Daily Archives: 16/02/2016
Le PLEJ, pris en otage par le Président Ba Mamadou Alassane –
Au lendemain de la déroute du Président Ba Mamadou Alassane, à la présidentielle du 11 Mars 2007, bon nombre de militants avaient demandé qu’un seul et même thème, relatif à la reforme du PLEJ soit débattu au sein du parti. Malheureusement, neuf ans après, on constate aucune volonté de la part Bâ Mamadou Alassane, afin de redynamiser le PLEJ, ne s’est manifesté.
En effet, au lieu d’observer une pause avec l’ensemble de ses camarades pour mieux examiner et analyser à fond les principaux problèmes qui assaillent le PLEJ et les défis que tout le monde sans exception doit relever, le Président Bâ Mamadou Alassane a choisi la dictature pour instaurer le désordre et le chaos au sein du Parti :
Il a créé un système dénommé système Bâ Mamadou Alassane où tout part de lui et tout revient à lui. Il est au début et à la fin de tout. Il est l’alpha et l’oméga de la prise de toutes les décisions. Il est « omniprésent », « omnipotent », et touche-à- tout. Il ne délégué aucun pouvoir, il ne fait que prêter ; selon ses humeurs, il reprend sans qu’on n’y prenne garde.
Il a créé au saint du Parti, des clans, des haines et il combat tous ceux qui s’opposent démocratiquement à ses idées.
violation flagrante des textes du parti par son refus d’accepter tous les 4 ans la tenue du Congrès ordinaire.
Confiscation des informations destinées au Parti.
Prise des décisions individuelles et erronées au nom du Parti ou des membres de Comité Exécutifs.
Organisation hors du siège du Parti des réunions secrètes et illégales au nom du Comité Exécutif.
Son hostilité à l’adhésion des cadres au Parti.
En outre depuis la campagne présidentielle de 2009, Bâ Mamadou Alassane a plongé le PLEJ totalement dans la léthargie :
Sa décision unilatérale sans le consentement des organes du parti de siéger à la CENI pour des raisons purement pécuniaire.
Sa volonté affichée de faire ombre à tous les membres du Parti : Il na pas voulu qu’un membre du parti accompagne le candidat du FNDD ( Messaoud O/ Boulkhaire) que le PLEJ avait soutenu en 2009, durant ses déplacement à l’intérieur du Pays.
Aucun meeting tenu et aucune conférence de presse faite de 2009 jusqu’à nos jours.
Peut de déclarations faites entre 2009 et 2016 sans importances.
Tenue irrégulière des assemblées Générales.
Anéantissement du rôle de L’Assemblée Général.
Depuis bientôt un moi et plus, un sujet sensible non débattu démocratiquement au sein Parti menace son unité :
Relativement au sujet évoqué, 33 camarades lui ont adressé le 04 février 2016 une Lettre interne dont il a ignorée.
Par ailleurs, il est bon de rappeler, que le PLEJ créé le 24 nombre 1991, n’a jamais organisé un congrès et par conséquent, nous, membres du PLEJ favorables à l’adhésion au Parti des compatriotes précités et regroupés au sein d’une structure dénommée comité pour la réorganisation du Plej :
Déclarons que le Président Bâ Mamadou Alassane est malgré son âge très avancé (80ans) est considéré à partir de ce Lundi 15 février 2016 comme Président du PLEJ par Intérim et ce jusqu’à la tenue du premier congrès ordinaire du Parti.
Exigeons une réponse immédiate et écrite à la lettre du 4 février 2016.
Exigeons la cessation de travailler dans l’informelle et en non conformité avec le règlement intérieur du Parti.
Condamnons l’organisation des réunions en de hors du siège du Parti.
Condamnons énergiquement la tenue des réunions secrètes et illégales à l’insu du plusieurs membres du Comité Exécutif, à son Domicile.
Exigeons la cessation immédiate de ces réunions secrètes et illégales.
jugeons nulles et non avenues toutes les décisions prises pendant ces réunions secrètes et illégales.
Exigeons la tenue d’une réunion du Comité Exécutif et une Assemblée Générale au cours de l’année 2016, pour pouvoir fixer la date du premier congrès ordinaire du Parti, passé ce délai, le Comité pour la Réorganisions du PLEJ prendra toutes ses responsabilisées.
Nous lançons un appel à tous ceux qui adhèrent à cette cause de se joindre au Comité pour la Réorganisation du PLEJ (C.R.PLEJ).
Nouakchott le 15 Février 2016
Pour le Comité de la Réorganisation du PLEJ.
Ampliations :
-Ministère de l’Intérieur.
-FNDU.
-MPR.
-Arc en Ciel.
Ci jouint : La listes des Signataires et des soutiens
La liste des signataires : 1. Abdoulaye Djibril Deh , membre du Comité Central et du Comité Exécutif ,Tél : 46806237.
