Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 20/06/2014

Journée mondiale des réfugiés: ils étaient 16,7 millions fin 2013

mediaLe nombre de réfugiés ne cesse de progresser dans le monde. En 2013, les réfugiés ont dépassé les 16 millions. Les Afghans, les Syriens et les Somaliens représentent à eux seuls la moitié de l’ensemble des réfugiés. C’est ce que révèle un rapport du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) publié ce vendredi 20 juin, à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés.

ParCoralie Pierret

Ils étaient 16,7 millions de réfugiés à la fin de l’année 2013, soit 1,5 million de plus qu’en 2012. A l’origine de cette augmentation, la multiplication des persécutions, des guerres et des violences dans le monde. Rien qu’en Syrie, ce sont 2,5 millions de personnes qui ont dû fuir le pays. C’est l’exode le plus important depuis le génocide rwandais de 1994. Les conflits au Mali, en République centrafricaine et au Soudan du Sud ont également amplifié les mouvements de population. « Nous constatons ici le coût énorme qui découle de l’incapacité à mettre un terme aux guerres et de l’échec à résoudre ou à prévenir les conflits », a déclaré le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Antonio Guterres.

Les Somaliens sont la première population africaine, en termes de réfugiés. Une situation qui a pour cause la guerre civile qui fait rage depuis plus de dix ans. Arrivent ensuite les Soudanais puis les habitants de la République démocratique du Congo. Le Kenya est le premier pays africain d’accueil des réfugiés. On en dénombre plus de 500 000 à travers le pays. Vient ensuite le Tchad où le nombre d’exilés accueillis augmente pour la douzième année consécutive. Ils sont principalement originaires du Soudan et de la Centrafrique. Dans la corne de l’Afrique, l’Ethiopie continue de recevoir Erythréens et Somaliens.

Les pays en développement : première destination des réfugiés

Contrairement aux idées reçues, les pays en développement représentent la première destination pour les réfugiés. Ils accueillent plus des quatre cinquièmes des réfugiés. Le Pakistan, l’Iran et le Liban sont les principaux pays d’accueil.

Comme en 2012, les Afghans continuent de représenter la majeure partie des réfugiés mais les Irakiens pourraient grossir les rangs l’année prochaine. Ces derniers jours, des centaines de milliers d’entre eux ont fui les combats à Mossoul et dans les villes du nord de l’Irak.

51,2 millions de personnes étaient déracinées à la fin de l’année 2013, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale. Il faut faire une différence entre les personnes déplacées qui restent dans leur pays – ils sont 33 millions – les demandeurs d’asile – 1 million – et les réfugiés qui représentent 17 millions. L’année dernière, c’est un peu plus de 400 000 personnes qui ont pu regagner leur foyer ou qui ont pu être réinstallées dans des pays tiers, c’est à dire 100 000 de moins qu’en 2012.

 

Source: rfi

Échec du régime putschiste de convaincre les observateurs internationaux

altAlakhbar (Nouakchott)- En Mauritanie, l’ancien président de la transition de 2005, Ely Ould Mohamed Vall, a estimé que le régime « putschiste» de Ould Abdel Aziz « a échoué dans sa tentative de convaincre les partenaires du pays comme les Nations-Unies, l’Union Européenne à observer les élections présidentielle » du 21 juin.

Pour l’ancien président, ces organismes « se sont abstenus d’observer ou de financer les élections du 21 juin, pour le simple fait qu’ils ne sont pas disposés à assumer une responsabilité consacrant la dictature, enracinant l‘autocratie et approfondissant la crise politique ».

« A quoi sert élection dans les quelles une des parties instrumentalise l’argent public et contraint le privé à dépenser en sa faveur, à coup de centaines de millions, utilisant également le prestige de l‘Etat, se déplaçant sous son couvert et traitant avec les électeurs depuis son statut de Président? », s’est il interrogé.

« Quelles utilités et quelle crédibilité de l’observation d’élections supervisées par une commission électorale non consensuelle ?

Selon l’ancien président de la transition, « la preuve irréfutable de ce fait est cette campagne dirigée par cette commission pour hisser le taux de participation et convaincre les citoyens à se diriger vers les bureaux de vote, dans une attitude partiale claire au régime injuste ».

Ely Ould Mohamed Vall se demande «quel sens à l’observation dans des conditions pareilles ? Les observateurs peuvent-ils contrôler quoi que ce soit, en l‘absence des mécanismes les plus élémentaires de la transparence et de la concurrence? Que diront-ils à l’histoire qui demeurera l’unique témoin d’une manipulation du destin de tout un peuple»?