Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 21/05/2018

Mauritanie: pourquoi ces indignations sélectives de notre classe politique?

Mauritanie: pourquoi ces indignations sélectives de notre classe politique?Le récent article de l´historien et chercheur sénégalais Tidiane N´diaye, l´auteur du livre ”Le génocide oublié” qui parle de la traite et de l´esclavage des Noirs dans le monde arabo-musulman, sur la question palestinienne, attribué injustement et insidieusement au président des FPC le camarade Samba Thiam, a suscité une véritable levée de boucliers dans la classe politique arabo-berbère du pays.

Des nationalistes arabes, des chauvins, des islamistes et autres petits racistes et terroristes en ont profité pour cracher leur venin, leur haine, leur racisme primaire sur le président Samba Thiam et à travers lui notre parti politique.

Ces réactions épidermiques sont révélatrices d´un fait, le chauvinisme panarabiste de certains de nos compatriotes arabes qui n´hésitent jamais à parler de nous, en nous colorant d´une couleur qui n´existe que dans leur structure de conscience, traduisant leur paradigme, qui est celui de l´idéologie raciste du Système d´Etat mauritanien.

Notre position de principe a toujours été de soutenir toutes les bonnes causes et de dénoncer toute injustice sans tenir compte de l´appartenance ethnique ou raciale de la victime ou de l´auteur des crimes.

Un certain nombre d’événements, plus ou moins récents, ont eu un tel retentissement dans notre pays, qu’ils laissent bien des Mauritaniens perplexes.

Les réactions internes que ces événements ont entraîné et entraînent encore, la passion qu’ils déclenchent suscitent bien des questions, qu’on ne peut s’empêcher de poser. On ne peut également ne pas faire remarquer que s’il est légitime en effet de compatir aux souffrances du peuple palestinien, syrien, irakien car à notre sens, la compassion est normale vis-à-vis de tous ceux qui souffrent.

On ne peut ne pas s’interroger sur le caractère discriminatoire et sélectif des actes posés.

– Pourquoi, en effet, la classe politique arabo-berbère exprime-t-elle, aussi visiblement, aussi passionnément sa solidarité avec le peuple palestinien, irakien depuis toujours, pour rester muette devant le martyr du peuple noir victime de l’apartheid ? – Pourquoi organise-t-on, ici et là, des marches, des quêtes en faveur des enfants irakiens, palestiniens et reste-t-on indifférent devant le malheur des enfants des camps de rapatriés anciens déportés devenus réfugiés dans leur propre pays.

Comment expliquer le silence assourdissant et complice de cette même classe politique sur le sort tragique des réfugiés Noirs Mauritaniens qui croupissent toujours dans des camps au Sénégal et au Mali à quelques pas de la frontière ?

– Pourquoi jamais marche ni manifestation ne furent envisagées pour se démarquer (à défaut de les dénoncer) des actes génocidaires du régime raciste pendant les années de braise entre 1986 et 1990, dossier toujours pendant et actuel?

L’acte d’humanité ou les questions de principes peuvent-ils revêtir un caractère sélectif?

– Pourquoi enfin les événements extérieurs ont-ils plus de retentissements chez nous, que nos propres problèmes internes ?

– Pourquoi, surtout, la question de l’unité nationale-question centrale et grave- ne mobilise-t-elle pas autant d’énergie ?

Qu’est-ce qui nous importe au fait ?

L’insistance de la Mauritanie sur la question palestinienne ou syrienne ? C’est là autant de questions qui montrent que nos grilles de valeurs, notre sensibilité, notre philosophie même de la vie en dépit de toutes les dénégations sont différentes.

Il faut oser le reconnaître, oser l’accepter et le prendre en compte dans tout schéma de mise en place d’un cadre de coexistence. Et, pour nous, toutes ces considérations viennent justifier à posteriori amplement l’option de l’autonomie des régions proposée par notre parti, les FPC.

Il est temps de comprendre que l’exclusion est en soi économiquement mauvaise, socialement corrosive et politiquement explosive. A bon entendeur….chahut!

La lutte continue!

Kaaw Touré –Porte-parole des Forces Progressistes du Changement.

Avertissement (rectificatif)

Samba Thiam : Avertissement (rectificatif)Flamnet présente ses excuses aux lecteurs et au camarade Samba Thiam-président des FPC , après lui avoir prêté par erreur l’article « AVERTISSEMENT ». L’auteur de l’article en question est Cheikh Tidiane Ndiaye, un Prof –chercheur en Histoire à l’UCAD. 

