Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 13/06/2011

Djigo Moussa, à propos de la mise a disposition de terres au profit d’investisseurs saoudiens : « C’est la mort programmée de l’élevage local… »

altDjigo Moussa est président du comité de suivi des affaires foncières, une structure mise en place par les représentants de 60 villages de la Moughata’a de Boghé pour produire un document par lequel, les populations feront valoir leurs droits sur les terres du Brakna mises à disposition d’investisseurs saoudiens par les autorités mauritaniennes. M. Djigo est un ancien cadre de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) où il occupa pendant de longues années le poste de chef de service de travail et migrants. Depuis 2002 après avoir démissionné de cette boîte, il travaille à la mairie de Boghé comme responsable du service technique de la commune. Il a accepté de répondre à nos questions.

Le Quotidien de Nouakchott : Le gouvernement Mauritanien vient de rendre publique un avis par lequel, il annonce son intention de mettre une importante superficie de terrains à usage agricole situées dans la Wilaya du Brakna à la disposition d’investisseurs saoudiens. En tant que citoyen président du comité de suivi des affaires foncières mis en place par les représentants de 60 villages qui s’opposent à ce projet, et un citoyen Mauritanien tout court, qu’en pensez vous ?


Djigo Moussa : La crise alimentaire mondiale de ces dernières années, l’accentuation du réchauffement climatique et ses effets notamment la raréfaction de l’eau (surtout dans les pays de la péninsule arabique), la recherches de solutions alternatives par les biocarburants, constituent aujourd’hui un leitmotiv pour les dirigeants des pays riches et/ou émergeants. Ces pays se projettent déjà dans l’avenir pendant que nos dirigeants paradent dans l’insouciance pour ne pas dire l’inconscience. Les tentatives de résolution de ces problèmes et leurs effets politiques, sociaux et économiques, empreintes des voies inattendues, insolites voire perverses. Les voies forcent les portes des pays pauvres de la planète, en particulier les portes des pays africains. Mais de tous les pays pauvres, les pays les plus facilement forcées-avec désinvolture- sont des pays où la démocratie est encore un habit. Il est surprenant après plus de cinquante ans d’indépendance que les administrations compétentes de l’Etat, ne sachent pas la nature de zone de grand pastoralisme de cette partie qu’ils projettent de concéder aux Saoudiens.
Voilà qu’après 50 ans d’indépendance que l’Etat Mauritanien reste encore à faire. Jusqu’ici, les intérêts des affairistes viennent avant ceux, fondamentaux, essentiels, communs, du peuple Mauritanien dans ses différentes composantes. Voilà, des investisseurs qui veulent se libérer de leur dépendance alimentaire avec l’aide de nos dirigeants et nous laisser nous, les citoyens, continuer à dépendre des importations, dans un contexte mondial de rareté chaque jour plus importante, des produits alimentaires.
Voilà des investisseurs qui cherchent à se faire concéder nos terres pour les biocarburants alors que nos populations continuent à végéter dans la misère et mourir de faim pendant que nos populations restent encore soutenues, à bras le corps, par les organisations internationales.
Voilà des investisseurs qui viennent chez nous pour préserver et économiser leurs réserves d’eau et utiliser les nôtres pendant que nos populations vivent dans l’eau et ne savent qu’en faire. Le Crédit Agricole leur étant totalement fermé mais ouvert exclusivement aux parasites du pouvoir.
Le contrat-bail que l’Etat a fait ou fera avec les investisseurs est tout sauf lisible ; un contrat lisible devrait être connu de l’administration, des élus (députés et sénateurs) et la ou les contreparties devraient être connues, les retombées prévues précisées. Tout porte à croire que c’est un projet conçu entre l’Etat Mauritanien et des affairistes nationaux d’une part et les investisseurs Saoudiens d’autre part. Dans ces conditions, il y’aura un contrat officiel insignifiant du point de vue des avantages pour le pays et un contrat de l’ombre qui sera de loin le plus important et par lequel des comptes à étranger des hommes du pouvoir et de leurs lieutenants seront remplis de pétrodollars.

