Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: June 2014

Guinée Equatoriale: clôture du sommet de l’Union Africaine à Malabo

ALAKHBAR (Nouakchott)- Le sommet de l’Union Africaine a clôturé ses travaux ce vendredi au centre International de Conférences de Malabo sous la présidence du président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de l’Union Africaine.

Le sommet a adopté les décisions du conseil africain de paix et de sécurité tenu à Malabo le 25 juin consacré à la création d’un comité ministériel des pays riverains de la Libye sous la supervision des Présidents afin d’aider à travers la création d’une force ce pays africain à sortir de la crise. Cette force est constituée de l’Egypte, du Soudan, du Niger, du Tchad, de la Tunisie et de l’Algérie.

Le sommet a approuvé, en outre, le renouvellement du comité des sages du conseil de paix et de sécurité.

Le sommet a insisté sur la nécessité de la coordination entre la Capacité Africaine d’Intervention Rapide et la force ci haut citée et son intégration après sa constitution afin de pouvoir intervenir pour régler les conflits africains en plus de la création d’une force régionale africaine pour limiter la menace que représente le groupe Boco Haram avec le concours des partenaires étrangers.

Les dirigeants africains et des hôtes du sommet dans leurs interventions ont salué les efforts de Mohamed Ould Abdelaziz au cours de son mandat à la tête de l’UA dans l’instauration de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique en particulier sa supervision personnelle du cessez le feu entre les parties maliennes.

URGENT- Plusieurs cargaisons de drogue saisie à Nouadhibou par l’Armée qui observe un black-out sur l’affaire

altUne unité  (secteur 1) de l’Armée mauritanienne stationnée à Nouadhibou a intercepté dans la nuit de jeudi à vendredi un groupe de trafiquants qui tentaient d’introduire quatre tonnes de chanvre indien, a appris samedi « mauriweb.info ».

Selon nos sources, le groupe de trafiquants a pu échapper après avoir tenté d’en découdre avec l’unité militaire mauritanienne. Toujours est-il sept personnes ont été appréhendées à l’issue de cette opération avant d’être libérées. Les conditions de cette saisie, de la libération des sept personnes arrêtées ainsi que la « fuite » du principal “cerveau” (un sahraui) restent un mystère d’autant que l’Armée observe une rétention totale sur cette affaire.  Nous apprenons, par ailleurs, qu’une autre unité militaire stationnée près du centre émetteur à Nouadhibou a arrêté un véhicule 4X4 dont les occupants tentaient d’embarquer, près de la tour Bleue, des « substances interdites ». La gendarmerie n’a pas été informée des arrestations auxquelles ont procédées les unités militaires dans la région. On apprend également dans le même temps que la gendarmerie a mis la main, à l’entrée de Nouadhibou, sur un bus transportant de la drogue.  Ces quantités de drogue saisies n’ont pas été portées à la connaissance de la Justice à Nouadhibou, tient-on de bonne source.  

 

Source: mauriweb

SOMMET DE MALABO L’Union africaine orpheline de diseur de vérités

altLes sommets de l’Union africaine se suivent et se ressemblent. Du moins, c’est le sentiment répandu chez bien des observateurs. En tout cas, le citoyen africain bien averti éprouve une espèce de dépit, d’amertume, de déception face à ces grand-messes continentales. Ce, parce que les questions de fond comme les problèmes de gouvernance, d’élections truquées, de refus de l’alternance sont soit occultées, soit traitées avec légèreté.

 

Tout porte à croire que le 23e sommet de l’UA sera un sommet de plus

 

En somme, après une cinquantaine d’années d’existence, si on prend en compte la défunte Organisation de l’Unité africaine (OUA) dont l’UA est l’héritière, le bilan de l’organisation continentale laisse songeur. Tout porte à croire que le 23e sommet de l’UA qui se tient à Malabo en Guinée équatoriale sur le thème « l’Agriculture et la sécurité alimentaire en Afrique », sera un sommet de plus.

A Malabo, les chefs d’Etat et de gouvernement devront également réfléchir sur la mise en place d’une force d’intervention rapide. Une bonne idée, surtout avec le retour dans les rangs, de l’Egypte de Abdel Fattah Al-Sissi, un poids lourd incontesté du continent. Mais au-delà des querelles de leadership et des controverses sur la forme que devra prendre ce nouvel organe, se pose la question cruciale de son financement. En effet, qui va financer cette force ? Quand on sait le peu d’empressement de bien des Etats membres à verser leurs contributions financières à l’UA et par conséquent le déficit chronique dans lequel se trouve le budget de l’Organisation depuis surtout la chute de Mouammar Kadhafi qui prenait bien des choses en charge, point n’est besoin d’être grand clerc pour savoir que, comme les autres initiatives avant elle, cette fameuse force d’intervention risque fort de végéter. Au mieux, elle devra encore attendre que les Occidentaux délient les cordons de la bourse, entachant ainsi son indépendance et compromettant au passage la maîtrise réelle de son agenda. Il y a, de ce fait, fort à craindre que ce soit une structure mort-née si elle parvenait à voir le jour.

