Daily Archives: 15/06/2011
La femme qui a préféré sa conscience à 2 millions d’ouguiyas
Aichatou Mint Abdallahi la célèbre conseillère de la commune de N’Diago (Moughataa de Keurmacene) qui a confondu au mois d’avril dernier le candidat de l’UPR aux sénatoriales a déclaré à Rim24 que trois raisons expliquent son refus d’accepter la corruption : la religion, la conscience et la dignité.
Des journalistes organisent un sit-in devant la présidence de la république
Le syndicat des journalistes(SJM) et la coordination des sections syndicales des médias publics ont organisé, mercredi après-midi, devant la présidence de la république, un sit-in pour exiger le payement des arriérés de l’augmentation de 60% sur les salaires des travailleurs des institution de presse publique. Selon le SJM, ce sit-in, qui doit se poursuivre jusqu’au jeudi matin, constitue un nouveau pas franchi, sur le chemin de la série de revendications pour exiger le règlement de ce problème à laveille des changements que connaissent les institutions de la presse publique à la veille de la libéralisation de l’espace audiovisuel.
Les journalistes avaient organisé, au cours des derniéres semaines, des activités de revendication pour exiger le payement des augmentations de salaires de 10 et 50% instituées depuis quatre ans.
ANI
L´éclipse de la DIVA par Tahra Hembara
En exclusivité sur Flamnet l´hommage émouvant et profond de l´autre grande voix d´or de la Mauritanie Tahra Hembra à la défunte diva du désert yarham ljemi3 Dimi Mint Abba qui vient d´être arrachée très tôt de notre affection. Quand Tahra s´exprime c´est toujours la profondeur des sentiments et la force de l´engagement qui sont en symbiose. Lire le témoignage de l´artiste.
Je voudrai m exprimer un peu plus aujourd’ hui. A l´annonce douloureuse j ai réagis de suite sur Face book bouleversée je l´ai été vraiment et je suis toujours sous le choc. C’ est une vraie catastrophe pour la scène culturelle et artistique de notre pays. DIMI était une amie une soeur. Elle avait une mère ( yarham ljemi3 ) qui été la mienne aussi Mounine mint Eide dite NINE une femme extraordinaire est un lien indestructible entre la famille Sidaty Ould Abbe et moi. DIMI était et demeure pour l´artiste que je suis la plus belle voix féminine du pays. Son influence est indéniable il n y a pas une chanteuse qui ne l imite peu ou prou. Il y en a qui n’ ont même pas de personnalité artistique juste des imitateurs de DIMI. Elle était une bonne musicienne jouer juste et s’accompagner ce qui est très important . Si DIMI était venu au monde dans un pays ou la culture avait la place qu’elle mérite son destin allait être terriblement différent . Je remercie néanmoins les autorités de l´avoir honorée après son départ . Et n’en déplaise à ceux qui disaient volontiers qu’elle avait perdu sa voix à la fin, je voudrai juste leur expliquer et je l avais dis de son vivant que sa voix lui a toujours était fidèle. Il est juste que quand elle chantait plusieurs jours d ´affilé qu’elle était extenuée sa voix l’était aussi. Elle ne se ménageait ne lésiner pas sur les moyens donnait tout à son art c est vraie mais dès que DIMI se reposait sa voix reprenait de plus bel c était hallucinant c était magique. A la télévision j´ai entendu des choses qui m´ont choquée ont ne fait pas l´éloge d´un défunt comme ont fait celle d´un vivant. Le contexte est terriblement différent. Et ce que je pense profondément c´est que l’artiste qu’elle était ne disparaitra jamais. La plus populaire de sa génération son empreinte est indélébile sur le chant dans notre pays elle était extrêmement attachante elle avait un charisme extraordinaire une beauté indéfinissable bien réelle. C´est la DIVA elle est éternelle. Rahmetou LLAHI Alla Rouhkiha. We inna li LAHHI we inna ileyhi rajioune.