Quotidien de Nouakchott : Pouvez-vous nous fournir des indications plus détaillée sur la position exacte des populations de Boghé exprimée à travers les représentants de 60 villages qui vous ont désigné à la tête du comité de suivi ?

 
Djigo Moussa : Les délégués des différents villages de la commune de Boghé comme de tous les quartiers de la ville de Boghé, comme toutes les organisations d’agriculteurs et d’éleveurs comme des organisations des femmes et des jeunes, se sont réunis le jeudi, 26 Mai pour réaffirmer sans équivoque et de manière unanime, leur rejet solennel et total du projet de l’Etat de concéder cette zone agropastorale aux Saoudiens. Je dis réaffirmé parce qu’il a paru du fait d’une réaction antérieure qui prête à interprétation, que ce projet était susceptible d’être accepté sous certaines conditions. Il n’en est rien. Cette rédaction était une tricherie conçue par un homme qui ne représente que sa seule personne. La position des populations, c’est non.
Ce projet se fonde ; d’une part, sur les dispositions pertinentes de la législation foncière et domaniale du pays, notamment du décret N° 2010-080 abrogeant et remplaçant le décret N° 2000/089 du 17 juillet 2000 portant application de l’ordonnance 83. 127 du 05 juin 1983 portant réorganisation foncière et domaniale et d’autre part, sur le fait qu’un tel projet constitue, objectivement un attentat à la vie du cheptel et des populations des localités concernées, étant donné que c’est la seule zone de grand pastoralisme du département.

Quotidien de Nouakchott : Quel sera, selon vous l’impact du projet Saoudien, sur la vie des populations et du cheptel de la région au cas le président de la république, M. Mohamed O Abdel Aziz déciderait d’attribuer cet espace vital aux investisseurs du royaume d’Arabie Saoudite ?

 
Djigo Moussa : L’impact ne peut être que négatif. A la fois du point de vue du pastoralisme, du point de vue économique et social que du point de vue environnemental et sanitaire. Je pense un tout premier lieu que l’Etat Mauritanien est entrain, en toute connaissance de cause, d’attenter à la vie des populations du département, car, ces populations vivent pour une bonne partie d’entre elles, principalement des revenus de l’élevage. Or, la seule zone pastorale dans laquelle se menait cet élevage est précisément celle que l’Etat veut attribuer. Cela signifie pour ma part la mort programmé de l’élevage local. Il y’a une deuxième conséquence de la mise en œuvre de ce projet : les terres agricoles riveraines du fleuve ne pourront plus être cultivées car le cheptel se rabattra forcément au sud pour se préserver et s’abreuver, s’il ne passe pas au Gorgol, au Guidimakha, au Mali ou au Sénégal. Les champs deviendront des pâturages (ils l’étaient déjà, mais à un moindre degré). La troisième conséquence, ce sera la résurgence, la multiplication, l’amplification des conflits entre agriculteurs et paysans. La quatrième conséquence, au sud du pays, il n y’a pas suffisamment de forages pastoraux capables d’abreuver le cheptel qui dépendait avant de mares, de marigots, des dépressions, des puits pastoraux que contenaient la zone. La cinquième conséquence est que la pression sur la faune sera d’autant plus importante qu’elle s’appliquera sur une partie très réduite de parcours, et à terme, tout pâturage disparaîtra. La sixième conséquence, c’est que ce projet, qu’il utilise l’eau provenant de forages ou de l’eau provenant du fleuve, aura des répercussions à long terme sur nos réserves d’eau, épuisera rapidement les nappes phréatiques et accéléra le phénomène de la sécheresse. La septième conséquence sera que le paludisme, auparavant circonscrit au sud remontera au nord et le répit annuel que connaissait les populations et le bétail prendra fin de manière définitive.
Enfin, le bétail cherchant de l’eau et des pâturages et qui sera forcément attiré par ces nouvelles zones humides et vertes, provoquera des dégâts qui seront sources de conflits entre pasteurs et nouveaux occupants du terrain.