Avec l’UA, on assiste à des rencontres convoquées tambour battant, mais sans finalité réelle. Il n’y a pas d’autocritique de nos dirigeants. Bien au contraire, ces sommets sont des occasions où ils se chatouillent pour rire, où le bon grain est étouffé par l’ivraie. En effet, les quelques exemples de dirigeants démocrates du continent sont ballotés par le flot impétueux des putschistes reconvertis et autres potentats « propriétaires de leur pays ». Autant dire qu’à ces rencontres et à l’opposé de celles de l’Union européenne, voire du Commonwealth, il y a très peu de place pour les questions d’Etat de droit et de bonne gouvernance politique. La majeure partie des dirigeants africains n’ont aucune envie d’entendre parler de respect de Constitution, de limitation de mandats présidentiels, de nécessaire alternance au sommet de l’Etat, de bonne gouvernance politique en un mot. Ces rencontres sont organisées pour juste donner l’illusion que l’Afrique est debout, qu’elle avance et que ses dirigeants y travaillent d’arrache-pied. En réalité, ces sommets se révèlent des occasions pour échanges de recettes, de « bonnes pratiques » entre dictateurs.

 

L’UA fera, pour longtemps encore, figure de syndicat de chefs d’Etat africains

 

Tant que cette attitude sera de mise, il ne faut pas outre mesure s’étonner que les foyers de tensions internes soient nombreux sur le continent. Du reste, la question de la résolution des conflits est récurrente aux sommets de l’UA sans qu’on ne puisse vraiment enregistrer une amélioration substantielle de la situation. Pour les conflits qui secouent le continent, il n’y a pas de solution miracle : les dirigeants du continent doivent enfin se regarder dans la glace. Si un tel effort de leur part avait été fait, on n’en serait pas toujours à convoquer des sommets sur la paix et la sécurité. Tant que les dirigeants n’auront pas compris cela, les conflits auront malheureusement la peau dure. Ce n’est pas parce que les initiatives de résolution ont fait défaut, mais parce qu’il y a trop d’hypocrisie. Trop souvent, les chefs d’Etat se comportent en pyromanes. Ils se refusent à toute introspection et à toute remise en cause sérieuse. Facile donc de comprendre que l’étendue des brasiers reste proportionnelle à la somme des efforts déployés par ces pyromanes.

On peut se féliciter que l’UA se soit érigée contre les changements anticonstitutionnels de régime, ce qui a contribué à réduire le taux de prévalence des coups d’Etat sur le continent. Mais, et c’est là toute la tragédie, elle n’a pas la même rigueur dans la dénonciation de la mauvaise gouvernance politique, l’une des principales causes des crises à répétition en Afrique. C’est dire si l’UA fera, pour longtemps encore, figure de syndicat de chefs d’Etat africains. Elle caresse les dictateurs du continent dans le sens du poil. L’identité même de l’hôte du sommet de Malabo, qui est loin d’être une référence en matière de gouvernance démocratique, en est un exemple des plus parlants.

En vérité, l’UA est orpheline de diseur de vérités comme Alpha Omar Konaré qui n’hésitait pas, du temps où il présidait la Commission de l’UA, à donner des coups de pied dans la fourmilière. Ses successeurs n’ont pas su  briser la chaîne de dépendance vis-à-vis des chefs d’Etat et de gouvernement qui avaient fait d’eux ce qu’ils ont été. Ils n’ont pas eu le courage de Konaré. L’aveu de Nkosazana Dlamini Zuma qui dit être plus à l’aise sur les dossiers économiques que sur les questions politiques, en dit long sur l’ampleur de son impuissance à avoir de l’ascendant sur ces chefs d’Etat.

« Le Pays »

 

Source: le calame

Après la présidentielle: Quelles perspectives ?

altComme prévu, le président sortant et candidat à sa propre succession a été reconduit par les électeurs mauritaniens. Il rempile pour un ultime mandat de cinq ans, s’il ne succombe pas, entre temps, au syndrome des chefs d’Etat africains, à savoir déverrouiller la loi fondamentale qui fixe à deux le nombre de mandats successifs. 

