Monthly Archives: February 2014
Nord Mali: 30 Touareg tués dans des violences intercommunautaires
ALAKHBAR (Nouakchott) – Au moins trente Touareg ont été tués, jeudi 6 février, lors d’une expédition punitive lancée près de Gao (nord du Mali) par des hommes armés de la communauté peule.
Selon une source des services maliens de sécurité jointe dans le Nord depuis Bamako, les Touareg tués revenaient d’un marché à bord de deux véhicules qui ont été arrêtés par des Peuls armés, en représailles à l’enlèvement d’un Peul par des Touareg 24 heures plus tôt. Un des véhicules a été brûlé.
Une femme et un enfant figurent parmi les personnes tuées, et quelques blessés ont survécu, a ajouté cette source.
Mauritanie: Retour à Nouakchott de 106 mauritaniens du Centre Afrique
Un contingent de 106 ressortissants mauritaniens est arrivé, ce vendredi matin, à l’aéroport international de Nouakchott en provenance du Centre Afrique qui vit sous le rythme de la guerre depuis quelques mois.
Les rapatriés ont été accueilli par le ministre démissionnaire de l’intérieur.
Après leur arrivée les ressortissants ont tenu un sit-in pour appeler à une intervention rapide en faveur des autres ressortissants en Centre Afrique.
Ils ont appelé l’Etat à leur fournir des logements et opportunités d’emploi.
Source: alakhbar
Loupe du Jour : La Mauritanie encore mal -(ré) partie !
La Mauritanie, ce pays aux mille paradoxes où les changements ne produisent pas des effets positifs sur le niveau de vie des populations, où la démocratie n’instaure pas une égalité entre les citoyens, où les réformes de tous genres ne permettent pas d’assainir la vie publique et où la lutte contre la corruption ne change pas les mentalités des responsables.
Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz est- il ce que les mauritaniens ont de meilleur ou de triste ? Là aussi les réponses sont confuses selon les motivations des uns et des autres ? Posez des questions aux mauritaniens vous ne saurez pas savoir quel modèle de dirigeant ils aiment voir aux commandes. La preuve est qu’il y a encore de nombreux citoyens qui regrettent le départ deTaya même si avec lui l’argent de l’Etat a été dilapidé, les négro-mauritaniens réprimés sauvagement dans le sang, les trafics de toutes sortes soutenus à ciel ouvert. Cela a été d’ailleurs pour beaucoup dans la longévité de l’ancien dictateur. La courte parenthèse de Sidioca a, elle aussi fait des émules malgré la diabolisation dont il fut l’objet de la part de ceux qui ont assassiné l’espoir d’uneMauritanie qui commençait à se réconcilier avec elle-même. Quand est-ce qu’on pourrait savoir si la Mauritanie est bien ou mal partie ? Les mauritaniens sont-ils capables de faire des jugements objectifs sur ceux qui président à leurs destinées ou se contentent-ils toujours de suivre les consignes des laudateurs qui excellent dans l’art de l’acquiescement ou au contraire se laisser aller aux critiques des opposants et autres mécontentements conjoncturels ? Sur quels arguments faut-il finalement se fonder pour juger les institutions à travers les hommes qui les dirigent ? La Mauritanie c’est comme ce serpent qui se mord la queue, qui fait un pas en avant et dix pas en arrière, où les richesses dépassent de loin le nombre de ses habitants mais où la misère frappe sans pitié les masses populaires. L’autre paradoxe consubstantiel à la création d’un Etat moderne est l’impossible séparation entre un pays qui se veut civilisé et les pratiques anachroniques qui enfoncent la Mauritanie dans l’arriération sur tous les plans. Parce que la rupture est impossible. Cette Mauritanie plus proche de l’Afrique noire qui préfère chercher des voisins plus lointains géographiquement. Nous sommes dans une Mauritanie où les identités culturelles peuvent se féconder pour donner un type décomplexé et fier de sa grandeur. L’obstacle qui empêche cette inter-pénétrabilité est dû à un manque de courage politique de la part de nos décideurs qui eux-mêmes sont sous-influence des mêmes considérations anachroniques. Les chantres d’une Mauritanie de majorité qui impose sa volonté à la minorité refusent de se s’adapter aux exigences d’un monde qui tend à promouvoir l’inter culturalité et le primat des compétences sur la médiocrité. Partout c’est le fameux reflexe de l’exclusion des autres parce qu’ils ne manient pas la langue de la nouvelle bureaucratie, si bien que même dans les choix de certains postes même technocratiques le profil idéal est taillé à la mesure de schèmes professionnels des compétences privilégiées. Entendez par là le tribalisme, le népotisme, le régionalisme autant de vieilles pratiques qui se perpétuent de plus bel. Dans ces conditions comment asseoir une Nation arc-en-ciel décomplexée et bien outillée pour rattraper son retard. Comment faire une rupture avec la génération de présidents fantoches qui méprisent l’excellence et clochardisent une élite pour en faire des suivistes vachement opportunistes ? La Mauritanie est donc loin de sortir de l’auberge…
Cheikh Tidiane Dia (Le Rénovateur)
Les banques islamiques: La grande hypocrisie
Ce billet a pour objectif de montrer que le fonctionnement de ce qu’on appelle les banques islamiques est quasi-identique au fonctionnement d’autres banques commerciales.