Tahra Hembara -Artiste.
Transport Mauritanie/Sénégal: La crise persiste
Le problème de transport qui existe entre la Mauritanie et le Sénégal depuis presque plus de deux ans et qui a été marqué par le blocage du trafic routier il y a un mois, continue à se poser avec acuité. La rencontre des deux ministres mauritanien et sénégalais du 14 au 15 mars 2011 à Nouakchott, n’a pas servi à grand-chose sinon a été à l’origine du courroux des syndicats sénégalais de transport. Ces derniers se disent «frustrés » par le projet de convention proposé lors du conclave pour la gestion du trafic routier inter-Etats.
Toutefois, ils ont souhaité leur implication dans les discussions parce qu’étant les principaux acteurs. Pour en savoir plus sur la situation, notre reporter s’est rendu du 10 au 11 juin à Rosso. Reportage. …
La situation est des plus indésirables. Le trafic routier entre la Mauritanie et le Sénégal connaît une période de rupture à cause des problèmes intervenus suite aux agissements des syndicats sénégalais de transport.
Ces derniers qui n’ont pas pris part aux discussions ayant abouti à la proposition d’un projet de convention autorisant la libre circulation des véhicules de transport de marchandises et de voyageurs pour une période de trois mois renouvelable ont réagi vigoureusement. Cette réaction a consisté à refuser tout accès et/ou passage des bus mauritaniens de transport de voyageurs.
Les syndicats sénégalais ont prétexté qu’il y a «un manque à gagner» pour la partie sénégalaise dans ce sens.
La partie mauritanienne n’a pas apprécié ce comportement et, en application de la réciprocité, a demandé le blocage des camions sénégalais.
Cette réaction a engendré la rupture des charges entre les deux parties. Depuis lors, c’est le quiproquo dans le secteur de transport inter-Etats aux conséquences néfastes pour les populations et surtout pour les commerçants obligés de décharger leurs marchandises pour le transiter par la canal du bac à leurs frais (voir photo).
Les chauffeurs éprouvés indexent les autorités et sollicitent l’intervention des Chefs d’Etat
Les réactions fusent de partout à Rosso Sénégal et Mauritanie où nous avons pu rencontrer quelques chauffeurs abattus par les tracasseries liées aux déchargement/chargement mais aussi par la durée du séjour à la frontière sans arriver à destination. Masse Ba, transporteur mauritanien déverse sa bile sur les autorités et les responsables mauritaniens.
«Au début c’était un problème de convention qui certes avait des erreurs dans son contenu que les deux parties auraient ignoré. On a signé une convention qui stipulait que « tout camion sénégalais pouvait quitter Dakar et aller jusqu’à Nouadhibou et vice-versa » note-t-il.
L’intrus c’est le bus de transport de voyageurs. «Les syndicats sénégalais n’entendaient pas une convention qui introduit un véhicule de transport de voyageurs. C’est pourquoi quand ce dernier est venu, ils l’ont bloqué » expliquait-il. Le ministre sénégalais en charge du transport a séjourné à Nouakchott du 14 au 15 mars dernier mais sa rencontre avec son homologue n’a pas pu décanter la situation comme il se devait. Un délai de trois mois avait été retenu pour espérer trouver une solution définitive au problème mais le 16 Mai dernier il a ressurgi avec le blocage du bus mauritanien.
«Cela a amené la réplique des Mauritaniens et engendré la situation que nous vivons. Les conséquences sont multiples avec les dégâts qu’elles occasionnent sur les marchandises » constate notre interlocuteur pour qui, «la solution, c’est soit le Sénégalais et leurs syndicats se concertent pour accepter les bus mauritaniens ou la Mauritanie accepte de ne pas faire partir ses bus.
En tous les cas, il doit y avoir concertation pour une solution à l’amiable » poursuit M. Ba qui sollicite la renégociation du projet.