Ce n’est malheureusement pas la moindre des hypothèses, dans le mesure où le nouvel ancien président se considère, désormais, comme le père fondateur de la Mauritanie nouvelle et qu’il trouvera toujours, dans son dispositif, assez d’esprits courbés pour l’y pousser mais, pour l’instant, ce n’est qu’une hypothèse. Avec un score, annoncé, dimanche soir, par Abdallah Ould Soueïd Ahmed, président de la CENI, de 81,89% sur 56,4% de votants, Mohamed Ould Abdel Aziz est donc, aujourd’hui, réélu par une majorité de Mauritaniens qui lui avaient, déjà donné, en novembre et décembre derniers, une majorité confortable au Parlement.  L’homme dispose donc d’une certaine légitimité, pour diriger le pays, cinq ans encore. Une légitimité que son opposition, rassemblée au sein du Forum National pour l’Unité et la Démocratie (FNDU) et l’Alliance Populaire Progressiste (APP) n’ont, évidemment pas, tardé à contester, comme en 2009.  Sommes-nous repartis pour cinq ans de contestation ou, au contraire, cette élection, quoique contestée par une partie de l’opposition, va permettre de solder la crise, avec l’ouverture prochaine d’un véritable dialogue entre les deux camps qui s’observent en chiens de faïence depuis 2008 ? En tout cas, la page de la présidentielle est bel et bien tournée. Les acteurs politiques se doivent de regarder vers l’avenir. Les mains désormais libres pour gouverner, le président réélu doit lâcher du lest et concéder le maximum à l’opposition, pour apaiser son mandat. Faire fi de celle-ci qui représente une bonne part des 53,82% de Mauritaniens qui n’ont pas voté pour lui, ne serait que de l’aveuglement politique. Il doit surtout éviter de décréter « le renouvellement générationnel de la classe politique » qui ne relève, en fait, que de la souveraineté du peuple.  A cet égard, relire Amadou Hamapaté Bâ ne lui serait inutile. Mohamed Ould Abdel Aziz doit se conduire, non seulement, en chef assuré de l’Etat mais, aussi, en digne président de tous les Mauritaniens, de quelque chapelle politique relèvent-ils ; traiter, en conséquence, son opposition avec plus de respect et de dignité, afin qu’elle le lui rende.  Les premiers actes qu’il aura à poser doivent être de nature à prouver qu’il veut, désormais, gouverner autrement le pays, et non pas seulement poursuivre son œuvre, dans une atmosphère de surenchères et de méfiance. De tout cela dépendra l’apaisement, préalable à l’amorce d’un dialogue politique. Dans sa déclaration à la sortie du bureau de vote où il a accompli son devoir civique, le Président s’est dit disposé à « continuer de tendre la main à tous les partis politiques, pour qu’ensemble ils puissent construire le pays ».  Le dialogue politique que les Mauritaniens patriotes et sincères attendent doit provenir ou, disons, émaner, du Palais gris, sitôt prêté le serment du président réélu. C’est dire que les premiers signes, très attendus, seront bien décryptés. Cartes en main Si de son côté, le président réélu accepte de tendre la main avec plus d’«engagement », cette fois, le FNDU n’a, lui non plus, aucun intérêt à refuser de retourner autour de la table de négociations. Revendiquer la « propriété » des 43,6% de Mauritaniens qui ne sont pas allés voter relèverait d’une toute aussi grande, sinon bien plus, cécité politique.  Il lui faut accepter, à défaut de reconnaître, la légitimité, au moins relative, de la réélection de Mohamed Ould Abdel Aziz. Une grosse couleuvre que certains partis politiques du FNDU devraient avoir du mal à avaler. Mais que faire d’autre, après avoir couru derrière un « dialogue sincère » et des élections transparentes, depuis 2008 ? Retourner à la table des négociations serait à l’honneur de l’opposition. C’est le seul moyen démocratique pour se replacer au centre du jeu politique, de maintenir son unité et ses bases politiques, en misant sur la dissolution du Parlement et des municipalités. Un acte que seul peut décréter Mohamed Ould Abdel Aziz.  Certes, nombre de ses partisans s’y opposeront, farouchement, sachant que la participation de l’opposition à des élections locales signeraient la mort de certains barons et autres « partis cartables ». Mais Ould Abdel Aziz, qui sait pouvoir couler tranquillement son second mandat, ne devrait pas en avoir cure : ce n’est pas grâce à l’UPR et les partis-satellites qu’il est réélu mais bien à celle de son programme et de ses propres moyens. Dans cette perspective, FNDU et APP doivent trouver un terrain d’entente, pour parler un même langage et favoriser la mise en place d’un maximum de garanties de transparence, pour des élections locales inclusives. C’est à ce prix que pourrait se solder la « tension politique chronique » que vit le pays depuis 2008. Nos partenaires au développement seraient probablement bien inspirés d’accorder, à cette question, suffisamment d’attention pour encourager celle de nos politiciens…

Dalay Lam

 

Source: mauriweb

Le Président de l’Union Africaine ouvre le 23èm sommet ordinaire de l’Union Africaine à Malabo

Malabo,  26/06/2014  –  Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de l’Union Africaine a ouvert, jeudi au centre international des conférences à Malabo, les travaux de la 23ème session ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernements de l’Union Africaine.