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 TEXTE DE L’ARTICLE DE CHEIKH TIDIANE N’DIAYE

AVERTISSEMENT

 

Chers amis, j’ai le regret de constater que dans vos échanges sur ma page, l’antisémitisme s’invite à mon grand regret. Il est notoirement connu que ma démarche de chercheur objectif, n’implique ni engagement politique, ni concurrence des mémoires, encore moins le conflit israélo-palestinien. Cependant, nombre d’Africains s’impliquent dans cette nébuleuse, en ignorant tout sur sa genèse, pour pouvoir comprendre la complexité de son évolution actuelle. Aussi, la réalité est que dans cette région du monde, il y eut les Philistins. Ces hommes venus du nord sont  apparus dans des sources égyptiennes au XIIe siècle av. J.-C. et présentés comme des ennemis de l’Égypte . Ils faisaient partie des «  peuples de la mer. » C’est après leurs affrontements avec les Égyptiens, que ces Philistins se sont fixés sur la bande côtière du sud-ouest de la terre de Canaan, c’est-à-dire dans une région longeant la Méditerranée depuis l’actuelle bande de Gaza jusqu’à Jaffa. Les dernières mentions des Philistins datent du IIème siècle av JC. Dans le premier livre des Maccabées. Leur langue était indo-européenne. En fait pour rétablir une vérité anthropologique et historique, il faut dire que le nom de « Palestine » est un dérivé de ce mot « Philistin », qui signifie en hébreu : «  envahisseur ». C’est après la révolte des Juifs contre les Romains (révolte dite de Bar Kokhba (132-136 après J.-C.), que l’empereur Hadrien a donné au pays des juifs le nom de Palestine, voulant les punir pour s’être révoltés contre lui. Puis après la partition de 1948 par l’ONU, les Juifs ont abandonné ce nom, pour reprendre celui, originel, d’Israël. La terre d’Israël, appelée terre sainte par les chrétiens, correspond au pays de Canaan. Elle a de tout temps, joué un rôle central dans l’histoire des Juifs, si bien qu’ils l’appellent souvent familièrement ארץ – Eretz (terre). À toute époque, malgré exil et massacres, il y a eu une vie juive en terre d’Israël. Dans l’Antiquité, cette terre juive depuis des millénaires, fut sans cesse envahie, par les Babyloniens, les croisés, les Ottomans et les Arabes. Pourtant malgré l’exil de nombre de ses populations, pendant les dix derniers siècles, les Juifs étaient encore majoritaires sur leur terre. 

Ils connurent cependant, un triste sort dans leurs exils.  Du terrible été 1096 à Prague, Worms ou Spire, en passant par le supplice de la cité anglicane de York en 1186 ou l’annexion de Polotzk par Ivan le Terrible, jusqu’à la sinistre entreprise de « solution finale », sortie des cerveaux malades des Nazis,  les hommes et les femmes de ce peuple seront persécutés presque partout où ils s’implanteront. Alors  un très lent mouvement de retour de leurs diasporas vers la terre d’Israël, s’est produit ensuite. Il est devenu significatif à partir de l’expulsion des Juifs d’Espagne en 1492. Ce mouvement va s’accélérer à la fin du XVIIème  siècle  puis nettement avec la naissance du sionisme à la fin du  XIXème. Les Juifs ont retrouvé leur souveraineté sur leur terre ancestrale avec la renaissance de l’État d’Israël en 1948. Toute autre présence non juive sur cette terre, résulte d’invasions étrangères notamment arabe. Le problème est  qu’ils sont « rentrés » dans leur pays, mais des populations non juives y vivaient aussi depuis 13 siècles. La complexité du problème réside dans le fait qu’au regard du droit du sang, ce pays appartient entièrement aux Juifs depuis toujours. Mais au regard du droit du sol les « Palestiniens » peuvent aussi le revendiquer, ou au moins en partie. L’ONU en a tenu compte avec sa partition du pays en 1948. Ben Gourion et les dirigeants israéliens l’ont accepté de bonne foi, mais les Palestiniens aidés par les autres pays arabes l’ont refusé. Ils préféré résoudre le problème, en engageant 4 guerres, qu’ils ont toutes perdues. Une telle complexité explique le silence plus que gêné, de tous les pays arabes environnants. Alors que viennent faire les Africains dans cette « Nébuleuse » ? Chers amis, ma page Facebook ne doit pas servir de lieu d’affrontements pour cela. Je supprimerai toute intervention sur cette question parce que, hors sujet…

Mais en PS, je vous dirais chers amis africains, si vous voulez vous mêler des problèmes de cette région, commencez par vous intéresser au sort que les Palestiniens réservent à leurs compatriotes noirs. Contrairement à celui des Falachas en Israël, aujourd’hui respectés et bien intégrés. Ceci pendant que les Palestiniens noirs à Gaza ou en Cisjordanie souffrent le Martyr, méprisés, marginalisés voire même cachés. Vous avez sans doute raison de dénoncer les graves bavures de l’armée israélienne, comme d’autres ailleurs. Mais lorsque je verrai vos posts dénoncer aussi le sort réservé aux Noirs dans tous les pays arabomusulmans, notamment en Palestine, je vous prendrai au sérieux, “Fumisterie quand tu nous tiens” En attendant recevez respectueusement de ma part, le mot de Cambronne…

Cheikh Tidiane Ndiaye

Tiré de sa page facebook

 

 

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Mise au point!