«Je demande donc aux deux parties de se revoir et d’envisager une solution définitive à cet épineux problème qui, si on ne le règle pas, risque d’engendrer d’autres problèmes aux conséquences néfastes » avertit-il.
Selon lui, «Les Présidents Wade et Aziz doivent intervenir pour régler le problème car, ce n’est pas normal qu’un secteur comme celui-ci bloque la bonne marche des affaires et du trafic entre les deux pays frères dont les relations remontent à plusieurs années».
Pour sa part, Djibril Diop chauffeurs sénégalais pense que «faire cinq jours de séjour à la frontière pour décharger et recharger les marchandises est trop.
Ce que nous voulons, c’est de voir ce problème se régler au grand bonheur de tout le monde.
Le problème de transport de voyageurs ne nous concerne pas. Nous sommes des transporteurs de marchandises. Nous demandons au Président Wade et surtout aux syndicats sénégalais de réfléchir et d’aller dans le sens d’un règlement à l’amiable du problème. La situation est dure à supporter. Les deux présidents n’ont qu’à se concerter comme ils le font dans d’autres situations».
Les syndicats persistent et signent
Mbaye Sall, Secrétaire Général du Syndicat des transporteurs de Rosso Sénégal demeure catégorique. «Nous ne refusons pas laisser passer les bus mais nous protégeons notre commune et son fonctionnement.
Elle est modeste et ne détient pas assez de moyens pour fonctionner. Laisser le bus de transport de voyageurs signifie pour nous tuer le fonctionnement de notre commune voire de celle de Rosso Mauritanie.
Parce que les petits porteurs de bagages, les transitaires, les pirogues, les clandos et les transporteurs de voyageurs de Rosso Mauritanie vers d’autres localités du Sénégal n’auront pas d’activités et ils vivent avec ça.
Le garage de Rosso sera tué. Même chose du côté mauritanien. Donc le bus n’arrange personne des deux côtés » soutient-il. Les conséquences? «Nous mesurons les conséquences mais les marchandises appartiennent aux hommes d’affaires mauritaniens.
C’est à eux de trouver la solution en concertation avec leurs transporteurs de voyageurs. Pour nous, accepter les bus tuerait la commune de Rosso » a-t-il indiqué.
A la question de savoir si les Sénégalais ne peuvent pas faire le transport de voyageurs avec des bus, notre interlocuteur est clair : «Votre question est très importante. Notre gouvernement interdit d’acheter des véhicules venant à l’état vétuste.
Alors que nous n’avons pas assez de moyens pour acheter des bus neufs qui peuvent faire le transport de pays à pays ». Alors, si la grenouille n’a pas de queue, à qui la faute?
L’avantage aux Mauritaniens …
A en croire Mbaye Sall, le problème rencontré par des Sénégalais pour acquérir des véhicules de transport, n’est pas le même qu’en Mauritanie. «Ce n’est pas le cas en Mauritanie.
Le gouvernement mauritanien a laissé les mauritaniens acheter les véhicules de leur choix et leur a facilité tout. Donc nous ne pouvons pas nous mesurer dans ce sens aux Mauritaniens ». Mbaye Sall, voit comme solution, «l’arrêt du trafic des bus et la continuité de celui des camions de transport de marchandises comme d’habitude ».
M. Sall a indiqué qu’ils n’ont pas de problèmes avec les camions mauritaniens qui transportent parfois du riz ou d’autres marchandises de Walo à Dakar. La seule chose que les syndicalistes ne digèrent pas et ne sont pas prêts de capituler «c’est les bus de transport de voyageurs».
Un problème en soulève un autre
Mbaye Sall, a soulevé un autre problème. Celui de voir les camions sénégalais retenus à Nouakchott pendant des jours par la faute des commerçants qui, une fois à Nouakchott, disparaissent dans la badiya (campagne) pour ne ressortir qu’après un long séjour.