Le seul point qui les différencie – et encore – c’est la dimension éthique qu’on peut trouver dans certains placements (exclusion de fait des jeux de hasard, d’alcool…). Mais sur ce qui est de la pratique usurière (taux d’intérêt) la pratique est la même, Les taux d’intérêt pratiqués par les banques islamiques sont même parfois bien supérieurs à ceux des banques commerciales.
Nous montrerons que ce qu’on appelle les banques islamiques ne sont que l’invention de milliardaires qui cherchent à fructifier leurs milliards en promettant le paradis pour leurs clients et l’enfer pour les autres. Pour ne pas compliquer les choses, nous ferons fi de la question de la spéculation – une question assez épineuse – qui fera l’objet d’un autre billet.
Les pratiques des banques islamiques: Quand “l’intérêt” devient le “bénéfice”
La moudaraba: permet à un promoteur de mener un projet grâce à des fonds avancés par des apporteurs de capitaux dont la clé de répartition des gains et des pertes est fixée dans le contrat. A priori, cette pratique n’a rien d’illicite, elle est généralement pratiquée par les SICAR (Sociétés d’Investissement à Capital Risque) ou par n’importe quel fond de pension qui prend une participation minoritaire dans une entreprise et délègue la gestion à un mandataire social.
Ainsi, cette pratique s’appelle dans le langage courant prise de participation minoritaire sans contrôle de l’entreprise et n’a rien à voir avec une quelconque invention des banques islamiques. Al-Ijar (leasing, crédit-bail): contrat de location avec option d’achat, pratique courante dans toutes les banques et les sociétés de leasing.
La mousharaka: Les banques islamiques participent au financement de l’acquisition d’une entreprise. L’essentiel des fonds (90 %) est apporté par la banque et le reste (10 %) par l’investisseur.
Le remboursement se fait sur une période assez courte grâce à la remontée des dividendes qui serviront à rembourser le capital et la part des banques dans les bénéfices. La part de la banque dans les bénéfices est fixée à l’avance dans le contrat, donc ce qu’il appelle bénéfice est en réalité un taux d’intérêt déguisé!
Cette pratique ressemble comme deux goutte d’eau à la LBO (leveraged buy-out) où l’investisseur crée une Holding (coquille vide), financée majoritairement par crédit, qui prend le contrôle d’une entreprise cible. Les bénéfices de cette dernière (remontée massive de dividendes) servent à payer le capital et les intérêts. La banque islamique se contente dans ce cas de changer le terme “intérêt” par “bénéfice fixé à l’avance”.
Question: si le projet ne dégage pas assez de rentabilité pour rembourser le capital et le bénéfice exigé, quelle sera la réaction de la banque islamique? Exactement comme une banque commerciale. Elle essayera par tous les moyens de récupérer ses fonds selon l’ordre établi par la loi.
Supposons qu’un Tunisien veut acheter une voiture à 20,000 dinars. Il se trouve face à deux choix. Premier choix: faire un crédit de consommation à 5% sur 5 ans. Le coût total du crédit serait 25,525 dinars, soit 5,525 dinars d’intérêt sur 5 ans.