Le Président de la République a souligné, à cette occasion, l’importance du dialogue devant jeter les bases d’une approche permettant d’obtenir des résultats positif de nature à relancer le secteur agricole et d’éradiquer la faim au niveau du continent à l’horizons 2025.

Il a, dans ce cadre, loué les activités et mesures entreprises par les différentes parties concernées : Etats membres, groupements économiques régionaux, partenaires au développement, commission de l’Union Africaine et organisations continentales.

Le Président de la République a ajouté que les discussions, au menu de cette session, doivront aboutir à une déclaration sur la promotion de l’agriculture en Afrique, en vue d’améliorer les conditions de vie et d’assurer un développement durable. Voici le texte intégral de ce discours:

“Excellence Monsieur le président de la Guinée Equatoriale Teodoro Obiang Nguema Mbasogo,

Rxcellence Monsieur Mariano Rajoy, chef du gouvernement espagnol, invité d’honneur du congrès,

Excellence Monsieur Abdel Vetah Sissi, président élu de la République Arabe d’Egypte,

Excellence Monsieur José Mario Vaz, président élu de la Guinée Bissau,

Excellence Monsieur Peter Mutanika, président élu du Malawi.

Excellences Mesdames les premières dames,

Excellence Monsieur Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations-Unies,

Excellence Dr. Nebil El Arabi, Secrétaire général de la Ligue Arabe,

Madame la présidente de la commission de l’Union Africaine,

Mesdames et Messieurs les diplomates et représentants des organismes internationaux et régionaux

honorables invités.

Il m’est agréable d’adresser à mon nom et au nom de tous nos remerciements profonds pour notre frère le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, au peuple et au gouvernement de la Guinée Equatoriale soeur pour la qualité de l’accueil et l’hospitalité généreuses dont nous avons été l’objet depuis notre arrivée dans la belle ville de Malabo. Je souhaite la bienvenue à son excellence Mariano Rajoy chef du gouvernement espagnol, invité d’honneur dont la présence parmi nous témoigne de la profondeur des relations d’amitié et de coopération entre l’Afrique et le Royaume d’Espagne et la volonté commune des dirigeants africains et européens de renforcer les liens d’amitié entre les peuples des deux continents.

Je salue également la présence du secrétaire général des Nations-Unies M. Ban Ki-moon aux travaux de notre sommet qui reflète l’intérêt qu’accorde la communauté internationale aux questions africaines, intérêt qui s’est manifesté à travers les opérations de maintien de la paix dirigées par cette institution et ses efforts dans la solution des conflits au niveau du continent.

Je salue également Dr. Nebil El Arabi Secrétaire général de la Ligue Arabe pour sa présence qui exprime la profondeur des relations entre les arabes et les africains.

Excellences mesdames messieurs

Je suis heureux d’adresser mes chaleureuses félicitations et mes meilleurs voeux de succès aux présidents ayant gagné la confiance méritée de leur peuple pour diriger leur pays respectifs MM. Abdel Vetah Sissi, président élu de la république arabe d’Egypte, José Mario Vaz, président élu de la Guinée Bissau, Peter Mutanika, président élu du Malawi, Abdel Aziz Bouteflika de la République Algérienne, Jakob Zuma président de la République de l’Afrique du Sud, reélus.

Je leur réitère notre soutien total et exprime notre profonde satisfaction pour l’évolution politique positive au niveau de la République de Guinée Bissau et de la République Arabe d’Egypte courronée par des élections présidentielles libres et honnêtes.Nous sommes convaincus qu’elles joueront un rôle fondamental en faveur du progrès et de la prospérité de l’Afrique.

J’exprime à tous les chefs d’Etats et de gouvernements les sentiments d’amitié et de reconnaissance pour les efforts qu’ils ont déployés en faveur du développement et de la croissance de notre continent, en particulier le renforcement du rôle et de la place de l’Afrique à l’échelle mondiale, la préservation de son unité dans sa diversité, la réunion des conditions nécessaires pour son épanouissement, sa sécurité, sa stabilité et l’installation de la paix à travers le continent.

Je remercie la communauté internationale et les partenaires de l’afrique en particulier pour l’appui qu’ils apportent à notre continent.