« Nous ne pouvons pas avoir la liberté en Mauritanie » s’insurge-t-il. Et de poursuivre : «Je suis parfois sollicité pour aller régler des problèmes de camions à Nouakchott avec tout ce que cela comporte comme frais aux syndicats» s’indigne-t-il.
Les populations touchées aussi …
Les conséquences touchent également les Sénégalais vivant en Mauritanie, notamment ceux qui retournent définitivement ou les commerçants qui, la plupart du temps, confient leurs bagages ou leurs marchandises aux camionneurs. « Nous souffrons aussi de cette rupture de charge.
La situation a duré et il faut que les autorités interviennent pour la régler à l’amiable ou en tout cas trouver une solution définitive à la situation » se lamente Saliou Diop, un passager rencontré à Rosso et visiblement éprouvé par la fatigue du voyage avec ses nombreux bagages.
Cependant, pour Mbaye Sall, «ils n’ont qu’à prendre leur mal en patience. Nous ne pouvons pas aller aussi à l’encontre de nos intérêts » a-t-il soutenu, le visage ferme.
Quant à la solution définitive, Mbaye Sall pense et c’est sa conviction que « les autorités en charge de cette question doivent nous impliquer dans les discussions. Nous sommes les acteurs principaux et nous ne devons pas être exclus des pourparlers.
Sinon, si les autorités compétentes décident d’une convention qui ne nous arrange pas, nous ferons blocus ». Et d’ajouter : «Nous protégeons les intérêts des transporteurs et de nos communes respectives ». La question est donc claire, les syndicalistes sénégalais persistent et signent : «on ne peut pas faire quelque chose qui nous concernent sans nous».
Alors la seule solution, selon beaucoup d’observateurs, c’est de renégocier la convention en impliquant les acteurs.
Toutefois, Mbaye a indiqué que les transporteurs mauritaniens n’ont qu’à s’organiser en fédération et ériger les garages pour mieux tenir et organiser le secteur. Sinon « ce sera de l’anarchie et nous ne vivons pas et ne travaillons pas dans l’anarchie au Sénégal».
Envoyé spécial Ibou Badiane- TAHALIL-HEBDO
Les ouvriers non permanents (journaliers) de la SNIM entrent en grève et marchent vers les bureaux de la wilaya
Selon le correspondant de l’ANI à Nouadhibou, une marche de protestation, renfermant quelques 3000 ouvriers non permanents (journaliers) travaillant pour la SNIM, s’est ébranlée ce mardi matin, du «Point central» et se dirige vers les bureaux de la Wilaya.
Objectif de la manifestation: exiger de meilleures conditions de travail notamment, l’augmentation des salaires, la couverture socio-sanitaire, le payement des arriérés d’indemnités et la signature de contrats de travail avec les employeurs.
Il est à noter que les ouvriers journaliers de la SNIM avaient au cours d’une réunion tenue samedi dernier dans les locaux de la coordination régionale de la Confédération générale des travailleurs de Mauritanie (CGTM) à Nouadhibou, marqué leur forte désapprobation des pressions exercées par certaines parties visant à décourager leur mouvement de revendication.
Dans une déclaration exclusive au correspondant de l’ANI à Nouadhibou, M. Mneye Ould Sid’Ahmed, porte-parole des grévistes a affirmé que «le mouvement de grève se poursuivra jusqu’à satisfaction des doléances légitimes».
De même que l’ANI a appris de sources dignes de foi que l’inspection régionale du Travail s’est réunie, jusque tard dans la nuit d’hier avec les quelques 25 prestataires de la SNIM pour leur demander de satisfaire aux revendications des journaliers lesquels demandent une augmentation 14.500UM. Ce à quoi, les prestataires répondront par la négative avouant ne pas être en mesure de donner quoi que ce soit.
Il importe de signaler que la grève des journaliers de la SNIM, qui n’est encore qu’à ses débuts, risque d’affecter de façon significative les activités de la société et de ses nombreuses filiales.
ANI