Deuxième choix: se rapprocher d’une banque islamique, laquelle va faire l’opération suivante. Elle va acheter la voiture 20 000 dinars, puis elle va la revendre à la personne concernée à 25 525 dinars, qu’il va rembourser sur une période de 5 ans. Le coût total de l’opération est donc de 5 525 dinars. Soit un taux d’intérêt de 5% sur 5 ans.
Ainsi, il n’y a aucune différence entre la première et la deuxième opération. Il s’agit dans les deux cas d’user d’une position de force pour tirer un profit. Dans la pratique, les banques islamiques pratiquent des taux plus usuriers que les banques commerciales.
De grâce, laissez l’islam tranquille
Chose est sûre, l’islam fait vendre. C’est un canal qui rapporte gros. La majorité des banques islamiques sont la propriété des grands conglomérats de la finance mondiale. Bien sûr, toute cette mascarade bénéficie du soutien de savants milliardaires qui officient sur les chaines des monarques des pays du Golfe.
Laissez l’islam loin de votre commerce, L’islam porte des principes nobles aux antipodes de ce monde capitaliste où la notion de profit prime sur toutes les considérations humaines et sociales. Une finance islamique serait certainement anticapitaliste, anti-accumulation, anti-exploitation, anti-impérialiste. Laissez l’islam tranquille, et point!
Walid Hasni
Economiste, vice-président de l’Institut Tunisien des Relations Internationales
Source : Huffington Post
Radio Koubeni : Droit de réponse : La lâcheté n’a plus de limite
L’IRA vient de diffuser un communiqué pour nier être derrière la planification de l’attaque contre Radio Koubeni et son directeur général et ainsi se désolidariser de son groupe de jeune embrigadé généralement réservé aux travaux sales. Nous livrons ci-dessous pour les lecteurs de Cridem les faits :
Le jeudi 30 janvier 2014 un groupe xénophobe envoyé par Birame Ould Ebeidi a bloquée l’entrée de Radio Koubeni pendant 45 minutes prônant des slogans racistes contre la radio, son directeur et la communauté arabe de façon générale.
Cette attaque a été organisée contre la radio, par ce que tout simplement le président de l’IRA a un point de vu différent du notre; dans son habituel comportement de faire taire toute personne qui le contrarie, Birame a mal pris la campagne organisée par radio Koubeni pour mettre fin aux intermédiaires des tributs, des groupes ethniques et religieux qui sont contre les principes du fondement de la république.
Il s’ajoute à ses propos tenus par le directeur général dans son interview concernant les “harratines” (affranchis) qu’il est difficile de distinguer cette frange de la population par la couleur parce que tout simplement les arabes noirs notamment les Owlad (Mbarek, Benyoug, Taghredent, zembeti , les Chourfas de Mbout et Néma) sont plus nombreux que ces derniers et le nombre d’affranchi doit être en deçà de 22% de la population.
Birame et un grand nombre de ses collaborateurs ont défilés dans les studios de radio koubeni, traitant la communauté arabe d’esclavagiste, de mécréant de raciste… en j’en passe sans que nous lui demandons de faire des excuses ou de censurer ses propos pour lesquels nous avons été interpellé plusieurs fois par la HAPA sans nous soucier des mesures qu’elle peut prendre contre nous.
Le principe de donner à chacun la parole pour défendre ses idées et ses idéaux est notre seul mobile et le demeurera.
Nous attirons l’attention de l’opinion publique, des ONG et des partenaires au développement sur les attaques perpétrées contre les journalistes et les sociétés de presse par se même groupe xénophobe appelé IRA.
L’harcèlement de la presse, les attaques contre les individus et les insultes semblent être le sport favori de Birame président de l’IRA qui prétend être un militant des droits de l’homme.
Notre noble métier qui n’a qu’un seul but, celui d’éclairer l’opinion publique et d’ancrer les principes de la démocratie, qui commencent par l’acceptation de l’autre et le respect de son point de vu, est menacés devant l’acharnement de se groupe qui fait fi des lois de la république.
Nous lançon un appel à tous ce qui sont épris de justice, de paix et soucieux de voir la Mauritanie indépendante et débarrassée de toutes les tares de se solidariser avec la presse.
En attendant vos réactions, veuillez croire à nos sentiments les meilleurs.
Lebatt Ould Eytah Radio Koubeni
source: cridem