Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 22/02/2016

Départ de 225 éléments militaires pour la RCA

altUn continent  de 225 éléments   mauritaniens a quitté Nouakchott dimanche à destination de la République Centrafricaine  (RCA) dans le cadre d’une mission de maintien de la paix des Nations Unies (ONU).

« Vous êtes chargés de concrétiser l’engagement de la Mauritanie à contribuer aux efforts de maintien de l’ordre et de la sécurité internationale sur une terre africaine à la demande des Nations Unies (ONU) »,  a déclaré le ministre mauritanien de la défense, Diallo Mamadou Bathia, au cours d’une cérémonie marquant le départ du contingent organisée à l’aéroport de Nouakchott.

Le responsable gouvernemental mauritanien a exhorté les éléments du bataillon «à faire preuve de responsabilité pour matérialiser les nobles valeurs et idéaux qui sont les leurs, à savoir préserver l’intérêt du bien et défendre son image dans le concert des nations ».

Ces premiers éléments seront suivis à l’avenir  d’un autre contingent de 225 militaires et 300 autres plus tard, pour atteindre un total de 750 éléments.

« Les équipements du bataillon formé sur les techniques militaires se rapportant aux opérations de maintien de la paix sont déjà en place dans la ville centrafricaine de Bombari » qui accueille le contingent  mauritanien.

le calame

Des dissidents tirent à boulet rouge sur Biram et cie

altExclu le mercredi dernier de IRA, Saad Ould Louleid et d’anciens dissidents de IRA ont annoncé, dimanche (21 février), au cours d’une conférence de presse, la constitution prochaine d’une nouvelle organisation dénommée « IRA-Ere nouvelle»  avec à sa tête une nouvelle direction. Au total, il n’y avait pas plus d’une trentaine de personnes venues prêter main forte à l’ancien porte-parole de IRA. Et aucune figure connue d’IRA n’y figurait sauf d’anciens dissidents.
Dans un communiqué lu et distribué à la presse, les dissidents ont exprimé leur volonté de combattre ce qu’ils qualifient de « culte de la personnalité », « la gestion personnalisée et dictatoriale du mouvement », « l’usage à des fins de commerce de la cause haratine notamment avec l’octroi de distinctions et prix. Les anciens dissidents ont promis de défendre les intérêts de la communauté haratine et de lutter contre l’esclavage. Ils se sont insurgés contre la mainmise des négro-mauritaniens sur l’organisation et ont dénoncé le trafic de visa (sic) auxquels se livrent les dirigeants de l’organisation. Ils n’ont pas eu de mots tendres à l’endroit de BiramDah Abeïd, président de IRA et  l’homme à abattre, détenu à la prison centrale de Nouakchott
Les dissidents de IRA n’ont pas eu du mal à bénéficier des facilités des autorités en tenant leur conférence dans un hôtel de la place. Le ministère de l’intérieur avait pourtant interdit aux établissements hôteliers de la capitale d’abriter des réunions politiques ou de conférence sans
autorisation préalable.

Les réactions ne se sont fait pas attendre du côté des partisans du dirigeant abolitionniste. Samba Diagana  affirme sans l’ombre d’un doute qu’il n’a «rien de nouveau à signaler. Une autre mascarade du pouvoir pour diviser et affaiblir le mouvement abolitionniste en Mauritanie. Le pire, est qu’il y a toujours des preneurs. Dommage pour la cause ».
Abidine Merzough, représentant du mouvement en Europe et avant lui  Hamady Ould Lehbouss, le chargé de communication tranchent: «chacun est libre de choisir son camp. Les chiens aboient et la caravane passe».
Le scénario n’est pas d’ailleurs inédit, de l’avis de plusieurs analystes. « De toute façon, le fait que cette conférence de presse soit le prélude de l’union de tous les dissidents d’IRA, tous ceux qui à un moment ou à un autre ont répondu aux sirènes du pouvoir, prouve si besoin en est que la main des Renseignements généraux est derrière cette mise en scène ».

 

le calame

 

Accord mauritano-sénégalais pour la réintroduction des espèces locales menacées

Accord mauritano-sénégalais pour la réintroduction des espèces locales menacées

Signature d’un protocole d’accord mauritano sénégalais hier samedi à Saint-Louis.

Objectif de cet accord la réintroduction des espèces locales de faune et de flore menacées de disparition.

La cérémonie, qui s’est déroulée dans les locaux de la Gouvernance de Saint Louis, a été présidée par les ministres de deux pays chargés de l’environnement et le développement durable Amédi CAMARA et Abdoulaye BALDE.

Les deux ministres se sont engagés à les raffermir les relations entre les deux pays, afin de garantir la gestion rationnelle des ressources naturelles au bénéfice des populations locales.

L’accord vient de renforcer la cooptation entre les deux pays en matière de conservation et de protection des espèces animales et végétales menacées de disparition.

Déjà en 2000 les deux pays avaient procédé au jumelage des deux parcs nationaux de Diawling et de Djoudj, et en 2005 ils avaient procédé au classement de la Réserve de Biosphère Transfrontalière du Bas Delta du Fleuve Sénégal.

 

saharamedias

Saad O. Louleïd : nous refusons l’accaparement du mouvement IRA par une minorité négro-africaine

Saad O. Louleïd : nous refusons l’accaparement du mouvement IRA par une minorité négro-africaineDe fortes dissensions nées entre différentes tendances au sein du mouvement IRA semblent prendre de l’ampleur.

Le  porte parole du mouvement Saad O. Louleïd a tenu dimanche un point de presse qui serait, selon lui, destiné à rectifier la voie et empêcher que la cause ne soit accaparée par des négro-africains et leurs Haratines.

De fortes dissensions sont nées entre Saad O. Louleïd et certains dirigeants du mouvement, au lendemain d’une visite effectuée par ce dernier aux Etats Unis.

Des dissensions qui ont d’ailleurs amené le mouvement à l’exclure, une décision « illégale » selon lui.
Au cours de sa conférence de presse O. Louleïd était entouré de certains dirigeants du mouvement.

O. Louleïd a par ailleurs ajouté que si dans la société maure il y a l’esclavage, il en est de même au sein des composantes négro-mauritaniennes.

« Nous refusons d’être un instrument aux mains d’une minorité négro-mauritanienne domiciliée aux USA et en France en connivence avec certains de nos dirigeants en Mauritanie auxquels nos bases populaires ont offert leur confiance » a dit en substance O. Louleïd.

Malgré les critiques virulentes contre Biram et ses soutiens au sein du mouvement, Saad O. Louleïd a néanmoins demandé la libération du président du mouvement et son adjoint.

Dans le même ordre d’idées, le porte parole du mouvement a mis en cause la légalité de toutes les structures du mouvement à l’exception de la coordination de Nouakchott.

 

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