2. Ousmane Amadou Dia membre du Comité Central et du Comité Exécutif, Tél : 26757164
3. Mamadou Samba Thiam , membre du Comité Central et du Comité Exécutif,Tél :44451662
4. Djibi Ba, membre,Tél : 46745191
5. Ismael Sow, membre du Comité Central et du Comité Exécutif , Tél : 46039235
6 Abou Amadou Thiam , membre du Comité Central,Tél :
7. Sylla Ibrahima : President section Bababe: 46875205 8. Djibril Abdoul Sall: 47167909 9. Hamdou Abou Gaye: 46072213 10. S all Adama Amadou: 47529668
11Mohamed Abderrahmane Sall : 46913121
12. Yaya Ba, membre.
13 Mamoudou Baba Diallo , membre.
14.Teddy Sow , membre fondateur.
15.Mamadou Silèye Sow , membre.
16. Birama Bâ , membre.
17. Abdoulaye Mamadou Ba , Professeur , membre.
18. Abou Aly Sow , Cadre , membre.
La liste des soutiens :
19.Aissata Hamadi Diallo membre.
20. Aminata Mamadou Barry , membre.
21. Aminata Hamadi Sow , membre.
22. Ibrahima Ousmane Barry , Professeur , membre.
23 Mamoudou Demba Diallo , Etudiant , membre.
24.Oumou Oumar Diallo , Etudiante , membre.
25. Djeinaba Harouna Diallo , Professeur , membre.
26. Aboubakri Demba , Cadre de la SNIM , membre.
27. Yero Demba Sow membre.
28.Moussa Gorel sow membre .
29. Mariem samba Dia menbre.
30. Kardjetou Samba Dia membre.
31.Soulé Ba membre.
32. Amadou Demba Barry membre.
Parti pour la Liberté, l’Egalité et la Justice والعدالة والمساواث الحرىة حزب
P.L.E.J
Siège Social : Sebkha
Tél : 46806237 ; 44451662 ; 26757164
e-mail :corplej@gmail.com
Le pouvoir se dirige vers la dissolution du parlement et la tenue d’élections anticipées
28novembre – Les pouvoirs publics comptent changer officiellement de cap et s’engager dans une nouvelle piste politique, au lendemain de la décision faite par le Conseil Constitutionnel, relative à l’illégitimité de l’actuel Sénat mauritanien en activité.
Les autorités envisagent ainsi de dissoudre le parlement et d’organiser des élections anticipées, pour remédier à cette irrégularité constitutionnelle, rapportent des sources concordantes.
Les concertations sur ce sujet ont déjà commencé au niveau de la pyramide de l’Etat et des décisions cruciales sont très attendues au cours des prochaines semaines.
De l’avis des sources précitées, il est fort probable que les futures élections législatives se déroulent au cours du mois d’octobre prochain
Traduit de l’Arabe par Cridem
Démocratie et Bonne gouvernance en Afrique : Et si on s’inspirait de l’expérience de Thierno Souleymane Baal / Par Cheikh Diop
La démocratie comme la bonne gouvernance figure en bonne place parmi les questions les plus débattues par les analystes, politistes, économistes…
De telles questions sont si présentes dans la gouvernance actuelle des Etats et dans la place publique à tel point qu’aujourd’hui le profane même en parle à travers son propre analyse.
Dans un autre registre, il apparait clairement que les donneurs de leçons (européens et américains) de ce monde croient et pensent avoir été les premiers à opiner et parler sur ces sujets alors que déjà en Afrique et singulièrement au pays de la téranga (SENEGAL), un grand savant, sage et visionnaire avait montré la voie qu’il fallait entreprendre pour accéder à la réalisation pratique de ces idéaux.
Ce sage et imam se nomme Thierno Souleymane Ball
Ainsi, la question centrale qui taraude les esprits et qui mériterait d’être posée est celle de savoir : quels sont les principes prônés par TSB à l’endroit de la Bonne Gouvernance et de la Démocratie ?
Le Sage de Fouta Tooro préconisait durant son vivant de : « Détrônez tout imâm dont vous voyez la fortune s’accroître et confisquez l’ensemble de ses biens ; combattez-le et expulsez-le s’il s’entête»
Il sied de rappeler que le terme « imam », au-delà de celui qui dirige les prières, scelle les mariages… renvoie ici à toute autorité investie d’une charge publique au sein de la communauté. Selon la conception islamique, est imam: le chef de l’Etat, le Ministre, le gouverneur, le commissaire… voire toute personne qui, pèse sur ses épaules une quelconque responsabilité.
Ce premier principe peut renvoyer ici à l’idée (d’enrichissement sans cause). Et chez nous on parle de biens mal acquis, d’enrichissement illicite. Car estime-t-il l’autorité publique qui a pour mission principale de servir l’Etat donc les citoyens ne doit pas utiliser le pouvoir ou tout autre moyen pouvant la permettre de bâtir un empire financier ou d’accaparer des avoirs faramineux acquis généralement en toute illégalité.