Le Quotidien de Nouakchott : Comment compter vous réagir pour faire échec à ce projet du gouvernement Mauritanien ?

 
Djigo Moussa : Nous sensibiliseront toutes les populations du département, tous les élus, tous les ressortissants demeurant à Nouakchott et à l’intérieur du pays et à l’étranger autour de notre refus. Nous saisirons la presse nationale et internationale, l’ensemble des partis politiques, des organisations de la société civile du pays. Nous saisirons un avocat et nous porterons cette affaire devant les juridictions compétentes. Nous comptons aller plus loin en saisissant la commission des Nations Unies chargée des affaires foncières. Une série de marches de protestation sont programmées dans notre plan d’action à la fois au plan local que celui de Nouakchott. Nous établirons une liste noire de nos cadres dont le comportement nous apparaitra suspect. Nous mobiliseront les populations pour des journées ville morte. A l’administration locale, nous remettrons un dossier circonstancié et documenté dans lequel nous exprimerons notre refus et les raisons qui le fondent. Enfin, nous solliciterons de tous nos marabouts, des prières contre tous ceux qui sont derrière ce projet. Je vous remercie.

Propos recueillis par Thièrno Souleymane CP Brakna Quotidien de Nouakchott.

Projet d’identification des tombes : Sorimalé n’oublie pas

altLa décision du gouvernement mauritanien de procéder à la localiser des tombes des personnes disparus dans des conditions ambigües depuis 1960 suscitent souvenir et espoir chez les parents des victimes d’exécutions sommaires dans les années 1989. A l’époque, dans la localité de Sorimalé (commune de Niabina) la presse et les ONG de droits de l’Homme avaient révélé l’existence d’une fosse commune. Les habitants de Sorimalé, se souviennent toujours des victimes…

Le village est en bordure du fleuve Sénégal à quelques 15 Km de Niabina. Il a été rendu célèbre par les atrocités qui y ont été commises entre 1989 et 1991 et dénoncées par la presse indépendante et les organisations internationales des droits de l’Homme dont principalement « Agir Ensemble ». Dans la fosse commune à l’origine du scandale étaient enterrés Mamadou Thiawgou, Thierno Moctar et Samba Diouldé et à côté d’eux dans une autre tombe, Abou Ly fils de Mamadou Thiawgou, rappelle Ali Maya un ancien militaire et aussi un ancien garde que nous avons rencontré à son domicile à Sorimalé. Tout tremblotant, il explique que sa maladie fait suite aux tortures que lui ont fait subir les gendarmes après la mort d’un commerçant du village tué par des inconnus. Idem, ajoute t-il, pour Hamath Atoumani torturé également à mort pour les mêmes faits avant de succomber de ses supplices corporels. La liste des atrocités est longue selon Ali Maya qui cite quelques victimes, notamment : Ibrahima Samba Anne, conducteur de blindé tué et enterré à Inal en 1990, le militaire Abou Alassane Gaye à NBeïka, Amadou Diouldé Thiongane tué par des gardes dans la périphérie du village de Sorimalé puis enterré à côté d’un vieux four abandonné avant d’être déplacé à un endroit inconnu. Il évoque aussi le crime commis à l’endroit d’un malade mental du village de Sorimalé, Abou Guèye tué froidement par des gardes qui l’avaient croisé. Son corps repose depuis lors au cimetière du village. « Ici, de 1989 jus qu’en 91, les forces de sécurité avait la gâchette facile tirant sur des individus comme s’ils chassaient du gibier en plein village sous l’œil d’une population terrorisée » explique t-il quelques larmes aux yeux.

