Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 20/05/2018

FLAMNET – AGORA: AVERTISSEMENT

altAVERTISSEMENT 

Chers amis, j’ai le regret de constater que dans vos échanges sur ma page, l’antisémitisme s’invite à mon grand regret. Il est notoirement connu que ma démarche de chercheur objectif, n’implique ni engagement politique, ni concurrence des mémoires, encore moins le conflit israélo-palestinien. Cependant, nombre d’Africains s’impliquent dans cette nébuleuse, en ignorant tout sur sa genèse, pour pouvoir comprendre la complexité de son évolution actuelle. Aussi, la réalité est que dans cette région du monde, il y eut les Philistins. Ces hommes venus du nord sont  apparus dans des sources égyptiennes au XIIe siècle av. J.-C. et présentés comme des ennemis de l’Égypte . Ils faisaient partie des «  peuples de la mer. » C’est après leurs affrontements avec les Égyptiens, que ces Philistins se sont fixés sur la bande côtière du sud-ouest de la terre de Canaan, c’est-à-dire dans une région longeant la Méditerranée depuis l’actuelle bande de Gaza jusqu’à Jaffa. Les dernières mentions des Philistins datent du IIème siècle av JC. Dans le premier livre des Maccabées. Leur langue était indo-européenne. En fait pour rétablir une vérité anthropologique et historique, il faut dire que le nom de « Palestine » est un dérivé de ce mot « Philistin », qui signifie en hébreu : «  envahisseur ». C’est après la révolte des Juifs contre les Romains (révolte dite de Bar Kokhba (132-136 après J.-C.), que l’empereur Hadrien a donné au pays des juifs le nom de Palestine, voulant les punir pour s’être révoltés contre lui. Puis après la partition de 1948 par l’ONU, les Juifs ont abandonné ce nom, pour reprendre celui, originel, d’Israël. La terre d’Israël, appelée terre sainte par les chrétiens, correspond au pays de Canaan. Elle a de tout temps, joué un rôle central dans l’histoire des Juifs, si bien qu’ils l’appellent souvent familièrement ארץ – Eretz (terre). À toute époque, malgré exil et massacres, il y a eu une vie juive en terre d’Israël. Dans l’Antiquité, cette terre juive depuis des millénaires, fut sans cesse envahie, par les Babyloniens, les croisés, les Ottomans et les Arabes. Pourtant malgré l’exil de nombre de ses populations, pendant les dix derniers siècles, les Juifs étaient encore majoritaires sur leur terre. 

Ils connurent cependant, un triste sort dans leurs exils.  Du terrible été 1096 à Prague, Worms ou Spire, en passant par le supplice de la cité anglicane de York en 1186 ou l’annexion de Polotzk par Ivan le Terrible, jusqu’à la sinistre entreprise de « solution finale », sortie des cerveaux malades des Nazis,  les hommes et les femmes de ce peuple seront persécutés presque partout où ils s’implanteront. Alors  un très lent mouvement de retour de leurs diasporas vers la terre d’Israël, s’est produit ensuite. Il est devenu significatif à partir de l’expulsion des Juifs d’Espagne en 1492. Ce mouvement va s’accélérer à la fin du XVIIème  siècle  puis nettement avec la naissance du sionisme à la fin du  XIXème. Les Juifs ont retrouvé leur souveraineté sur leur terre ancestrale avec la renaissance de l’État d’Israël en 1948. Toute autre présence non juive sur cette terre, résulte d’invasions étrangères notamment arabe. Le problème est  qu’ils sont « rentrés » dans leur pays, mais des populations non juives y vivaient aussi depuis 13 siècles. La complexité du problème réside dans le fait qu’au regard du droit du sang, ce pays appartient entièrement aux Juifs depuis toujours. Mais au regard du droit du sol les « Palestiniens » peuvent aussi le revendiquer, ou au moins en partie. L’ONU en a tenu compte avec sa partition du pays en 1948. Ben Gourion et les dirigeants israéliens l’ont accepté de bonne foi, mais les Palestiniens aidés par les autres pays arabes l’ont refusé. Ils préféré résoudre le problème, en engageant 4 guerres, qu’ils ont toutes perdues. Une telle complexité explique le silence plus que gêné, de tous les pays arabes environnants. Alors que viennent faire les Africains dans cette « Nébuleuse » ? Chers amis, ma page Facebook ne doit pas servir de lieu d’affrontements pour cela. Je supprimerai toute intervention sur cette question parce que, hors sujet…

Mais en PS, je vous dirais chers amis africains, si vous voulez vous mêler des problèmes de cette région, commencez par vous intéresser au sort que les Palestiniens réservent à leurs compatriotes noirs. Contrairement à celui des Falachas en Israël, aujourd’hui respectés et bien intégrés. Ceci pendant que les Palestiniens noirs à Gaza ou en Cisjordanie souffrent le Martyr, méprisés, marginalisés voire même cachés. Vous avez sans doute raison de dénoncer les graves bavures de l’armée israélienne, comme d’autres ailleurs. Mais lorsque je verrai vos posts dénoncer aussi le sort réservé aux Noirs dans tous les pays arabomusulmans, notamment en Palestine, je vous prendrai au sérieux, “Fumisterie quand tu nous tiens” En attendant recevez respectueusement de ma part, le mot de Cambronne…

 

Cheikh Tidiane Ndiaye

Tiré de sa page facebook

 

 

 

 

 

 

 

Mauritanie : Le Président appelle contre les “prêcheurs de la discorde”

ALAKHBAR (Nouakchott) – Dans son discours à la nation à l’occasion de l’avènement du Ramadan (2018), le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a appelé à barrer la route aux « prêcheurs de la discorde »

« Je vous exhorte à redoubler de travail pendant ces jours bénis, à cultiver l’esprit de fraternité et de solidarité et à contrecarrer par la sagesse les prêcheurs de la discorde et du sectarisme en application des valeurs de notre société mauritanienne et pour la consolidation de notre unité nationale ».

 

Pour Ould Abdel Aziz, le Ramadan, « constitue une opportunité renouvelée (… ) pour cultiver la fraternité et la tolérance et pour concrétiser l’unité et la complémentarité».