Et par conséquent celui qui fait recours à une telle pratique qui est en déphasage avec la gouvernance vertueuse doit voir sa fortune acquise de façon malsaine récupérée et redonnée à la société. L’application de ce principe aiderait certainement à faire entrave aux capitaux illicites qui sortent chaque année du continent et qui pouvaient être utilisés pour faire face à un certain nombre d’urgences socio-économiques qui ont pour nom : éducation, santé, assainissement…
En un mot, disons que ce principe englobe tout ce qui est en croisade contre détournement de deniers public suivant des intérêts personnels, corruption… donc la mal gouvernance qui constitue aujourd’hui la problématique cruciale et la question la plus épineuse dont les Etats africains sont confrontés. . Le second principe avancé par Baye Thierno est de soutenir l’idée selon laquelle « veillez bien à ce que l’imâmat ne soit pas transformé en une royauté héréditaire où seuls les fils succèdent à leurs pères »
Ici l’érudit de Fouta alerte et met en garde ce que l’on appelle dans nos démocraties modernes la dévolution monarchique du pouvoir (un pouvoir qui se transmet de père en fils).
Une autre problématique très préoccupante qui se trouve au cœur de la vie politique africaine et qui fait l’objet de plusieurs débats virulents voire d’actions qui peuvent mener à la dérive. C’est dire donc que THIERNO S. BALL avait prévenu et montré la voie à suivre sur ce plan pour ne pas sombrer dans ces genres de problèmes qui ont tendance à nous détourner de l’essentiel. Dans ce même ordre d’idées, il ajoute aussi que : « l’imâm peut être choisi dans n’importe quelle tribu. Il ne faudra jamais limiter le choix à une seule et même tribu ».
Rattaché au second principe prôné par le grand sage dans sa constitution, nous pouvons dire que par-là, il soutient et fait référence à une autre dimension essentielle de la démocratie qui est le (pluralisme). Cela veut tout simplement dire que la démocratie constitue un système qui admet la diversité sous toutes ses formes (politique, religieuse ethnique…). En d’autres termes, il faut qu’il ait participation de tous et sur toute chose qui intéresse la bonne marche de la communauté dans les règles de l’art, gage d’un respect de l’idéal républicain. « Choisissez toujours un homme savant et travailleur ; fondez-vous toujours sur le critère de l’aptitude »
Enfin, il met en exergue le critère de compétence et d’aptitude dans la conduite des affaires de la Cité.
En sa qualité d’homme religieux, THIERNO s’est fortement inspiré de l’enseignement de l’islam pour édicter de tels principes O combien nobles et fondamentaux dans tout Etat. Le messager de Dieu avait dit à ses compagnons un jour de se préparer au venu du jour dernier quand la confiance sera banalisée. Et ces derniers de lui demander à quel moment la confiance sera-t-elle banalisée ? Il leur répondit quand la responsabilité sera confiée aux non ayant droits.
A travers ces deux derniers critères de choix du chef ( président, Ministres…) le savant de Fouta Tooro veut nous faire comprendre que même si la démocratie accepte le pluralisme, il n’en demeure pas moins que ceux et celles à qui on doit confier les charges et responsabilités dans la société en générale et au sein de l’Etat en particulier doivent être aptes à la fois au plan physique, mental et intellectuel sinon, c’est tous les citoyens qui empâteront et s’en suivra sans doute l’échec.
C’est dire donc que démocratie ne doit pas rimer avec incompétence. En définitive, partant de cette analyse, il apparait en toute évidence que le chemin des chantiers de la gouvernance vertueuse comme ceux de la démocratie ont été balisés depuis belle lurettes par cet éminent fils de l’Afrique si Sage et si éclairé.
Pourquoi donc nous africains, acceptons de suivre à la lettre les orientations en termes de démocratie et de bonne gouvernance venant de la part des occidentaux qui ont pensé alors qu’on a des réalités qui nous ont propres ? Pourquoi ces nobles principes dégagés par cet éminent personnalité ne sont pas jusqu’ici valorisés et enseignés dans notre système éducatif ?
Pourquoi ceux et celles qui se réclament de l’intelligentsia ne font pas recours à ses pertinentes idées lorsqu’il s’agit de parler de démocratie et de la vie politique en générale ?
Pourquoi acceptons-nous toujours de baigner dans une cécité intellectuelle et un complexe d’infériorité vis-à-vis aux intellectuels occidentaux ?
La réponse face à toutes ses interrogations est tout simplement de dire que l’occident ou les Etats-Unis n’ont aucune leçon à nous donner surtout quand il s’agit de parler de démocratie ou de bonne gouvernance en ce sens que les érudits et intellectuels africains de tout bord se sont toujours penchés sur l’idéal et le fonctionnement d’une société avant que d’autres ne s’en inspirent et en font une récupération.
Il est urgent pour nos décideurs de toute obédience confondue de se lancer dans une logique de valorisation de l’enseignement des savants et guides africains dans l’optique de refonder des systèmes politiques, économiques, éducatifs qui vont épouser nos réalités et laissé à l’occident son système caduque, archaïque dépassé, malsain, pourri et inadéquat face à nos besoin liés à l’édification d’une nation forte et saine et au développement tout court.
Par Cheikh Diop UGB, Tribune des idées de la dahira Tidiane
Etudiant en Sciences PO