Sorimalé souffre toujours…


Sorimalé est un village meurtri par ces atrocités d’un tout autre âge. Ses habitants souffrent dans le silence de l’enclavement, du manque d’infirmier pour le poste de santé, puisque tous les professionnels de santé qui y sont affectés finissent par déserter les lieux pour des endroits plus cléments. Il faut dire que la vie dans le village est dure. Bien qu’au bord du fleuve, l’approvisionnement en eau est une véritable corvée pour ses habitants. Les foyers s’approvisionnent dans un puits du village et puiser pour ses femmes n’est pas chose aisée. Le marché est peu fourni et quand il l’est cela vient du côté sénégalais. Il n’y a pas d’électricité sauf quelques éclairages solaires. Le transport pour se déplacer à l’intérieur de la commune est difficile. Peu de véhicules circulent dans la zone obligeant les habitants à recourir régulièrement aux charrettes. L’Etat mauritanien y est quasi absent. En période d’hivernage le village est coupé de la commune de Niabina disons de tout le département à cause des eaux.
Pour l’histoire, les habitants de la commune de Niabina se souviennent des douloureux évènements de 1989 qui ont conduit à des déportations massives de citoyens Mauritaniens et des exécutions sommaires dans plusieurs localités de la commune jusqu’ici non élucidées. Si certaines tombes sont connues d’autres ne le sont pas et les familles endeuillées crient leurs douleurs. Mme Rougui Kowri Sy (Photo) n’arrive pas à oublier le décès de son mari à Nouadhibou en 1990, feu Adama Ibra NDongo électricien à la SNIM. Elle raconte : « Il a été arrêté une première fois avec d’autres avant d’être relâché. Quelques temps après, il est arrêté une seconde fois avant que je n’apprenne son décès en captivité trois jours plus tard. Pourquoi est-il mort subitement alors qu’il ne souffrait de rien ? Je ne sais pas jusqu’ici où il a été enterré ». Selon elle, Adama Ibra NDongo avait trois femmes et 10 enfants.
Abdoulaye Idi Ly (Photo), agriculteur de son état à Niabina, raconte pour sa part que son grand frère Demba Idi Ly et sa sœur Coumba Idi Ly ont été exécutés en 1989 froidement par des forces de sécurité mauritanienne à la berge du fleuve à « dirol » situé à l’est du village de Dawalel non loin de MBagne. (NDLR) : Dirol est une plaine définie comme une zone d’épandage du Sénégal. Selon lui au moment des faits il était en Libye où il gagnait son pain. « J’ai été informé du drame par lettre avant que je ne décide de rentrer précipitamment au pays ». A en croire Abdoulaye Idi Ly, le drame s’est passé au bord du fleuve au moment où ils voulaient traverser le fleuve tôt le matin à cet endroit-là. « L’histoire est connue de tout Niabina et personne ne sait avec précision où ils ont été enterrés sauf que c’est dans la zone de dirol. Il est possible que les corps soient finalement emportés par les eaux du fleuve sous la pression des forts courants. Jusqu’ici le deuil n’a pas été fait. Parce que à l’époque l’Etat ne communiquait pas et il était interdit de se regrouper même pour des condoléances ».

Reportage Moussa Diop –LE QUOTIDIEN DE NOUAKCHOTT

Le parti Hatem se retire de la majorité présidentielle

altLe parti Hatem de Saleh Ould Hanenna a annoncé, lundi, son retrait de la majorité présidentielle, aprés avoir appartenu, pendant trois ans, aux soutiens du président Moahmed Ould Abdel Aziz. Ce nouveau positionnement de Ould Hanenna a été annoncé au cours d’une conférence de presse animée par les dirigeants de ce parti, au cours de laquelle Saleh Ould Hanenna en a expliqué les motivations, notamment « l’absence de concertation au sein des soutiens du président Mohaed Ould Abdel Aziz et la gestion unilatérale des affaires politiques ». Dans une déclaration rendue publique en marge de cette conférence de presse, le parti Hatem a lancé un appel à l’endroit « des forces vives du pays afin qu’elles agissent pour éviter le pire à un moment où le pays risque de s’acheminer vers l’impasse et de se retrouver au bord du précipice»

ANI

Le virus qui tue la popularité des opposants mauritaniens

altLes ennuis du pouvoir politique viennent très souvent de son opposition.En démocratie, plus cette dernière est forte grande sera sa capacité de frappe.Au contraire, quand l’opposition est fébrile, le jeu politique profite à la majorité et c’est tout le système démocratique qui s’enlise.La force d’une opposition ne tient pas seulement à sa hargne combative mais dans l’ordre de ses priorités, la clairvoyance de ses idées et la pertinence de ses objectifs. Un parti politique conséquent dans son combat, fidèle à ses principes vaut plus qu’une formation nomadisant au gré des opportunités politiques . Et ce n’est pas pour rien qu’en démocratie les compétitions politiques aiguisent les appétits et les moindres événements alimentent la polémique.