Excellences mesdames messieurs,

A l’occasion du dixième anniversaire d’adoption d’un programme détaillé du développement en Afrique et en exécution de la déclaration de la 19ème session du congrès des Chefs d’Etat et de gouvernement africains, la 22ème session ordinaire de notre congrès organisée à Adis-Abeba, en janvier 2014, sous le thème “Année de l’agriculture et de la sécurité alimentaire”, les travaux de notre congrès seront axés sur ce volet.

Le secteur de l’agriculture apporte une contribution appréciable à la croissance économique africaine, puisqu’il constitue le tiers du produit intérieur brut et emploie 60% de la main- d’oeuvre. Le continent africain englobe d’immenses surfaces arables

Excellence Mesdames, Messieurs

Nous louons hautement le dialogue global qui fonde une approche permettant d’obtenir des résultats positifs en impulsant la dynamique de régénération des richesses dans le secteur agricole et la contribution dans la réalisation de l’objectif visant à éradiquer la faim sur le continent à l’horizon 2025.

Nous saluons à ce propos, les activités et les mesures prises par les différentes parties actives (organisations économiques régionales, Etats membres, commission de l’Union Africaine, partenaires au développement, organisations continentales).

Les débats doivent nous mener vers l’adoption d’une déclaration sur le volet de “développement de l’agriculture en Afrique pour une prospérité commune et pour une améliorations des conditions de vie à travers l’exploitation des potentialités pour une croissance globale et un développement durable”.

Les progrès continus des industries agricoles en Afrique contribueront à réaliser la croissance commune et le développement durable, pour atteindre l’autosuffisance alimentaire ainsi que pour renforcer la sécurité alimentaire afin de relever les défis de la pauvreté, de la faim et de la malnutrition.

Excellence Mesdames Messieurs,

Le continent africain englobe d’immenses surfaces arables

Excellence mesdames messieurs

Les nombreux problèmes qui continuent de représenter des obstacles au développement de ce programme détaillé et de l’agriculture en Afrique demeureront au centre de nos préoccupations. Ces difficultés sont essentiellement : le volume des financements nécessaires, l’ampleur des investissements dans les domaines de recherche sur le développement, le transfert des technologies, le développement et la modernisation des infrastructures de base, particulièrement dans le domaine des transports, le développement des ressources humaines ainsi que les pratiques qui menacent le travail organisé des marchés qui nuisent aux intérêts des agriculteurs africains.

Nous devons tous mettre en place une stratégie efficiente pour surmonter ces obstacles à travers la coopération avec nos partenaires au développement.

Nous félicitons dans ce cadre, l’initiative de création du Fonds africain 50 pour le développement des infrastructures, lancée sous le parrainage de la Banque Africaine de Développement avec l’appui de l’Union Africaine et de la Commission Economique africaine.

Nous avons pris d’importantes décisions relatives aux questions fondamentales, dont l’agenda de l’Union Africaine pour 2063, l’agenda de développement post 2015, la réalisation d’une organisation africaine pour la paix et la sécurité.

L’Afrique, la communauté internationale et les partenaires au développement doivent accorder à ces questions toute l’attention nécessaire.

Mesdames, Messieurs,

Il n’y a pas de doute que notre continent a accompli des réalisations appréciables.

En effet, les efforts déployés ont renforcé sa démocratisation, consolidé l’Etat de droit et la bonne gouvernance, et permis d’enregistrer des résultats concrêts dans le domaine du développement économique.

Il est donc nécessaire de poursuivre cette voie et de l’améliorer en continuant l’exécution de saines politiques macro-économiques permettant un développement global fort, l’Afrique étant un continent qui dispose d’énormes potentialités et qui représente une grande valeur dans l’économie mondiale.

L’Afrique se doit d’accélérer sa transformation économique, assurer sa complémentarité en élevant le niveau de l’investissement dans le développement agricole, renforcé par l’industrialisation et la croissance du commerce. A ce propos, le plan d’action pour l’accélération du développement industriel en Afrique adopté lors du sommet de l’Union Africaine en 2008 doit se poursuivre.

Excellences,

Mesdames, Messieurs,

Les succès politiques et économiques resteront vulnérables tant qu’ils ne sont pas soutenus par un climat de paix et de sécurité garantissant leur pérennité. Les conflits armés, le terrorisme, le crime organisé sont autant de facteurs destructeurs dont nous avons vu l’action devastatrice dans certains de nos pays et dans le monde en général.

A ce sujet, nous réitérons notre forte condamnation de tous les actes terroristes et de toutes les formes d’extrémisme quelles que soit leur origine, leur nature et leur justification.

Les situations délicates au Nigéria, en Centrafrique, en Somalie, en Libye, nous appellent avec insistance à rechercher un mécanisme efficace pour résoudre les conflits dans le but de préserver la sécurité des peuples et des entités étatiques. Mais ces situations délicates ne pourront nous empêcher de voir les succès réalisés sur la voie de la résolution d’autres conflits dans des pays frères.

