abus de justice, Pillage, Ploutocratie, Accaparation du pouvoir central par un seul homme avec ses sujets et trafic de drogue. Un certain moment, il faut arrêter. Ça devient insupportable de n’entendre que du recul de notre système.
La démocratisation de la Mauritanie
Elle est plus complexe qu’on ne le pense. Il existe une real barrière hissée par les tribus, les communautés et les clans, est antérieure à l’Etat moderne. Arrivée à la démocratie, il faut casser cette barrière.
Nous sommes conscients même si nous n’en parlions jamais que l’Etat-moderne n’est pas à l’origine de cette barrière mais le système traditionnel.
La barrière qui sépare la Mauritanie à la démocratie
Le système politique familial, clanique, tribal a détruit la Mauritanie et le peuple mauritanien. Une sacralisation d’un système qui ne fait que reculer le pays et mettre en danger ceux qui croient à cette sacralité.
S’il existe les institutions de l’Etat moderne en Mauritanie pas tel que nous l’entendons ou avons appris. Si nous voulons atteindre la démocratie et une société mauritanienne, il faut toucher aux liens sociaux. L’Etat moderne en mauritanien réduit le pouvoir central à un pouvoir d’une maison, d’une famille, d’une tribu ou d’un clan. Ce modèle a existé dans d’autres sociétés et existe encore sous divers appellation : monarchique, Emirat, empire, pour la majorité, le peuple en a eu marre et tous ses fascistes sont mis à la poubelle.
La Mauritanie qui est considéré comme un Etat moderne n’est rien d’autre qu’un mélange pluri monarchique. Au dessus du roi Mohamed Ould Abdel Aziz nous avons l’émir comme premier ministre qui est certainement apprécié par son clan et sa tribu pour accéder à cette fonction. Nous avons les autres ministres qui sont les vassaux, c’est-à-dire qui obéissent à tous les intérêts du roi.
En centrant ma pensée sur la théorie khaldounienne de l’Etat fort qui est selon son auteur une agrégation des tribus.
Nous devons déconstruire notre système d’Etat qui est la somme de membres de la tribu au pouvoir et la somme de membre de la communauté de la tribu au pouvoir excluant la majorité des tribus des autres communautés et mêmes certaines tribus de sa propre communauté.
Un tel pouvoir, établissant, un tel système est voué à l’échec que ça soit à court, moyen ou à long terme. Parce que ce pouvoir renie le sentiment d’appartenance collective. Il faut aujourd’hui mettre sur table les liens sociaux en Mauritanie. En quoi de liens familiaux, tribaux, communaux et claniques doivent-ils être à la base pour constituer les membres, des institutions de république ?
Liens sociaux et l’Etat mauritanien
Les liens sociaux dans une république doivent être un ensemble de relations réciproques qui vont permettre aux citoyens mauritaniens d’appartenir à une collective. Atteignant un tel niveau social nous aurons une cohésion sociale qui est le ciment de toute société.
Nous avons le contraire en Mauritanie. Depuis le début des années 1980, plusieurs travaux des sciences sociales démontrent l’Etat tribal en Mauritanie. Aujourd’hui, les faits sociaux sont accablants.
Le pouvoir est partagé entre un petit nombre de Mauritanie de tout bord. C’est-à-dire entre la tribu et la famille du pouvoir central qui sont la clé et le cadenas, ensuite son clan et les membres des tribus qui obéissent à ses ordres et qui sacralisent l’homme.
Depuis l’aube de temps dans toutes les sociétés traditionnelles africaines, la famille, la communauté et la tribu sont sacré. Ce qu’il faut comprendre dans les sociétés modernes, les Etats sont une addition d’un ensemble de communauté qui doivent plébisciter le vivre ensemble.
Aujourd’hui, il n’est d’intérêt de personne de continuer sur cette voie. Opprimant ses propres sujets, un jour s’est l’oppression de soi. En voyant, la suite de tous ses dictateurs de Pharaon à Bassar Al Assad, traquer par Allah et les hommes. Et ça sera tous les jours, le tour d’un oppresseur des hommes qui finira par lui-même être oppressé.
Parce qu’il n’y a pas d’humain éternel et de vérité humaine unique. Il faut accepter le changement parce que le consensus national est la solution pour éviter le pire.
Vive le changement.
ufcmauritanie.wordpress.com
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