Une opposition qui veut garder sa ligne et rester libre accepte difficilement de pactiser avec le pouvoir sauf si des circonstances particulières le permettent. Une opposition qui veut sombrer perd sa crédibilité en misant sur des prébendes politiques qui la musellent et détruisent son discours. En Mauritanie le respect voué à l’opposition depuis la période de Taya tient au fait que ses leaders sont restés attachés à des idéaux auxquels se reconnaissaient la majorité des mauritaniens désireux de rompre avec la pensée unique d’antan. L’impossible dialogue entre les acteurs de l’opposition et ceux du pouvoir était déterminé par cette divergence de vue sur des questions de fonds et sur la préservation par l’opposition de ce qui fonde sa raison d’être : la contestation de tout le système instauré par Taya. Pourtant l’ex-dictateur voulait s’appuyer sur son opposition radicale pour légitimer son pouvoir sans y arriver. Et c’est ce qui donnait d’ailleurs plus de sens au combat de cette opposition écoutée à l’intérieur et respectée à l’extérieur. Mais quand un leader charismatique prépare ses valises pour un séjour à l’anti-chambre du dialogue sans conditions évidentes, son franc- parler perd de son poids auprès de l’opinion. Quand Ahmed Ould Daddah avait apporté son soutien à la fronde contre Sidioca, sa côte de popularité s’était rétrécie comme une peau de chagrin. Le célèbre opposant historique a perdu du terrain en se classant en troisième position derrière le candidat Aziz et après le candidat Messaoud durant l’élection présidentielle de 2008. Ce faux pas a continué de poursuivre Ahmed Ould Daddah comme une malédiction chinoise. Ses sorties politiques ont perdu de leurs charmes et l’homme de grands carnavals politiques a différé ses messes politiques. Cette trajectoire vespérale est en train de faire un effet domino dans le paysage politique depuis que Aziz tend une main invisible à ses adversaires qu’il catalogue dans le registre d’opposants devenus fréquentables et qui ne se gênent pas de conjuguer le verbe s’opposer à tous les temps du passé. Quand IMS, le leader de l’AJD/ Mr a déposé ses baluchons dans la cour de la majorité nombreux furent ses militants qui croyaient être trompés par leurs organes de sens. La popularité de l’homme en a sans doute pâti dans les milieux radicaux hostiles à des solutions biaisées du débat national. A qui le tour pour s’engouffrer dans ce cerf volant d’une opposition qui plane au-dessus des plages du palais présidentiel ? L’avenir proche nous le dira…

Cheikh Tidiane Dia-Le rénovateur

Le ministre de l’intérieur interpelé à propos du registre d’état civil en cours

altLe ministre de l’intérieur Mohamed Ould Boilil a été interpelé, dimanche, en plénière de l’assemblée nationale, par le député UFP Khadijta Malick Diallo à propos du déroulement des opérations d’enregistrement des populations sur le registre d’état civil.La parlementaire a émis des remarques concernant cette opération lancée depuis pus d’un mois et qui , selon elle, « se déroule, presque, dans le secret, sans être accompagnée d’une campagne de sensibilisation indispensable pour orienter les population ». Elle a, en outre, ajouté, que « les moins de 3 ans et les mauritaniens nés à l’étranger demeurent, pour le moment, privés de l’enregistrement.
Par ailleurs, le député UPR Moulay Ould Brahim a dressé, au cours de la même séance une question, au ministre du commerce, relative à l’opération « Tadamoun », qu’il a retirée au dernier moment.

ANI