Dans ce cadre, nous nous félicitons de l’évolution positive de la situation dans la région des grands lacs et dans la République du Soudan du Sud.

Nous louons aussi la volonté sincère exprimée par les frères au Mali pour trouver une solution globale et permanente par la voie du dialogue.

Excellences,

Mesdames et Messieurs,

Les efforts intensifs pour lesquels nous avons tous contribué ont eu pour fruit d’élever les indices de développement dans le continent. Mais ils ont besoin d’être soutenus par un effort supplémentaire pour lutter contre les maladies épidemiologiques notamment le SIDA, le paludisme, la tuberculose et d’autres maladies contagieuses.

Le SIDA, par exemple, qui tue annuellement en Afrique plus d’un million de personnes constitue une véritable problématique pour la santé publique et son éradication doit être programmée à l’horizon 2030 dans l’agenda de développement de l’après 2015.

Davantage d’efforts doivent être aussi déployés pour parvenir à un recul significatif du chômage et de la pauvreté, notamment dans les rangs des femmes et des jeunes.

Nous devons également élever du niveau de l’investissement dans l’enseignement, la formation, les sciences, la technologie, la recherche scientifique, la modernisation des infrastructures et la valorisation de nos ressources naturelles.

Excellences,

Mesdames et messieurs,

Il m’est agréable de rappeler la nécessité pour nous tous d’oeuvrer avec sérieux et perséverance pour la réalisation des espoirs africains pour l’année 2063, à savoir la construction d’une Afrique prospère jouissant d’un développement global et d’un développement durable, d’une Afrique complémentaire et unie politiquement et s’inspirant des valeurs africaines authentiques, l’Afrique de la bonne gouvernance, du respect des droits de l’homme, de la justice et de la souverainété de la loi, une Afrique qui jouit de la paix, sûre d’elle, débarrassée des conflits, une Afrique disposant d’une identité, de valaurs et d’une culture ancrée, une Afrique dont le développement se base sur ses ressources humaines, notamment sa jeunesse et ses femmes, une Afrique constituant un facteur et un partenaire influents sur la scène internationale et qui contribue, sur un même pied d’égalité à la prospérité de l’humanité.

Je souhaite plein succès à nos travaux.

Vive l’Afrique

Vive la solidarité africaine

Je vous remercie”

 

Source: AMI

Malabo,  26/06/2014  –  Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de l’Union Africaine a ouvert, jeudi au centre international des conférences à Malabo, les travaux de la 23ème session ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernements de l’Union Africaine.

Le Président de la République a souligné, à cette occasion, l’importance du dialogue devant jeter les bases d’une approche permettant d’obtenir des résultats positif de nature à relancer le secteur agricole et d’éradiquer la faim au niveau du continent à l’horizons 2025.

Il a, dans ce cadre, loué les activités et mesures entreprises par les différentes parties concernées : Etats membres, groupements économiques régionaux, partenaires au développement, commission de l’Union Africaine et organisations continentales.

Le Président de la République a ajouté que les discussions, au menu de cette session, doivront aboutir à une déclaration sur la promotion de l’agriculture en Afrique, en vue d’améliorer les conditions de vie et d’assurer un développement durable. Voici le texte intégral de ce discours:

“Excellence Monsieur le président de la Guinée Equatoriale Teodoro Obiang Nguema Mbasogo,

Rxcellence Monsieur Mariano Rajoy, chef du gouvernement espagnol, invité d’honneur du congrès,

Excellence Monsieur Abdel Vetah Sissi, président élu de la République Arabe d’Egypte,

Excellence Monsieur José Mario Vaz, président élu de la Guinée Bissau,

Excellence Monsieur Peter Mutanika, président élu du Malawi.

Excellences Mesdames les premières dames,

Excellence Monsieur Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations-Unies,

Excellence Dr. Nebil El Arabi, Secrétaire général de la Ligue Arabe,

Madame la présidente de la commission de l’Union Africaine,

Mesdames et Messieurs les diplomates et représentants des organismes internationaux et régionaux

honorables invités.

Il m’est agréable d’adresser à mon nom et au nom de tous nos remerciements profonds pour notre frère le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, au peuple et au gouvernement de la Guinée Equatoriale soeur pour la qualité de l’accueil et l’hospitalité généreuses dont nous avons été l’objet depuis notre arrivée dans la belle ville de Malabo. Je souhaite la bienvenue à son excellence Mariano Rajoy chef du gouvernement espagnol, invité d’honneur dont la présence parmi nous témoigne de la profondeur des relations d’amitié et de coopération entre l’Afrique et le Royaume d’Espagne et la volonté commune des dirigeants africains et européens de renforcer les liens d’amitié entre les peuples des deux continents.