 

L’article paru ces jours portant sur l’histoire de la Palestine avec ma photo n’est pas de moi, mais de Cheikh Tidiane Ndiaye, un historien chercheur a l’’UCAD de Dakar. 

Il s’est produit une erreur de communication … vous voudrez bien nous excuser … 

Samba Thiam, President des FPC

Cavalcade de l’UPR : Une implantation porteuse de dangers

Cavalcade de l’UPR : Une implantation porteuse de dangersParti Arc-en-Ciel – Depuis quelques semaines, les mauritaniens ont été embarqués par la campagne menée tambour battant par le parti au pouvoir, l’Union pour la République(UPR).

En effet toutes les attentions se sont focalisées sur cette campagne inédite, réalisée avec un faste insolent et ce au moment où les mauritaniens qui se sont conduits comme des moutons de Panurge font face à l’une des pires années de sécheresse.

C’est ainsi que c’est en cette période de disette, où le monde rural se meurt à petit feu et où la plupart des citoyens tirent le diable par la queue, que ce parti-état, a décidé de déployer la grosse artillerie pour lancer une véritable OPA sur le terrain politique en achetant à coup de liasses les cartes d’identités, d’hypothétiques militants.

Et au finish, les résultats de cette inscription à pas forcés ont dépassé tous les records avec plus d’un million d’inscrits à l’UPR, un chiffre sur lequel n’aurait jamais parié le plus doué des auteurs de science-fiction.

Jusque-là, on avait les tristement célèbres scores à la soviétique avec parfois 99, 99%, et là on aura désormais dans le Guiness des records les scores à la mauritanienne avec l’UPR qui fait la prouesse de ravir la vedette aux soviétiques, pour afficher plus de 100%.

C’est à se demander comment ce parti jusque-là présenté comme surendettée a pu mobiliser des milliards d’ouguiyas en un temps record; des milliards qui ont servi à financer des extravagances dignes d’un compte des Mille et une nuit, à l’image de ces grands banquets offerts ça et là sur toute l’étendue du territoire.

Tout cet argent dépensé à tour de bras aurait pu servir à renforcer le plan d’urgence dont l’effet semble si limité, que certains éleveurs en sont arrivés à offrir des crottes de chameau à leurs animaux.

Autre conséquence non moins fâcheuse de cette campagne d’implantation, c’est le fait qu’elle a semé partout les germes de la division et a réveillé les vieux démons du tribalisme et de l’éthnicisme.

Partout on a assisté à de chaudes empoignades.

Les cadres du parti qui se sont lancés dans l’arène ne se sont pas fait de cadeau et tous les coups bas étaient de mise.

Ministres, hommes d’affaires, cadres de la haute administration, officiers supérieurs de l’armée, tout ce beau monde se livre à une lutte sans merci pour conquérir une parcelle de pouvoir au sein du parti et partant du pouvoir.

Il s’agit là comme on le voit d’un véritable cocktail explosif, qui si l’on n’en prend garde risque de faire voler en éclats l’équilibre précaire de notre pays.

Il y a lieu donc de s’alarmer d’une telle situation et Arc-en-ciel étant un lanceur d’alertes, nous demandons aux différents protagonistes de mettre en veilleuse leurs intérêts personnels et de mettre en avant pour une fois les intérêts supérieurs de la nation.

De ce fait, nous en appelons à l’intervention du président de la République en sa qualité de garant de l’intérêt du pays et du bien être des citoyens de mettre fin à cette cavalcade qui n’est autre q’une opération de gabegie grandeur nature qui menace d’ébranler les fondements de l’unité et de la stabilité de notre cher pays.

Alassane Hamady Soma Ba, dit Balas
Président du PMC Arc en ciel

CRIDEM

Rectificatif

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L’article paru ces jours portant sur l’histoire de la Palestine avec ma photo   n’est pas de moi, mais de Cheikh Tidiane Ndiaye , un historien chercheur à l’ UCAD de Dakar.
Il s’est produit une erreur de communication …
vous voudrez bien  nous excuser …
merci

Samba Thiam , President des FPC