Je salue également la présence du secrétaire général des Nations-Unies M. Ban Ki-moon aux travaux de notre sommet qui reflète l’intérêt qu’accorde la communauté internationale aux questions africaines, intérêt qui s’est manifesté à travers les opérations de maintien de la paix dirigées par cette institution et ses efforts dans la solution des conflits au niveau du continent.

Je salue également Dr. Nebil El Arabi Secrétaire général de la Ligue Arabe pour sa présence qui exprime la profondeur des relations entre les arabes et les africains.

Excellences mesdames messieurs

Je suis heureux d’adresser mes chaleureuses félicitations et mes meilleurs voeux de succès aux présidents ayant gagné la confiance méritée de leur peuple pour diriger leur pays respectifs MM. Abdel Vetah Sissi, président élu de la république arabe d’Egypte, José Mario Vaz, président élu de la Guinée Bissau, Peter Mutanika, président élu du Malawi, Abdel Aziz Bouteflika de la République Algérienne, Jakob Zuma président de la République de l’Afrique du Sud, reélus.

Je leur réitère notre soutien total et exprime notre profonde satisfaction pour l’évolution politique positive au niveau de la République de Guinée Bissau et de la République Arabe d’Egypte courronée par des élections présidentielles libres et honnêtes.Nous sommes convaincus qu’elles joueront un rôle fondamental en faveur du progrès et de la prospérité de l’Afrique.

J’exprime à tous les chefs d’Etats et de gouvernements les sentiments d’amitié et de reconnaissance pour les efforts qu’ils ont déployés en faveur du développement et de la croissance de notre continent, en particulier le renforcement du rôle et de la place de l’Afrique à l’échelle mondiale, la préservation de son unité dans sa diversité, la réunion des conditions nécessaires pour son épanouissement, sa sécurité, sa stabilité et l’installation de la paix à travers le continent.

Je remercie la communauté internationale et les partenaires de l’afrique en particulier pour l’appui qu’ils apportent à notre continent.

Excellences mesdames messieurs,

A l’occasion du dixième anniversaire d’adoption d’un programme détaillé du développement en Afrique et en exécution de la déclaration de la 19ème session du congrès des Chefs d’Etat et de gouvernement africains, la 22ème session ordinaire de notre congrès organisée à Adis-Abeba, en janvier 2014, sous le thème “Année de l’agriculture et de la sécurité alimentaire”, les travaux de notre congrès seront axés sur ce volet.

Le secteur de l’agriculture apporte une contribution appréciable à la croissance économique africaine, puisqu’il constitue le tiers du produit intérieur brut et emploie 60% de la main- d’oeuvre. Le continent africain englobe d’immenses surfaces arables

Excellence Mesdames, Messieurs

Nous louons hautement le dialogue global qui fonde une approche permettant d’obtenir des résultats positifs en impulsant la dynamique de régénération des richesses dans le secteur agricole et la contribution dans la réalisation de l’objectif visant à éradiquer la faim sur le continent à l’horizon 2025.

Nous saluons à ce propos, les activités et les mesures prises par les différentes parties actives (organisations économiques régionales, Etats membres, commission de l’Union Africaine, partenaires au développement, organisations continentales).

Les débats doivent nous mener vers l’adoption d’une déclaration sur le volet de “développement de l’agriculture en Afrique pour une prospérité commune et pour une améliorations des conditions de vie à travers l’exploitation des potentialités pour une croissance globale et un développement durable”.

Les progrès continus des industries agricoles en Afrique contribueront à réaliser la croissance commune et le développement durable, pour atteindre l’autosuffisance alimentaire ainsi que pour renforcer la sécurité alimentaire afin de relever les défis de la pauvreté, de la faim et de la malnutrition.

Excellence Mesdames Messieurs,

Le continent africain englobe d’immenses surfaces arables

Excellence mesdames messieurs

Les nombreux problèmes qui continuent de représenter des obstacles au développement de ce programme détaillé et de l’agriculture en Afrique demeureront au centre de nos préoccupations. Ces difficultés sont essentiellement : le volume des financements nécessaires, l’ampleur des investissements dans les domaines de recherche sur le développement, le transfert des technologies, le développement et la modernisation des infrastructures de base, particulièrement dans le domaine des transports, le développement des ressources humaines ainsi que les pratiques qui menacent le travail organisé des marchés qui nuisent aux intérêts des agriculteurs africains.

Nous devons tous mettre en place une stratégie efficiente pour surmonter ces obstacles à travers la coopération avec nos partenaires au développement.

Nous félicitons dans ce cadre, l’initiative de création du Fonds africain 50 pour le développement des infrastructures, lancée sous le parrainage de la Banque Africaine de Développement avec l’appui de l’Union Africaine et de la Commission Economique africaine.

Nous avons pris d’importantes décisions relatives aux questions fondamentales, dont l’agenda de l’Union Africaine pour 2063, l’agenda de développement post 2015, la réalisation d’une organisation africaine pour la paix et la sécurité.

L’Afrique, la communauté internationale et les partenaires au développement doivent accorder à ces questions toute l’attention nécessaire.

Mesdames, Messieurs,

Il n’y a pas de doute que notre continent a accompli des réalisations appréciables.

En effet, les efforts déployés ont renforcé sa démocratisation, consolidé l’Etat de droit et la bonne gouvernance, et permis d’enregistrer des résultats concrêts dans le domaine du développement économique.

Il est donc nécessaire de poursuivre cette voie et de l’améliorer en continuant l’exécution de saines politiques macro-économiques permettant un développement global fort, l’Afrique étant un continent qui dispose d’énormes potentialités et qui représente une grande valeur dans l’économie mondiale.

L’Afrique se doit d’accélérer sa transformation économique, assurer sa complémentarité en élevant le niveau de l’investissement dans le développement agricole, renforcé par l’industrialisation et la croissance du commerce. A ce propos, le plan d’action pour l’accélération du développement industriel en Afrique adopté lors du sommet de l’Union Africaine en 2008 doit se poursuivre.

Excellences,

Mesdames, Messieurs,

Les succès politiques et économiques resteront vulnérables tant qu’ils ne sont pas soutenus par un climat de paix et de sécurité garantissant leur pérennité. Les conflits armés, le terrorisme, le crime organisé sont autant de facteurs destructeurs dont nous avons vu l’action devastatrice dans certains de nos pays et dans le monde en général.

A ce sujet, nous réitérons notre forte condamnation de tous les actes terroristes et de toutes les formes d’extrémisme quelles que soit leur origine, leur nature et leur justification.

Les situations délicates au Nigéria, en Centrafrique, en Somalie, en Libye, nous appellent avec insistance à rechercher un mécanisme efficace pour résoudre les conflits dans le but de préserver la sécurité des peuples et des entités étatiques. Mais ces situations délicates ne pourront nous empêcher de voir les succès réalisés sur la voie de la résolution d’autres conflits dans des pays frères.

Dans ce cadre, nous nous félicitons de l’évolution positive de la situation dans la région des grands lacs et dans la République du Soudan du Sud.

Nous louons aussi la volonté sincère exprimée par les frères au Mali pour trouver une solution globale et permanente par la voie du dialogue.

Excellences,

Mesdames et Messieurs,

Les efforts intensifs pour lesquels nous avons tous contribué ont eu pour fruit d’élever les indices de développement dans le continent. Mais ils ont besoin d’être soutenus par un effort supplémentaire pour lutter contre les maladies épidemiologiques notamment le SIDA, le paludisme, la tuberculose et d’autres maladies contagieuses.

Le SIDA, par exemple, qui tue annuellement en Afrique plus d’un million de personnes constitue une véritable problématique pour la santé publique et son éradication doit être programmée à l’horizon 2030 dans l’agenda de développement de l’après 2015.

Davantage d’efforts doivent être aussi déployés pour parvenir à un recul significatif du chômage et de la pauvreté, notamment dans les rangs des femmes et des jeunes.

Nous devons également élever du niveau de l’investissement dans l’enseignement, la formation, les sciences, la technologie, la recherche scientifique, la modernisation des infrastructures et la valorisation de nos ressources naturelles.

Excellences,

Mesdames et messieurs,

Il m’est agréable de rappeler la nécessité pour nous tous d’oeuvrer avec sérieux et perséverance pour la réalisation des espoirs africains pour l’année 2063, à savoir la construction d’une Afrique prospère jouissant d’un développement global et d’un développement durable, d’une Afrique complémentaire et unie politiquement et s’inspirant des valeurs africaines authentiques, l’Afrique de la bonne gouvernance, du respect des droits de l’homme, de la justice et de la souverainété de la loi, une Afrique qui jouit de la paix, sûre d’elle, débarrassée des conflits, une Afrique disposant d’une identité, de valaurs et d’une culture ancrée, une Afrique dont le développement se base sur ses ressources humaines, notamment sa jeunesse et ses femmes, une Afrique constituant un facteur et un partenaire influents sur la scène internationale et qui contribue, sur un même pied d’égalité à la prospérité de l’humanité.

Je souhaite plein succès à nos travaux.

Vive l’Afrique

Vive la solidarité africaine

Je vous remercie”